Title: Mondialisation et mutations du capitalisme : Programme
1Mondialisation et mutations du capitalisme
Programme
- Lundi 14 mars 2011
- Première partie
- Les comptes de l'entreprise
- Généralités sur la période de 1944 à aujourdhui
- Deuxième partie
- La période régulée
- La rupture
- La période intermédiaire
- La période de libéralisation
- Mardi 15 mars 2011
- La monnaie
- La financiarisation de l'économie
2GÉNÉRALITÉSMutations dans la finance et le
commerce
Système financieretcommerceinternationalrégulé
s par
Évolution des contextes historiquesBataille(s)
idéologiqueDéveloppement des technologiesAbaisse
ment du coût des transports
Système financieretcommerceinternationalrégulé
s par
LES POLITIQUES DEDÉRÈGLEMENTATION
Le Marché
Les Etats
Et la concurrence libreet non faussée
et les coopérationsintergouvernementales
TBR
3GÉNÉRALITÉSMutations dans lentreprise
TRANSNATIONALE DÉTERRITORIALISÉE
MULTINATIONALE TERRITORIALISÉE
MUTATIONS DU CAPITALISMECOMPORTEMENTS
DENTREPRISE
Une entreprise fordiste ou processus dirig
ée par des ingénieurs
Une entreprise profit dirigée par des
financiers
et pilotée sur loptimisation de la Valeur
Ajoutée
Et pilotée sur loptimisation du la Valeur
Actionnariale (EVA)
TBR
4Comptes de l'entreprise Compte de résultat
simplifié
Achats de biens services
Chiffre d'affaires (Montant des ventes de biens
et services produits financiers)
Valeur ajoutée
Frais de personnel
Amortissements
Impôts taxes
Résultat
JLC
5Comptes de l'entreprise Bilan simplifié
Actif
Passif
Immobilisations
Résultat
Capitaux permanents (Capital social Réserves
Dettes long terme)
Stocks et créances
Dettes
Disponibilités
Découverts ou concours bancaires
JLC
6Les comptes de l'entreprise une année d'activité
Actif
Passif
Actif
Passif
Une année d'activité économique
Produits
Bilan 31/12/n-1
Charges
Bilan 31/12/n
Situation patrimoniale au début de l'exercice
Comptabilité de STOCKS
Situation patrimoniale à la fin de l'exercice
Comptabilité de STOCKS
Compte de résultat année n
Enregistrement de l'activité de la période
Comptabilité de FLUX
JLC
7Comptes de l'entreprise Bilan
COMPTE DE RESULTAT
Charges
Produits
9000
11000
BILAN
9000
2000
Capitaux permanents 26000
Résultat (ici bénéficiaire)
Immobilisations nettes
24000
Capitaux propres Provisions pour risques et
charges Dettes financières
3000
Actif circulant 23000
Stocks
4000
Dettes aux fournisseurs et autres dettes
16000
Créances sur clients et autres créances
2000
Découverts et concours bancaires
4000
Disponibilités
Total passif 32000
Total actif 32000
JLC
8Comptes de l'entreprise Résultat et Dividendes
COMPTE DE RESULTAT
Charges
Produits
Achats de biens et services Frais de
personnel Dotations aux amortissements Charges
financières Impôts et taxes
Ventes de biens et services Produits financiers
Dividendes
Bénéfices distribués aux actionnaires
BILAN
Bénéfices non distribués ajoutés aux réserves
JLC
9Entreprise répartition de la valeur ajoutée
Actionnaires
Valeur ajoutée
Résultat
Résultat distribué
Résultat non distribué
Résultat non distribué
Impôts taxes
Administrations publiques
Amortissements
Amortissements
Frais de personnel
Autofinancement
Salariés
Financement des investissements
JLC
10Financer l'entreprise Crédit
AVANT
APRES
Emprunt bancaire de 0,3 M sur 5 ans
Actif
Passif
Actif
Passif
Capitaux propres 1,5 M
Capitaux propres 1,5 M
Dettes à long terme 0,3 M
Autres dettes 0,5 M
Autres dettes 0,5 M
0,3 M
Entrées de trésorerie 0.3 M versés par la
banque
JLC
11Le crédit création de monnaie
Création de monnaie
Dépôts
Prêts
Remboursement
Emprunteurs
Destruction de monnaie
JLC
12Financer l'entreprise Augmentation de capital
Augmentation du capital de 200 000 en
numéraire (20)
AVANT
APRES
Actif
Passif
Actif
Passif
1,0 M
1,0 M
capitaux propres 1,5 M
capitaux propres 1,8 M
capital 12 000 actions 10 000 2000 (20) au
nominal de 100
capital 10 000 actions nominal 100
0,2 M
0,5 M
réserves
prime d'émission
0,1 M
0,5 M
réserves (inchangé)
0,3 M
entrées de trésorerie contre valeur de 2 000
actions à 150 (100 de nominal 50 de prime)
Valeur comptable (théorique) de l'action 1 500
000 / 10 000 150
Valeur comptable (théorique) de l'action 1 800
000 / 12 000 150
égalité
La prime d'émission consiste à demander aux
acquéreurs des actions nouvelles de les payer un
peu plus cher que la valeur nominale pour tenir
compte du fait que les actionnaires antérieurs
ont permis à l'entreprise d'accumuler 0,5 M de
réserves
JLC
13La bourse
Achat dactions
Placement
Achat dactions
Investisseurs
Dividendes
JLC
14GÉNÉRALITÉSLe système financier
Il assure le financement des agents
déficitaires en mobilisant les ressources des
agents qui ont des capacité de financement
FINANCE INDIRECTE ou INTERMÉDIÉEdans laquelle
les Intermédiaires Financiers sinterposententre
les agents Les BANQUES
FINANCE DIRECTE ou DÉSINTERMÉDIÉELes épargnants
financent directement les agents déficitaires en
achetant les TITRES que ces derniers émettent sur
les marchésLes ZINZINS
TBR
15GÉNÉRALITÉSLa politique économique
Politiquemonétaire autonome
Contrôle desmouvements de capitaux
Stabilité des taux de change
Taux de changeflottants
Mobilité desMouvements de capitaux
Politique monétaire dépendante
TBR
16GÉNÉRALITÉSLes évolutions du système financier
Les soixante dernières années
1958
1971
1980
2007
1944
- Le régime de Bretton Woods
- La régulation interétatique
La période intermédiaire Léconomie mixte
La globalisation financière Le règne du marché
TBR
17GÉNÉRALITÉSAccords de Bretton Woods
- Le plan White
- Le Gold Exchange Standart (GES)
- Le dollar est la seule monnaie internationale
- Cest la seule monnaie convertible en or (35 USD
lonce) - Les autres monnaies sont à taux fixe /dollar
- Le FMI est le gendarme de ces règles
- Les banques centrales coopèrent avec le FMI
TBR
18LA PÉRIODE RÉGULÉEArchitecture de Bretton Woods
- Système financier sous contrôle des États
- Taux de change fixes
- GES FMI et banques centrales garantissent les
taux - Marché des capitaux compartimentés
- Glass Steagall Act 1933
- Régime dintermédiation bancaire
- Crédit encadré
- Mouvements de capitaux strictement contrôlés
TBR
19LA PÉRIODE RÉGULÉE Le commerce international
- La délocalisation est un passage obligé pour
lextension des marchés - Droits de douane
- IDE strictement contrôlés par les TRIMS (Trade
Related Investment Measures) - Participation au capital des résidents
- Non rapatriement des bénéfices
- Recrutement sur le pays
- Secteur public protégé
TBR
20LA PÉRIODE RÉGULÉE
- Taylorisme, Fordisme (1)
- Le taylorisme (Frederick Winslow Taylor
1856-1915) - Division du travail en tâches simples et
répétitives, individuellement optimisées - Paiement des employés au rendement (mesuré au
nombre de pièces et avec l'aide du
chronométrage). - Le Fordisme Henry Ford (1863 1947)?
- But accroître la productivité et la production
de l'entreprise grâce à plusieurs principes - Division du travail verticale (séparation entre
conception et réalisation) et horizontale
(parcellisation des tâches)? - Apparition de la ligne de montage (travail à la
chaîne)? - Standardisation production en grandes séries à
l'aide de pièces interchangeables
JLC
21LA PÉRIODE RÉGULÉE
- Taylorisme, Fordisme (2)
- Augmentation du salaire
- Stimuler la demande de biens de consommation
(5/j contre 2 à 3 auparavant)? - Mais but principal lutter contre le turn-over
- Conséquences
- Hausse de la production et de la productivité
- Standardisation de la production dans le but de
favoriser une consommation de masse. - Baisse du coût de production
- Déqualification du travail ouvrier,
- Contrôle par la direction du travail ouvrier
- Travail ouvrier de plus en plus répétitif et
monotone,
JLC
22LA PÉRIODE RÉGULÉE
- Capitalisme familial
- Les entreprises sont la propriété de grandes
familles - (Ford, Berliet, Michelin, Peugeot, Citroen,
Rothschild etc.)? - Petit nombre d'actionnaires qui sont aussi les
propriétaires dirigeants - Financement des entreprises
- Autofinancement
- Dépense publique (politiques Keynésiennes)
- Crédit
- Bourse placement des fortunes de bourgeois et
aristocrates rôle faible
TBR
23LA PÉRIODE RÉGULÉE
- Entreprise intégrée
- Inclut les fabrications intermédiaires
- Inclut les services (restauration, ménage,
informatique etc.) - Forts effectifs
- Collectifs de travail puissants
- Classe ouvrière
- Forte syndicalisation
- Protection sociale, droit du travail
- Création sécurité sociale
- Retraites, maladie, famille, chômage
- Cotisation sociale
- Réponse collective du patronat aux revendications
- Conventions collectives
- Qualification
- Mensualisation
TBR
24LA RUPTURE
- Le 15 août 1971 rupture du contrat de Bretton
Woods - Cette rupture accélère larrivée des
déréglementations - Elle a été précédée dévènements qui ont déjà
remis en cause larchitecture de Bretton Woods - Lémergence du marché des euro dollars
- 1963 les USA bloquent la sortie des capitaux
(IET) - Arrivée des filiales off-shore
- Le foyer de la finance internationale
TB
25LA PÉRIODE INTERMÉDIAIRE
- Du capitalisme familial au capitalisme managérial
- Les familles cèdent progressivement la place aux
managers à la direction des entreprises - Le Projets industriel commence à céder de la
place à une vision économiciste de
lentreprise - Mais la distribution de dividendes reste
marginale lentreprise garde largent pour
autofinancer son développement. - Changement de style de direction
- Les managers sont formés dans les écoles de
commerce plutôt que dans les écoles dingénieurs - Ils sont intéressés aux résultats de
lentreprise - Ils nont plus la vision patrimoniale de
lentreprise le résultat compte plus que le
bilan
Tout est prêt pour la libéralisation
TBR
26LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION
- Taux de change flottants
- Libre circulation des mouvements de capitaux
- Aux USA (1979), en GB (82),
- au Japon (83),
- en France (86)
- Dans lUE (90)
JLC
27LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION
- Privatisation des banques
- Démarre en 87 (SG et CCF) pour se terminer en
2001 (banque Hervet rachetée par le CCF devenu
entre temps filiale de la HSBC - Dérégulation du crédit (encadrement) entre 85 et
87 - Réduction des taux administrés dès 1985
- Désintermédiation financière
- Léconomie des marchés financiers remplace
léconomie dendettement - Apparition des zinzins (SCN 93), puis (plus tard)
des fonds spéculatifs - Décloisonnement
- Contourné depuis 1970, le Glass Steagal Act est
abrogé le 12/12/99 - 2 jours avant la fusion constitutive de Citigroup
TBR
28LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION
Évolution des mouvements internationaux de
capitauxmilliards de USD, moyenne annuelle
sources BRI et FMI
JLC
29LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATIONMutations dans
lentreprise
- Les entreprises se financent sur les marchés,
- Elles passent sous lautorité des actionnaires,
- Réorientent leur gestion vers lEVA
- Se restructurent en sappuyant sur
- Développement des NTIC
- Transports à bas coûts
- La déréglementation financière
- Réorganisation/déverticalisation
- Déconcentration de la production
- Sous traitance
- Délocalisation
- Et concentration des pouvoirs et de la VA
TBR
30LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION Évolution des
méthodes de production (1)
- Cercles de qualité
- Élargissement des tâches... et report des
responsabilités vers les opérateurs - Pilotage de la production par l'aval (KANBAN)
- Fabriquer ce qui est demandé (au lieu de vendre
ce qui est fabriqué) - Flux tendus (Toyotisme)?
- Ne commencer à produire que quand la commande est
passée - Rôle des transports (les stocks sont sur les
routes) - Diminution du nombre de fournisseurs
- Demander aux fournisseurs de prendre en charge
une partie de la conception - Les associer aux risques
- Leur imposer de faire de même pour leurs propres
fournisseurs
TBR
31LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION Évolution des
méthodes de production (2)
- Downsizing , externalisation
- Sous-traitance
- Flexibilisation (Intérim, CDD)?
- Délocalisations
- Fusions/acquisitions/restructurations
- Le must LBO (Leverage buy out)
TBR
32(No Transcript)
33(No Transcript)
34LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION Évolution des
méthodes de management
- Individualisation
- Salaire au mérite, à l'objectif le retour des
tâcherons - Contrat de travail précaire le travailleur
jetable - Employabilité
- Le travailleur et son capital humain
- Le travailleur handicapé disqualification
- Entretiens/grilles dévaluation le travail se
mesure ? - Incitations à travailler en indépendant
lauto-employeur - Rémunération à la compétence
déqualification
JLC
35LA PÉRIODE DE LIBÉRALISATION Conséquences pour
les salariés
- Diminution (disparition ?) des collectifs de
travail - Éclatement/multiplication des conventions
collectives (plus de 700 conventions !) - Multiplication des accords d'entreprise (loi
Auroux 1982) - Révision de la hiérarchie des normes
JLC
36(No Transcript)
37Partage de la valeur ajoutée
Ce sont les profits qui ont le plus bénéficié de
laugmentation de la valeur ajoutée au détriment
des salaires
JLC
38Évolution des taux dintérêts réels
JLC
39Indices des cours des actions
JLC
40Indice de santé sociale
(Élaboré par Marc et Marque-Louisa Meringoff)
Etats-Unis
JLC
41CRISES ET CAPITALISME
- 1825, 1836-1839, 1847-1851, 1873-1879, 1882-1884,
1890-1893, 1900-1903, 1907-1909, 1911-1913,
1920-1923,19291973-1974, 1987, 1997-1998, 2000,
2007-2009 - Un scénario toujours identique chute de la
production, hausse du chômage, baisse des
salaires et défaillance des IFI - La crise est nécessaire au capitalisme et la
financiarisation renforce cette contradiction - Laugmentation des inégalités est une condition
de la reproduction du système - Entre 1945 et 1973 le capitalisme contenu au
Nord, se lâche au Sud - Sortie de la crise ou sortir du capitalisme en
crise ?
TBR
42Mondialisation et mutations du capitalisme
Merci de votre attention Et à demain !
43Mardi 19 janvier 2010
- Mardi 15 mars 2011
- FILM Moulinex, la mécanique du pire de Gilles
BALBASTRE - Étude du fonctionnement actuel de l'économie sous
deux angles - Le financement de l'économie
- L'économie de la production
BBO
44FILM
Moulinex, la mécanique du pire de Gilles BALBASTRE
BBO
45LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1.1 - La monnaie et
le système monétaire
- Les 3 fonctions de la monnaie1
- Unité de compte
- Réserve de valeur
- Intermédiaire de léchange
- captation et transfert de richesse
JLC
46LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1.1 - La monnaie et
le système monétaire
Le système bancaire
JLC
47LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1 - La monnaie et
le système monétaire
- Le financement des activités économiques
- par le crédit aux entreprises et aux ménages
- Avec 2 modalités distinctes
- Prélèvement sur les ressources dépargne
- La banque est un intermédiaire qui transforme
lépargne court terme en emprunts à long terme - Création monétaire
- Réservée aux banques de dépôt inscrites à lAFB
(Les autres banques se procurent la monnaie sur
les marchés monétaire ou financier) - Crédit création de monnaie scripturale en
contrepartie dun créance sur léconomie
JLC
48LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1.1 - La création
monétaire en 3 actes
1er temps création de monnaie scripturale par
la banque A
- 2ème temps la compensation interbancaire et
lapprovisionnement en billets - A doit se procurer des billets auprès de la
BC - A doit demander à la banque B de
créditer le compte de Durand ET lui transférer
léquivalent en monnaie centrale
JLC
49LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1.1 - La création
monétaire en 3 actes
- 3ème temps le passage par la BC-banque des
banques - A à un compte à la BC alimenté par
- Les transferts venant dautres banques
- La monnaie scripturale obtenue en vendant des
créances à la BC - Ce compte permet
- De faire des transferts vers les autres banques
- Dacheter les billets émis par la BC
- Lalimentation de ce compte à un coût
- La BC prélève un taux dintérêt quand elle
rachète des créances à la banque A (le taux
de réescompte)? - La BC impose des réserves obligatoires
JLC
50LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1.2 Le marché
monétaire
Agents à capacité de Financement (Entreprises,
IFI, Ménages, Banques)- Offrent de la monnaie en
achetant des titres
Agents à besoin de Financement (Entreprises, IFI,
Ménages, Banques)- Offrent des titres pour
obtenir de la monnaie
Marché monétaire (Taux dintérêt)
- La BC intervient sur le marché monétaire par le
biais du marché interbancaire (entre banques
secondaires et banque centrale) - Achat de titres par la BC injection de monnaie
- Vente de titres par la BC retrait de monnaie
- Taux dintérêt directeur du crédit
- Les limites de la création monétaire
- Contraintes réglementaires imposées par la BC
- Réserves obligatoires
- Taux de réescompte
- Encadrement du crédit
- Contraintes imposées par les règles
prudencielles des banques - Autorégulation du marché
JLC
51LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE 1.3 - La monnaie
et le système monétaire
- Évolution des missions de la Banque centrale
- de la BC instrument de politique économique
- La politique économique keynésienne utilisait 4
outils - Politique fiscale
- Politique des revenus
- Politique industrielle
- Gestion de la monnaie, des taux dintérêt, du
taux de change - à La BC surveillante de la monnaie
- Lutte contre linflation
- Les taux dintérêt se fixent sur le marché
- Les parités des devises aussi (depuis1971)
TBR
52LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE2.1 Marchés,
produits, évolutions
- Marchés financiers Bourses et Marchés
virtuels - Produits financiers Actifs financiers (titres à
long terme)? - Titres de propriété actions (dividende
variable)? - Titres de créance obligations (intérêt fixe)?
- Marché primaire et marché secondaire
- Marché primaire émission de titres avec un
prix démission - Marché secondaire négociation des titres avec
un prix variant en fonction de loffre et de la
demande - Évolution lexplosion des marchés
financiers et ses causes - la révolution libérale des 3 D
Déréglementation, Décloisonnement, Dérégulation - louverture des économies et la mondialisation
- Nouvelles pratiques
- Fonds spéculatifs
- Produits dérivés
- Options
TBR
53LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE Bilan de lévolution
du système bancaire et financier depuis les
années 80
- Domination des forces du marché sur la monnaie
et le financement de léconomie - Indépendance de la BC
- Libre circulation des capitaux
- Révolution des 3D
- Alignement des fiscalités vers le moins disant
- Dépendance de lÉtat envers les marchés
financiers - Hausse des déficits publics par réduction des
recettes fiscales mais interdiction de les
financer par création monétaire - L'État emprunte sur les marchés financierssa
politique doit les satisfaire (crédibilité)? - Étranglement de l'État providence, retour à
l'État gendarme mais en même temps - Rôle de prêteur en dernier ressort et sauveur
des marchés en cas de crise (privatisation des
profits et socialisation des pertes !)?
TBR
54Mondialisation et mutations du capitalisme
Merci de votre attention!
55Évolution de la part salariale
La part salariale France, Europe, G7
Sources Insee (2006), Commission européenne
(2007), FMI (2007)
56La productivité du travail croit partout dans le
monde (inégalement selon les zones)
La spirale de lendettement
La richesse augmente
Les salaires sont mis en concurrence sur toute la
planèteMondialisation, délocalisations
Donc les salaires stagnent ou diminuent10 points
de PIB passent de la poche des salariés à celle
des actionnairesentre 1980 et 2005
Pour satisfaire lexigence de
consommationlendettement (des ménages) augmente
57Taux de croissance annuels moyens de l'activité
et endettement des ménagesentre 1998 et 2007, en
La spirale de lendettement
58Pour accaparer une part de plus en plus
importante de la richesse,la finance prolifère
La prolifération financière
Elle a imposé la religion de la valeur pour
lactionnaire qui lui permet de prélever sur
léconomie réelle
Elle senrichit sur la dette avec lexplosion de
produits dérivés (de crédit)
PIB mondial 53 000 milliards de Encours des
produits dérivés 676 000 milliards de (BRI -
juin 2008)
59Mais la finance, cest qui ?
Les investisseurs institutionnels
(zinzins) Les banques Les OPCVM (SICAV et
FCP) Les compagnies dassurance Les fonds de
pension
Et les fonds spéculatifs (hedge funds)
Organismes de placement collectif en valeurs
mobilières
60Comment la finance senrichit sur la dette ?
En fabricant des produits financiers avec les
dettes des ménages (immobilier, cartes de crédit,
etc) cest la titrisation
En vendant (avec profit) ces produits dérivés
sur les marchés financiers où chacun sempresse
de les acheter pour les revendre (avec profit)
Ces produits séchangent de en rapidement à
des prix de en élevés provoquant une bulle
dans laquelle le prix de ces produits (actifs)
na plus rien à voir avec la réalité
Mais la bulle n existe que parce quil y a de
largent (vrai) qui lalimente généralement le
nôtre
61Mais un tel système ne peut pas fonctionner
longtemps
Personne ne sait ce quil y à lintérieur des
produits (actifs) que les spéculateurs continuent
de sarracher
Les prix de ces actifs sont en croissance
permanente tant qu il y a des acheteurs
Ce système marche finalement sur la confiance
ce que jachète ce matin, je peux le revendre ce
soir avec profit
Un jour la nouvelle se répand largent
nentre plus dans la bulle! Chacun veut alors se
débarrasser de ces f actifs
Mais si tout le monde veut vendre Il ny a
plus de marché et la bulle explose
Donc personne ne connaît leur valeur réelle
62Mais comme tous les acteurs de la finance ont
un pied (ou les deux) dans la bulle, son
explosion affecte la totalité des marchés
financiers (contagion)
Notamment le marché interbancaire sur lequel
le crédit se fige
Et les faillites dacteurs majeurs (Lehman
Brothers) amplifient fortement cette crise de
confiance
Quand le robinet du crédit se ferme, léconomie
réelle en subit immédiatement le contrecoup.
Lexplosion du chômage est immédiate et lon
entre en récession
63Les mesures prises par le gouvernement au niveau
nationalLe plan de sauvetage des
banquesetLe(s) plan(s) de relances
64Le plan de sauvetage des banques
320 milliards SOCIÉTÉ DE REFINANCEMENT (privée
et détenue par lEtat pour 34 )qui prête aux
banques qui lui donnent des titres (qualité?) en
garantie
40 milliardsSociété de Prise de Participation de
lEtat (SPPE)qui prend des participations dans
les banques contre des actions qui sont des
titres de dette subordonnée !
Ces deux entités se financent sur les marchés
contre des obligations dEtat
65Les contreparties demandées aux banques (et aux
assurances)
1 Respect du code de bonne conduite du
MEDEF2 Financement de léconomie (médiateur
national R. Ricol)3 Rapport sur lutilisation de
ces fonds4 Respect du ratio de FPselon
Christine LAGARDE (conf. de presse du 14 octobre)
66Ce plan de relance cherche à relancer un système
financier qui nous a conduit dans le mur
Quand bien même,Il considère quil suffit de
mettre de la liquidité dans le marché , pour
que les entreprises investissent !Mais les
entreprises ninvestissent que si elles ont la
certitude que les consommateurs vont consommer
67Nous demandons que le système bancaire soit
socialisé,
le partage des richesses remis à lendroit,
Et le modèle de croissance refondé
68SIX PRINCIPES
- 1 - Subordonner la finance
- 2 - Le contrôle des risques est une chimère
- 3 - Quand la bulle est formée, il est trop tard
69SIX PRINCIPES
- 4 - Les normes communes sont une impasse
- 5 - LEurope est une zone dactivité financière
autosuffisante (abrogation art 63) - 6 - Les cris dorfraie nont pas à être entendus
70DIX PROPOSITIONS
1 - Désincitation 2 - Détitrisation 3 -
Déleviérisation dendettement 4 - Régulation
impérative de tous les acteurs non bancaires et
étouffement des PF 5 - Recloisonner les marchés
71Titrisation du crédit(encours ABS aux Etats-Unis)
72DIX PROPOSITIONS
6 - Déleviérisation de marché (appels de
marge) 7 - Nationalisation (européenne) des
entreprises de bourse 8 - Fin des marchés OTC 9
- Une politique monétaire anti-spéculative 10 -
Rapports entre ZEF et ZNR
73(No Transcript)