Title: Point d
1Point dinformation presse de rentrée
- Rencontre de Christian Lajoux,
- Président des Entreprises du Médicament
- avec la presse dinformation médicale
2- Saurons-nous avec les Autorités mettre en œuvre
les ruptures attendues pour que la France
dispose dune économie de la santé à la hauteur
des attentes de la société et des enjeux de la
compétition internationale dans les sciences du
vivant ? -
3- La crise de lAssurance Maladie résulte avant
tout de lemballement des mécanismes de la prise
en charge. - Le médicament nest pas responsable de la
croissance des dépenses remboursables. - 2. Le Plan Alzeihmer doit être loccasion de
créer un modèle efficace de coopération
public/privé - indispensable pour développer les sciences du
vivant en France. - 3. Nous affichons des démarches dacteur de
santé responsable, dans les débats sur les
programmes dobservance, le bon usage et
lenvironnement. -
41- Concernant la situation de lAssurance Maladie
à lautomne 2007
- Laccroissement de la dépense remboursable de
médicaments sur 2007 est exclusivement le
problème de non gestion des ALD (60 de la
dépense, 90 de son accroissement) renforcée par
la prise en charge sur le compte de ville des
dépenses hospitalières. - Les Entreprises du Médicament nont aucune
responsabilité dans cet accroissement qui se
traduira pour les entreprises par une application
de la clause de sauvegarde (reversement au-delà
des 1). - Le Leem a formulé à ce sujet des propositions.
5Analyse de la dépense remboursable (ville) de
médicaments dans les 7 premiers mois de 2007
- tend vers 3 (cf. Gers) / 1,1 en 2006 et 6,1 en
2005 - mais attention - 1,1 en volume - les français
consomment moins de médicaments en unités - dans une tendance de baisse relative du prix du
médicament / niveau des prix ( cf. baisses
imposées et poids croissant des génériques) - cest le marché des spécialités (sortie de la
réserve hospitalière) qui tire essentiellement le
marché ville, pour traiter les malades chroniques
(ALD cf.anti-cancéreux, epo, anti tnf alph, cad.
pathologies majeures) - Un échec observé sur les gros conditionnements
(3mois) au niveau de la distribution - ) si on constate que le freinage de 2006 dû
aux engagements conventionnels, aux
déremboursements (qui continuent de peser à la
baisse), via les MG, nest plus là, il faut bien
rechercher les explications ailleurs !
6Les tendances de fond actuelles de la
consommation des médicaments
- a) Lofficine distribue de plus en plus de
médicaments de haute technologie (chers) issus de
lhôpital près de 20 du CA officinal est
imputable à des prescriptions de médecins
hospitaliers (nb le coût dhospitalisation
baisse en conséquence). Le poids des
prescriptions hospitalières du médicament tend
vers les 40 du marché global ! - b) La mutation du marché en faveur du générique
est faite près d1 boite sur 5, de 75 de
pénétration (6 de plus suite au lien avec le
tiers payant et ½ des effets du plan
médicament). Son augmentation continue repose le
problème des conditions de concurrence. - c) Les déremboursements ne se traduisent pas
par un transfert dans lautomédication qui na
pas trouvé sa place en France (baisse 40 des
produits déremboursés)
7Nous continuons de réclamer une maîtrise durable
de la prise en charge
- LÉtat doit se fixer des objectifs de croissance
de dépenses de santé réalistes - en deçà de 4 dondam, on pérennise délibérément
le déficit ! - Les recettes doivent être aussi adaptées au
besoin global - LÉtat doit prendre des mesures structurantes
- elles sont identifiées mais il faudrait un
grenelle de la santé pour les discuter et les
décider durablement entre les acteurs - Le poste produits de santé/médicaments doit
- être fixé au même niveau que lOndam général, en
cohérence avec le k . Le médicament est la
dépense la moins chère ! - Il faut en finir avec la fiscalité spécifique au
secteur du médicament - qui nuit à lattractivité internationale la
taxe exceptionnelle et la taxe sur la promotion
sont devenues illégitimes
82 Il faut faire du plan national Alzheimer un
modèle de coopération
- Lindustrie a créé une task-force réunissant les
principaux laboratoires de recherche engagés dans
ce domaine, coordonnée par le Leem (Dr. Catherine
Lassale) - Nous avons proposé aux pouvoirs publics une
collaboration la plus poussée possible pour
attirer la recherche internationale en France - Nous devons faire de ce plan un modèle de la
collaboration public/privé dans les sciences du
vivant en France pour créer un effet
dentraînement. - Ce modèle sappuiera sur les efforts déjà
réalisés par le Leem en France pour favoriser les
études cliniques (CeNGEPS). - Ce modèle dynamisera à léchelon européen
lInitiative Médicament Innovant fortement
soutenue par le Leem Recherche.
9- Nous tiendrons un colloque exceptionnel
- Le 17 octobre à Cochin avec tous les acteurs
- pour parler de cette coopération public/privé
- Afin de manifester son engagement, le Leem
- parrainera lexposition Loubli de soi , à la
gare St-Lazare et - organisera un débat avec les associations de
patients pendant - la Semaine Le médicament, parlons-en !
- La lutte contre lAlzheimer est dabord
- un défi de recherche
- Et pas seulement de prise en charge (cf. défi
économique) - Il doit être porté par toute la société (projet
de fondation ?)
103 - Concernant les autres enjeux dactualité,
nous assumons notre pleine responsabilité
- Notre proposition sur les programmes
daccompagnement des malades - vise à favoriser uniquement le bon usage dans un
cadre éthique contrôlé par les professionnels et
les patients - Nous poursuivons nos efforts de formation contre
la iatrogénèse médicamenteuse - dans lattente dune démarche nationale plus
ambitieuse - Nous allons proposer un vrai plan de progrès
environnemental du secteur - dans le prolongement du Grenelle de
lenvironnement
11Nos positions sur les programmes daccompagnement
des malades sont claires
- Nous sommes forcément concernés par la bonne
utilisation de nos médicaments par les malades - Ce sont les autorités de santé qui nous demandent
de participer à la stratégie de gestion du risque
et de bon usage - Mais la stratégie de soins reste laffaire du
professionnel de santé qui doit décider du mode
dappui au patient - Notre contribution, si on la sollicite, ne peut
se situer quau service du bon usage
(compréhension du médicament et de sa bonne
administration, connaissance des risques). Il
ny a pas là de vocation commerciale. - Nous soutenons lencadrement éthique qui est
envisagé par le corps médical, les associations
de malades et les autorités. Il sera contractuel.
12Principes éthiques posés et proposés
- Conformité aux référentiels en vigueur
- Objectif de santé publique (qualité, coût)
- Information conforme à lAMM (conditions
demploi) - Programme gratuit, ouvert, demandé par le malade
- Financeur clairement identifié ainsi que
lobjectif - Pas de contact direct promoteur/malade
- Volontariat du professionnel de santé qui est le
dialoguant du malade - Information de la chaîne de soins dont
association de malades (si partie prenante du
programme) - Opérateur externe à lentreprise (tiers de
confiance qui gère les données via cahier des
charges précis) - Contrôle contractualisé avec les autorités
publiques et système dassurance qualité et
dévaluation ouvert
13Nous voulons faire du bon usage un thème national
déducation thérapeutique
- Nous avons poursuivi en 2007 notre effort de
formation des médecins à la compréhension de la
iatrogénèse médicamenteuse évitable des personnes
âgées qui est un problème de santé publique. - 3000 professionnels ont été formés, à travers un
programme intégré aujourdhui dans la FMC (200
réunions tenues en France cette année ). - 1 600 000 documents ont été diffusés aux
professionnels par nos Visiteurs Médicaux. - En association avec toutes les organisations des
professionnels de santé. Cest notre
responsabilité. - Nous voulons passer à une phase déducation grand
public, continue, sur le bon usage du médicament,
associant les grands acteurs concernés
(industrie, cnam, officines ) dans un cadre
national ambitieux.
14Le Grenelle de lenvironnement sera loccasion de
relancer notre engagement environnemental
- Nous participons au Grenelle et
- en tirerons des engagements de progrès
volontaristes pour le secteur, au-delà des
mesures générales concernant les entreprises - Nous appelons à une mobilisation de la filière
- pour mettre le dispositif Cyclamed dans une
logique de performance environnementale
ambitieuse et pédagogique, effective en 2008. - Nous voulons quune table ronde détude des
rejets médicamenteux dans leau se mette en place
pour assurer une prévention durable sur
lenvironnement. - Nous allons nous organiser au sein du secteur
- pour dégager des progrès en matière de bilan
carbone sur tout le cycle de vie du médicament et
former les salariés à lobjectif de réduction - Nous voulons aussi être partenaire de la
préservation de la biodiversité (réflexion en
cours au sein de notre comité RSE).
15Avec un souci de l information que nous voulons
toujours plus rigoureuse
- Le SNPM et le Leem ont signé des engagements de
bonnes pratiques que le Leem sapplique et
recommande à ses membres (cf. document joint) - Ils viennent compléter leffort général en faveur
de léthique qui occupe notre action collective - la charte de la VM et sa certification par les
entreprises sont entrées dans les faits. Le sujet
est derrière nous ! - la transparence des essais est opérationnelle
(cf. site mondial) - la gestion de lexpertise veille à rendre
transparents les conflits dintérêt - notre auto-régulation à travers le Cemip est
effective.
16Nos prochains rendez-vous
- 21 septembre, journée mondiale de lAlzheimer
- inauguration de lexposition loubli de soi à
la Gare Saint Lazare (avec Pleine Vie) - 10 octobre, Institut Pasteur
- grand colloque Innovation 2015 (Leem Recherche)
- et lancement de la 2ème édition de La Semaine
Le médicament, parlons-en ! autour du thème du
progrès thérapeutique - plus de 60 débats publics dans la France entière
! - 5 décembre
- évaluation et dialogue / notre RSE (Sciences Po)
- 18 décembre
- forum ouvert où va la communication
pharmaceutique ?
17- Nous avons une vision constructive
- appuyer une gestion de lAssurance Maladie qui
permet à la maîtrise médicalisée de fonctionner
dans un contexte qui répond à la demande de santé
de notre société, où le médicament tient toute la
place utile à une stratégie de soins - organiser une vraie politique industrielle sur le
territoire en faveur des sciences du vivant qui
renouvelle et attire le potentiel de création
pharmaceutique de notre pays dans une perspective
dexportation et de progrès sanitaire. - Mais les deux objectifs doivent être bien
distincts !