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Vancouver et Ottawa S

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Title: Le Cadre Europ en Commun de R f rence pour les langues en contextes scolaires plurilingues : le cas du Liban Author: Daniel Last modified by – PowerPoint PPT presentation

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Title: Vancouver et Ottawa S


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Vancouver et OttawaSéminaire CASLTMai 2010Le
Cadre Européen Commun de Référence pour les
langues  
  • LE CADRE EUROPÉEN COMMUN DE RÉFÉRENCE POUR LES
    LANGUES 
  • DE LA CONCEPTION A LA CONTEXTUALISATION
  • Daniel Coste 

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Le CECR
  • connaît un grand succès et influence beaucoup de
    changements en Europe
  • donne lieu à des débats académiques, techniques,
    voire politiques et idéologiques
  • intéresse des contextes éducatifs très différents
    de ceux pour lesquels il a été conçu
  • exige donc réflexion sur les finalités et les
    modalités de ses usages selon les contextes

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Plan de lexposé
  • Quelques mots sur le Conseil de lEurope, ses
    orientations et principes
  • Le CECR
  • Origines et fonctions
  • Niveaux de compétence et évaluation
  • Modèle densemble
  • Plurilinguisme et compétence plurilingue
  • Nécessité dune contextualisation
  • Quelques remarques finales

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RAPPELS RAPIDES À PROPOS DU CONSEIL DE LEUROPE
  • Ce nest pas lUnion Européenne !
  • 1980 22 pays 2009 47 pays
  • Créé en 1949, au moment de la séparation
    Ouest/Est
  • Droits de lhomme
  • Démocratie
  • Etat de droit
  • Coopération, compréhension, circulation

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RAPPELS RAPIDES À PROPOS DU CONSEIL DE LEUROPE
  • Des principes et des valeurs
  • Droit à léducation et droits linguistiques
  • Reconnaissance de la diversité et protection des
    minorités
  • Citoyenneté démocratique
  • Inclusion et cohésion sociales
  • Promotion de léducation plurilingue et
    interculturelle

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LE CADRE EUROPÉEN COMMUN DE RÉFÉRENCE POUR LES
LANGUES  
  • ORIGINES
  • Continuité des projets langues vivantes
    (1973) approches communicatives, modèle
    notionnel-fonctionnel, Un niveau-seuil, etc.
  • Souci de diversification de loffre et de la
    demande de langues étrangères
  • Recherche de transparence et de cohérence pour
    les certifications et les qualifications en
    langues demande dune référence commune.
  • Elargissement de la perspective un cadre de
    référence pour lenseignement et lapprentissage,
    pas seulement pour lévaluation.
  • Ouverture méthodologique après la chute du Mur et
    ladhésion de nouveaux pays ayant dautres
    traditions instrument de dialogue.
  • Place faite à lapprenant dans une visée
    dautonomisation et de maîtrise de son propre
    parcours. Mise en place du Portfolio européen des
    langues, complémentaire au CECR et articulé avec
    ce dernier.

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LE CADRE EUROPÉEN COMMUN DE RÉFÉRENCE POUR LES
LANGUES  
  • FONCTIONS
  • Un instrument auquel se référer
  • Qui ? enseignants, concepteurs, évaluateurs,
    auteurs, éditeurs
  • Pour quels usages ?
  • Echanger avec dautres
  • Se situer
  • Mieux clarifier ses choix
  • Parvenir à une décision
  • Ce que le CECR nest pas
  • un instrument prescriptif, une nouvelle tendance
    méthodologique
  • Ce que le CECR propose pour remplir ces fonctions
  • Une boîte à outils
  • La caractérisation de niveaux de compétences (6
    niveaux en 3 zones)
  • Un modèle actionnel de la communication et de
    lapprentissage
  • Une perspective de valorisation / construction du
    plurilinguisme

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LE CADRE EUROPÉEN COMMUN DE RÉFÉRENCE POUR LES
LANGUES
  • NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET ÉVALUATION
  •  
  • Succès considérable de ces échelles/niveaux dans
    différentes directions
  • Positionnement et mouvement dharmonisation des
    certifications en langues, création de
    consortiums internationaux comme ALTE
  • Définition des objectifs scolaires ou
    universitaires en relation au CECR
  • Ex. B2 ou B1 pour L1, A2 ou B1 pour L2
  • Dans certains cas, intérêt même pour la langue
    première (maternelle)
  • Elaboration de manuels par auteurs et maisons
    déditions
  • Redéfinition de cursus, de plans détudes, de
    cycles dans les écoles de langues, les écoles
    pour adultes, les centres et instituts culturels,
    les universités
  • Adaptation des examens pour tenir compte des
    objectifs définis

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NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET ÉVALUATION
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  • NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET ÉVALUATION
  • COMPRÉHENSION GÉNÉRALE DE LORAL (1)
  • C2 Peut comprendre toute langue orale quelle
    soit en direct ou à la radio et quel quen soit
    le débit.
  • C1 Peut suivre une intervention dune certaine
    longueur sur des sujets abstraits ou complexes
    même hors de son domaine mais peut avoir besoin
    de faire confirmer quelques détails, notamment si
    laccent nest pas familier.
  • Peut reconnaître une gamme étendue dexpressions
    idiomatiques et de tournures courantes en
    relevant les changements de registre.
  • Peut suivre une intervention dune certaine
    longueur même si elle nest pas clairement
    structurée et même si les relations entre les
    idées sont seulement implicites et non
    explicitement indiquées.
  • B2 Peut comprendre une langue orale standard en
    direct ou à la radio sur des sujets familiers et
    non familiers se rencontrant normalement dans la
    vie personnelle, sociale, universitaire ou
    professionnelle. Seul un très fort bruit de fond,
    une structure inadaptée du discours ou
    lutilisation dexpressions idiomatiques peuvent
    influencer la capacité à comprendre.
  • Peut comprendre les idées principales
    dinterventions complexes du point de vue du fond
    et de la forme, sur un sujet concret ou abstrait
    et dans une langue standard, y compris des
    discussions techniques dans son domaine de
    spécialisation.
  • Peut suivre une intervention dune certaine
    longueur et une argumentation complexe à
    condition que le sujet soit assez familier et que
    le plan général de lexposé soit indiqué par des
    marqueurs explicites.

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NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET ÉVALUATION
  • COMPRÉHENSION GÉNÉRALE DE LORAL (2)
  • B1 Peut comprendre une information factuelle
    directe sur des sujets de la vie quotidienne ou
    relatifs au travail en reconnaissant les messages
    généraux et les points de détail, à condition que
    larticulation soit claire et laccent courant.
  • Peut comprendre les points principaux dune
    intervention sur des sujets familiers rencontrés
    régulièrement au travail, à lécole, pendant les
    loisirs, y compris des récits courts.
  • A2 Peut comprendre assez pour pouvoir répondre à
    des besoins concrets à condition que la diction
    soit claire et le débit lent.
  • Peut comprendre des expressions et des mots
    porteurs de sens relatifs à des domaines de
    priorité immédiate (par exemple, information
    personnelle et familiale de base, achats,
    géographie locale, emploi).
  • A1 Peut comprendre une intervention si elle est
    lente et soigneusement articulée et comprend de
    longues pauses qui permettent den assimiler le
    sens.

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NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET ÉVALUATION Niveaux
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NIVEAUX DE COMPETENCE ET EVALUATION Profils
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NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET ÉVALUATION ECHELLES
POUR LA COMPETENCE COMUNICATIVE
LANGAGIERE LINGUISTIQUE Étendue Étendue
générale Étendue du vocabulaire Maîtrise
Maîtrise du vocabulaire Correction
grammaticale Maîtrise du système
phonologique Maîtrise de lorthographe SOCIOL
INGUISTIQUE Correction sociolinguistique PRAGMA
TIQUE Souplesse Tours de parole Développement
thématique Cohérence et cohésion Aisance à
loral Précision
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  • CORRECTION GRAMMATICALE
  • C2 Peut maintenir constamment un haut niveau de
    correction grammaticale même lorsque lattention
    se porte ailleurs (par exemple, la planification
    ou lobservation des réactions de lautre).
  • C1 Peut maintenir constamment un haut degré de
    correction grammaticale les erreurs sont rares
    et difficiles à repérer.
  • B2 A un bon contrôle grammatical des bévues
    occasionnelles, des erreurs non systématiques et
    de petites fautes syntaxiques peuvent encore se
    produire mais elles sont rares et peuvent souvent
    être corrigées rétrospectivement.
  • A un assez bon contrôle grammatical. Ne fait pas
    de fautes conduisant à des malentendus
  • B1 Communique avec une correction suffisante
    dans des contextes familiers en règle générale,
    a un bon contrôle grammatical malgré de nettes
    influences de la langue maternelle. Des erreurs
    peuvent se produire mais le sens général reste
    clair.
  • Peut se servir avec une correction suffisante
    dun répertoire de tournures et expressions
    fréquemment utilisées et associées à des
    situations plutôt prévisibles.
  • A2 Peut utiliser des structures simples
    correctement mais commet encore systématiquement
    des erreurs élémentaires comme, par exemple, la
    confusion des temps et loubli de laccord.
    Cependant le sens général reste clair.
  • A1 A un contrôle limité de structures
    syntaxiques et de formes grammaticales simples
    appartenant à un répertoire mémorisé

NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET ÉVALUATION
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NIVEAUX DE COMPÉTENCE ET ÉVALUATION
  • Cette différenciation et combinatoire interne
    complexe
  • autorise des profils très diversifiés
  • pour une même langue (entre les capacités)
  • à lintérieur dune même capacité
  • entre différentes langues
  • fait une place possible aux compétences
    partielles et à leur appréciation suivant les
    mêmes critères positivants que le reste.
  • Labsence de niveaux et déchelles de niveaux
    pour certaines dimensions du modèle marque le
    caractère évolutif du CECR ou le fait que ce type
    de descripteur ne convient pas à tous les aspects
    du modèle, quil y a un reste, irréductible ou
    pas (sinterroger à ce propos sur le cas de la
    médiation)

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Modèle général
  • COMPÉTENCES GÉNÉRALES INDIVIDUELLES
  • (Savoirs, Savoir faire, Dispositions et
    Attitudes, Savoir traiter le nouveau)
  • COMPÉTENCE A COMMUNIQUER LANGAGIÈREMENT
  • (Composantes sociolinguistique, linguistique,
    pragmatique)
  • ACTIVITÉS LANGAGIÈRES
  • (Production, Réception, Interaction, Médiation)
  • DOMAINES SOCIAUX DACTION
  • (Public, Educationnel, Professionnel, Personnel)

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Modèle général
  • Compétences générales
  • Compétence à communiquer
  • STRATEGIES
  • TEXTE
  • TÂCHES
  • Activités langagières
  • Domaines daction sociale

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MODELE GÉNÉRAL
  • Pas de rupture avec les approches dites
    communicatives, mais un prolongement actionnel du
    modèle notionnel-fonctionnel
  • Importance centrale donnée aux notions de
    stratégie, de tâche (pas seulement stratégies de
    communication, pas seulement communicative tasks
    )
  • Insistance sur lacteur social, sur les
    contextes daction
  • Le locuteur natif nest plus un modèle ni un
    horizon dapprentissage
  • Prise en compte des compétences générales
    individuelles (savoir, savoir faire, savoir être,
    savoir aborder le nouveau) comme autant de
    ressources disponibles qui sont mobilisées dans
    la communication, lapprentissage, laction et
    qui, en retour, sont modifiées par leur mise en
    œuvre, leur mise en action

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PLURILINGUISME ET COMPÉTENCE PLURILINGUE
  • Le CECR est aussi un instrument pour la
    diversification de loffre en langues et la
    reconnaissance / construction du plurilinguisme
  • Un instrument comme le Portfolio européen des
    langues sinscrit bien aussi dans cette visée. Il
    permet
  • de mettre en évidence une diversité de langues et
    variétés constituant le capital langagier de
    lapprenant et de lusager.
  • de prendre en compte aussi bien les langues
    apprises à lécole que celles acquises en famille
    ou hors école, y compris, dans certaines versions
    la langue première, maternelle .
  • dillustrer les degrés de maîtrise divers de ces
    diverses langues et variétés

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PLURILINGUISME ET COMPÉTENCE PLURILINGUE
  • Le Portfolio européen des langues permet en outre
  • daider à réfléchir sur les pratiques, les usages
    effectifs de ces langues, ainsi que sur les
    activités dapprentissage, les manières
    dapprendre.
  • de donner une base à la continuité de
    lapprentissage, à la prise en considération de
    lacquis, sans quil y ait nécessairement recours
    aux mêmes méthodes supports...
  • de mettre en évidence un répertoire plurilingue
    diversifié.
  • de faire apparaître, par exemple, des activités
    de médiation dans une langue ou entre les langues

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PLURILINGUISME ET COMPÉTENCE PLURILINGUE
  • Le plurilingue nest pas la juxtaposition de
    plusieurs monolingues quasi natifs. Il dispose de
    capacités qui lui permettent de mobiliser des
    ressources différentes dans des circonstances
    différentes pour des actions souvent différentes.
    Ses maîtrises de différentes langues sont
    inégales, variables, évolutives. Ces ressources
    constituent un répertoire plurilingue
  • Doù la proposition de penser une compétence
    plurilingue comme la compétence qui permet de
    gérer et de faire évoluer le répertoire
    plurilingue
  • A lintérieur de la compétence plurilingue, les
    langues et variétés présentes nont pas mêmes
    fonctions, mêmes histoires, mêmes valeurs
    affectives, même rôles cognitifs, mêmes places
    dans une configuration identitaire de laquelle
    pourtant elles participent toutes.

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NECESSITE DE LA CONTEXTUALISATION
  • La plupart des contextes offrent aujourdhui des
    situations de contact des langues, de
    multilinguisme plus ou moins territorialisé,
    dexpérience du plurilinguisme pour les acteurs
    sociaux
  • Mais chaque contexte présente ses spécificités
    sociolinguistiques, ses rapports de statuts et de
    forces entre les langues en présence
  • Les transferts dinstruments de référence et de
    technologie éducative ne peuvent se faire sans
    une prise en considération attentive de telles
    spécificités et sans inscription dans un projet
    éducatif réfléchi et un ensemble de finalités
    bien définies
  • Dautant que chaque contexte est marqué par une
    certaine culture éducative et par des traditions
    didactiques particulières tant au pays considéré
    quà lenseignement des langues, quelles soient
    langues de scolarisation majeure ou langues
    étrangères

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QUELQUES REMARQUES FINALES
  • Des convergences didactiques sont souhaitables
    sur le plan national. Des harmonisations
    internationales sont importantes. Mais toute
    évolution majeure suppose limplication des
    différents acteurs concernés  enseignants, chefs
    détablissements, auteurs de programmes et de
    manuels, etc.
  • Penser plus globalement lapprentissage des
    langues, mais ne pas pour autant uniformiser ces
    apprentissages.
  • Ne pas uniformiser les certifications même si on
    recherche harmonisation et comparabilité.
  • Ne jamais perdre de vue que communication,
    coopération, interculturalité nont de sens que
    si la diversité est maintenue, cultivée.
  • En revenir aux origines plurielles du CECR le
    Cadre autorise plusieurs usages, plusieurs
    lectures. Ne pas en faire des usages réducteurs.

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Adresse générale du Conseil de lEurope http//ww
w.coe.int Pages de la Division des Politiques
linguistiques http//www.coe.int/T/DG4/Linguistic
/Default_fr.asp
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