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Voiture

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Association Claude Bernard Ecologie????? Voiture lectrique vraiment plus vert ? Claude Bernard Ecologie * Claude Bernard Ecologie * * * Claude Bernard Ecologie ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Voiture


1
Voiture électriquevraiment plus vert ?
  • Association Claude Bernard Ecologie
  • ????
  • ????
  • ???


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Sommaire
  • Pollution des voitures thermiques, p.3
  • Conception des voitures électriques, p.15
  • Impacts sur lenvironnement, p.21
  • Conclusion, p.28
  • Glossaire, p.29

3
Sommaire
  • Pollution des voitures thermiques, p.3
  • Conception des voitures électriques, p.15
  • Impacts sur lenvironnement, p.21
  • Conclusion, p.28
  • Glossaire, p.30

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La pollution des voitures thermiques
  • 1. LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
  • La Terre reçoit entre 360 à 510 watt par m² par
    le soleil à l'équateur. Plus on se rapproche des
    pôles plus le nombre de watts au m² diminue.
    Cette énergie permet entre autre de chauffer la
    planète. La Terre utilise cette énergie et la
    transforme en rayons infrarouge qui vont rebondir
    sur le sol puis qui vont être réfractés par
    l'atmosphère et revenir sur terre. Le problème
    est que plus cette couche (atmosphère) est
    épaisse, plus les rayons infrarouges vont être
    réfléchis vers la surface de la planète. C'est
    ainsi que l'on obtient un effet de serre
    responsable en partie du réchauffement
    climatique. Cependant il faut noter que cette
    énergie n'est pas utilisée par le panneau
    photovoltaïque pour créer de l'électricité.
  • Par ailleurs, il y a également le rôle de
    l'ozone qui est un gaz, soit issu naturellement
    du catabolisme des molécules de dioxygène par les
    rayons Ultra Violet, soit par le biais des gaz
    formés par l'activité (voitures, industries) ou
    par l'activité animal et végétale (décomposition
    organique, respiration). L'ozone (O3) est une
    molécule qui contribue aussi à accentuer l'effet
    de serre car elle est présente en grande quantité
    dans les couches qui forment l'atmosphère.Le but
    de la voiture électrique est de diminuer cet
    apport en ozone dans l'atmosphère. 
  •  

5
La pollution des voitures thermiques
  • Le problèmeAujourd'hui, en Europe, le secteur
    des transports est le seul à voir ses émissions
    de CO2 augmenter depuis 1990 (26 ). À elles
    seules, les voitures particulières sont
    responsables de 12 des rejets de gaz à effet de
    serre. En France, la situation n'est pas
    meilleure à l'origine de 26 de nos émissions
    (dont 14 pour les véhicules particuliers), le
    secteur des transports est le plus polluant. Pour
    respecter les objectifs du protocole de Kyoto,
    l'Union européenne (UE) doit réduire ses
    émissions de 8 entre 2008 et 2012, par rapport
    aux niveaux de 1990. Or, pour l'instant, en
    quinze ans, elle n'a réussi à les faire diminuer
    que de 2 . Il est donc plus que temps de mettre
    les bouchées doubles pour réduire les émissions
    de CO2 de vos voitures !
  • 2. REDUIRE LE POIDS DES VOITURES POUR MOINS
    REJETER DE CO2
  • Depuis une vingtaine d'années, l'industrie
    automobile a amélioré l'efficacité des moteurs.
    Malheureusement, au lieu de développer des
    modèles légers, plus économes et émettant le
    moins de CO2, elle en a profité pour construire
    des voitures de plus en plus puissantes et
    lourdes. Le poids moyen des voitures augmente de
    1,5 par an. On pense à tort que plus un
    véhicule est lourd, plus il est sûr. De
    nombreuses marques commercialisent déjà des
    modèles qui, à performances, sécurité et confort
    égal, consomment moins. Certains prototypes ou
    lesmodèles exposées lors des salons automobiles
    et mises en valeur sur les publicités, prouvent
    qu'il est techniquement possible, dès
    aujourd'hui, de produire des véhicules plus
    efficaces et moins polluants. Mais ce ne sont pas
    ces voitures-là que les constructeurs vendent au
    plus grand nombre...

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La pollution des voitures thermiques
  • A. Rejet de CO2 dans l'atmosphère pour les
    voitures thermiques
  • Dans cette partie nous allons essayer de
    calculer en quantité les rejets de CO2 dans
    l'atmosphère.La voiture représente 85 des
    émissions (littéralement la voiture rejette 85
    de 150 millions de tonnes de CO2) soit environs
    127.5 millions de tonnes de CO2 rejeté par les
    voitures thermiques en France.Le calcul ((85x
    150)/100) 127500000
  • On peut se dire que la France va rejeter 127.5
    millions de tonnes de CO2 en moins dans
    l'atmosphère chaque année grâce à la voiture
    électrique. Il n'en est rien car les voitures
    électriques fonctionnent à l'aide d'électricité
    qui elle-même est fabriquée par l'intermédiaire
    de systèmes dégageant du CO2 dans l'atmosphère.
    La production d'électricité demande donc une
    dépense énergétique qui se traduit par des rejets
    important en CO2.
  • B. Les gaz d échappement
  • La pollution automobile est immédiatement liée
    aux gaz d'échappement. Si un moteur pouvait
    fonctionner parfaitement, il ne rejetterait que
    de la vapeur d'eau et du dioxyde de carbone
    (CO2). - La vapeur d'eau (un moteur en rejette
    en moyenne 1 kilogramme par litre decarburant
    consommé) est rejetée près du sol et se condense
    rapidement par échanged'énergie avec le milieu
    ambiant. C'est une pollution thermique la
    condensation de lavapeur d'eau libère une
    énergie d'environ 2,2 MJ/kg ce qui correspond à
    l'énergie cinétique d'un camion de 10 tonnes
    circulant a 75 km/h - Le dioxyde de carbone
    (selon sa motorisation, un moteur en rejette
    entre 2,4 et 2,7 kilogrammes par litre de
    carburant consommé) n'est pas considéré comme un
    polluant mais c'est un gaz à effet de serre. En
    fait, ce sont les rejets massifs de CO2 qui
    posent problème du fait de l'incapacité de la
    nature à recycler ces énormes quantités. 

7
La conception de la voiture électrique
  • Les moteurs sont rarement parfait d'une part
    les mécaniques modernes sont conçues pour
    fonctionner avec un mélange pauvre (moteur
    atmosphérique) ou un excès d'air (moteur
    suralimenté), d'autre part les conditions de
    température et de pression atmosphériques sont
    perpétuellement changeantes, tout comme le régime
    du moteur et sa charge qui varient selon le
    parcours et les conditions de circulation.
    Ajoutons à cela que les quantités de carburant
    injectées ne sont jamais constantes puisqu'elles
    dépendent de la volonté du conducteur et de la
    pression qu'il exerce sur l'accélérateur.
  • 3. LA POLLUTION AUTOMOBILE
  • Quand on parle de pollution automobile, on pense
    d'abord aux émissions de gaz polluants, mais il
    ne faut pas oublier que la construction d'une
    voiture est aussi une étape polluante. À cela, on
    peut aussi ajouter la pollution sonore. A.
    Principaux polluants émis par les voitures
  • Le monoxyde de carbone (symbole chimique CO).
    C'est un gaz incolore, inodore mais toxique. Il
    se forme lorsque le mélange est temporairement
    trop riche, par exemple à cause d'un filtre à air
    encrassé, d'un défaut de tarage des injecteurs,
    d'une surconsommation d'huile, sous une forte
    accélération ou lorsque la voiture circule en
    altitude. Normalement, la sonde lambda placée
    dans le conduit d'échappement détecte l'anomalie
    et corrige l'injection. Le catalyseur à oxydation
    fait le reste en transformant le monoxyde de
    carbone toxique en dioxyde de carbone inoffensif

8
La conception de la voiture électrique
  • Le dioxyde d'azote (symbole chimique NO2).
    C'est un gaz de couleur rouge, suffocant et
    toxique. Il se forme lorsque le mélange est
    temporairement trop pauvre, par réaction de
    l'oxygène et de l'azote de l'air. Ses propriétés
    chimiques en font un précurseur de l'ozone, autre
    gaz toxique. Les particules carbonées. Ces
    particules sont comme des ''grumeaux''
    microscopiques qui se forment au moment où le
    carburant est mélangé à l'air. Ces particules
    sont stoppées par le filtre à particules, si le
    véhicule en est muni. De nouveaux additifs
    incorporés aux carburants permettent de réduire
    ou supprimer ce phénomène avec, comme corollaire,
    une baisse de la consommation (exemple
    ''excellium''). Ces micro-particules, qu'il ne
    faut pas confondre avec les particules carbonées,
    sont d'origine métallique, elles proviennent du
    frottement et de l'usure de certaines pièces du
    moteur qui, au cours de sa vie, peut perdre ainsi
    plusieurs dizaines de grammes d'alliages divers
    (cylindres, segments, paliers, coussinets,
    soupapes, cames, portées d'arbre à cames, etc.).
    Ces micro-particules sont normalement entraînées
    par l'huile de graissage et recueillies dans le
    filtre à huile, mais une partie est évacuée
    directement par les gaz d'échappement, en
    particulier si l'étanchéité du moteur est
    défectueuse. Incolores et inodores, extrêmement
    fines et difficiles à détecter, ces
    micro-particules passent au travers du filtre à
    particules et restent en suspension dans l'air.
    Elles finissent dans nos poumons et sont
    soupçonnées d'être cancérigènes.
  • B. Pollution de l'air
  • L'impact environnemental le plus connu est la
    pollution atmosphérique due aux gaz
    d'échappements, qui cause des maladies
    respiratoires et contribue au réchauffement de la
    planète. L'automobile est devenue le principal
    responsable des smogs urbains. Selon l'Agence
    française de sécurité sanitaire environnementale,
    la pollution atmosphérique, liée pour près d'un
    tiers aux rejets polluants des voitures, serait
    responsable chaque année du décès de 6 500 à 9
    500 personnes en France.

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La pollution des voitures thermiques
  • 4. LES PROBLEMES DE SANTE POUVANT ETRE CAUSES PAR
    CES DIFFERENTS GAZ
  • Le dioxyde de carbone CO2 qui contribue à
    l'effet de serre, au réchauffement planétaire et
    à une modification du climat, mais n'est pas un
    polluant au sens d'un gaz toxique ou irritant. Le
    monoxyde de carbone (CO). Il provoque migraines,
    vertiges, troubles de la vision et diminue
    l'oxygénation du sang. À forte concentration, il
    est mortel, d'où le danger de laisser tourner un
    moteur au ralenti dans un garage clos. Il est
    rapidement dilué puis dégradé en CO2 dans
    l'atmosphère. Les oxydes d'azotes (NOx) chez
    l'homme, ce gaz irritant diminue les défense
    immunitaires et altère les fonctions pulmonaires.
    Il est le précurseur à la formation d'ozone dans
    les basses couches de l'atmosphère, par sa
    décomposition en présence du rayonnement solaire.
    L'ozone est un gaz irritant, et toxique à forte
    concentration. Les hydrocarbure (HC) ils
    provoquent des affections des voies respiratoires
    et des allergies. Ils sont les autres précurseurs
    à la formation de l'ozone. Les particules en
    suspensions, liées à la combustion dans les
    moteurs diesel. Les particules de suies par
    exemple, accroissent le risque de maladie
    respiratoire et probablement de cancer selon des
    études épidémiologiques. Le dioxyde de soufre
    SO2. Du plomb. Dans les pays et régions où
    l'adjonction de plomb dans l'essence n'est pas
    interdite, une large proportion (entre 65 et 99
    des enfants vivant des zones à risque, et environ
    50 même parmi ceux moins exposés) seraient
    intoxiqué au plomb de manière chronique.
    L'introduction de l'essence sans plomb dans les
    pays développés s'est en effet rapidement
    traduite par une diminution environ de moitié de
    la plombémie chez les adultes citadins, pourtant
    moins sensibles à l'absorption de plomb que les
    enfants. Du benzène. Les transports routiers en
    général sont de loin les plus gros émetteurs de
    benzène, et on a constaté en Europe un lien
    direct entre la baisse de la teneur maximale en
    benzène dans les carburants (divisée par deux en
    2000) et une baisse de la concentration de fond
    de benzène dans l'atmosphère.

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La pollution des voitures thermiques
  • Pollution danger à lintérieur des voitures
  • Selon les résultats d'une étude menée par une
    équipe de l'Inserm, et que le JDD livre en
    exclusivité, la pollution à l'intérieur des
    véhicules peut atteindre des niveaux extrêmes, et
    particulièrement dangereux, particulièrement dans
    les bouchons.La pollution dans l'habitacle des
    voitures en circulation peut atteindre des
    niveaux extrêmes, très largement supérieurs aux
    niveaux acceptés par les autorités sanitaires.
    C'est ce que montre la plus importante étude
    menée sur le sujet en Europe, dont des résultats
    provisoires ont été dévoilés avant-hier à Paris..
    Elle fait apparaître un problème à la fois
    méconnu de l'opinion publique et sous-estimé par
    les pouvoirs publics et l'industrie
    automobile.En plaçant des capteurs à l'intérieur
    d'un véhicule-laboratoire, une équipe de
    chercheurs de l'Inserm, a réussi pour la première
    fois à mesurer en temps réel la pollution
    respirée par un conducteur. Les résultats ont
    étonné les chercheurs eux-mêmes. Alors que
    l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
    recommande de ne pas dépasser 200 µg/m3 de
    dioxyde d'azote, l'un des principaux polluants
    routiers (sur une heure d'affilée plus de
    dix-huit heures par an), la concentration moyenne
    mesurée dans l'habitacle du véhicule a été
    précisément d'environ 200 µg/m3. 

11
La conception de la voiture électrique
  • 5. LES PROBLEMES CAUSES PAR LES DIFFERENTES
    PARTIES DUNE VOITURE
  • Embrayage et freins
  • Ces deux organes mécaniques ont en commun de
    fonctionner par frottement sec et à l'air libre.
    Leur usure, leur utilisation intempestive
    notamment en milieu urbain (c'est là que les
    démarrages, les coups de freins et les manœuvres
    sont les plus nombreux), ont comme conséquence
    des émissions massives dans l'atmosphère de
    micro-particules extrêmement fines qui restent en
    suspension dans l'air et finissent au plus
    profond des poumons des citadins. Autrefois
    garnis d'amiante désormais prohibé, les
    embrayages et les freins modernes sont fabriqués
    avec des matériaux dont personne ne peut garantir
    l'absence de toxicité à long terme. On estime que
    chaque voiture émet en moyenne au cours de sa vie
    environ 15 kilogrammes de micro-particules rien
    que pour l'embrayage et les freins, et il y a des
    millions de voitures en circulation...
  • Pneumatiques
  • Les pneumatiques travaillent au contact du sol.
    En effet, c'est dans la surface de contact au
    sol que se créent les quatre forces nécessaires
    au mouvement et à la trajectoire de la voiture.
       

12
La conception de la voiture électrique
  • Ce travail et le glissement qui peut parfois en
    résulter sont à l'origine de l'usure de la bande
    de roulement. Si le glissement du pneumatique est
    important (patinage ou blocage de roue) et de
    surcroît par temps chaud et sec, de la fumée peut
    apparaître. C'est le signe que des
    micro-particules de gomme ont été émises dans
    l'atmosphère. Les plus fines finissent
    elles-aussi au plus profond de nos poumons. On
    estime que chaque voiture rejette en moyenne dans
    l'environnement au cours de sa vie environ 20
    kilogrammes de particules de gomme en provenance
    des pneumatiques, et il y a des millions de
    voitures en circulation...
  • Motocyclette
  • Les motocyclettes munies d'une transmission
    secondaire par chaîne fonctionnant à l'air libre
    sont à l'origine d'une pollution spécifique. En
    effet, ce type de transmission exige un
    graissage permanent avec un lubrifiant qui se
    disperse dans l'environnement au fil des
    kilomètres. Or ces lubrifiants contiennent des
    additifs hautement toxiques, notamment pour les
    organismes aquatiques. Une directive européenne
    devrait prochainement les interdire et imposer
    aux constructeurs l'adoption de carters étanches.
  • Pollution sonore La circulation des voitures,
    des motos et des camions génère des nuisances
    sonores incessantes auxquelles il est difficile
    de s'habituer. Ces nuisances dépendent
    évidemment du nombre de véhicules à moteur en
    circulation, mais surtout de leur vitesse. Ce
    facteur est généralement sous-estimé,
    probablement parce que l'accroissement de bruit
    n'obéit à aucune loi simple.
  •   

13
La conception de la voiture électrique
  • Pollution thermique
  • La pollution thermique, qu'il ne faut pas
    confondre avec l'effet de serre, est une autre
    forme de pollution dont on parle peu mais qui est
    pourtant bien réelle. Celle-ci désigne
    l'élévation inutile de la température d'un milieu
    dans lequel fonctionne un système destiné à
    fournir autre chose que de la chaleur. Et c'est
    précisément le cas avec les véhicules à moteur en
    circulation ! Le milieu en question, c'est
    l'atmosphère terrestre ! En effet, la combustion
    du carburant libère une énergie qui apparaît sous
    deux formes énergie thermique (chaleur) et
    énergie mécanique (mouvement). Mise à part
    chauffer l'habitacle, cette chaleur ne sert
    strictement à rien, il faut impérativement s'en
    débarrasser dans l'environnement à l'aide d'un
    radiateur !...
  • Que devient l'énergie apparue sous forme de
    mouvement ?
  • Une partie sert à remuer l'air au passage de la
    voiture. Ces turbulences finissent en chaleur
    lorsque les molécules d'air cessent de s'agiter
    pour retrouver leur calme. L'autre partie, c'est
    l'énergie cinétique. Elle aussi se transforme en
    chaleur au moment du freinage, si bien qu'on peut
    affirmer que la totalité de l'énergie libérée par
    la combustion d'un hydrocarbure quelconque (35
    mégajoules par litre en moyenne) apparaît, à un
    moment ou à un autre, sous forme de chaleur.
    Ainsi chaque véhicule à moteur en circulation
    peut être vu comme un réchauffeurde l'atmosphère
    terrestre, ce réchauffement s'ajoutant à celui
    généré par l'effet de serre.  

14
La conception de la voiture électrique
  • Comment réduire la pollution automobile ?
  • Lutter contre le gaspillage de carburant ou sa
    consommation inutile apparaît désormais comme un
    impératif majeur. Les constructeurs devront
    alléger les voitures, améliorer leurs
    performances aérodynamiques ainsi que le
    fonctionnement des moteurs et leur rendement.Les
    aménageurs de la voirie devront réduire ou
    supprimer les causes de ralentissements inutiles.
    La synchronisation des feux tricolores, par
    exemple, évite l'usure des freins et des pneus
    pour l'arrêt, économise le carburant brûlé
    pendant le temps d'attente, puis supprime la
    sollicitation de l'embrayage au redémarrage ainsi
    que l'usure des pneus et la consommation de
    carburant qui lui est associée. C'est donc une
    solution à généraliser d'urgence.Les
    automobilistes devront apprendre à conduire avec
    modération, par exemple en évitant les démarrages
    puissants, les accélérations inutiles et les
    coups de freins intempestifs. Et il faudra aussi
    apprendre à circuler moins vite ! On sait en
    effet que les gains en consommation de carburant
    les plus significatifs sont obtenus en réduisant
    la vitesse... Or ces économies de carburant sont
    essentielles car elles entraînent en cascade
    d'autres économies moins visibles au niveau du
    moteur, des pneumatiques, de l'embrayage, des
    freins et donc de la pollution globale générée
    par la circulation automobile
  •   

15
Sommaire
  • Pollution des voitures thermiques, p.3
  • Conception des voitures électriques, p.15
  • Impacts sur lenvironnement, p.21
  • Conclusion, p.28
  • Glossaire, p.30

16
La conception de la voiture électrique
  • 1. LA  JAMAIS CONTENTE
  • La voiture électrique ne date pas
    d'aujourd'hui, elle date en effet du 19e siècle
    vers 1881. D'ailleurs la première voiture à avoir
    dépasser les 100km/h était électrique, la
     Jamais Contente , construite en Belgique par
    un ingénieur belge en 1889.Dans les années 1900,
    plus d'un tiers des voitures sont électriques.
    Mais en raison de l'évolution de la voiture
    thermique, du faible cout du pétrole et le fait
    que la voiture électrique n'ait pas une grande
    autonomie et soit très chères, leur production
    est en déclin et va s'arrêter.

17
La conception de la voiture électrique
  • 2. RELANCER LA VOITURE ELECTRIQUE
  •  Toutes les pièces du puzzle sont aujourd'hui
    réunies pour faire du véhicule électrique un
    véhicule de masse à brève échéance autonomie de
    la batterie, optimisation de la consommation
    énergétique, performance et plaisir de
    conduite                Carlos Ghosn, Président
    de Renault, Mondial de l'automobile 2008.Pour
    réduire les émissions de gaz à effet de serre,
    les constructeurs automobiles proposent
    différentes solutions avancées telles que les
    voitures fonctionnant aux carburants biologiques
    (ex éthanol) ou celles fonctionnant avec une
    batterie la voiture électrique.La voiture
    électrique est surtout pour la population urbaine
    du fait de la faible autonomie de la batterie et
    que les déplacements en ville sont assez courts,
    ce qui favoriserait la voiture électrique. 
  • La position de France Nature Environnement (FNE)
  • En tant que partie prenante de la société civile
    et représentant les intérêts publics de la
    protection de la nature et de l'environnement,
    FNE intervient dans le débat à plusieurs titres
     - Lorsque toute nouvelle technologie
    représente un risque sérieux contre la protection
    de lanature et de l'environnement. C'est le cas
    notamment de la promotion des agro-carburantsde
    première et seconde génération. - Lorsque toute
    nouvelle technologie est promue comme LA solution
    miracle, notammentdans le domaine automobile.
    FNE en profite pour rappeler les priorités
    d'action en matière de transports et de
    mobilité. 

18
La conception de la voiture électrique
  • 3. AVANCEE TECHNOLOGIQUE
  • En  l'état  actuel  des  connaissances,  le
     moteur  électrique  constitue  indéniablement
     une avancée technologique dans le domaine de
    l'efficacité énergétique. Il permet en effet,
    d'améliorer le rendement énergétique par rapport
    à un moteur thermique classique.
  • L'introduction  d'un  moteur  électrique  avec
     batterie  entraîne  un  rendementmécanique
    d'environ 90 quelque soit le régime auquel il
    travaille, contre environ 40 pour un moteur
    thermique.  
  • A. Le moteur en général
  • La conception de la voiture électrique est basée
    autour d'un moteur, d'une batterie, d'un système
    de commande électronique et de l'électricité.Les
    batteries servent à emmagasiner l'énergie pour
    faire fonctionner le moteur du véhicule.Ces
    dernières peuvent être en nickel-cadmium ou en
    plomb. Celles en nickel-cadmium ont l'avantage de
    pouvoir être entièrement recyclées. Mais selon
    les constructeurs automobiles, c'est une autre
    matière qui semble être la mieux adéquate au
    fonctionnement de la voiture électrique le
    lithium.
  • La batterie en lithium, dont la durée de vie est
    d'environ sept ans aurait une autonomie d'environ
    200km. Cela favorisera la baisse des couts de
    consommation liés aux voitures et donc plaira aux
    acheteurs. Cette batterie libère de
    l'électricité par échange réversible des ions
    lithium entre deux électrodes une anode en
    graphite et une cathode en oxyde métallique. Cet
    échange se fait au sein d'un électrolyte liquide
  •  

19
La conception de la voiture électrique
  • B. La batterie au lithium
  • Cest le type de batterie qui nous intéresse
    ici, nous allons donc développer ce point.
  • Les batteries au lithium traditionnelles
    contiennent une solution organique de sels de
    lithium qui agit comme un électrolyte en
    permettant le passage du courant électrique par
    déplacement d'ions entre les électrodes positives
    et négatives. Les autres batteries utilisent une
    solution aqueuse d'électrolyte. L'électrolyte
    organique est l'un des points faibles des
    batteries au lithium car elle peut facilement
    prendre feu et présente un risque d'explosion en
    cas de forte augmentation de la température de la
    batterie. Cependant, sa très forte densité
    énergétique (énergie par unité de volume) et son
    importante énergie massique (énergie par unité de
    masse) font quelle reste indétrônable.
  • A la longue, l'utilisation des batteries au
    lithium entraîne des détériorations qui se
    traduisent par une perte de capacité et une perte
    d'énergie non seulement la durée de vie des
    batteries diminue, mais les risques de surchauffe
    augmentent. Pour pallier à ces problèmes, les
    batteries au lithium modernes sont équipées d'une
    micro puce qui contrôle la charge et la décharge.
    De plus, certains additifs dans l'électrolyte
    organique préviennent les phénomènes de
    décomposition, surcharge, ou surchauffe.
  • L'industrie automobile utilise des batteries au
    lithium ion beaucoup plus fiables que celles des
    technologies de l'information. La batterie d'une
    voiture est près de 1.000 fois plus grosse que
    celle d'un téléphone portable et elle est soumise
    à des conditions beaucoup plus difficiles.
  • Les batteries lithium ion classiques contiennent
    du cobalt, qui coûte cher, est peu abondant et
    toxique. Dans les batteries lithium ion de
    nouvelle génération, ce cobalt est remplacé par
    du phosphate de fer, bon marché, ne posant pas de
    problèmes de ressources et écologique.  

20
La conception de la voiture électrique
  • C. Le moteur électrique
  • Il existe deux types de moteur électrique qui
    peuvent permettre à une voiture de rouler - Les
    moteurs à courant alternatif - Les moteurs à
    courant  continuLes moteurs à courant continu
    ont l'avantage par rapport aux moteurs à courant
    alternatif. Tout d'abord leur coût de fabrication
    nettement moins élevé que celui des moteurs à
    courant alternatif. Ils ont également l'avantage
    de la puissance, le conducteur peut se sentir
    comme s'il avait une voiture à essence( sauf le
    bruit). Il y a quand même un risque assez facile
    de  casser  le moteur en utilisant trop cette
    puissance.Ces deux types de moteurs sont
    également recherchés par les constructeurs car
    ils peuvent augmenter l'autonomie de la
    batterie.Le ou les moteurs électriques sont
    reliés aux roues motrices. Le système de commande
    électronique contrôle, gère et régule la
    puissance.

21
Sommaire
  • Pollution des voitures thermiques, p.3
  • Conception des voitures électriques, p.15
  • Impacts sur lenvironnement, p.21
  • Conclusion, p.28
  • Glossaire, p.30

22
Les impacts de la voiture électrique
  • 1. IMPACT SUR LE RESEAU ELECTRIQUE
  •  Y-aura-t-il des conséquences importantes sur le
    réseau électrique ?
  • A. Plus de voiture électrique, plus de demande
    en électricité 
  • Si le développement de la voiture électrique est
    important, il y aura forcément beaucoup plus de
    demande, voir des problèmes sur le réseau
    électrique. Or l'électricité est une énergie que
    nous ne savons pas stocker en quantité
    importante. Il faut donc toujours ajuster l'offre
    à la demande. Mais la demande varie constamment
    en fonction de la saison, de l'activité
    économique, de la période de la journée, de la
    durée du jour et de la nuit... La consommation en
    électricité est donc très irrégulière, et la
    production doit s'y adapter.
  • En France, la consommation en électricité est
    décrite ci-dessous, elle comprend deux pics de
    consommation en électricité.
  •  

23
Les impacts de la voiture électrique
  • La voiture électrique est principalement faite
    pour couvrir des trajets domicile/travail. Nous
    pouvons supposer que le véhicule électrique est
    rechargé la nuit lorsqu'il est au domicile de
    façon à être opérationnel le matin, et
    éventuellement en milieu de journée sur le
    parking du lieu de travail, c'est à dire entre
    les pics de consommation. On évite ainsi la
    demande supplémentaire due aux voitures
    électriques au moment des pics de consommation.
    Ainsi, les problèmes de disponibilité du réseau
    électrique paraissent donc improbable.
  • B. La voiture électrique de nature à  lisser 
    la demande en électricité.
  • Dans le point précédent, nous avons mis en
    évidence le fait que la voiture électrique serait
    principalement rechargée pendant la nuit et
    éventuellement dans laprès midi. Elle aurait
    donc tendance à "lisser" la demande en
    électricité. Or l'électricité étant une énergie
    dure à stocker et dont la demande est difficile à
    prévoir, ce "lissage" permettrait de réguler la
    consommation d'électricité, d'améliorer le
    rendement des centrales et de limiter les pertes
    inutiles. On peut même imaginer que la voiture
    électrique produise une baisse du cout de
    l'électricité...
  • C. Un réseau intelligent  le smart-grid 
  • Et si au contraire, la voiture électrique
    permettait de diminuer la production
    d'électricité ?
  •  Nous avons mis en évidence que le problème
    de l'électricité était l'impossibilité de la
    stocker. Or, le véhicule électrique, c'est aussi
    une batterie ! Il est donc possible d'imaginer
    que la charge de la voiture électrique soit
    intelligente les voitures pourraient servir de
    stockage tampon pour limiter les variations de
    consommation.
  • Lorsque la demande est faible, comme la nuit,
    les véhicules électriques sont chargées au
    maximum pour éviter les surproductions. A
    l'inverse, lors de brefs pics de demande, les
    voitures électriques pourraient décharger
    quelques kilowattheures sur le réseau pour gommer
    ces pointes. Ainsi, nous économiserions la
    construction d'une centrale nucléaire ! Nul
    doute que l'investissement dans un réseau
    intelligent de ce type, qui fait communiquer la
    demande délectricité avec les voitures
    électriques connectées est moindre, comparé au
    coût de développement et de construction d'une
    centrale nucléaire.

24
Les impacts de la voiture électrique
  • 2. LIMPACT ENVIRONNEMENTAL DE LA VOITURE
    ELECTRIQUE
  • Bien que la voiture électrique rejette moins de
    pollution directe que la voiture thermique,
    est-elle réellement une grande avancée
    environnementale ?
  • A. Le mix énergétique
  • L'électricité est une énergie propre en
    elle-même, cependant, sa production entraine une
    consommation de CO2. Elle est donc un tant soit
    peu polluante mais tout dépend de sa provenance
    (centrale thermique, barrage hydraulique,
    éolienne).

25
Les impacts de la voiture électrique
  • La pollution dépend des pays. En effet, si un
    pays X a 15 d'électricité produite par les
    barrages hydrauliques, et qu'un pays Y a
    seulement 10 d'électricité produite par les
    barrages hydrauliques, l'électricité dans le pays
    X pollue moins que celle du pays Y. En bref, la
    pollution de la voiture électrique dépend de la
    quantité de CO2 nécessaire à la production d'un
    kWh d'électricité dans le pays dans laquelle on
    la recharge.Dans presque tous les pays, le mix
    énergétique semble favorable à la voiture
    électrique. De toute façon, au niveau pollution,
    la voiture électrique sera toujours au moins
    aussi rentable que la voiture thermique, mais le
    plus souvent bien plus rentable. De plus, il est
    toujours plus efficace de produire de l'énergie
    de façon centralisée (comme pour les voitures
    électriques) que d'en produire dans les
    "mini-centrales" que sont nos voitures
    thermiques.
  • B. La limitation des centrales thermique
  • En France, nous utilisons des centrales
    thermiques pour réguler la production
    d'électricité, et pouvoir répondre au pointe de
    consommation plus facilement. Or ce sont de ces
    centrales que viennent les principales émissions
    de CO2 dues à la production d'électricité. Les
    voitures électriques pourraient donc aider à
    limiter l'usage de ces centrales, et ainsi faire
    baisser les émissions de CO2 par kWh produit.
  • En plus de cela, le déploiement des voitures
    électriques pourraient être accompagné de
    plusieurs autres facteurs d'amélioration
    environnemental tels que la meilleure qualité du
    parc énergétique d'EDF, qui investirait dans la
    modernisation du parc thermique, et dans la
    création de centrales à Cycles Combiné Gaz
    (CCG).
  • Ces améliorations, permettraient de - diviser
    par deux les émissions de dioxyde de carbone
    (CO2).          - diviser par trois les
    émissions d'oxydes d'azote (NOx).              
      - supprimer les émissions d'oxyde de soufre
    (SO2).     

26
Les impacts de la voiture électrique
  • Le déploiement de la voiture électrique pourrait
    aussi favoriser le développement des énergies
    renouvelables. En effet, le problème majeur des
    systèmes photovoltaïques et éoliens est le
    stockage de l'énergie produite. Or les batteries
    automobiles pourraient avoir une deuxième vie -
    après leur utilisation normale - en servant au
    stockage des énergies renouvelables, et ainsi
    pallier à l'intermittence de ces énergies.
    L'électricité supplémentaire consommée par les
    voitures électriques pourrait donc venir de
    sources renouvelables dont le développement
    serait la conséquence de leur existence ! Il est
    également intéressant de se pencher sur la
    géothermie les marges de progression de cette
    technique sont importantes. Cette technologie
    fonctionne bien en agglomération pour injecter de
    l'eau chaude dans les réseaux de chaleur. Il est
    également possible de développer la géothermie
    pour produire de l'électricité à partir de la
    chaleur, là où il n'existe pas de réseau pour
    l'exploiter directement.
  • Grâce à toutes ces pratiques, nous pourrions
    passer d'une voiture où nous forons le sol pour
    trouver du pétrole, à une voiture où nous
    utilisons presque exclusivement des énergies
    renouvelables, et qui aide ces dernières à ce
    développer !
  • C. La centralisation de la pollution 
  • Le modèle de la voiture électrique permet enfin
    de centraliser les émissions de polluants au
    niveau des centrales électriques. Il en résulte
    deux conséquences - En termes de santé
    publique, la pollution est déplacée en dehors des
    centres urbains. Il en résulte un gain social sur
    le confort, la santé, et les dépenses qui y sont
    associées, - La pollution induite par la voiture
    électrique est concentrée sur quelques sites. A
    cette échelle, des actions correctrices peuvent
    être mises en place, comme le traitement des
    fumées des centrales électriques pour capter le
    carbone et les autres polluants.

27
Les impacts de la voiture électrique
  • D. Une voiture silencieuse 
  • La voiture électrique permettra de révolutionner
    les centres urbains. D'abord, plus d'huiles de
    moteurs qui ruissèlent avec les eaux de pluies.
    Mais surtout, la voiture électrique est
    absolument silencieuse (à l'exception de quelques
    bruits de roulage). Finis les démarrages en
    trombes au feu ou les abords de périphériques
    bruyants.
  • Comme une voiture silencieuse pourrait être
    dangereuse pour les pétons, des acousticiens
    travaillent à sonoriser le véhicule électrique en
    fonction de sa vitesse. La révolution électrique
    sera aussi sonore !

28
Sommaire
  • Pollution des voitures thermiques, p.3
  • Conception des voitures électriques, p.15
  • Impacts sur lenvironnement, p.21
  • Conclusion, p.28
  • Glossaire, p.30

29
Conclusion
  • Roulons électrique, roulons plus vert
  •  
  • ??????

30
Glossaire
  1. Centrales à Cycles Combinés Gaz (CCG) Centrale
    thermique à très haut rendement, la Centrale à
    Cycle Combiné au Gaz naturel cumule une turbine à
    gaz et une turbine à vapeur afin de produire
    l'électricité tout en minimisant le combustible
    utilisé et surtout les émissions de CO2. Ainsi
    les émissions de gaz à effet de serre sont deux à
    trois fois inférieures aux centrales thermiques
    fonctionnant au fioul et au charbon. Les cycles
    combinés constituent à ce jour et de très loin la
    technologie la plus propre et efficace pour
    produire l'électricité de semi-pointe, de façon
    flexible et réactive.
  2. Géothermie Technique utilisant la chaleur
    sous-terraine pour créer de l'électricité.
  3. LithiumMétal alcalin blanc argent. C'est le
    solide le plus léger que l'on connaisse.
    Chimiquement, il ressemble à du sodium mais il
    est moins actif. Il entre dans la composition des
    alliages et ses sels ont des usages très variés.
  4. Mix énergétique Origine de la création
    d'énergie. Par exemple pour la création
    d'électricité -X via centrales nucléaires.-Y
    via centrales thermiques.- Z via énergies
    renouvelables. 

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  • Co-auteurs
  • Yasmina ???, consultante en urbanisation chez
    Véolio
  • Jimmy ??, ingénieur-concepteur de moteur
    électrique chez Citroin
  • Even Le Barazer, chercheur en environnement à
    luniversité dOrsay
  • Edité par lassociation Claude Bernard Ecologie
    dans le cadre du TPE de 1eS1
  • Février 2011
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