Pollution chimique, organique et biologique - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

Pollution chimique, organique et biologique

Description:

Pollution chimique, organique et biologique III-Pollution par des substances Substances min rales Substances organiques L eau L eau est apparue avec le ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:80
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 101
Provided by: vale119
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Pollution chimique, organique et biologique


1
Pollution chimique, organique et biologique
2
III-Pollution par des substances
  • Substances minérales
  • Substances organiques

III-1- les milieux aqueux
3
Leau
  • Leau est apparue avec le refroidissement de la
    terre
  • Combinaison H et O
  • Patrimoine de lhumanité menacé
  •  
  • Leau à lorigine de la vie  70 du poids dun
    être humain
  • Présente des propriétés essentielles à la vie
  •  
  • Eau présente dans de nombreux endroits de
    lunivers mais à létat de vapeur ou de glace.
    Eau liquide présent que sur terre (dans 1milliard
    année, flux solaire 10, plus deau liquide)

4
    La quantité deau sur terre est énorme (1,38
milliards de km3),       5 réservoirs constituent
lhydrosphère       -eaux de surface (océans,
rivières)      -dépôts de glace, de neige      
-les eaux souterraines       -latmosphère      
-la biosphère -très peu deau utilisable
5
Les usages de leau
  • Par ordre de prélèvement
  •       - lénergie
  •         -la consommation et les usages
    domestiques
  •        - lindustrie
  • - lagriculture

Qualités physiologiques et biologiques requises
pour leau dépendent des usages
6
Le cadre réglementaire des autorisations de rejets
  • la loi du 3 janvier 1992 sur l'eau
  • Code de l'environnement
  • Définition de bassins et de sous bassins
  • Planification des actions pour amélioration de la
    qualités des eaux
  • Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion
    des Eaux (SDAGE) pour les bassins
  • Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux
    (SAGE) pour les sous bassins .
  • celle des bonnes pratiques ou des meilleures
    technologies disponibles (arrêtes ministériels
    sectoriels ou par défaut dans l'arrêté
    ministériel du 2 février 1998.

7
En France, les Agences de l'Eau et les Comités de
Bassin, regroupant les Agences et les Usagers,
jouent un rôle déterminant dans le contrôle des
pollutions à la source (primes à la dépollution,
taxation des pollueurs...).
8
La pollution de leau
  • 5 types de pollution
  • -pollution thermique
  • -pollution mécanique (particules en
    suspension limon, déchets végétation,
    plancton....)
  • -la pollution radioactive
  • -pollution chimique due aux polluants minéraux
    (60 à 90 naturelle) et organiques (naturels et
    synthétiques)
  • -pollution microbienne (virus, bactérie,
    phytoplancton, protozoaire)

-caractéristiques naturelles de leau sont
modifiées -si pollution alors risque de
remettre en cause les usages de leau -impact
sur environnement et sur développement économique
9
(No Transcript)
10
III-12 La neutralité
  • Le pH constitue une mesure de la concentration
    en ions H. (norme T90-006 et T90-008)
  • pH6ltvie poisson lt pH9
  • La valeur du pH conditionne les équilibres
    physicochimiques -gt éléments toxiques
  • ex  équilibre bicarbonate HCO3-ltgt CO2
  • pHlt6 bicarbonate gt CO2 toxique si gt100mg/L
  •  
  • exéquilibre ammonium NH4 ltgt NH3 ammoniaque
  • Si pHgt8 NH4 gt NH3 toxique pour poissons entre
    0,2 et 2mg/L

11
Impact acidité de leau
  • Depuis début des années 1950, apparition pluie
    acide dans régions industrielles
  • Résulte pollution de lair (dioxyde de soufre et
    oxydes dazote, chlore)
  • dissolution gaz dans la vapeur deau de
    latmosphère puis oxydation en acides (notamment
    sulfurique et nitrique)
  • Acidification les précipitations.
  • Pluie acides sur végétation, sol, milieux
    aquatiques
  • Dans un premier temps, si présence de carbonates,
    H3O HCO3-gt CO2 2H2O neutralisation apport
    acide,

12
  • Sinon
  • eaux acides endommagent les forêts et
    empoisonnent sols, lacs et rivières
  • Si pH lt5 , sels aluminium solubles (argile)
  • Sels aluminium perturbent la photosynthèse
  • Libération dautres métaux toxiques plomb,
    cadnium
  • pH5-4, mort de presque tous organismes appart
    certaines algues et bactéries
  • lacs acides dans pays scandinaves, au Canada ou
    au Japon eaux à cause vents

13
III 13-La turbidité
  • Caractérise la non transparence de l eau.

14
Impact sur la turbidité Les matières en
suspension(MES)
  • Turbidité de leau ? impact sur pénétration de
    la lumière, donc sur photosynthèse.
  • MES Ce sont des matières minérales (argiles) et
    des matières organiques (MO).
  • MESMesurée en mg/L ou g/L correspondent à la
    masse de matière recueillie par filtration ou
    centrifugation et séchage en étuve à 105C (norme
    T90-105)
  • La pollution domestique produit environ 70 g de
    M.E.S. par habitant et par jour.

15
Action des MES
  • Leur action est surtout mécaniques
  • -augmentent la turbidité de l'eau, ?
    photosynthèse
  • -Si MESgt 25mg/L risque de colmatage branchies
    poissons
  • -modifient la nature des fonds, changeant la
    flore et la faune (faune et flore des fonds
    rocailleux disparaissent).MES colmatent
    interstice entre gravier, diffusion moindre de
    loxygène dans les fonds
  • -Elles peuvent adsorber à leur surface des
    polluants chimiques et des bactéries dont des
    pathogènes.

16
Exemple MES sur barrière de corail
  • Symbiose entre animal et cyanobactéries
    (photosynthétiques).
  • Pas de lumière, mort des cyanobactéries
  • Mort du corail
  • MES du à
  • augmentation érosion
  • MES station épuration

17
III 14-Apport élément nutritifs
  • Écosystème aquatiques

Éléments limitants la prolifération algale N et
P et parfois Si
18
  • Milieu oligotrophe
  • Concentration faible en éléments nutritifs
  • Milieu mésotrophe
  • Concentration moyenne en éléments nutritifs
  • Milieu eutrophe
  • Forte concentration en élément nutritif

19
P
Si
N
Carbone minéral
CO2, HCO3-
Respiration Fermentation Combustion Oxydation du
carbone organique
organisme uni et pluri cellulaire
Photosynthètiques (algue, certaines bactéries
Cycle du carbone
Carbone organique Cx(HyO)z,croissance organismme
Respiration Combustion Consommation
dO2 Oragnismes superieurs, bactérie
H2O
Cycle de loxygène
Photosynthèse, Production dO2
O2
20
Situation normale
21
azote
  • Azote (nitrate, ammonium), engrais déjection
    animale (épandage fumier, aquaculture), sortie
    station épuration
  • ammoniaque gazeux dissous résultent le plus
    souvent de la décomposition des matières
    organiques présentes dans les eaux usées (35 de
    l'azote éliminé seulement)
  • Eau naturelle NO3lt 10mg/L
  • Sources rejet 2/3 agricole, 1/3 domestique,
    très faible part industrielle
  • Eau douce, NO3gt 50 mg/L eau non potable
    (directive 3janvier 1989)

22
La concentration en nitrate dans les principaux
fleuves européens reste constante, et augmente
dans certains fleuves en Angleterre, France ou
Espagne
23
Nitrate dans les eaux souterraines
Source IFEN
24
Évolution de la qualité de leau le nitrate
(maxima)
gt20 mg /L
10-20 mg/L
lt 10 mg/L
Daprès IFEN
25
La Bretagne
  • un taux de nitrates record 33 kg à l'hectare
    par an, rien que dans la Bretagne Nord
  • la moitié de la production française de porcs et
    de volailles est concentrée dans cette région qui
    ne représente que 6 à 8 du territoire !
  • les douze millions de porcs pollution
    équivalant à celle de 36 millions de personnes.
  • Problème de conformité des élevages avec la loi
    sur les installations classées,

26
Quantités moyennes dazote produites par animal
  • Vache 51 à 73 kg/an
  • Truie 17,5 kg/an
  • Porc charcutier 3,5 kg/an
  • Poule 0,5 kg/an
  • Mère lapin cage 4,5 kg/an
  • Ovin 10 kg/an

27
Phosphore
  • Avant les années 1970, problèmes liés excès P
    dans l'eau peu connus en Europe.
  • Les phosphates utilisés en abondance dans les
    engrais ,les produits de lavage, car ils
    permettent de lutter contre le calcaire de l'eau
    et les particules de saleté.
  • quand conscience des problèmes d'eutrophisation
    en eau douce, de nombreuses campagnes ont eu lieu
    pour dénoncer les lessives "qui lavent plus blanc
    que blanc", et demander l'abandon des phosphates
    dans les produits de lavage. Les réactions ont
    été différentes selon les pays

28
  • 1986, la Suisse a dicté une loi interdisant les
    phosphates dans les lessives
  • Belgique et en Allemagne, des accords ont été
    passés avec les fabricants pour promouvoir des
    produits sans phosphates
  • la France est la mauvaise élève de la classe,
    puisqu'il reste encore difficile d'y trouver des
    lessives sans phosphates
  • Un individu rejette 4,9g/j de phosphore (1,9 g
    excrétas, 3g lessive)

29
  • (phosphate) lessive, industrie
  • Sources
  • 50 origine domestique (25 détergent, 25
    métabolisme humain , 15 du phosphore éliminé
    dans les eaux usées ) ,
  • 20-30 industrie,
  • 20-30 agricole
  • seuil d'eutrophisation est estimé à 0,03 mg par
    litre

30
En France
31
  • Dans le bassin de la Seine les rejets de
    phosphore s'élève à 1,9 g par habitant et par
    jour, ( forte urbanisation Paris, Rouen, Le
    Havre)
  • . Bretagne rejet de 2,5 à 4 g par habitant et
    par jour
  • rejets de phosphore dans la mer ont diminué de 20
    à 30 entre 1985 et 1999. (IFEN)
  • Diminution rejet industrie, déphosphatation dans
    certaines stations dépurations
  • précipitation, par voie chimique en ajoutant un
    réactif tel que le fer qui va former un précipité
    décantable,
  • piégeage voie biologique avec Acinetobacter
    (bactérie) qui peut faire des réserves
    exceptionnelles de polyphosphates

32
l'exemple du Rhin
  • rejets de phosphore particulièrement bas (0,3 g
    par jour et par habitant).
  • l'interdiction des lessives contenant des
    phosphates en Suisse,
  • la préférence des consommateurs allemands pour
    les produits sans phosphates,
  • ainsi que la pratique de la déphosphatation
    station épuration dans ces deux pays.

33
Augmentation de la concentration en N, P, Si
eau peu renouvelée températurelumière
Carbone minéral
CO2, HCO3-
Cycle du carbone
Carbone organique Cx(HyO)z,croissance organismme
H2O
Cycle de loxygène
Le phytoplancton et les algues se développent de
manière très importante (bloom)
O2
34
a)Prolifération de macro-algue
  • prolifération saisonnière massive d'une espèce de
    macrophyte particulièrement
  • adaptée aux milieux riches (eutrophes),

Figure 1. Individus de grande dimension d'Ulva
armoricana, en suspension dans l'eau (Baie de
Douarnenez, photo X.Caisey, IFREMER)
Ces algues, couramment appelées "laitues de mer",
appartiennent en fait à deux espèces différentes
de la famille des ulves Ulva armoricana et Ulva
rotundata
35
Les espèces opportunistes
  • Les genres
  • Ulva (Ulva armoricana,Ulva rotundata, Ulva
    rigida),
  • Monostroma(Monostroma obscurum),
  • Enteromorpha (Enteromorpha intestinalis,
    Enteromorpha linza, Enteromorpha clathrata,
    Elodea Myrisphyllus en eau douce)
  • Et moins souvent Chaetomorpha et Cladophora.

36
Relations empiriques entre les flux d'azote et de
phosphore apportés par les rivières en juin dans
le sud de la Baie de Saint-Brieuc et le maximum
annuel de biomasse atteint en juillet sur ce site
  • les algues vertes (chlorophycées) se révèlent les
    plus aptes à profiter d'eaux à salinité variable
    très enrichies en nutriments,
  • Prolifération au printemps et en été
  • Exemple typique d'eutrophisation du milieu marin
    côtier, similaire à ceux affectant depuis plus
    longtemps certains écosystèmes d'eau douce

37
les marées vertes à ulves affectant depuis
les années 70 de nombreux sites de la côte de
Bretagne
Démarrage printanier
apogée en juillet
putréfaction estivale des dépôts de haut de
plage
Ramassage estival par les pouvoirs publics
. Evolution saisonnière typique d'une marée verte
à ulves sur la plage de Saint-Efflam (Côtes
d'Armor).
38
Condition dapparition de marée verte
  • conditions environnementales propices à la
    croissance des macroalgues, la lumière accessible
    aux thalles des algues suffisante, température
  • géographie du site propice au confinement de la
    biomasse formée, sinon pas accumulation visible
    d'algues

39
conséquences
  • Gêne pour la pêche (colmatage des filets et des
    chaluts de petits navires côtiers)
  • entrave croissante aux activités de
    conchyliculture (recouvrement de bouchots)
  • Gêne pour baignade (gêne dans leau, odeur sur
    plage, asticot)
  • Mer Baltique, Cladophora peut produire toxine
    contre œuf poisson
  • Coût pour enlever algues sur plages (50 000
    tonnes par ans) en Bretagne

40
Utilisation des macroalgues
  • Décharges, N et P, non éliminé
  • Compostage, sol saturé en N et P en Bretagne,
    coût transport
  • Méthanisation, production de bio-gaz mais forte
    teneur en eau
  • gt 97 de la biomasse fraîche, donc semble
    non-rentables

Evolution saisonnière en Baie de Saint-Brieuc des
teneurs en azote et en phosphore du tissu des
ulves de la marée verte (en tiretés la teneur
en-dessous de laquelle l'arrêt de la croissance a
été expérimentalement observé d'après Dion et
al., 1996)
41
Belgique les lessives en accusation
  • , la zone côtière dans laquelle se jette
    l'Escaut, qui reçoit les eaux usées entre autres
    de Lille, Gent et Bruxelles, est souvent victime
    de "blooms d'algues" (poussées d'algues
    considérables).

42
côtes belge, hollandaise et parfois allemande
Effet esthétique ,
  • Le taxon Phaeocystis, produit un mucus, qui se
    transforme en mousse sous agitation (fort vent et
    forte vague) qui recouvre les plages marine et
    bord de lacs.
  • Susceptible de perturber les larves de poissons
    plats

43
Mer noire
  • 30 dernières année détérioration de la qualité de
    la mer noire due à leutrophisation
  • Entre 1970 et 80, 5 million de T de poissons
    morts (perte de 2 billion de US )
  • Fuite des touristes (1995 , étude détérioration
    de 10de la qualité de lenvironnement perte de
    360 millions de US /an.

44
b) Proliferation des micro-algues
Haute concentration en éléments nutritifs
Forte biomasse Phytoplanctonique et algale
Obscurcissement Du milieu, Épuisement des
éléments nutritifs Mort des algues et du
phytoplancton
45
Carbone minéral
CO2, HCO3-
Cycle du carbone
Carbone organique Cx(HyO)z, organismes morts
  • Les bactéries décomposent la Matière
  • Organique, et consomment O2 dissout
  • Anoxie dans leau
  • Odeur œufs pourris
  • Mort des organismes

H2O
Cycle de loxygène
O2
46
c) Prolifération de micro-organismes toxiques
  • Prolifération de phytoplancton ou cyanobactérie
    produisant des toxines

Action directe ou accumulation dans chaîne
alimentaires (ex coquillages) l'homme sensible à
ces toxines, comme les animaux marins poissons,
mammifères. Certains poissons meurent (harengs,
morue, saumons...) d'autres accumulent les
toxines dans le foie et d'autres organes et
provoquent la mort des prédateurs qui les
consomment (poissons, oiseaux, mammifères
marins).
Dinophysis, responsable des intoxication par les
huîtres, toxique à partir de 200 cellules par
litre deau)
47
  • En 1987, 14 baleines à bosse sont venues mourrir
    à Cap Cod (côte atlantique des USA) la cause
    était une toxine paralysante produite par un
    dinoflagellé (algue unicellulaire), accumulé dans
    le foie et les reins des maquereaux trouvés dans
    l'estomac des baleines.
  • En 1991, des cormorans et pélicans ont été
    empoisonnés en Californie par une toxine produite
    par une diatomée (algue unicellulaire).
  • 149 personnes mortes à palm Island(Australie)
    Contamination eau boisson (cyanobactérie toxique)

48
Plusieurs types de toxines
  • -  type paralytique Neurotoxic shellfish
    poisoning (NSP).
  • picotements et engourdissements de la bouche,
    des doigts, grande faiblesse musculaire, pouvant
    aller jusqu à la paralysie respiratoire et la
    mort par asphyxie    
  • - type diarrhéique Diarrhoeic shellfish poisoning
    (DSP).
  • vomissements, nausées, diarrhées
  • -type neurotoxique Amnesic shellfish poisoning
    (ASP).
  • diarrhées, vomissements, douleurs musculaires,
    angoisses, amnésie, transpiration
  • Hépathotoxique Venerupin shellfish poisoning
    (VSP).hémorragie foie
  • -dermotoxine Provoques des brûlures ou des
    inflammations de la peau

49
En France, les espèces les plus courantes
  • Genre Alexandrium et Dinophysis DSP
  • Genre Pseudo-Nitzschia ASP

50
Exemple dans le région
  • Zones conchylicoles
  • Étang de Thau
  • Baie de Toulon,
  • golfe de Fos
  • Ramassage de Télines en Camargue

51
III- 15 Apport de matière organique
  • Matières organiques ou oxydables (MO)
  • Elles constituent la nourriture principale des
    micro_organismes également consommateur de
    1'oxygene dissous dans l'eau.
  • excès de matière organique
  • provoque une prolifération de microorganismes et
    une desoxygenation de l'eau qui peut être fatale
    à la vie aquatique.
  • Ce paramètre correspond a une moyenne pondérée de
    la demande biochimique en oxygène à 5 jours
    (DBO5) et de la demande chimique en oxygène(DCO).

52
Exempleles eaux usés domestique
  • Chaque Français utilise en moyenne 150L d'eau par
    jour dont la quasi-totalité est ensuite rejetée
    Ce sont les eaux usées domestiques
  • Ces eaux usées domestiques les eaux ménagères
    (eaux de cuisine et de salle de bain) les eaux
    de vannes (WC).
  • eaux ménagères 2/3 du total des eaux usées
    domestiques contiennent notamment des graisses,
    des savons et détergents, des matières en
    suspension et des matières organiques ou
    minérales.

53
  • 1 personne 150-200 L/jour
  • -70 a 90 g de matière en suspension
  • -60 a 70 g de matière organique
  • -15 a 17 g de matière azotées
  • -4 g de phosphore
  • -plusieurs milliard de germes pour 100 ml

54
Matière deversé dans leauconsommation doxygène
  • o     Teneur en oxygène exprimée en mg/L
  • Les poissons sont en danger si lt 5-6 mg/l
  • La demande chimique en oxygène (DCO ) Cest la
    quantité doxygène(mg) consommée dans un litre
    deau par les matières oxydables sous laction
    dun oxydant chimique ( norme française T90-101)

55
  • La demande biologique en oxygène (DBO)
  • cest la quantité doxygène nécessaire à
    loxydation par voie biologique (microorganismes)
    des matières organiques présentes dans 1 litre
    deau .(20C, obscurité pendant 5j, DBO5) (norme
    française T90-103)
  •  
  • (DBO50.684.DBOtotale)
  •  
  • consommation proportionnelle à la quantité de MO
    biologiquement oxydable

56
  • 0ltDBO5/DCOlt1
  • une eau dont le rapport DBO5/DCO
    gt0,3biodégradable
  • o    Matières oxydable (MOX)
  • Ensemble des matières contenues dans leffluent
    (1l) dotées dun pouvoir réducteur
  • MOX(DCO2DBO5)/3

57
Rejet industriel de MO léquivalent habitant
  •  Léquivalent habitant (EH) correspond aux rejets
    moyens journaliers de chaque habitant dans les
    eaux. La valeur de léquivalent habitant est
    fixée par arrêté généralement pour 5 ans
  • -90g de Matières En suspension (MES)
  • -57 g de Matière OXydables (MOX)
  • 0 -2 équitox de matières inhibitrices
  • -1,5g dazote réduits (azote organique et
    ammoniacal)
  • -4g de phosphore total
  • -0,05 g de composés organohalogénés adsorbables
    sur charbons actifs
  • -0,23 métox
  • -      -60 g DBO5
  • -120 g DCO
  • -150l deau

58
  • ainsi une usine qui rejette 8 tonnes /j de MOX
    ville de 140 000 habitants
  • EH(MOX (MES/3))/0,087(DCO2DBO5 MES)/0,26

59
Ex  caves viticoles dans le Vaucluse
  • Vigne à raisin représente 40 de la surface
    agricole, production de 2 900 000 hectolitres
  • (national 50 000 000 hl)
  •  
  • effluent liquide
  • -         fortement concentré en MO soluble et
    biodégradable (DCO/DBO5 environ 2)
  • -         DCO 18 000 à 22 000mg/l
  • -         DBO5 8000 à 12000 mg/l
  • -         MES 4000 à 6000 mg/l
  • -         Carence en phosphore et azote
  • -         Richesse en potassium
  • -         4ltpHlt7

60
  • la pollution brute est estimée à 440 000 EH
  • population Vaucluse 500 000 habitants en 1999
  • donc Cave entreprise polluante , installation
    classée dans le Vaucluse
  • (simples déclaration pour production 500-20
    000hl, et autorisation de production pour gt20
    000hl)
  • installations classée sont sous la surveillance
    de
  • DDAF (Direction Départementale de lAgriculture
    et de la Forêt)(cas Vaucluse pour cave vinicole)

61
  • Brasserie 50 à 200 EH /hectolitre/j
  • Abattoir 70 à 200 EH/bœuf/j
  • Laiterie (USA) 30 à 80 EH/ 1000L/J

62
III-16-Apport de substances toxiques
  • Les métaux lourds
  • Les matières organiques toxiques
  • Pesticides
  • Détergents
  • Hydrocarbures

63
A-Devenir de la pollution
  • le rejet dun polluant dans un milieu peut être
    suivi par
  • - des phénomènes de contamination (air lt-gt eau ,
    eau lt-gt sédiment)
  • -et de bioaccumulation (mercure, pesticide,
    DDT.)
  • insecticide voisin du DTT répandu sur un lac pour
    éliminer larves moustiques

64
bioaccumulation
eau  0,014 ppm phytoplancton  5ppm poissons
planctophages  7 à 9 ppm poissons chats
superprédateurs  22 à 221 ppm tissus adipeux des
grèbes mortes  jusquà 2 500 ppm bioaccumulation
de 180 000 !!! bioaccumulation est plus
importante dans les milieux aquatiques
65
Lécotoxicologie  leffet des produits L
écotoxicologie est létude des produits
chimiques sur lenvironnement . On distingue les
études monospécifiques des études
plurispécifiques   études monospécifiques (en
général au laboratoire) se font par rapport à des
systèmes biologiques de référence -écotoxicité
aquatique -bactérie -algues -macro-invertéb
ré benthique -crustacés (daphnie (eau douce),
crevette (eau de mer) -poisson (poisson zèbre ,
truite (eau douce), bar (eau de
mer)) -écotoxicité terrestre -ver de
terre -végétaux supérieurs -oiseaux -
abeille (protection culture)
66
La détermination de lécotoxicité des
produits   La toxicité aiguë  -mise en présence
de lorganisme avec une série de concentration de
produit -observation de leffet induit , en 24h
ou 48h  morts ou inhibition à chaque
concentration -détermination de la concentration
qui agit sur 50 des organismes mis en jeu
(Concentration efficace CE50 ou Concentration
Létale CL50)  
67
études plurispécifiques (en labo ou à lextérieur
en mésocosme ou sur le terrain) utilisation
dindice biologique, classification des
organismes de très sensibles à peu sensibles à la
pollution.
68
Espèce pollu-sensible ou pollu-tolérante
69
Espèce indicatrice
70
pollution aiguë et chronique
Intensité paramètre mesuré
Seuil mortel (50 pop)
Seuil effet chronique
temps
71
  • Les toxicités aiguës sont évaluées par la teneur
    en matières inhibitrices et en micropolluant
    (métaux lourds, composés organiques de synthèse)
  • Les matières inhibitrices sont évaluées à laide
    du test  daphnies  selon la norme française
    T90-301 (dilution quil faut appliquer à un
    échantillon pour immobiliser après 24h, 50 des
    daphnies mises en contact avec le produit
  • Lunité de mesure des matières inhibitrices est
     léquitox 
  • Equitox 1/ (CL50/24h)
  •  

72
Le métox
  •  
  • Toxicité à long terme exemple des métaux lourds 
  • (unité de mesure le métox)
  • échelle de toxicité de 1 à 50
  • 1g de zinc ou de chrome 1 métox
  • 1g de cuivre ou de nickel 5 métox
  • 1g de plomb ou darsenic 10 métox
  • 1g de mercure ou de cadnium 50 métox

73
a)Les métaux
  • Corps simple doué d'un éclat particulier (éclat
    métallique) , bon conducteur de la chaleur et de
    l'électricité et formant par combinaison avec
    loxygène, des oxydes basiques
  • La plus part des éléments chimiques sont des
    métaux
  • Constituants essentiels de la croûte terrestre
  • Érosion activité de lH, passage dans
    écosystèmes atmosphériques et aquatiques

74
Les métaux toxiques et métaux lourds
  • Les métaux lourds Ce sont des métaux de forte
    masse atomique toxiques, à l'état élémentaire ou
    combiné, à partir d'une concentration minime. Ils
    sont présents normalement dans le milieu marin en
    faible dose. Ces métaux sont très employés depuis
    le début de l'ère industrielle et ils
    s'accumulent dans la mer. Les plus dangereux et
    les plus répandus sont le mercure, le plomb, le
    cadmium, le chrome

75
Les métaux essentiels et non essentiels
Croissance, rendement
Croissance, rendement
déficiente
optimale
toxique
tolérable
toxique
concentration
Métaux essentiels (Cu, Zn)
Métaux non essentiels (Cd, Pb,As , Hg, Cr, Ni)
76
les métaux essentiels et métaux toxique
  • -les métaux essentiels (Cu, Zn) qui peuvent
    avoir un effet bénéfique lorsqu'ils sont à une
    faible concentration, puis devenir toxique à plus
    haute concentration et même létale
  • -les métaux sans caractères essentiels (Cd, Pb)
    avec des concentrations tolérables et qui très
    vite deviennent toxiques
  • -les métaux toxiques très peu solubles donc sans
    danger car et /ou très rares,
  • les métaux très toxiques et relativement
    accessibles

77
Les métaux recherchés
  • micropolluants minéraux recherchés l'arsenic
    (As), le cadmium (Cd), le chrome(Cr), le cuivre
    (Cu), le mercure (Hg), le nickel (Ni), le
    plomb(Pb) et le zinc (Zn)(circulaire n 90-55 du
    18 mai 1990)
  • présence d'origine naturelle ( nature géochimique
    des terrains drainés)
  • activités anthropiques peuvent conduire à une
    augmentation de ces concentrations naturelles.
  • Exemples
  • Combustion des carburants
  • Processus de fusion des minerais
  • Procédés industriels
  • écoulement de produits toxiques

78
As
  • La toxicité de l'arsenic dépend essentiellement
    de sa forme chimique ses composés minéraux
  • sont plus toxiques que ses composés organiques.
  • Il est classé comme substance très toxique pour
    l'environnement aquatique par
  • l'arrêté du 02/02/1998 relatif aux installations
    classées.

79
Cd
  • Il est bioaccumulable et répertorié comme toxique
    par l'INRS sous ses formes sulfure et oxyde de
    cadmium. C'est une substance classée dangereuse
    prioritaire par la Directive Européenne
    2000/60/CE.

Cu
Le cuivre métallique est insoluble dans l'eau,
mais la plupart de ses sels sont solubles
chlorures, nitrates, et sulfates de cuivre. Les
carbonates, hydroxydes et sulfures de cuivre sont
quant à eux insolubles.
80
Cr
  • Les dérivés du chrome se retrouvent dans l'eau
    essentiellement sous forme oxydée le chrome
    trivalent (Cr III) et le chrome hexavalent (Cr
    VI).
  • La classification CEE (étiquetage réglementaire
    des substances et préparations dangereuses)
  • identifie ces deux dérivés du chrome comme très
    toxiques pour les organismes
  • aquatiques, et pouvant entraîner des effets
    néfastes à long terme pour l'environnement
  • aquatique

81
Hg
  • C'est une substance classée dangereuse
    prioritaire par la Directive Européenne
  • 2000/60/CE. De plus, la classification CEE
    (étiquetage réglementaire des substances
  • et préparations dangereuses) identifie le mercure
    comme très toxique pour les
  • organismes aquatiques, et pouvant entraîner des
    effets néfastes à long terme pour
  • l'environnement aquatique

82
Ni
  • C'est une substance classée prioritaire par la
    Directive Européenne 2000/60/CE.

Pb
La classification CEE (étiquetage réglementaire
des substances et préparations dangereuses) identi
fie le plomb comme une substance présentant des
dangers d'effet cumulatif et présentant des
risques possibles d'altérations de la fertilité.
C'est de plus, une substance classée prioritaire
actuellement en examen par la Directive
Européenne 2000/60/CE.
83
Ordre de toxicité et spéciation
  • Hg-As-Cu-Cd-Zn-Pb-Cr-Ni-Co
  • Spéciation différentes formes de lélément
    (forme métallique, ions, formes oxydés, méthylée)
  • Les métaux ne sont pas éliminés des écosystèmes
    aquatiques par processus naturels (pas
    biodégradables)
  • Les métaux toxiques comme le Hg, Cd, As , Cu ont
    tendance à s'accumuler dans les sédiments de
    fond.
  • processus de remobilisation spéciation
  • Entrée dans la chaîne biologique.

84
Exemple le cas du mercure
  • Le teneur naturelle du mercure dans l'eau de mer
    est estimée à 0,03 microgramme par litre.
  • Il est utilisé dans la fabrication des biocides,
    de certaines peintures et intervient comme
    catalyseur.
  • On a estimé à 5 000 tonnes par an la quantité de
    mercure d'origine artificielle introduit dans le
    milieu marin par les effluents industriels et le
    ruissellement sur les terres agricoles.
  • Sa toxicité est décelable dès 0,1 microgramme /l
    pour le phytoplancton

85
Mercurebioaccumulation dans chaîne alimentaire
Minamatavillage côtier japon 1954 -usine
Chisso produisant de lacetaldehyde avec Hg comme
catalyseur -rejet quantité très faible Hg dans
fleuve -Accumulation chaîne alimentaire
mer -les chats de la ville portuaire effet
neurologique -20 000 japonais contaminés -mort
centaine de personnes (857),plusieurs centaines
de survivants gravement handicapés (paralysie,
déficience mentale) et incurables -chair poisson
contenait 10 à 20 mg/kg Bio-accumulation de 100
000
86
  • L'origine du mercure se trouvait dans les
    effluents d'une usine chimique produisant de
    l'acetaldéhyde avec du sulfate de mercure comme
    catalyseur.
  • Les quantités rejetées étaient très faibles et
    bien au-dessous du seuil de détection dans l'eau
    de mer,
  • le mercure était accumulé le long des chaînes
    alimentaires jusqu'à atteindre le seuil de
    toxicité pour l'homme (bio-accumulation et
    bio-concentration dans la chaîne alimentaire).
  • La chair des poissons en contenait de 10 à 20
    mg/kg, ce qui correspondait à un facteur de
    concentration de 100 000

87
La transformation par les bactéries en anaérobiose
  • . Les composés mercuriels sont transformés par
    les organismes en forme organique (comme le
    méthyl-mercure) bien plus toxiques.
  • Ces composés lipo-solubles sont principalement
    des toxiques du système nerveux.
  • Les invertébrés comme les vertébrés y sont
    sensibles.
  • Episodiquement, des poissons sont déclarés
    impropres à la consommation à cause de la teneur
    trop élevée de leur chair en mercure. En France,
    le taux maximum recommandé est de 0,5 mg/kg dans
    le poisson.

88
  • -teneur naturelle Hg dans l'eau de mer est
    estimée à 0,03µg/L.
  • Il est utilisé dans la fabrication des biocides,
    de certaines peintures et intervient comme
    catalyseur.
  • -rejet 5 000 tonnes /an en milieu marin (rejets
    industriels, agricoles)
  • Sa toxicité
  • -dès 0,1 microgramme /L pour le phytoplancton.
  • -methylmercure liposoluble, toxique système
    nerveux. -invertébrés comme les vertébrés y sont
    sensibles. - -En France, le taux max recommandé
    est de 0,5 mg/kg dans le poisson.
  • parfois valeur supérieure dans Thons ou Lieus

89
Les principales sources de pollution sont les
piles, les thermomètres au mercure (désormais
interdits), certaines peintures marines
(contenant en plus des PCB) et certains
fongicides. Les rejets industriels sont
strictement contrôlés, au moins dans l'Union
Européenne (limite fixée à 0,05 mg/l
d'effluents). Le mercure est toujours largement
utilisé pour extraire l'or des gisements,
notamment en Amérique du Sud
90
Les micropolluants organiques
  • Ce sont en grande majorité des produits de
    synthèse issus de l'activité anthropique.
  • PCB polychlorobiphényles.
  • Ce sont des substances chlorées
  • très stables chimiquement et thermiquement
  • Bonne propriété électrique
  • Résistance au feu
  • utilisés dans
  • _les transformateurs électriques comme isolants
    (les anciennes installations encore en
    fonctionnement en contiennent donc toujours)
  • de vernis, encres, peintures solvants...
  • Leur combustion peut générer des dioxines et
    furanes, substances cancérigènes et mutagènes ,
    perte fertilité

91
  • Ils ont une très faible solubilité dans l'eau, et
    une forte affinité pour les matières en
    suspension et les lipides.
  • Ils s'accumulent donc dans le milieu naturel et
    se bioaccumulent fortement dans la chaîne
    alimentaire (par exemple dans la graisse des
    poissons).
  • Production a augmenté de 1920 à 1970, maintenant
    production presque arrêté , élimination par
    combustion
  • Du fait de leur importante persistance dans le
    milieu et de leur forte aptitude à la
    bioaccumulation, ils font l'objet de restrictions
    d'usage importantes (utilisations limitées par
    l'arrêté du 8 juillet 1975). De plus, le décret
    du 02/02/87 interdit la mise sur le marché des
    appareils contenant des PCB.

92
  • Loi 1996 prévoit sur 20 ans destruction et
    décontamination (directive 96/59/CE)
  • Production cumulée estimés à 750 000t dont
  • 40 déversé dans lenvironnement
  • 60 encore en usage ou présent en décharge

93
Les hydrocarbures
  • Molécules hydrophobes, beaucoup C et H
  • Létalité générale quand les HC arrivent en
    quantité massive.
  • en général, il y a diminution de la photosynthèse
    et donc diminution de la biomasse végétale.
  • Pour le phytoplancton, le seuil de toxicité est
    de 10 a 100 ppm (toxicité létale DL50 48 ou 96 h)
    (1 ppm 1µg/g lppb1µg/kg)
  • les larves de poisson meurent vers 1ppb (DL50)
  • le seuil de sub-létalité 0,01ppb,
  • la baisse de la pêche est une conséquence dans
    les zones côtières.

94
Lors d'analyses en surface (prélèvement des
boulettes avec filets),
  • lt 0,1 mg/m2 milieu non pollué
  • 0,1 a 1 mg/m2 milieu peu pollué
  • 1 a 5 mg/m2 haute pollution
  • gt5 mg/m2 très haute pollution
  • moyenne mesurée en mer
  • Mer Méditerranée 2,9 mg//m2
  • dans 1'Ocean Atlantique 0,6 mg//m2
  • Dégradation lente (par bactéries)
  • 5ans pour pétrole déversé par le Torrey Canyon
    1967
  • 10 ans pour celui de lAMOCO CADIX 1978

95
  • Lorsqu'on fait des analyses dans la colonne d'eau
  • 1 à 2 µ.g/L faible pollution lµg/l 1 ppb
  • de 2 µg/L pollution
  • Mer Méditerranée du nord 9,9 ppb
  • et Atlantique 2ppb

96
Les détergents
  • Les détergents sont des molécules organiques
    mettant en oeuvre 2 groupements sur une chaîne
    1 hydrophyle, et 1'autre hydrophobe
  • Les détergents anioniques (les plus utilises
    80),
  • les non ioniques (19)
  • les cationiques (16-18).

97
Dégradation des détergents
  • Dépend de la formule chimique
  • Le TBS (tretapropyllene benzeno sulfonate) n'est
    pas biodegradable,
  • le LAS (alkyl benzeno sulfonate linéaire est très
    proche chimiquement de la précédente mais n'a pas
    de ramification sur sa chaîne linéaire, ce qui la
    rend biodégradable

98
Toxicité des détergents
  • Pour les poissons la DL50 (96h) est de 1 à 10
    ppm.
  • II y a aussi réduction de l'activité larvaire.
  • Les détergents diminuent la concentration en
    oxygène dissous et la transmission de la lumière.
  • Si diminution de la salinité, diminution de la
    toxicité.
  • Dans les estuaires et dans les eaux douces, les
    organismes seront moins sensibles.

99
les biocides
  • II y a plusieurs centaines de pesticides en usage
    à l'époque actuelle. Un (biocide) pesticide est
    une substance ou une préparation à 1'exclusion
    des produits pharmaceutiques et vétérinaires
    utilisés pour lutter contre les êtres vivants
    nuisibles à 1'homme de façon directe ou
    indirecte.
  • Le terme pesticide englobe en fait, les
    insecticides, herbicides, fongicides, raticides
    etc.
  • .

100
Les pesticides chlorés
  • .
  • .L'intérêt principal porté à ces produits
    chimiques provient de leur toxicité, de leur
    persistance et de leur forte capacité a la
    bioaccumulation. (demie vie de 10 ans). Le groupe
    le plus répandu des pesticides chlorés est la
    famille du DDT.
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com