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Le mod

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Le mod le OSI par Sylvain 1 - Introduction 2 - Les diff rentes couches du mod le 2.1 - Les 7 couches 2.2 - La couche physique – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le mod


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Le modèle OSI
  • par Sylvain
  • 1 - Introduction2 - Les différentes couches du
    modèle        2.1 - Les 7 couches        2.2 -
    La couche physique        2.3 - La couche
    liaison de données        2.4 - La couche
    réseau        2.5 - Couche transport        2.6
    - La couche session        2.7 - La couche
    présentation        2.8 - La couche
    application3 - Transmission de données au
    travers du modèle OSI4 - Critique du modèle
    OSI        4.1 - Ce n'était pas le bon
    moment        4.2 - Ce n'était pas la bonne
    technologie        4.3 - Ce n'était pas la bonne
    implémentation        4.4 - Ce n'était pas la
    bonne politique5 - L'avenir d'OSI6 - Discussion
    autour de la documentation7 - Suivi du document

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1 - Introduction
  • Les constructeurs informatiques ont proposé des
    architectures réseaux propres à leurs
    équipements. Par exemple, IBM a proposé SNA, DEC
    a proposé DNA... Ces architectures ont toutes le
    même défaut  du fait de leur caractère
    propriétaire, il n'est pas facile des les
    interconnecter, à moins d'un accord entre
    constructeurs. Aussi, pour éviter la
    multiplication des solutions d'interconnexion
    d'architectures hétérogènes, l'ISO (International
    Standards Organisation), organisme dépendant de
    l'ONU et composé de 140 organismes nationaux de
    normalisation, a développé un modèle de référence
    appelé modèle OSI (Open Systems Interconnection).
    Ce modèle décrit les concepts utilisés et la
    démarche suivie pour normaliser l'interconnexion
    de systèmes ouverts (un réseau est composé de
    systèmes ouverts lorsque la modification,
    l'adjonction ou la suppression d'un de ces
    systèmes ne modifie pas le comportement global du
    réseau).

3
  • Au moment de la conception de ce modèle, la prise
    en compte de l'hétérogénéité des équipements
    était fondamentale. En effet, ce modèle devait
    permettre l'interconnexion avec des systèmes
    hétérogènes pour des raisons historiques et
    économiques. Il ne devait en outre pas favoriser
    un fournisseur particulier. Enfin, il devait
    permettre de s'adapter à l'évolution des flux
    d'informations à traiter sans remettre en cause
    les investissements antérieurs. Cette prise en
    compte de l'hétérogénéité nécessite donc
    l'adoption de règles communes de communication et
    de coopération entre les équipements, c'est à
    dire que ce modèle devait logiquement mener à une
    normalisation internationale des protocoles.

4
  • Le modèle OSI n'est pas une véritable
    architecture de réseau, car il ne précise pas
    réellement les services et les protocoles à
    utiliser pour chaque couche. Il décrit plutôt ce
    que doivent faire les couches. Néanmoins, l'ISO a
    écrit ses propres normes pour chaque couche, et
    ceci de manière indépendante au modèle, i.e.
    comme le fait tout constructeur.Les premiers
    travaux portant sur le modèle OSI datent de 1977.
    Ils ont été basés sur l'expérience acquise en
    matière de grands réseaux et de réseaux privés
    plus petits  le modèle devait en effet être
    valable pour tous les types de réseaux. En 1978,
    l'ISO propose ce modèle sous la norme ISO IS7498.
    En 1984, 12 constructeurs européens, rejoints en
    1985 par les grands constructeurs américains,
    adoptent le standard.

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2 - Les différentes couches du modèle
  • 2.1 - Les 7 couches
  • Le modèle OSI comporte 7 couches 

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(No Transcript)
7
  • Les principes qui ont conduit à ces 7 couches
    sont les suivants - une couche doit être créée
    lorsqu'un nouveau niveau d'abstraction est
    nécessaire,- chaque couche a des fonctions bien
    définies, - les fonctions de chaque couche
    doivent être choisies dans l'objectif de la
    normalisation internationale des protocoles, -
    les frontières entre couches doivent être
    choisies de manière à minimiser le flux
    d'information aux interfaces, - le nombre de
    couches doit être tel qu'il n'y ait pas
    cohabitation de fonctions très différentes au
    sein d'une même couche et que l'architecture ne
    soit pas trop difficile à maîtriser.Les couches
    basses (1, 2, 3 et 4) sont nécessaires à
    l'acheminement des informations entre les
    extrémités concernées et dépendent du support
    physique. Les couches hautes (5, 6 et 7) sont
    responsables du traitement de l'information
    relative à la gestion des échanges entre systèmes
    informatiques. Par ailleurs, les couches 1 à 3
    interviennent entre machines voisines, et non
    entre les machines d'extrémité qui peuvent être
    séparées par plusieurs routeurs. Les couches 4 à
    7 sont au contraire des couches qui
    n'interviennent qu'entre hôtes distants.

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  • 2.2 - La couche physique
  • La couche physique s'occupe de la transmission
    des bits de façon brute sur un canal de
    communication. Cette couche doit garantir la
    parfaite transmission des données (un bit 1
    envoyé doit bien être reçu comme bit valant 1).
    Concrètement, cette couche doit normaliser les
    caractéristiques électriques (un bit 1 doit être
    représenté par une tension de 5 V, par exemple),
    les caractéristiques mécaniques (forme des
    connecteurs, de la topologie...), les
    caractéristiques fonctionnelles des circuits de
    données et les procédures d'établissement, de
    maintien et de libération du circuit de
    données.L'unité d'information typique de cette
    couche est le bit, représenté par une certaine
    différence de potentiel.

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  • 2.3 - La couche liaison de données
  • Son rôle est un rôle de "liant"  elle va
    transformer la couche physique en une liaison a
    priori exempte d'erreurs de transmission pour la
    couche réseau. Elle fractionne les données
    d'entrée de l'émetteur en trames, transmet ces
    trames en séquence et gère les trames
    d'acquittement renvoyées par le récepteur.
    Rappelons que pour la couche physique, les
    données n'ont aucune signification particulière.
    La couche liaison de données doit donc être
    capable de reconnaître les frontières des trames.
    Cela peut poser quelques problèmes, puisque les
    séquences de bits utilisées pour cette
    reconnaissance peuvent apparaître dans les
    données.La couche liaison de données doit être
    capable de renvoyer une trame lorsqu'il y a eu un
    problème sur la ligne de transmission. De manière
    générale, un rôle important de cette couche est
    la détection et la correction d'erreurs
    intervenues sur la couche physique. Cette couche
    intègre également une fonction de contrôle de
    flux pour éviter l'engorgement du
    récepteur.L'unité d'information de la couche
    liaison de données est la trame qui est composées
    de quelques centaines à quelques milliers
    d'octets maximum.

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  • 2.4 - La couche réseau
  • C'est la couche qui permet de gérer le
    sous-réseau, i.e. le routage des paquets sur ce
    sous-réseau et l'interconnexion des différents
    sous-réseaux entre eux. Au moment de sa
    conception, il faut bien déterminer le mécanisme
    de routage et de calcul des tables de routage
    (tables statiques ou dynamiques...).La couche
    réseau contrôle également l'engorgement du
    sous-réseau. On peut également y intégrer des
    fonctions de comptabilité pour la facturation au
    volume, mais cela peut être délicat.L'unité
    d'information de la couche réseau est le paquet.

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  • 2.5 - Couche transport
  • Cette couche est responsable du bon acheminement
    des messages complets au destinataire. Le rôle
    principal de la couche transport est de prendre
    les messages de la couche session, de les
    découper s'il le faut en unités plus petites et
    de les passer à la couche réseau, tout en
    s'assurant que les morceaux arrivent correctement
    de l'autre côté. Cette couche effectue donc aussi
    le réassemblage du message à la réception des
    morceaux.Cette couche est également responsable
    de l'optimisation des ressources du réseau  en
    toute rigueur, la couche transport crée une
    connexion réseau par connexion de transport
    requise par la couche session, mais cette couche
    est capable de créer plusieurs connexions réseau
    par processus de la couche session pour répartir
    les données, par exemple pour améliorer le débit.
    A l'inverse, cette couche est capable d'utiliser
    une seule connexion réseau pour transporter
    plusieurs messages à la fois grâce au
    multiplexage. Dans tous les cas, tout ceci doit
    être transparent pour la couche session.

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  • Cette couche est également responsable du type de
    service à fournir à la couche session, et
    finalement aux utilisateurs du réseau  service
    en mode connecté ou non, avec ou sans garantie
    d'ordre de délivrance, diffusion du message à
    plusieurs destinataires à la fois... Cette couche
    est donc également responsable de l'établissement
    et du relâchement des connexions sur le
    réseau.Un des tous derniers rôles à évoquer est
    le contrôle de flux.C'est l'une des couches les
    plus importantes, car c'est elle qui fournit le
    service de base à l'utilisateur, et c'est par
    ailleurs elle qui gère l'ensemble du processus de
    connexion, avec toutes les contraintes qui y sont
    liées.L'unité d'information de la couche réseau
    est le message.

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  • 2.6 - La couche session
  • Cette couche organise et synchronise les échanges
    entre tâches distantes. Elle réalise le lien
    entre les adresses logiques et les adresses
    physiques des tâches réparties. Elle établit
    également une liaison entre deux programmes
    d'application devant coopérer et commande leur
    dialogue (qui doit parler, qui parle...). Dans ce
    dernier cas, ce service d'organisation s'appelle
    la gestion du jeton. La couche session permet
    aussi d'insérer des points de reprise dans le
    flot de données de manière à pouvoir reprendre le
    dialogue après une panne.

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  • 2.7 - La couche présentation
  • Cette couche s'intéresse à la syntaxe et à la
    sémantique des données transmises  c'est elle
    qui traite l'information de manière à la rendre
    compatible entre tâches communicantes. Elle va
    assurer l'indépendance entre l'utilisateur et le
    transport de l'information.Typiquement, cette
    couche peut convertir les données, les
    reformater, les crypter et les compresser.

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  • 2.8 - La couche application
  • Cette couche est le point de contact entre
    l'utilisateur et le réseau. C'est donc elle qui
    va apporter à l'utilisateur les services de base
    offerts par le réseau, comme par exemple le
    transfert de fichier, la messagerie...

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3 - Transmission de données au travers du modèle
OSI
  • Le processus émetteur remet les données à envoyer
    au processus récepteur à la couche application
    qui leur ajoute un en-tête application AH
    (éventuellement nul). Le résultat est alors
    transmis à la couche présentation.La couche
    présentation transforme alors ce message et lui
    ajoute (ou non) un nouvel en-tête (éventuellement
    nul). La couche présentation ne connaît et ne
    doit pas connaître l'existence éventuelle de AH 
    pour la couche présentation, AH fait en fait
    partie des données utilisateur. Une fois le
    traitement terminé, la couche présentation envoie
    le nouveau "message" à la couche session et le
    même processus recommence.Les données
    atteignent alors la couche physique qui va
    effectivement transmettre les données au
    destinataire. A la réception, le message va
    remonter les couches et les en-têtes sont
    progressivement retirés jusqu'à atteindre le
    processus récepteur 

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(No Transcript)
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  • Le concept important est le suivant  il faut
    considérer que chaque couche est programmée comme
    si elle était vraiment horizontale, c'est à dire
    qu'elle dialoguait directement avec sa couche
    paire réceptrice. Au moment de dialoguer avec sa
    couche paire, chaque couche rajoute un en-tête et
    l'envoie (virtuellement, grâce à la couche
    sous-jacente) à sa couche paire.

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4 - Critique du modèle OSI
  • La chose la plus frappante à propos du modèle OSI
    est que c'est peut-être la structure réseau la
    plus étudiée et la plus unanimement reconnue et
    pourtant ce n'est pas le modèle qui a su
    s'imposer. Les spécialistes qui ont analysé cet
    échec en ont déterminé 4 raisons principales.

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  • 4.1 - Ce n'était pas le bon moment
  • David Clark du MIT a émis la théorie suivant
    quant à l'art et la manière de publier une norme
    au bon moment. Pour lui, dans le cycle de vie
    d'une norme, il y a 2 pics principaux
    d'activité  la recherche effectuée dans le
    domaine couvert par la norme, et les
    investissements des industriels pour
    l'implémentation et la mise en place de la norme.
    Ces deux pics sont séparés par un creux
    d'activité qui apparaît être en fait le moment
    idéal pour la publication de la norme  il n'est
    ni trop tôt par rapport à la recherche et on peut
    donc assurer une certaine maîtrise, et il n'est
    ni trop tard pour les investissements et les
    industriels sont prêts à utiliser des capitaux
    pour l'implémenter.Le modèle OSI était
    idéalement placé par rapport à la recherche, mais
    hélas, le modèle TCP/IP était déjà en phase
    d'investissement prononcé (lorsque le modèle OSI
    est sorti, les universités américaines
    utilisaient déjà largement TCP/IP avec un certain
    succès) et les industriels n'ont pas ressenti le
    besoin d'investir dessus.

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  • 4.2 - Ce n'était pas la bonne technologie
  • Le modèle OSI est peut-être trop complet et trop
    complexe. La distance entre l'utilisation
    concrète (l'implémentation) et le modèle est
    parfois importante. En effet, peu de programmes
    peuvent utiliser ou utilisent mal l'ensemble des
    7 couches du modèle  les couches session et
    présentation sont fort peu utilisées et à
    l'inverse les couches liaison de données et
    réseau sont très souvent découpées en
    sous-couches tant elles sont complexes.OSI est
    en fait trop complexe pour pouvoir être
    proprement et efficacement implémenté. Le comité
    rédacteur de la norme a même du laisser de côté
    certains points techniques, comme le la sécurité
    et le codage, tant il était délicat de conserver
    un rôle bien déterminé à chaque couche ainsi
    complétée. Ce modèle est également redondant (le
    contrôle de flux et le contrôle d'erreur
    apparaissent pratiquement dans chaque couche). Au
    niveau de l'implémentation, TCP/IP est beaucoup
    plus optimisé et efficace.

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  • La plus grosse critique que l'on peut faire au
    modèle est qu'il n'est pas du tout adapté aux
    applications de télécommunication sur
    ordinateur ! Certains choix effectués sont en
    désaccord avec la façon dont les ordinateurs et
    les logiciels communiquent. La norme a en fait
    fait le choix d'un "système d'interruptions" pour
    signaler les événements, et sur des langages de
    programmation de haut niveau, cela est peu
    réalisable.

23
  • 4.3 - Ce n'était pas la bonne implémentation
  • Cela tient tout simplement du fait que le modèle
    est relativement complexe, et que du coup les
    premières implémentations furent relativement
    lourdes et lentes. A l'inverse, la première
    implémentation de TCP/IP dans l'Unix de
    l'université de Berkeley (BSD) était gratuite et
    relativement efficace. Historiquement, les gens
    ont donc eu une tendance naturelle à utiliser
    TCP/IP.

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  • 4.4 - Ce n'était pas la bonne politique
  • Le modèle OSI a en fait souffert de sa trop forte
    normalisation. Les efforts d'implémentation du
    modèle étaient surtout "bureaucratiques" et les
    gens ont peut-être vu ça d'un mauvaise oeil.A
    l'inverse, TCP/IP est venu d'Unix et a été tout
    de suite utilisé, qui plus est par des centres de
    recherches et les universités, c'est-à-dire les
    premiers a avoir utilisé les réseaux de manière
    poussée. Le manque de normalisation de TCP/IP a
    été contre-balancé par une implémentation rapide
    et efficace, et une utilisation dans un milieu
    propice à sa propagation.

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5 - L'avenir d'OSI
  • Au niveau de son utilisation et implémentation,
    et ce malgré une mise à jour du modèle en 1994,
    OSI a clairement perdu la guerre face à TCP/IP.
    Seuls quelques grands constructeurs dominant
    conservent le modèle mais il est amené à
    disparaître d'autant plus vite qu'Internet (et
    donc TCP/IP) explose.

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  • Le modèle OSI restera cependant encore longtemps
    dans les mémoires pour plusieurs raisons. C'est
    d'abord l'un des premiers grands efforts en
    matière de normalisation du monde des réseaux.
    Les constructeurs ont maintenant tendance à faire
    avec TCP/IP, mais aussi le WAP, l'UMTS etc. ce
    qu'il devait faire avec OSI, à savoir proposer
    des normalisations dès le départ. OSI marquera
    aussi les mémoires pour une autre raison  même
    si c'est TCP/IP qui est concrètement utilisé, les
    gens ont tendance et utilisent OSI comme le
    modèle réseau de référence actuel. En fait,
    TCP/IP et OSI ont des structures très proches, et
    c'est surtout l'effort de normalisation d'OSI qui
    a imposé cette "confusion" générale entre les 2
    modèles. On a communément tendance à considérer
    TCP/IP comme l'implémentation réelle de OSI.

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(No Transcript)
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Le modèle TCP/IP
  • 1 - Introduction2 - Description du
    modèle        2.1 - Un modèle en 4
    couches        2.2 - La couche hôte
    réseau        2.3 - La couche internet       
    2.4 - La couche transport        2.5 - La couche
    application3 - Comparaison avec le modèle OSI et
    critique        3.1 - Comparaison avec le modèle
    OSI        3.2 - Critique4 - Discussion autour
    de la documentation5 - Suivi du document

29
1 - Introduction
  • TCP/IP désigne communément une architecture
    réseau, mais cet acronyme désigne en fait 2
    protocoles étroitement liés  un protocole de
    transport, TCP (Transmission Control Protocol)
    qu'on utilise "par-dessus" un protocole réseau,
    IP (Internet Protocol). Ce qu'on entend par
    "modèle TCP/IP", c'est en fait une architecture
    réseau en 4 couches dans laquelle les protocoles
    TCP et IP jouent un rôle prédominant, car ils en
    constituent l'implémentation la plus courante.
    Par abus de langage, TCP/IP peut donc désigner
    deux choses  le modèle TCP/IP et la suite de
    deux protocoles TCP et IP.

30
  • Le modèle TCP/IP, comme nous le verrons plus bas,
    s'est progressivement imposé comme modèle de
    référence en lieu et place du modèle OSI. Cela
    tient tout simplement à son histoire. En effet,
    contrairement au modèle OSI, le modèle TCP/IP est
    né d'une implémentation  la normalisation est
    venue ensuite. Cet historique fait toute la
    particularité de ce modèle, ses avantages et ses
    inconvénients.

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  • L'origine de TCP/IP remonte au réseau ARPANET.
    ARPANET est un réseau de télécommunication conçu
    par l'ARPA (Advanced Research Projects Agency),
    l'agence de recherche du ministère américain de
    la défense (le DOD  Department of Defense).
    Outre la possibilité de connecter des réseaux
    hétérogènes, ce réseau devait résister à une
    éventuelle guerre nucléaire, contrairement au
    réseau téléphonique habituellement utilisé pour
    les télécommunications mais considéré trop
    vulnérable. Il a alors été convenu qu'ARPANET
    utiliserait la technologie de commutation par
    paquet (mode datagramme), une technologie
    émergeante promettante. C'est donc dans cet
    objectif et ce choix technique que les protocoles
    TCP et IP furent inventés en 1974. L'ARPA signa
    alors plusieurs contrats avec les constructeurs
    (BBN principalement) et l'université de Berkeley
    qui développait un Unix pour imposer ce standard,
    ce qui fut fait.

32
2 - Description du modèle
  • Le modèle TCP/IP peut en effet être décrit comme
    une architecture réseau à 4 couches 

33
Le modèle OSI a été mis à côté pour faciliter la
comparaison entre les deux modèles.
34
  • 2.2 - La couche hôte réseau
  • Cette couche est assez "étrange". En effet, elle
    semble "regrouper" les couches physique et
    liaison de données du modèle OSI. En fait, cette
    couche n'a pas vraiment été spécifiée  la seule
    contrainte de cette couche, c'est de permettre un
    hôte d'envoyer des paquets IP sur le réseau.
    L'implémentation de cette couche est laissée
    libre. De manière plus concrète, cette
    implémentation est typique de la technologie
    utilisée sur le réseau local. Par exemple,
    beaucoup de réseaux locaux utilisent Ethernet 
    Ethernet est une implémentation de la couche
    hôte-réseau.

35
  • 2.3 - La couche internet
  • Cette couche est la clé de voûte de
    l'architecture. Cette couche réalise
    l'interconnexion des réseaux (hétérogènes)
    distants sans connexion. Son rôle est de
    permettre l'injection de paquets dans n'importe
    quel réseau et l'acheminement des ces paquets
    indépendamment les uns des autres jusqu'à
    destination. Comme aucune connexion n'est établie
    au préalable, les paquets peuvent arriver dans le
    désordre  le contrôle de l'ordre de remise est
    éventuellement la tâche des couches
    supérieures.Du fait du rôle imminent de cette
    couche dans l'acheminement des paquets, le point
    critique de cette couche est le routage. C'est en
    ce sens que l'on peut se permettre de comparer
    cette couche avec la couche réseau du modèle OSI.

36
  • La couche internet possède une implémentation
    officielle  le protocole IP (Internet
    Protocol).Remarquons que le nom de la couche
    ("internet") est écrit avec un i minuscule, pour
    la simple et bonne raison que le mot internet est
    pris ici au sens large (littéralement,
    "interconnexion de réseaux"), même si l'Internet
    (avec un grand I) utilise cette couche.

37
  • 2.4 - La couche transport
  • Son rôle est le même que celui de la couche
    transport du modèle OSI  permettre à des entités
    paires de soutenir une conversation.Officielleme
    nt, cette couche n'a que deux implémentations 
    le protocole TCP (Transmission Control Protocol)
    et le protocole UDP (User Datagram Protocol). TCP
    est un protocole fiable, orienté connexion, qui
    permet l'acheminement sans erreur de paquets
    issus d'une machine d'un internet à une autre
    machine du même internet. Son rôle est de
    fragmenter le message à transmettre de manière à
    pouvoir le faire passer sur la couche internet. A
    l'inverse, sur la machine destination, TCP
    replace dans l'ordre les fragments transmis sur
    la couche internet pour reconstruire le message
    initial. TCP s'occupe également du contrôle de
    flux de la connexion.

38
  • UDP est en revanche un protocole plus simple que
    TCP  il est non fiable et sans connexion. Son
    utilisation présuppose que l'on n'a pas besoin ni
    du contrôle de flux, ni de la conservation de
    l'ordre de remise des paquets. Par exemple, on
    l'utilise lorsque la couche application se charge
    de la remise en ordre des messages. On se
    souvient que dans le modèle OSI, plusieurs
    couches ont à charge la vérification de l'ordre
    de remise des messages. C'est là une avantage du
    modèle TCP/IP sur le modèle OSI, mais nous y
    reviendrons plus tard. Une autre utilisation
    d'UDP  la transmission de la voix. En effet,
    l'inversion de 2 phonèmes ne gêne en rien la
    compréhension du message final. De manière plus
    générale, UDP intervient lorsque le temps de
    remise des paquets est prédominant.

39
  • 2.5 - La couche application
  • Contrairement au modèle OSI, c'est la couche
    immédiatement supérieure à la couche transport,
    tout simplement parce que les couches
    présentation et session sont apparues inutiles.
    On s'est en effet aperçu avec l'usage que les
    logiciels réseau n'utilisent que très rarement
    ces 2 couches, et finalement, le modèle OSI
    dépouillé de ces 2 couches ressemble fortement au
    modèle TCP/IP.

40
  • Cette couche contient tous les protocoles de haut
    niveau, comme par exemple Telnet, TFTP (trivial
    File Transfer Protocol), SMTP (Simple Mail
    Transfer Protocol), HTTP (HyperText Transfer
    Protocol). Le point important pour cette couche
    est le choix du protocole de transport à
    utiliser. Par exemple, TFTP (surtout utilisé sur
    réseaux locaux) utilisera UDP, car on part du
    principe que les liaisons physiques sont
    suffisamment fiables et les temps de transmission
    suffisamment courts pour qu'il n'y ait pas
    d'inversion de paquets à l'arrivée. Ce choix rend
    TFTP plus rapide que le protocole FTP qui utilise
    TCP. A l'inverse, SMTP utilise TCP, car pour la
    remise du courrier électronique, on veut que tous
    les messages parviennent intégralement et sans
    erreurs.

41
3 - Comparaison avec le modèle OSI et critique
  • 3.1 - Comparaison avec le modèle OSI
  • Tout d'abord, les points communs. Les modèles OSI
    et TCP/IP sont tous les deux fondés sur le
    concept de pile de protocoles indépendants.
    Ensuite, les fonctionnalités des couches sont
    globalement les mêmes.

42
  • Au niveau des différences, on peut remarquer la
    chose suivante  le modèle OSI faisait clairement
    la différence entre 3 concepts principaux, alors
    que ce n'est plus tout à fait le cas pour le
    modèle TCP/IP. Ces 3 concepts sont les concepts
    de services, interfaces et protocoles. En effet,
    TCP/IP fait peu la distinction entre ces
    concepts, et ce malgré les efforts des
    concepteurs pour se rapprocher de l'OSI. Cela est
    dû au fait que pour le modèle TCP/IP, ce sont les
    protocoles qui sont d'abord apparus. Le modèle ne
    fait finalement que donner une justification
    théorique aux protocoles, sans les rendre
    véritablement indépendants les uns des autres.

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  • Enfin, la dernière grande différence est liée au
    mode de connexion. Certes, les modes orienté
    connexion et sans connexion sont disponibles dans
    les deux modèles mais pas à la même couche  pour
    le modèle OSI, ils ne sont disponibles qu'au
    niveau de la couche réseau (au niveau de la
    couche transport, seul le mode orienté connexion
    n'est disponible), alors qu'ils ne sont
    disponibles qu'au niveau de la couche transport
    pour le modèle TCP/IP (la couche internet n'offre
    que le mode sans connexion). Le modèle TCP/IP a
    donc cet avantage par rapport au modèle OSI  les
    applications (qui utilisent directement la couche
    transport) ont véritablement le choix entre les
    deux modes de connexion.

44
  • 3.2 - Critique
  • Une des premières critiques que l'on peut émettre
    tient au fait que le modèle TCP/IP ne fait pas
    vraiment la distinction entre les spécifications
    et l'implémentation  IP est un protocole qui
    fait partie intégrante des spécifications du
    modèle.Une autre critique peut être émise à
    l'encontre de la couche hôte réseau. En effet, ce
    n'est pas à proprement parler une couche
    d'abstraction dans la mesure où sa spécification
    est trop floue. Les constructeurs sont donc
    obligés de proposer leurs solutions pour
    "combler" ce manque. Finalement, on s'aperçoit
    que les couches physique et liaison de données
    sont tout aussi importantes que la couche
    transport. Partant de là, on est en droit de
    proposer un modèle hybride à 5 couches,
    rassemblant les points forts des modèles OSI et
    TCP/IP 

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  • Modèle hybride de référenceC'est finalement ce
    modèle qui sert véritablement de référence dans
    le monde de l'Internet. On a ainsi gardé la
    plupart des couches de l'OSI (toutes, sauf les
    couches session et présentation) car correctement
    spécifiées. En revanche, ses protocoles n'ont pas
    eu de succès et on a du coup gardé ceux de
    TCP/IP.
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