Title: Evaluation psychodiagnostique standardis
1- Evaluation psychodiagnostique standardisée
Programme - 1 Introduction
- 2 Définition
- 3 Entretiens libres et semi structurés
- 4.DSM-IV
- -Exemple de la personnalité sadique
- 5.Questionnaire de personnalité
- -MMPI
- -MCMI, MACI (Millon)
- 6. Questionnaires mesurant dimension de la
personnalité - -Agression
- -Alexithymie
- Impulsivité
- NEOPI-R et les 5 grands facteurs
- 7. Stress traumatique
- 8. Mesure du quotient intellectuel
2(No Transcript)
31. Introduction
4Lapproche standardisée dé-stigmatise
5Pham, 2004
6- Complexité
- Hétérogénéité clinique
- Co-morbidité
- Erreur fondamentale
- code pénal
- Surenchère de lexpertise/avis
- Société du risque
- Code pénal
- Expérience clinique
- Nécessité de la recherche
- Formation permanente
- Travail en équipe
7- Décrire et situer dans le contexte
- Classifier
- recherche
- Expliquer
- Instrument
- Prise de décision/mise en place de
laction/pronostic - Nécessité approche globale
8Nécessité de la preuve
- L absence de preuve n est pas la preuve
d une absence...Ne pas avoir la preuve que
quelque chose existe ne veut pas dire qu on a la
preuve qu elle n existe pas. - Donald Rumsfeld (conférence des ministres de
l OTAN, Bruxelles, 2004). - immortel sophisme (Howard Zinn, le monde
diplomatique, aout 2005). -
92. Définition de lexamen psycho-diagnostic
10Démarche de l examen (A) la demande
- Le sujet demande lexamen
- moins fréquent
- Autonomie psychologique/financière
- Un tiers demande l examen
- plus fréquent
- Expertise
- Communication
- Éthique lérosion de la confidentialité
11(B) anamnèse
- Cadre culturel et social
- Trouble de comportement enfance (PCL-R)
- Relativisme culturel en psychologie clinique
- Anamnèse familiale
- Composition et structure familiale
- Formation et occupations père/mère/figures
substitutives - Ambiance foyer
- Événements importants décès, départ.
- Maladie(s) transmissible(s)
12- c) Médical
- Naissance
- Maladie grave
- Hospitalisation(s), motifs
- d) Lévolution affective et sexuelle
- Statut conjugal actuel
- Partenaire(s) significatif(s)
- Qualité et durée des relations
- Éventuelles difficultés sexuelles ?
- e) Antécédents psychologiques
- Préoccupations actuelles
- Périodes de la vie les plus névralgiques
- Consultations antérieures motifs
- Prise en charge
13Anamnèse personnelle
- a) Scolaire
- niveau atteint
- Assiduité-préférences scolaires
- Résultats
- N types écoles fréquentées
- Interventions professionnelles
- b) Sphère professionnelle
- activités actuelles et passées
- Période dinactivité
- Difficulté professionnelles absentéisme,
relationnelle - Degré de satisfaction
14Informations
- Densité
- Fiabilité
- Sources collatérales
- Effet de Halo
- Manque dharmonisation
- Manque de communication
- Court terme et long terme
15Clarifications
- -Lensemble dun diagnostic pas une de ses
parties - -Le concept diagnostique nest pas une de ses
mesures - Exemples
- -lintelligence la mesure du QI à la WAIS
- -le diagnostic de psychopathie score total à
léchelles - de la psychopathie de Hare.
16One measure does not a construct make Directions
toward reinvigorating psychopathy research
Reply to Hare and Neumann (2010)
- Skeem, J.L. Cooke, D.J.
- Psychological Assessment, 2010, 22 (2) 455-459
173.1. Lentretien libre
18Facettes de lentretien libre
- Apparence générale et comportement
- Activité psychomotrice
- Affect et humeur
- Discours et pensée
- Troubles perceptifs
- Orientation, attention et concentration
- Mémoire
- Intelligence
- Insight, fiabilité
19Règles à observer
- Cadre de lentretien (temps, intervention)
- Attitude découte vs interrogatoire
- Comprendre les états affectifs
- Langage du patient vs technicité du discours
psy - Aspects positifs de son fonctionnement
- Exploration vs confirmation dhypothèse
- Questions doivent sagencer selon un cadre
théorique - Attitude tolérante face aux silences
203.2. L entretien semi-structuré(Lexemple de
l échelle de psychopathie de Hare)
21Points à envisager
- Du factuel vers limpliquant
- Annoncer les contenus à lavance
- Questions ouvertes
- Encourager lextériorisation
- Nombre 2-3
22scolarité
- Type et nombre d écoles fréquentées
- Résultats scolaires
- Intérêt pour lécole
- Trouble de comportements (vol, fugue bagarre,
drogue) - Relations condisciples
- Relations enseignants
23Vie professionnelle/subsistance financière
- Age lors du premier emploi
- Nature des 5 éventuels derniers emplois
- Durée minimale/maximale
- Intérêt lassitude
- Bénéfice abusif CPAS/mutuelle/chômage
24Antécédents médicaux psychologiques
- Problème de santé sérieux enfance/adolescence/ad
ulte - ex Troubles neurologiques, pédiatriques
- Consultation d un psy
- Type de médicaments consommés (antidépresseur,
neuroleptique, ritaline)
25Antécédents familiaux
- Parents naturels
- Rang familial
- Changement de domicile
- Occupation professionnelle Parents
- Relations entre parents
- Relations avec la fratrie
- Problèmes de comportements durant enfance
- Ambiance familiale
- Chaleur affective
- Violence émotionnelle et ou physique
- Présence d alcoolisme parental
- Règles familiales disciplines
- Age du départ de la famille
- Raison du départ
26Relations affectives, maritales et sexuelles
- Orientation sexuelle (masculin vs féminin)
- Nombre de ménages effectifs
- Durée
- Age lors de première relation sexuelle
- Nombre et nature des relations sexuelles
- Qualifier la nature des relations avec les
partenaires - Présence de violence émotionnelle/physique
- Infidélités
- Nombre denfants
- Fréquence des contacts maintenus avec ces
derniers - Envoi, d argent, pension alimentaire, soutien
financier avec la famille - Projet vs partenaire et enfants après la prison
27Relations affectives, maritales et sexuelles
(suite)
- Liaison la plus significative aux yeux du sujet
- Relation au cours de laquelle il sest senti le
plus heureux
28Comportements antisociaux
- Délit actuel, motif de l arrestation
- Décrire les délits antérieurs
- Age premier délit
- Délit le plus grave, le moins grave
- Délit planifié vs coup de tête
- Motivation délits commis
- Peine(s) proportionnelle(s) au(x) délits(s)
- Personne à blâmer
- Introductions de procédure(s) d appel ?
29Usage de drogue/alcool
- Age de la première prise de drogue
- Consommation dalcool lors des délits
- Consommation de drogue lors des faits
- Trafic de drogue
30Généralités sur l état d esprit actuel
- Regrets par rapport au passé non délictueux
- Regrets par rapport au passé délictueux
- Impact psychologique, bouleversement délits sur
victimes - Mettre les gens en boîte est-il facile ?
- Comment qualifier létat desprit actuel ?
Incidents disciplinaires en détention ? Ressenti
les visites des membres de la famille - Décès d un proche durant la détention ?
- Perspectives dans 10 ou 15 ans ?
31Critères diagnostiques du trouble de personnalité
antisociale (DSM-IV)
- A. Présence d'un mode généralisé de
fonctionnement où le sujet ne manifeste pas de
préoccupations pour les droits d'autrui, allant
même jusqu'à les transgresser, et ce, depuis
l'âge de 15 ans. Ce mode généralisé de
fonctionnement est perceptible à travers trois
(ou plus) des critères suivants - (1) comportements qui traduisent un manquement
aux normes sociales, comportements
répétés susceptibles de conduire à une
arrestation - (2) duplicité, perceptible par le biais de
mensonges répétés, l'utilisation d'alias, ou le
fait de duper autrui à son propre profit ou
son propre plaisir - (3) impulsivité ou incapacité de planifier à
long terme - (4) irritabilité et agressivité, perceptibles
par le biais de batailles physiques ou de
voies de fait - (5) absence de préoccupations pour sa propre
sécurité ou celle d'autrui - (6) irresponsabilité soutenue, tel qu'indiqués
par des comportements répétés traduisant
son incapacité à maintenir un emploi ou à honorer
ses obligations financières
324. Cadre conceptuel Le DSM
- Manuel diagnostique et statistique de troubles
mentaux
33DSM IV
- Diagnostic principal
- Motif premier de la consultation / évaluation
- Souvent mais pas toujours issu de lAxe I
- (ex trouble psychotique, dépression, anxiété
etc..) - Combinaison fréquente entre l Axe I et II
- Diagnostic provisoire
- Manque d informations pour le considérer
- comme étant définitif
34DSM IV
- Description axiale
-
- 1. Syndromes cliniques
- 2. Troubles de la personnalité et retard mental
- 3. Affections médicales générales (AMG)
- 4. Problèmes psychosociaux/environnement
- 5. Evaluation globale du fonctionnement
- diagnostic
35DSM IV
- Axes I et II
- 1. Syndromes cliniques
- Ensemble des troubles à l exception de
lAxe II - (ex Anxiété généralisée, trouble
psychotique, dépression, abus de substances,
maniaco-dépression, trouble phobique etc..) - 2. Troubles de la personnalité et retard mental
36Axe II Troubles de la personnalité
- Cluster A
- Paranoïaque
- Méfiance soupçonneuse envahissante
- Schizoïde
- Détachement social, restriction émotionnelle
- Schizotypique
- Déficit social-interpersonnel, distorsions
cognitives perceptuelles
37Axe II Troubles de la personnalité (suite)
- Cluster B
- Antisociale
- Transgressions sociales fréquentes et
persistantes - Borderline
- Instabilité des relations interpersonnelles, des
affects et de l image de soi - Histrionique
- Réponses émotionnelles excessives, besoin
dattention - Narcissique
- Besoin de pouvoir, dadmiration, image
excessivement positive de soi, manque d empathie
38Axe II Trouble de la personnalité (suite)
- Cluster C
- Evitante
- Inhibition sociale, hypersensibilité au
jugement négatif - Dépendante
- Besoin excessif dêtre pris en charge
- Obsessionnelle-compulsive
- Ordre, perfectionnisme, contrôle
mental/social - Personnalité non spécifique
39(No Transcript)
40Co-morbidité () du trouble de la personnalité
antisociale (Widiger Corbitt, 1998)
52
37
21
13
41Axe I
- Anxiété généralisée
- Dépression majeure
- Trouble bipolaire
- Troubles psychotiques ex schizophrénie
- Alcoolisme
- Drogue
- Stress aigu / Stress post traumatique
- Somatisation
42Co-occurrence Cluster A et les troubles
psychotiques
- Paranoïaque
- Méfiance soupçonneuse envahissante
- Schizoïde
- Détachement social, restriction émotionnelle
- Schizotypique
- Déficit social-interpersonnel, distorsions
cognitives perceptuelles
43- Co-occurence Cluster B et Axe I dépendance alcool
et substance - Antisociale
- Transgressions sociales fréquentes et
persistantes - Borderline
- Instabilité des relations interpersonnelles,
des affects et de l image de soi - Histrionique
- Réponses émotionnelles excessives, besoin
dattention - Narcissique
- Besoin de pouvoir, dadmiration, image
excessivement positive de soi, manque d empathie
44Co-occurrence Cluster C et les troubles anxieux,
humeur, alimentaires, somatiques
- Evitante
- Inhibition sociale, hypersensibilité au
jugement négatif - Dépendante
- Besoin excessif dêtre pris en charge
- Obsessionnelle-compulsive
- Ordre, perfectionnisme, contrôle
mental/social - Personnalité non spécifique
45Modèles de relations entre les Axes I et II
- Indépendance
- Chance, hasard
- Cause commune/ spectre
- Variabilité de la présentation symptomatologique
alors que l étiologie et les mécanismes
dactions sont communs (schizotypique/schizophréni
e)
46Modèles de relations entre les Axes I et II
(suite)
- Prédisposition/complication
- Un trouble spécifique précède et renforce un
autre trouble (obsessive/anxiété) - Exacerbation
- Effet additif et synergique
47Distinction axiale I et II
- Temporalité bref vs durable
- ex alcoolisme, dépression, anxiété
- Étiologie différente Axe I biologique
- Axe II psychosociale
- Efficacité de lintervention médicamenteuse
- vs non médicamenteuse (psy)
48DSM IV commentaires
- Athéorique
- /-Behaviorale (cf. Lee Robins)
- -Catégoriel et dichotomique vs dimensionnel
(Widiger, 1994)
49DSM IV commentaires
- Les critiques de John Livesley (Canada, 1994)
- Temporalité bref vs durable
- Etiologie différente
- Efficacité de lintervention médicamenteuse
- vs non médicamenteuse (psy)
50DSM IV commentaires
- /-Recouvrement et co-morbidité (cf cluster B)
- /-Classificatoire, atomiste versus compréhension
psychopathologique - -Enjeux éthiques/légaux le cas de la
personnalité sadique (DSM3-R) - La spécificité des diagnostics la personnalité
antisociale
51Evaluation
- Informelle
- fiabilité / validité réduite / fréquemment
réalisée - Questionnaire auto-rapporté
- Ex Version originale du SCID-II, First et al.,
1997 - (version francaise Cottraux et al., 1998).
- N items 119
- Critère oui /non
- Seuils diagnostic 1) absent, 2) en dessous du
seuil, 3) présent - Sensibilité réduite, spécificité plus élevée
52Evaluation DSM suite
- Interview structuré (Cottraux et al, 1998)
- Critères auto-rapportés positifs
- Mini DSM-IV
- Masson
53M.I.N.I.Mini International Neuropsychiatric
Interview
- Version françaiseY. Lecrubier, E. Weiller, T.
Hergueta, P. Amorim, L.I. Bonora, J.P. Lépine - Hôpital de la Salpétrière - Paris - France
- 1998
54M.I.N.I.Mini International Neuropsychiatric
Interview
- Version anglaise D. Sheehan, J. Janavs, R.
Baker, K.H. Sheehan, E. Knapp, M.. Sheehan
(University of south Florida, tampa, USA) - Objectif Entretien structuré qui permet
d identifier les troubles psychiatriques de
l axe I du DSM IV
55Caractéristiques
- Troubles psychiatriques évalués par modules
- A. Episode dépressif majeur
- Au cours de ces deux dernières semaines,
vous-êtes vous senti(e) particulièrement triste,
cafardeux(se), déprimé(e), la plupart du temps au
cours de la journée, et ce presque tous les
jours? - B. Dysthymie
- Au cours des deux dernières années, vous-êtes
vous senti(e) triste, cafardeux(se), déprimé(e),
la plupart du temps? - C. Risque suicidaire
- Au cours du mois écoulé, avez-vous pensé
qu il vaudrait mieux que vous soyez mort(e), ou
souhaité être mort?
56Caractéristiques suite
- D. Episode (hypo-)maniaque
- Avez-vous déjà eu une période où vous vous
sentiez tellement exalté(e) ou plein d énergie
que cela vous a posé des problèmes, ou que des
personnes de votre entourage ont pensé que vous
n étiez pas dans votre état habituel? - E. Trouble panique
- Avez-vous déjà eu à plusieurs reprises des
crises ou des attaques durant lesquelles vous
vous êtes senti(e) subitement très anxieux(se),
très mal à l aise ou effrayé(e) même dans des
situations où la plupart des gens ne le seraient
pas? - F. Agoraphobie
- - Êtes-vous anxieux(se) ou particulièrement mal
à l aise dans des situations dont il est
difficile ou gênant de s échapper ou bien où il
serait difficile d avoir une aide si vous
paniquiez, comme être dans une foule, dans une
file d attente, être loin de votre domicile ou
seul à la maison, être sur un pont, dans les
transports en commun ou en voiture?
57Caractéristiques (suite)
- G. Phobie sociale
- Au cours du mois écoulé, avez-vous redouté ou
avez-vous été gêné d être le centre de
l attention ou avez-vous peur d être humilié(e)
dans certaines situations sociales comme par
exemple lorsque vous deviez prendre la parole
devant un groupe de gens, manger avec des gens ou
manger en public, ou bien encore écrire lorsque
l on vous regardait? - H. Trouble obsessionnel compulsif
- Au cours du mois écoulé, avez vous souvent eu
des pensées ou des pulsions déplaisantes,
inappropriées ou angoissantes qui revenaient sans
cesse alors que vous ne le souhaitez pas, comme
par exemple penser que vous étiez sale ou que
vous aviez des microbes, ou encore que vous
alliez frapper quelquun malgré vous, ? - I. Etat de stress post-traumatique (option)
- Avez-vous déjà vécu, ou été le témoin ou eu à
faire face à un événement extrêmement
traumatique, au cours duquel des personnes sont
mortes ou vous-même et/ou d autres personnes ont
été menacées de mort ou ont été grièvement
blessées ou ont été atteintes dans leur intégrité
physique?
58Caractéristiques (suite)
- J. Dépendance alcoolique/Abus d alcool
- Au cours des 12 derniers mois, vous est-il
arrivé à plus de trois reprises de boire, en
moins de trois heures, plus que l équivalent
d une bouteille de vin (ou de trois verres
d alcool fort? - K. Troubles liés à une substance (non alcoolique)
- Maintenant je vais vous montrer/vous lire une
liste de drogues et de médicaments et vous allez
me dire si au cours des 12 derniers mois, il vous
est arrivé à plusieurs reprises de prendre l un
de ces produits dans le but de planer, de changer
votre humeur ou de vous défoncer? - L. Troubles psychotiques
- Avez-vous déjà eu l impression que quelquun
vous espionnait, ou complotait contre vous, ou
bien encore que l on essayait de vous faire du
mal? - M. Anorexie mentale
- Combien mesurez-vous? Au cours du dernier
mois, quel a été votre poids le plus faible?
59Caractéristiques (suite)
- N. Boulimie
- Au cours de ces trois derniers mois, vous
est-il arrivé d avoir des crises de boulimie
durant lesquelles vous mangiez de grandes
quantités de nourriture dans une période de temps
limitée, c est à dire en moins de deux heures? - O. Anxiété généralisée
- Au cours des six derniers mois, vous êtes-vous
senti(e), excessivement préoccupé(e), inquiet(e),
anxieux(se), pour des problèmes de la vie de tous
les jours, au travail/à l école, à la maison, ou
à propos de votre entourage, ou avez-vous eu
l impression de vous faire trop de souci à
propos de tout et de rien? - P. Trouble de la personnalité antisociale
(option) - Avant l âge de 15 ans, avez-vous fréquemment
fait l école buissonnière ou passé la nuit en
dehors de chez vous? - Depuis l âge de 15 ans, avez-vous fait des
choses illégales (même si vous n avez pas été
pris) comme détruire le bien d autrui, voler,
vendre de la drogue ou commettre un crime?
60Caractéristiques (suite)
- Chaque module peut-être administré séparément
- 120 questions
- Catégorie de réponses Dichotomiques (oui - non)
- Passation Pour chaque trouble psychiatrique, il
y a une ou plusieurs questions filtres permettant
le dépistage des symptômes. Des questions
supplémentaires sont posées si les réponses à ces
quelques questions s avèrent positives,
permettant ainsi de valider ou d invalider le
diagnostic concerné. - Durée de passation /- 15 minutes
- Mode de passation en face à face
61Caractéristiques (suite)
- Cotation
- Toutes les réponses doivent être cotées.
- Le clinicien entoure, à droite de chacune des
questions, soit oui, soit non, en fonction de la
réponse du patient - A la fin de chaque module, une ou plusieurs
boîte(s) diagnostique(s) permet(tent) au
clinicien d indiquer si les critères
diagnostiques sont atteints
62Limites et intérêts
- - Ne permet pas de diagnostiquer les ATCD des
troubles - - Les réponses dichotomiques ne permettent pas
d évaluer la sévérité des symptômes - /- Peu adapté pour une passation en
autoquestionnaire - Entretien d une durée de passation brève
- Peut être utilisé par les cliniciens après une
courte formation
63Mini et troubles psychiatriques actuels dans les
prisons françaises
- Rouillon, Durburcq, Fagnani Falissard (2007)
- N799
- 39,2 syndrome Dépressif
- 31,2 anxiété généralisée
- 23,9 toute psychose
- 18,4 abus/dépendance alcool
- 26,5 abus/dépendance drogue
-
64Exemple de la personnalité sadique (proposition
DSM3-R)
65Spitzer and al., 1991
- 18 aucune utilité particulière
- 74 description du pattern comportemental du
sujet - 63 prédiction du pattern comportemental
ultérieur du sujet - 59 à titre dinformation lors de prise de
décision de justice - 54 utilité en matière de décisions
thérapeutiques - 54 évaluation des compétences parentales
- 12 utilisation par la Défense afin de nuancer
la responsabilité délictueuse du sujet
66Spécificité et sensibilité des critères
diagnostiques de la personnalité sadique au
DSM-III-R.
- Taux de base Sensibilité Spécificité
- 1. A recouru à la cruauté ou à la violence
physique dans lintention de dominer quelquun
51,3 (39) 0,41 0,92 - 2. Humilie et dégrade les gens en présence
dautrui - 19,7 (15)
0,53 0,82 - 3. A maltraité ou puni de façon particulièrement
dure quelquun qui était sous ses ordres
47,4 (36) 0,53 1,00 - 4. Samuse ou prend plaisir aux souffrances
physiques ou psychologiques dautrui
28,9 (22) 0,73
0,94 - 5. A menti pour blesser ou faire souffrir autrui
- 13,2 (10)
0,50 0,79 - 6. Contraint les autres à faire ce quil veut en
les effrayant - 64,5 (49)
0,35 0,92 - 7. Restreint lautonomie de ses proches
- 9,2 (7)
1,00 0,83 - 8. Est fasciné par la violence, les armes, les
arts martiaux, les blessures ou la torture.
9,2 (7) 1,00 0,73
67(No Transcript)
68Personnalité sadique en défense sociale
- Delescluse Pham (2005)
- Encéphale
695. Les questionnaires de la personnalité- Le
Minnesota Multiphasic Personality Inventory
70Le MMPI-2
- Créé en 1943 par Hathaway McKinley
- Révisé en 1989
- MMPI-2 Publié en France en 1996
- Inventaire le plus utilisé en psychologie
clinique - Auto-questionnaire
- Etalonnage français
- N 1102 (472 hommes et 630 femmes normaux )
- Age 18 à 86 ans
- moyenne 33, 71 ans
71Le MMPI-2
- Oui , Non , Je sais pas (minimum).
- 565 items
- Consistance interne varie de
- .87 (Pt) à .50 (M/F) hommes
- .88 (Pt) à .33 (M/F) femmes
- Fidèlité test-retest (3/4 semaines)
- .90 (Si) à .60 (Pa) hommes
- .90 (Si) à .65 (Pa) femmes
72Le MMPI-2 Les échelles cliniques
- 1. Hypocondrie HS, 32 items
- Préoccupation excessive pour sa santé et son
corps. Associé à HY - 2. Dépression D, 57 items
- Humeur basse, inhibition psychomotrice,
pessimisme, tendance suicidaire. Associé à Pt.
Score plus élevé chez sujets âgé - 3. Hystérie HY, 60 items.
- Utilisation symptômes physiques lors difficultés.
Immaturité affective, suggestibilité,
égocentricité. Plus élevé chez les femmes.
73Le MMPI-2 Les échelles cliniques
- 4. Déviation psychopathique, PD, 50 items.
- Propension à lamoralité, lasocialité, tendance
délictueuse. - 5. Masculinité, féminité MF, 56 items.
- Intérêts de type féminin (hommes) et masculin
(femmes). Au départ échelle construite pour
évaluer les tendances homosexuelles.
74Le MMPI-2 les échelles cliniques suite
- 6. Psychasthénie, PT, 48 items.
- Syndrome obsessionnel, ruminations, peurs,
- sentiments de culpabilité. Associé aux
tendances névrotiques et à l anxiété
généralisée. - 7. Schizophrénie, SC, 78 items.
- Trouble psychotique, hallucination, délire,
désorganisation comportementale.
75Le MMPI-2 (les échelles cliniques suite)
- 8. Paranoia, Pa, 40 items
- Processus psychotiques mis en œuvre dans
lorganisation paranoiaque Idées de persécution,
croyances illusoires, idées de grandeur,
suspicion, interprétation, rigidité. - 9. Hypomanie, MA, 46 items
- Accélération psychomotrice, extraversion,
impulsivité. Pas nécessairement manie aiguë. - 10. Introversion sociale, SI (pas connotation
psychiatrique), 69 items. - Timidité, isolement, travail solitaire, manque
dassertivité
76Le MMPI-2 (les échelles cliniques
complémentaires )
- Anxiété, A (Welsh)
- Inhibition, hésitation, conformisme
- Force du moi, ES, (Baron)
- Ressources personnelles, adaptabilité.
- Alcoolisme, MAC, (MacAndrew)
- Dépendance en général et notamment alcoolique.
77Le MMPI-2 Echelles de validité
- Echelle L 15 items. Mensonge (ex jai parfois
envie de jurer) - Echelle F 60 items (banalités, 90 gens
répondent dans le même sens). Mesurer la tendance
à répondre de manière inhabituelle/atypique
(réponse aléatoire, opposition, incompréhension).
- Echelle K 30 items. Mesure lapparence
dadaptation, la tendance à la normalisation,
tendance défensive. - Echelle VRIN Oui/non, échelle d incohérence.
Paires d items similaires - Echelle TRIN oui. échelle d acquiescement.
Paires d items opposés .
78Avantages/inconvénients du MMPI
- littérature abondante
- interprétation type profil est aisée
- - Longueur passation
- - Double négation (ex il ne marrive jamais de
ne pas jurer) - - Faible validité discriminante entre groupes
psychopa thologiques - - jentends des voix, on influence mon
esprit - -Echelles classiques de validité filtrent mal les
protocoles invalides (prison) - -Pas compatible avec nosographie internationale
(ICD10DSM-IV). Adaptation de Ben-Porath (Sloore,
Rossi Pham, 2004)
79(No Transcript)
80Données échelle pd et psychologie légale
- Lynn Richard. 2002. Racial and ethnic differences
in psychopathic personality. Personality and
Individual Differences, 2002. - Hall GC. 1989. WAIS-R and MMPI profiles of men
who have sexually assaulted children evidence of
limited utility. J Personality Assessment. - Campanella et al. 2005. Neuroscience Letters.
81Deux questionnaires de Théodore Millon
- The Millon Clinical Multiphasic Inventory
(MCMI-III) adultes (adaptation francophone
québecoise) - The Millon Adolescent Clinical Inventory
- (MACI) adolescents
- (en cours en Belgique )
82MCMI-III et MACI
- Couvrent les syndromes cliniques et les
troubles de la personnalité - Compatibilité des définitions des axes 1 et 2
du DSM. - Passation aisée et rapide (30-50 )
- Bons critères de validité
836. Les questionnaires mesurant une dimension de
la personnalité
- 6.1. Le questionnaire dagression de Buss et Perry
84Population
- 1253 étudiants (usa) âgés de 18 à 20 ans
- 612 garçons, 641 filles
85Présentation de l échelle
- Comporte 29 items
- Cotés sur une échelle en 5 points
- de 1 (pas du tout) à 5 (tout à fait)
- Répartis en 4 facteurs
- Agression physique
- Agression verbale
- Colère
- Hostilité
861. Agression physique
- 1. Il m arrive de ne pas pouvoir contrôler
l envie de frapper quelqu un - 2. Je peux en venir à frapper si on me provoque
suffisamment - 3. Si on me frappe, je riposte
- 4. J en viens plus vite à la bagarre que la
plupart des gens - 5. Si je dois être violent pour défendre mes
droits, je le ferai - 6. Des gens m ont tellement mis à bout que j ai
été amené à me bagarrer - 7. Il y a parfois des bonnes raisons qui poussent
à frapper - 8. J ai déjà menacé des gens que je connais
- 9. J ai parfois tant perdu la boule , que
j ai cassé des objets
872. Agression verbale
- 1. Quand je ne suis pas d accord avec mes amis,
je le dis ouvertement - 2. Je réalise souvent que je suis en désaccord
avec les gens - 3. Quand les gens m embêtent, je peux leur dire
ce que je pense d eux - 4. Je ne peux pas m empêcher de polémiquer quand
les gens ne sont pas d accord avec moi - 5. Mes amis disent que je suis de nature polémique
883. Colère
- 1. Je me calme aussi vite que je m énerve
- 2. Quand je suis frustré, mon irritation
transparaît - 3. Parfois, je me sens comme un baril de poudre
prêt à exploser - 4. Je suis souvent d humeur inégale
- 5. Certains amis pensent que je suis une tête
brûlée - 6. Je pète les plombs parfois sans raison
valable - 7. J ai du mal à me dominer
894. Hostilité
- 1. Je suis parfois rongé de jalousie
- 2. J ai parfois un côté ours
- 3. Les gens veulent parfois me mettre des
barrières - 4. Je me demande pourquoi je suis si amer
- 5. Des amis parlent sur mon dos
- 6. Je me méfie des gens que je ne connais pas et
qui se montrent trop amicaux - 7. Je sens qu on rit parfois derrière mon dos
- 8. Je me demande ce que les gens veulent quand
ils sont trop gentils
90Qualités psychométriques (1/2)
- Consistance interne
- Agression physique .85
- Agression verbale .72
- Colère .83
- Hostilité .77
- Score Total .89
91Qualités psychométriques (2/2)
- Fidélité corrélations test / re-test (372
sujets) - Agression physique .80
- Agression verbale .76
- Colère .72
- Hostilité .72
- Score Total .80
92Corrélations avec les délits(Pham, N210)
936.2. Lalexithimie Définition
- (sans) lexis (mot) thymos (émotion)
- Nemiah Sifneos (1970)
- 4 facteurs renvoient à la difficulté
- -identifier et décrire les émotions
- -impressions liées aux sensations corporelles
- -pensée symbolique/imagination
- -style cognitif externe pensée opératoire et
concrète vs émotions
94Populations alexithymiques
- Patients psychosomatique (Sifneos, 1967)
- Bonne santé (Parker et al., 1989)
- Abus de substance (Taylor et al, 1990)
- (mécanisme de compensation)
- Stress post traumatique
- Troubles alimentaires (Jimerson, 1994)
95Etiologie
- Neurobiologique (Nemiah, 1975)
- Blocage influx nerveux aux aires activation
somatique et celles activation émotions
(amygdale, Ledoux) - Blocage transfert inter hémisphérique (Parker,
1999) - Traumatisme infantile affectant développement
émotionnel (Krystal, 1988) - Milieu familial expressions libre des émotions
(Barenbaum James, 1994)
96Questionnaire dAlexithymie de Bermond-Vorst
- Difficulté à distinguer les états émotionnels
(Idf) - Exprimer à autrui ces états
- (exp)
- Appauvrissement de la vie imaginative
- (imag)
- Style de pensée concret et opératoire
- (oper)
- Faible réactivité émotionnelle
- (réac)
97Questionnaire dAlexithymie de Bermond-Vorst
- Il mest difficile de trouver les mots pour
exprimer ce que je ressens. (idf) - Souvent, avant de mendormir, jimagine des
scénarios, des rencontres, des dialogues (imag). - Quand je suis troublé, je sais si je suis
anxieux, ou bien triste, ou bien fâché (idf). - Quand il se produit quelque chose de tout à fait
imprévu, je reste calme et imperturbable (reac). - Je me préoccupe peu de mes émotions.(ope)
- Jaime parler à autrui de mes émotions. (exp)
98- Je passe peu de temps à rêvasser et à me laisser
emporter par mon imagination. - Quand je suis tendu, je narrive pas à savoir
quel sentiment est en moi. - Quand je vois quelquun pleurer à chaudes larmes,
cela ne me touche pas. - Il faut s efforcer de comprendre ses émotions.
- Même à un ami, ou à une amie, je trouve difficile
de parler de mes sentiments. - Je me sers souvent de mon imagination.
- Quand je me sens découragé, je comprends en
général doù ça provient. - Quand, autour de moi, des ami(e)s se disputent
violemment, cela me bouleverse. - Quand j ai le cafard, je n ai pas envie d en
rajouter en cherchant à savoir pourquoi.
99- Quand il sagit de dire à quel point je me sens
cafardeux, jarrive sans problème à trouver les
mots qu il faut pour cela. - Jai peu dintérêt pour les histoires
fantastiques et magiques. - Quand je me sens bien, je narrive pas à savoir
si je suis de bonne humeur, ou bien au comble de
joie, ou bien heureux. - Souvent, je sens des émotions en moi sans raison.
- Quand je ne me sens pas bien dans ma peau,
jessaie de comprendre pourquoi je me sens comme
ça. - On me dit souvent que je dois parler davantage de
mes sentiments. - Il marrive rarement de me laisser aller à mon
imagination. - Je ne sais pas ce qui se passe au fond de
moi-même. - Même lorsque les autres se passionnent pour
quelque chose, je demeure indifférent.
100- Il ny a pas grand chose à comprendre aux
émotions. - Quand je suis bouleversé par quelque chose, je
parle aux autre de ce que je ressens. - Jaime imaginer des histoires fantastiques et
pleines de fantaisie. - Quand je ne me sens pas bien à lintérieur de
moi, je sais si jai peur ou bien si je suis
triste. - Il m arrive souvent d être bouleversé par des
événements inattendus. - Je trouve que lon doit rester en contact avec
ses sentiments. - Je sais mettre des mots sur mes sentiments.
- Rêvasser à des affaires ou événements irréels,
cest perdre son temps. - Quand j en ai marre de moi-même, je narrive pas
à savoir si je suis triste, ou bien si j ai
peur, ou bien si je suis malheureux.
101- J accepte les déceptions sans émotion.
- Je trouve curieux que les autres analysent si
souvent leurs émotions. - Quand je parle aux gens, cest plutôt de mes
activités quotidiennes que de mes sentiments. - Quand jai peu à faire, je passe du temps à
rêvasser. - Quand je suis dexcellente humeur, je sais si je
suis enthousiaste, ou bien gai, ou bien fou de
joie. - Quand je vois quelquun pleurer énormément, je
sens que je deviens triste. - Quand je suis détendu, j ai besoin de savoir
avec précision doù me vient cette sensation.
102Score cognitif et affectif
- Score cognitif
- Exprimer à autrui ces états (exp)
- Difficulté à distinguer les états émotionnels
(Idf) - Style de pensée concret et opératoire (oper)
- Score affectif
- Appauvrissement de la vie imaginative (imag)
- Faible réactivité émotionnelle (réac)
103BVAQ-B
104Toronto alexithymia scale TAS-20
- Auteurs Parker, Taylor Bagby,1993 Loas et al,
1995, 1996 Encéphale) - 20 items
- Echelle à 5 points
- 3 facteurs
- Difficulté à identifier les émotions
- Difficulté à décrire ses émotions
- Pensée concrète
105Toronto alexithymia scale TAS-20
- Non alexithymiques lt 44
- Intermédiaires 44 ltTAS-20lt56
- Alexithymiques gt56
106Forensic psychopathy Group 2 X TAS 3
TAS F 23.76, p .00 TAS X Group F .27, p
.61 Group F 9.07, p .01
107- Olivier Luminet, Faculté Psychologie UCL
- La psychologie des émotions
- 2003. De Boeck Université.
1086.3. ImpulsivitéDéfinitions
- Eysenck (Eysenck Eysenck, 1985 Eysenck,
Easting Pearson, 1984) Limpulsivité est la
caractéristique des sujets qui agissent sur le
moment sans prendre conscience des risques quils
prennent. - Barratt (1965)
- la préférence pour le hasard la recherche
daventure un agir sans réfléchir un
évitement des tâches nécessitant patience et
attention un pattern de comportement très
variable (p. ex. changer de plan souvent, ne pas
rester sur une seule tâche). - Dickman (1990), limpulsivité désigne
- la relation entre des pensées et des
actions futures inadéquates - la tendance à moins réfléchir avant dagir
que la plupart des gens présentant les mêmes
capacités mentales
109DSM-IV
- déficit dattention de hyperactivité
- répond avant la fin de la question, a du mal
à attendre son tour, interrompt les autres - jeu pathologique (ex de critères jouer des
sommes croissantes pour atteindre la degré
dexcitation désiré agitation irritabilité lors
tentatives réduction)
110- Trouble du contrôle des impulsions non classées
ailleurs trouble explosif intermittant - Incapacité à résister à des impulsions
agressives, résultant en voies de faits,
destruction de biens. - Degré dagressivité nest pas proportionel à
un stress psychosocial
111Limpulsivité a été étudiée dans différentes
populations pathologiques
- Personnalité antisociale et psychopathique
- borderline
- Jeu pathologique
- Toxicomanie
- Alcoolisme et addictions
- Trouble des conduites
- Idées suicidaires
- Anorexie
- Dépression et trouble bipolaire
- Schizophrénie.
- TOC
112Impulsivité le cas de la psychopathie
113- Echelle de psychopathie de Hare (PCL-R)
- Item 14. Impulsivité
- (le comportement est souvent impulsif, irréfléchi
et peu préparé mentalement) - - ne réfléchit pas les conséquences de ses
actions - - fréquentes ruptures dans les relations
- - change souvent demploi
- - change souvent de lieux de résidence (parfois
sans prévenir personne) - - délits commis spontanément par coup de
tête - - se décrit comme quelquun qui évolue au petit
bonheur la chance
114Type of errors at Porteus Maze test(Pham et al,
2003)
115Number of errors at D-II test (Pham et al.,
2003)
116Performances at Tower of London test(Pham et
al., 2003)
117Le test de la tour de Londres
118BISBarratt Impulsivity Scale
119Historique de la BIS
- Première version en 1959
- BIS 5 4 facteurs
- Cognitif
- Impulsivité
- Recherche daventure (extraversion)
- Prise de risque
120- Sélection des items pour mesurer le plus possible
limpulsivité tout en séloignant au maximum des
dimensions proches comme la recherche de
sensations, la prise de risque et lextraversion,
pour augmenter la validité convergente
121Barratt (1988)
- BIS-10 34 items
- Barratt définit a priori trois dimensions
- Impulsivité motrice, 11 items agir sans
réflexion - Impulsivité cognitive, attentionnelle 11 items
décisions cognitives rapides - Difficulté de planification, 12 items orienté
dans le présent, un manque de projection et de
clairvoyance -
122- Analyses factorielles ultérieures nont pas
permis dextraire de manière univoque un facteur
cognitif - Lauteur évoque la possibilité dune mauvaise
appréciation par les sujets de cette
sous-dimension de limpulsivité
123Cotation des items
- Echelle de type Lickert en 4 points
- Jamais, rarement
- Occasionnellement
- Souvent
- Toujours, presque toujours
124Baylé et al., 2000Validation de la version
française de la BIS-10
- Population
- N 280 population générale
- Age 18-79 Moy36,9 SD13,4
125(No Transcript)
126(No Transcript)
127Score global et aux sous-échelles dimpulsivité
de Barratt (BIS-10) en fonction du sexe et de
lage
128Coefficient de corrélation entre âge et scores
aux échelles de la BIS-10
129Comparaison des scores moyens dimpulsivité
cognitive dans la population répartie en 2
classes dâges
130Corrélations avec le score total
131Corrélations entre les sous-échelles
132Analyse factorielle
- ACP 9 premiers facteurs expliquent 55,6 de la
variance - ACP2 3 facteurs de second ordre correspondant
bien globalement aux dimensions proposées par
Barratt.
133- FI items concernant une action
- (Impulsivité motrice)
- FII items concernant la pensée et la réflexion
- (Impulsivité cognitive)
- FIII items relatifs à la prévoyance
- (Impulsivité Non Planification)
134Consistance interne
- Alpha Cronbach
- Score total .82
- IM .79
- IC .56
- NP .64
135- Patton, Stanford Barratt, 1995
- Révision de la BIS-10 et analyse factorielle
- anglais
136Population
- 412 étudiants
- 248 participants psychiatriques
- Troubles substances (N164)
- Troubles psychiatriques divers (N84)
- 73 détenus de prison
137- Résultats
- Abandon de 4 items (19,26,27,29)
- pas suffisamment discriminatifs et moins
corrélés au score total - ACP sur les 30 items
- 6 facteurs de 1er ordre
- 3 facteurs de 2d ordre
- Impulsivité attentionnelle (8 items)
- Impulsivité motrice (11 items)
- Impulsivité Non planification (11 items)
138Corrélations entre les facteurs de 2d ordre
- Intercorrélations pour les 3 facteurs
- De .46 à .53 (plt.0001)
- Score total facteurs
- Corrélations significatives avec les 3 facteurs
- Score totaux BIS-10 et BIS-11 r.98, plt.0001
139Structure factorielle de second ordre de la
BIS-11
140Statistiques descriptives et consistance interne
pour le score total à la BIS-11
141Comparaison entre les groupes avec la BIS-11
Score total F(3,657)27.49, plt.0001 Etudiants
lt groupes psychiatriqueslt prisons
142- 6.4.Le modèle en 5 facteurs
1436.4. Le modèle en 5 facteurs
- 1. Historique
- 1961 Tupes et Christal
- Psychologues de larmée de lair des Etats-Unis.
- Découverte de la théorie des 5 facteurs, à partir
de réanalyses. - Fin des 70 Goldberg
- Confirmation du modèle des 5 facteurs (MCF) de
Tupes et Christal. -
Référence J-P. Rolland, 2004.
1441.1. Contenu
- Ouverture à lexpérience
- Consciencieux (point de caractère)
- Extraversion
- Agréabilité
- Névrosisme
Référence J-P. Rolland, 2004.
1451.2 Origine
- La théorie des 5 facteurs prend sa source dans
la psychologie des traits - Idée quil existe chez les gens des
caractéristiques relativement stables qui
influencent de façon particulière leurs
comportements et leurs expériences (J-P.
Rolland, 2004).
146- Costa et Mc Crae (1978 et 1988)
- Les différences inter-individuelles des traits
de personnalité sont stables, - Les traits permettent de prédire des années à
lavance les caractéristiques comme la
créativité, le caractère heureux, etc.
Référence J-P. Rolland, 2004.
1471.3 Définition des 5 facteurs
- Ouverture vers lexpérience
- Recherche active des expériences nouvelles.
- Un score élevé signifie une forte curiosité, une
imagination active, etc. Une curiosité non
seulement envers son univers intérieur, mais
également envers lunivers extérieur.
148- Caractère Consciencieux (Vs Impulsivité)
- Versant dynamique
- Fixation de buts, dobjectifs, anticipation,
planification - Versant contrôle des conduites
- Contrôle de soi Possibilité de privilégier un
objectif lointain par rapport à la satisfaction
immédiate dun désir ou dune impulsion.
149- Extraversion (Vs Introversion)
- Système de régulation de la sensibilité à la
récompense et de contrôle de la production
démotions et de cognitions positives .
150- Agréabilité (Vs Antagonisme)
- Référence à la nature des relations avec autrui,
plus particulièrement à leur tonalité empathie,
bienveillance, chaleur, cynisme, indifférence,
hostilité. - Un score élevé signifie un être altruiste.
151- Névrosisme (Vs Stabilité émotionnelle)
- Système de perception de la menace , réelle
ou symbolique, et de réactivité à cette
menace . Système de contrôle de la production
démotions et de cognitions négatives .
Référence J-P. Rolland, 2004.
1521.4 Instruments dévaluation
- 1.4.1 NEO-PI (1985)
- 1.4.1.1 Origine
- Création du NEO-PI par Costa et McCrae
- 1985 Ils ont trouvé dans leurs analyses les
facteurs Névrosisme , Extraversion , et
Ouverture à lexpérience . - Afin de créer leur échelle, ils y ajoutent les
mesures suivantes caractère agréable et
caractère consciencieux . - -gt NEO-PI-R (1992)
Référence J-P. Rolland, 2004.
153- Questionnaire de personnalité
- Analyse factorielle
- Cattell et Eysenck traits de personnalité
- Travaux Norman 5 facteurs stables
- McCrae Costa Big Five
- Névrosisme
- Extraversion
- Ouverture
- Agréabilité
- Conscience
154- 1.4.1.2 Composition du NEO-PI-R
- Les 5 facteurs
- 6 facettes (traits) par facteur
155Neuroticism, Extraversion et Openness
Personnality Inventory Revised (1992)
- Névrosisme
- N1 Anxiété
- N2 Hostilité-colère
- N3 Dépression
- N4 Timidité sociale
- N5 Impulsivité
- N6 Vulnérabilité
- Extraversion
- E1 Chaleur
- E2 Grégarité
- E3 Assertivité
- E4 Activité
- E5 Recherche de sensations
- E6 Emotions positives
- Ouverture
- O1 Aux rêves
- O2 À lesthétique
- O3 Aux sentiments
- O4 Aux actions
- O5 Aux idées
- O6 Aux valeurs
- Agréabilité
- A1 Confiance
- A2 Droiture
- A3 Altruisme
- A4 Compliance
- A5 Modestie
- A6 Sensibilité
- Conscience
- C1 Compétence
- C2 Ordre
- C3 Sens du devoir
- C4 Recherche de réussite
- C5 Autodiscipline
- C6 Délibération
156- 1.4.1.3 Domaines dapplication du NEO-PI-R
- Evaluation professionnelle
- Recrutement
- Développement personnel
- Orientation professionnelle
- Cadre de recherche
Référence J-P. Rolland, 2004.
157- 1.4.1.4 Qualités psychométriques du NEO-PI-R
- Validité Analyses factorielles conformes au
modèle des 5 facteurs décrits par ses auteurs. - Evaluée avec lhétéro-évaluation du NEO-PI, et
les critères diagnostiques du DSM-III R. -
Référence M. Bouvard, 2009.
158- Les facteurs du NEO-PI peuvent rendre compte
des troubles de la personnalité avec des groupes
différents. (Martine Bouvard) - Exemple Le névrosisme semble caractéristique
de la personnalité borderline, évitante,
dépendante . - Remarque La dimension Ouverture semble
peu corrélée aux troubles de la personnalité .
159- Effet de lâge
- Peu dinfluence sur les domaines (facteurs)
- Effet du sexe
- Tendance des femmes note plus élevée au
Névrosisme et lAgréabilité
Référence M. Bouvard, 2009.
160- Validité convergente
- Avec le questionnaire D5D (Description en 5
dimensions de la personnalité) de Rolland,
évaluant lui aussi les 5 facteurs. - -gt Corrélations allant de .59 à .77, pour les
domaines identiques. -
Référence M. Bouvard, 2009.
161- Fidélité
- La consistance interne
- des domaines varie de .86 à .92.
- des facettes varie de .56 à .81.
- Fidélité test-retest (3 ans ou 6 ans)
satisfaisante, variant de .63 à .83.
Référence M. Bouvard, 2009.
162- Validation française sur base dun échantillon de
801 sujets (J-P. Rolland, 1998). - Validité Analyses factorielles conformes au
modèle des 5 facteurs décrits par ses auteurs. - Validité discriminante
- La version française du NEO-PI-R corrèle
négativement avec le test dattention concentrée
de Brickenkampf. - - Fidélité La consistance interne des domaines
varie de .83 à .90.
Référence M. Bouvard, 2009.
163- 1.4.1.5 Forme et passation
- forme
- Auto évaluation
- 240 items (descriptions du comportement) répartis
en 30 facettes. Soit 48 items par dimension. - Cotation
- Echelle de type lickert à 5 points allant de
Sont fortement en désaccord à sont
fortement en accord .
Référence M. Bouvard, 2009.
164- Temps de passation
- 30 à 45 minutes.
- Omissions
- Maximum de 40 items.
- Correction
- Profil de personnalité (représentation graphique)
165- 1.4.2 D5D (J.-P. Rolland J.-L. Mogenet, 1994)
- Evaluation des 5 dimensions principales,
identiques au NEO-PI-R - Objectifs
- Comparaison du moi réel (ce que je suis ou
pense être) avec le moi idéal (ce que je voudrais
être) - Aide au recrutement
Référence M. Bouvard, 2009.
166- 11 séries de 5 adjectifs , chacun évaluant une
des 5 dimensions. Soit, un total de 55 items,
dont 11 adjectifs pour chacune des dimensions du
modèle en 5 facteurs.
167- Passation
- Pour chacune des dimensions, 5 critères.
- La personne doit cocher le critère se rapprochant
le plus de sa personnalité (cote 5) et celui qui
sen éloigne le plus (cote 1). - Dans les 3 critères restant, la personne choisit
celui qui la décrit le mieux (cote 4) et celui
qui la décrit le moins bien (cote 2).
Référence M. Bouvard, 2009.
168- Qualités psychométriques
- Validité
- Effet de genre Différences significatives entre
les hommes et les femmes (notes plus élevées)
pour les dimensions bienveillance, stabilité, et
ouverture. - Fidélité
- Consistance interne .70 à .82
- Fidélité test-retest
- Version papier .81 à .87
- Version informatique .78 à .90
Référence M. Bouvard, 2009.
169- 1.4.3 BFI Big Five Inventory
- (John et al. 1990, cités par Plaisant,
Srivastava, Mendelsohn, Debray, John, 2005) - Fondé sur les 5 facteurs.
- Buts de son élaboration
- Brièveté petit nombre ditems, temps de
passation très court. - Facilité de compréhension du questionnaire.
Référence Plaisant, Srivastava, Mendelsohn,
Debray, John, 2005.
170- Contenu
- 44 items sous forme de courtes phrases décrivant
chacune un aspect de la personnalité. - Sélection sur base de travaux empiriques
antérieurs jugements dexperts et analyse