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LA VACCINATION

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LA VACCINATION Dr Christian CLAUDE M decin du Travail CH Lannion Plan du cours D finition de l immunoprophylaxie Principes g n raux de la vaccination Historique ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LA VACCINATION


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LA VACCINATION
  • Dr Christian CLAUDE
  • Médecin du Travail CH Lannion

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Plan du cours
  • Définition de limmunoprophylaxie
  • Principes généraux de la vaccination
  • Historique de la vaccination
  • Mécanismes daction des différents vaccins
  • Classification des vaccins
  • Principaux vaccins et voies dadministration
  • Modalités pratiques
  • Vaccination des personnes et des groupes exposés
  • Réactions aux vaccins
  • Sérothérapie et immunoglobulines

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Définitions
  • Définition de limmunoprophylaxie
  • Limmunoprophylaxie active spécifique consiste à
    introduire chez un individu une préparation
    antigénique dérivée de lagent infectieux, de
    manière à lui faire produire une réponse
    immunitaire capable de le protéger contre les
    aléas de linfection naturelle ou den atténuer
    les conséquences cest la vaccination
    anti-infectieuse
  • Limmunoprophylaxie passive sérothérapie

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Principes généraux de la vaccination
  • La pénétration dun agent potentiellement
    pathogène (virus, bactérie) dans lorganisme
    détermine une infection.
  • Limmunité est la capacité à se défendre contre
    les infection.
  • Lobjectif de la vaccination est de permettre à
    lindividu de développer une protection active
    spécifique vis-à-vis dun agent infectieux, en
    utilisant les ressources naturelles de limmunité
    anti-infectieuse.

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Historique de la vaccination
  • Lidée de la vaccination est ancienne. Faisant
    suite à la variolisation par inoculation
    volontaire de la variole pratiquée depuis des
    centaines dannées, Jenner, en 1796 a utilisé la
    vaccine (variole de la vache) pour prévenir la
    variole ce fut la première immunisation
    rationnelle organisée.
  • Dérivé du latin vaccinae, c'est-à-dire "de la
    vache", le mot "vaccination" signifie
    étymologiquement "envachement". C'est un terme
    apparu vers 1880, utilisé, semble-t-il, pour la
    première fois par Pasteur sur la base des travaux
    de l'anglais Jenner.

Edward Jenner (1749 - 1823)
Louis Pasteur (1822 - 1895)
6
(No Transcript)
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Mécanismes daction des différents vaccins
  • Principe dimmunité
  • Les anticorps les vaccins stimulent la
    production danticorps protecteurs. Ce sont des
    immunoglobulines.
  • Il existe différentes classes ou isotypes (IgG,
    IgA, IgM) selon leur cinétique et site de
    production. Ils peuvent être libres dans le
    plasma (IgG, IgM surtout) ou dans les liquides
    biologiques présents au niveau des muqueuses (IgA
    ).
  • Les anticorps sont produits par les plasmocytes
    issus de lactivation des lymphocytes B après une
    succession de réactions cellulaires provoquées
    par les stimulations antigéniques.

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Mécanismes daction des différents vaccins
  • Principe dimmunité
  • Les réactions cellulaires elles sont nécessaire
    à la production danticorps
  • Différentes cellules interviennent dans la chaine
    de réaction
  • Les cellules présentatrices dantigène (CPA)
    appartenant à la lignée des macrophages, cellules
    dendritiques, sactivent en présence de lagent
    pathogène ou du vaccin
  • les lymphocytes T auxiliaires (Ta) CD4
    produisent lIL-2, facteur de croissance des
    lymphocytes T qui stimule la prolifération des
    lymphocytes T CD4 et CD8 cytotoxiques eux même
    susceptibles de détruire des cellules infectées
    par des virus ou des bactéries à développement
    intracellulaire
  • Les lymphocytes B comportent des immunoglobulines
    de surface, capables de distinguer les antigènes
    infectieux. Après maturation et différenciation
    ils évoluent en plasmocytes sécrétant des
    anticorps (surtout au début IgM puis dIgG et
    dIgA) ainsi quen cellules B à mémoire
    celles-ci permettront, à loccasion dun nouveau
    contact (vaccinal ou avec lagent infectieux
    naturel), une réponse secondaire plus rapide et
    plus adaptée, sous forme dIgG ou dIgA.

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Mécanismes daction des différents vaccins
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Mécanismes daction des différents vaccins
  • En résumé
  • Par la vaccination, on cherche à avertir
    lindividu et lui permettre une mise en place
    plus rapide de moyens de défense spécifiques afin
    danticiper le développement de linfection et de
    le protéger.
  • La réponse est anamnestique la vaccination tire
    parti de la mémoire immunitaire.
  • La réponse cellulaire (les cellules effectrices
    T) apparait et samplifie très rapidement
    laissant la place à des cellules T à mémoire dont
    le nombre est maximal 2 à 6 semaines après
    linoculation. La mémoire immunitaire T
    intervient également en favorisant la réaction
    anticipée et intense (phénomène allergique de
    Koch) BCG.
  • La réponse humorale apparaît lentement et est peu
    protectrice au début, principalement médiée par
    des IgM de faible affinité. Le nombre des
    cellules B à mémoire est maximal de façon
    tardive, au bout de 10 à 15 semaines.

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Classification des vaccins
  • Les vaccins atténués
  • sont des agents vivants (bactéries) ou
    réplicatifs (virus) qui créent une infection a
    minima. Très proche de linfection naturelle,
    leur administration provoque une stimulation avec
    une réponse immunitaire spécifique.
  • ne sont pas dépourvus de risques infectieux
    (réversion du virus poliomyélitique oral,
    BCGites, vaccine généralisée), notamment chez les
    immunodéprimés, de ce fait, ils sont en principe
    contre-indiqués sur ce terrain.

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Classification des vaccins
  • Les vaccins inactivés
  • Les vaccins inactivés sont exempts de tout risque
    infectieux.
  • Plusieurs injections, par voie IM ou SC, sont
    nécessaires pour obtenir une immunisation
    suffisante il faut pratiquer des rappels

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Classification des vaccins
  • Les vaccins inactivés
  • On distingue plusieurs sous catégories
  • Les vaccins à germes entiers ont une
    réactogénicité élevée leur immunogénicité est
    souvent bonne, mais ils peuvent parfois induire
    des effets indésirables (ex vaccin coquelucheux
    entier).
  • Les fractions antigéniques ou sous-unités
    vaccinantes particules virales déshabitées (HBs
    dorigine sérique pour le vaccin contre
    lhépatite B), protéiques (anatoxines tétanique
    ou diphtérique), antigènes capsulaires
    (polyosides de pneumocoques) ou membranaires
    (protéines bactériennes ou virales).

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Classification des vaccins
  • Les vaccins issus du génie génétique
  • La première étape consiste à identifier le gène
    de lagent pathogène codant la protéine
    immunogène.
  • Létape suivante consiste à linsérer dans le
    génome dune cellule animale, dune levure, dune
    bactérie ou dun virus.
  • Ce procédé est aujourdhui largement utilisé pour
    la production industrielle des vaccins contre
    lhépatite B et les papillomavirus.

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Classification des vaccins
  • Adjuvants et conservateurs
  • Des adjuvants sont souvent nécessaires pour
    potentialiser la réaction immunitaire. De
    nombreux vaccins sont adsorbés sur hydroxyde ou
    phosphate daluminium.
  • Des conservateurs sont utiles pour maintenir la
    qualité biologique des vaccins et pour les rendre
    aptes à supporter des variations physiques (par
    exemple, thermiques).

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Au total
  • Lefficacité dun vaccin est vérifiée suivant une
    procédure expérimentale qui se rapproche de celle
    des médicaments. Son efficience sera jugée sur
    son impact dans la lutte contre la maladie
    infectieuse visée.
  • Un vaccin contribue à assurer la prévention
    individuelle (ex vaccination tétanique)
  • Mais cest la protection de la collectivité qui
    lemporte dans lélaboration des programmes de
    vaccination vis-à-vis des maladies à transmission
    interhumaine (ex rougeole, grippe) limmunité
    de groupe permet même à des sujets non immunisés
    déviter la contamination. Cest ce quon appelle
    la vaccination altruiste.

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Principaux vaccins et voies dadministration
  • Principales vaccinations contre
  • Tétanos Le vaccin tétanique est produit en
    traitant une préparation de toxine par le
    formaldéhyde, qui la transforme en anatoxine
    (immunogène, mais sans toxicité). Les vaccins
    disponibles en France sont monovalents ou
    combinés. VA IM. Rappel
  • Diphtérie Production idem, disponible
    uniquement en combinés, dose complète ou réduite.
    VA IM. Rappel
  • Poliomyélite Cest un vaccin inactivé sous
    forme monovalente ou combiné. Le vaccin
    poliomyélitique atténué oral nest plus
    disponible en France. VA SC / IM Rappel

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Principaux vaccins et voies dadministration
  • Principales vaccinations contre
  • Grippe les vaccins utilisés sont des vaccins
    inactivés préparés à partir de virus cultivés sur
    œufs de poule embryonnés exempts du virus de
    leucose aviaire, fragmentés, inactivés, purifiés
    et concentrés. Ils contiennent les souches (3) de
    virus grippal choisies chaque année en fonction
    des données épidémiologiques, selon les
    recommandations de lOMS. VA IM. 1 injection
    par an en principe
  • Coqueluche Les vaccins acellulaires disponibles
    en France sont composés dun ou de plusieurs
    antigènes purifiés (anatoxine et adhésines) de
    Bordetella pertussis. Ils sont disponibles
    uniquement sous forme combinée. VA IM

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Principaux vaccins et voies dadministration
  • Principales vaccinations contre
  • Tuberculose Le vaccin BCG dérive dun isolat de
    Mycobacterium bovis qui a perdu sa virulence par
    atténuation au moyen de 230 passages sur pomme de
    terre biliée glycérinée. Le seul vaccin BCG
    distribué en France est le vaccin BCG SSI pour
    usage intradermique. Le site dinjection
    recommandé est la partie postéro-externe du bras,
    à lunion des tiers moyen et supérieur. Après
    reconstitution, le vaccin doit être utilisé dans
    4 h. Pas de Rappel
  • Typhoïde les vaccins sont constitués dun
    polyoside capsulaire comportant lantigène Vi de
    la souche TY2 de Salmonella Typhi. VA IM ou SC.
    Rappel 3 ans

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Principaux vaccins et voies dadministration
  • Principales vaccinations contre
  • Hépatite A vaccins entiers inactivés étant
    actuellement disponibles en France sous formes
    monovalentes ou combinées. VA IM 2 injections à
    6 mois.
  • Hépatite B vaccins obtenus par recombinaison
    génétique ces derniers sont les seuls autorisés
    en France aujourdhui. Administrés suivant un
    schéma classique de trois doses (de type 0-1-6
    mois). Au-delà de ces trois injections, il nest
    plus nécessaire deffectuer des rappels
    systématiques. Existe sous forme simple ou
    combinée. VA IM.
  • Aucun lien de causalité na pu, à ce jour, être
    établi avec la SEP.

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Principaux vaccins et voies dadministration
  • Principales vaccinations contre
  • Pneumocoque On dispose en France de deux
    principes vaccinaux pneumococciques différents
    le vaccin polyosidique non conjugué ( Pneumo 23R)
    et le vaccin polyosidique conjugué heptavalent.
    Recommandé pour les groupes à risque adultes ou
    enfants atteints de certaines pathologies. VA
    IM.
  • Rubéole-Oreillons-Rougeole vaccin combiné
    permet de simplifier le geste vaccinal et
    détendre la protection conférée. Cela est
    dautant plus important que ces trois maladies
    font lobjet dobjectifs délimination au niveau
    européen. Vaccin sous forme de poudre à
    reconstituer. VA SC. 2 doses dans lenfance.

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Principaux vaccins et voies dadministration
  • On citera encore
  • Choléra
  • Encéphalite à tique
  • Encéphalite Japonaise
  • Fièvre Jaune
  • Haemophilus Influenzae de type B
  • Leptospirose
  • Rage
  • Méningococcies A et C
  • Varicelle
  • Papillomavirus

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Modalités pratiques 1
  • Préalablement à chaque administration vaccinale,
    les personnes à vacciner doivent être interrogées
    on recherchera notamment des antécédents
    médicaux pouvant contre-indiquer de façon
    temporaire ou définitive la vaccination, en
    faisant préciser les réactions à des injections
    antérieures du vaccin que lon sapprête à
    inoculer ou de vaccins apparentés
  • Contrairement à lopinion courante, les épisodes
    infectieux mineurs, lasthme, leczéma, les
    dermatoses chroniques, les affections chroniques
    cardiaques, respiratoires, rénales, hépatiques,
    les séquelles neurologiques, le diabète, la
    malnutrition, la prématurité ne constituent pas
    des contre-indications aux vaccinations.
  • La vaccination est un acte médical à part entière
    qui engage la responsabilité du médecin. Comme
    tout geste médical, la pratique de la vaccination
    doit être expliquée et consentie.

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Modalités pratiques 2
  • La presque totalité des vaccins sont injectés par
    voie SC ou IM. La voie ID est réservée au BCG.
  • Mise en garde ne pas injecter de vaccin par
    voie intravasculaire !
  • On désinfectera rigoureusement la peau avec de
    lalcool ou un désinfectant, en vérifiant quil
    ne persiste aucun excédent (risque dinactivation
    de certains vaccins vivants lors de linjection).
  • Linjection nest pratiquée quaprès élimination
    soigneuse de lair de la seringue.
  • On préférera la région deltoïdienne, éviter les
    fesses.
  • Faire en SC si patient sous anticoagulants

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Modalités pratiques 3
  • La température de stockage doit être comprise
    entre 2C et 8C. Ne pas congeler et conserver
    à labri de la lumière.
  • Lanaphylaxie est une complication allergique
    exceptionnelle de la vaccination. Cependant, elle
    est grave et potentiellement mortelle.
  • la réaction se manifeste dans les trente minutes
    qui suivent linjection.
  • Lanaphylaxie associe de manière rapidement
    progressive Urticaire, Œdème, signes
    respiratoires, hypoTA, choc.
  • Tous les vaccins injectables sont susceptibles
    dinduire une éventuelle réaction anaphylactique
    immédiate il est donc recommandé de disposer
    dun traitement médical approprié à proximité
    Anapen, Anahelp ou Anakit à base dadrénaline.

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Modalités pratiques 4
  • Qui vaccine?
  • La vaccination doit être effectuée par un médecin
    ou un(e) infirmièr(e) diplômé(e) dÉtat sur
    prescription médicale, qui, sauf urgence, doit
    être écrite, qualitative et quantitative, datée
    et signée (article 6 du décret n 2002-194 du 11
    février 2002 relatif aux actes professionnels et
    à lexercice de la profession dinfirmier).
  • Dans le cadre de lexercice de leurs compétences,
    les sages-femmes sont aussi autorisées à
    pratiquer la vaccination.
  • Certification
  • Toute vaccination doit être consignée sur le
    carnet de santé de lenfant ou de ladulte. À
    défaut, un certificat sera délivré.
  • On doit faire figurer sur ces documents la date,
    la marque du vaccin et son lot de fabrication,
    ainsi que le nom du vaccinateur.
  • Les mêmes renseignements doivent rester en
    possession du médecin (fichier) ou du centre de
    vaccination (registre).

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Vaccination des personnes et des groupes exposés
  • La vaccination individuelle de 0 à 99 ans suit le
    schéma du calendrier vaccinal.
  • Celui-ci est réactualisé tous les ans en fonction
    des nouveautés et des études épidémiologiques
  • Cependant pour des personnes exposées à des
    risques particuliers un certain nombre de
    vaccinations supplémentaires sont recommandées
    voire obligatoires

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Vaccination des personnes et des groupes exposés
  • Exemples
  • Voyageurs en zone endémique, en fonction des
    pays, de lhygiène locale, un certain nombre de
    vaccins peuvent être recommandés voire
    obligatoires pour un séjour.
  • Ex Fièvre Jaune, choléra, méningocoques AC,
    typhoïde, Encéphalite à tique ou Japonaise.
  • Se renseigner auprès des centres de vaccination
    départementaux, des ambassades, du médecin
    traitant
  • Personnes âgées plus de 65 ans Grippe

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Vaccination des personnes et des groupes exposés
  • Exemples
  • Personnes immunodéficientes ou fragilisées
    asplénie fonctionnelle ou splénectomie,
    drépanocytose homozygote, infection par VIH,
    diabète, broncho-pneumopathies chroniques etc.
    vaccination contre le pneumocoque et ou la
    grippe.
  • Personnes en contact avec du sang ou dérivés
    hémophiles, toxicomanies (parentérales), nouveaux
    nés de mères porteuses de lAg HBs, partenaires
    ou entourage rapproché dune personne infecté par
    le virus de lhépatite B vaccination contre
    lhépatite B

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Vaccination des personnes et des groupes exposés
  • Risques professionnels
  • En milieu professionnel, le risque dexposition
    est évalué par le médecin du travail.
  • Vaccinations obligatoires Personnels visés par
    l'article L.3111-4. du Code de la santé publique,
    ex IDE, AS, ASH, médecins, chirurgiens, Sages
    Femmes, dentistes, kiné, ambulanciers, manip RX
    diphtérie, tétanos, polio, BCG, Hépatite B,
    personnel de laboratoire typhoïde en

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Exemple Hépatite B
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Vaccination des personnes et des groupes exposés
  • Risques professionnels
  • Dautres vaccinations peuvent être recommandées
    en fonction des métiers
  • Leptospirose égoutiers, gardes-pêche, etc
  • Rage taxidermistes, gardes-chasse, fourrières..
  • Hépatite A personnel des crèches, internats,
    traitement des eaux usées
  • Grippe personnels de santé en contact avec les
    sujets à risque (personnes âgées, etc..)

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Réactions aux vaccins
  • Variables selon les vaccins.
  • Réactions immédiates anaphylaxie
  • Réactions différées possibles 24 à 72 h
  • Fébricule voire fièvre gt 38
  • Myalgies, courbatures
  • Locales rougeurs, œdème, prurit, nodule au
    point dinjection
  • Infection à minima, ex grippe
  • Convulsions
  • Réactions tardives
  • Tatouage vaccinal
  • BCGite
  • Myélites, Syndrome de Guillain Barré ou
    polyradiculonévrite aiguë idiopathique (très
    rares)
  • Encéphalopathie ou dencéphalite post-vaccinale
    (coqueluche C)

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Vaccin hépatite B et SEP
  • 1. Etude canadienne (Sadovnick et coll. Lancet
    12-02-2000, 355, 549-550) comparant 2 populations
    denfants en sixième lune non vaccinée (1986 à
    1992) et lautre vaccinée (1992 à 1998)
  • Vaccination et sclérose en plaques chez
    ladolescent absence de corrélation.
  • Adolescents non vaccinés 288 648 Adolescents
    vaccinés 267 412
  • SEP 9 SEP 5
  • Encéphalomyélites infectieuses 29
    Encéphalomyélites infectieuses 31
  • 2. Etude américaine (ASCHERIO A. et coll.
    N.Engl J Med. 1-02-2001) comparant 2 importantes
    cohortes dIDE
  • CAS 192 femmes avec SEP
  • TEMOINS 645 femmes sans SEP
  • Risque relatif de SEP chez les femmes vaccinées
    comparé aux femmes non vaccinées 0,9
  • Absence dassociation entre le vaccin
    anti-hépatite B et la SEP.
  • 3. Etude française (CONFAVREUX chcoll
    N.Engl.J.Med.1-02-2001, 344,319-326) réalisée
    chez 643 patients ayant eu une rechute de SEP
  • Absence daugmentation du risque de rechute à
    court terme chez des patients avec SEP après
    vaccin par le tétanos, lHépatite B et la grippe.

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Sérothérapie et immunoglobulines
  • Cest limmunoprophylaxie passive ? vaccination
  • Se caractérise par l'injection SC, IM d'un sérum
    immunisant.
  • Celui-ci est soit d'origine animale, provenant
    d'un animal qui à été vacciné contre une maladie
    infectieuse, soit d'origine humaine.
  • La sérothérapie permet de neutraliser un antigène
    microbien, une bactérie, une toxine, un virus ou
    encore un venin.
  • Le sérum immunisant est un sérum sanguin
    contenant un anticorps ayant la capacité de
    réagir contre antigène donné.

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Sérothérapie et immunoglobulines
  • Historique
  • À la fin du XIXe siècle on s'est aperçu qu'en
    injectant à un cheval la toxine de la diphtérie,
    celui-ci fabriquait des anticorps dans son sang à
    partir duquel on pouvait préparer un sérum.
  • Progressivement ce type sérum a été remplacé par
    des immunoglobulines appelées gammaglobulines
    purifiées qui sont issues de sang humain

38
Sérothérapie et immunoglobulines
  • La sérothérapie permet donc d'apporter de façon
    passive des anticorps qui sont spécifiques ou non
    spécifiques.
  • La protection conférée à l'individu recevant ces
    anticorps de la part du donneur est de courte
    durée, 2 semaines avec un sérum hétérologue, un
    mois parfois plus, avec un sérum humain.
  • Avantages efficacité immédiate
  • Inconvénient risque de réaction allergique, de
    transmission de maladies encore non détectables

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Sérothérapie et immunoglobulines
  • Indications
  • C'est essentiellement en cas d'envenimation, de
    traitement contre la diphtérie, le tétanos et
    contre le botulisme que la sérothérapie
    spécifique est encore employée si les personnes
    concernées ne sont évidement pas vaccinés.
  • La sérothérapie polyvalente fait appel aux
    immunoglobulines polyvalentes, ces techniques
    sont employées quand il existe des maladies
    infectieuses pour lesquels les antibiotiques ne
    suffisent pas ou bien quelquefois en cas de
    brûlures étendues.
  • Pour éviter une immunisation Rhésus chez le
    nouveau né consiste à injecter, à la mère, des
    immunoglobulines anti-RhD.
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