Title: 2. Deux groupes aux objectifs diff
12. Deux groupes aux objectifs différents
- Projets entre pairs le modèle Cultura,
autres modèles - Projets entre groupes aux finalités différentes
- Décalage au plan chronologique
- Comment les Français se sont-ils positionnés ?
- Difficultés dans la communication la première
année remédiations
2Projets entre pairs Cultura
- Un modèle Cultura (cf. article dans LLT
http//llt.msu.edu/vol5num1) - Parallélisme des situations MIT, INT (non
spécialistes en langues) - Objectifs essentiellement interculturels, voire
métaculturels (forum) - Forte intégration des activités via Internet à
lenseignement - Des échanges très structurés
- Quatre enseignantes impliquées
3Projets décriture collective FLM / FLE (décalage
de compétences)
- Ecritures collectives via Internet avec des
apprenants de FLM, dautres de FLE - Projets synchrones de Debyser avec le Minitel
voyage de Saint-Nicolas, Cipango, etc. - Projets asynchrones de Perdrillat (Romans
virtuels appuyés sur un lieu-thème ) ou de
Scaplen (Dessinez-moi un monstre) - Le décalage entre apprenants de LM et de LE ne
semble pas gênant - Des modèles avec un animateur central et une
thématique unique et imposée
4 Le français en (première) ligne deux
groupes aux finalités différentes
- De futurs enseignants en maîtrise 22 à 45 ans
quelques étrangers - Une motivation forte pour se former à la
pédagogie (concrète) du français - Des étudiants en première année duniversité,
ayant le français comme une matière parmi
dautres - Une motivation variable mais pas très forte en
général - Double décalage dans les finalités et la
chronologie. Communication inégale .
5Décalage chronologique
- Les Australiens sont en vacances dété de
décembre à début mars (premier semestre des
Français) - Seule période possible pour un travail en commun
mars à juin - Doù lidée dune création multimédia antérieure
à la communication - Les Français travaillent donc un semestre à
partir de représentations quils se font des
Australiens - Mais contacts avec leurs profs
6Représentations des Français
- Le fait quils les Australiens soient jeunes
parce que en fait, pour la présentation de la
Franche-Comté, ça nous semblait un petit peu
rébarbatif de faire ça traditionnellement avec
les monuments tout ça, donc on a essayé de cibler
un peu plus sur ce qui les intéresserait - Jai voulu montrer le côté étudiant, jeune de
la ville de Besançon car le public était jeune,
et le côté petite ville sympa, je pense y être
plus ou moins parvenue
7Représentations des Français
- Nous avons bâti notre thème sur
l'interculturalité tout de même ! A savoir quils
avaient des bateaux et de l'eau là bas à Sydney
aussi, ils ont de leau salée, nous pas, etc.
Il fallait avoir une conscience à qui on allait
s'adresser pour savoir où taper un petit peu,
parce quon va pas taper au même endroit chez
tout le monde quoi... je frappe à une porte
et il faut qu'on ait envie de m'ouvrir... et si
je parle de quelque chose qui résonne en eux,
peut-être qu'ils auront davantage envie d'ouvrir
la porte, ça pourra aider. Je cherchais vraiment
à trouver un point d'entente.
8La communication des Français avec les profs
australiens
- 2002-2003 communication ressentie comme
insuffisante par les Français - Cest le manuel qui sert de guide
- 2003-2004 deux enseignants impliqués (Sydney et
Melbourne) - Cest le cours de ces profs qui sert de guide
- Communication à travers QuickPlace, une salle
Sydney, une salle Melbourne (après une période
dattribution des thèmes) - Passage des deux profs à Besançon
9La communication avec les étudiants australiens
(2002-2003)
- Plusieurs ordres de difficultés
- des activités nincitant pas assez à la
communication (médiatisation gt médiation) - des Australiens aux moyens linguistiques très
limités, des sous-groupes plus ou moins actifs - une communication très morcelée, due aux choix
technologiques (manque de souplesse de WebCT) - des Français un peu prisonniers dun rôle de prof
/ correcteur vs. rôle de pair / interactant
10Bilan de la communication en 2002-2003
- Une certaine frustration de part et dautre
- Pour les Français, impression de ne pas avoir été
payés de retour par rapport à leur créativité
multimédia et à leur investissement temporel - Pour les Australiens, impression que le projet
leur a fait rater des heures doral et/ou des
heures de lexique et grammaire, doù une moins
bonne préparation pour lexamen - impression que la correction linguistique la
emporté sur la communication. - Globalement, une intégration insuffisante, pas
tant au plan du dispositif quau plan pédagogique.
11Remédiations en 2003-2004
- Australiens de niveau plus avancé
- Consigne donnée aux Français de réaliser des
activités plus ouvertes, incitant à la
communication (débats) gtmoins de technologie
(donc moins de temps passé) - Participation plus suivie des enseignants
australiens à lactivité des Français au premier
semestre - Outil de communication plus souple (QuickPlace),
permettant de combiner personnalisation et
travail plus collectif
12Conclusion vers une intégration optimale
- Le secret de la réussite dun projet impliquant
des étudiants lintégration - Intégration institutionnelle dans le cursus
- Intégration dans les préoccupations des uns et
des autres (qui sont bien différentes) - Intégration curriculaire entre ce qui se fait via
Internet et ce qui se fait en présentiel
(gtcoordination très forte entre enseignants
français et australiens) - Intégration des outils multimédia ?