Maladies cardiovasculaires et Sexualit - PowerPoint PPT Presentation

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Maladies cardiovasculaires et Sexualit

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Et l'incapacit de pouvoir accomplir l'acte cause de la maladie (trouble de ... chez un diab tique art ritique s v re, ou insuffisant cardiaque tr s dyspn ique ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Maladies cardiovasculaires et Sexualit


1
Maladies cardio-vasculaires et Sexualité
2
  • Dune manière générale, les hommes parlent
    peu de leurs difficultés sexuelles à leur médecin
    sans une incitation de la part de celui-ci, quil
    sagisse 
  • De difficultés après un infarctus
  • Dun éventuel effet indésirable dun traitement
    anti hypertenseur.

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  • Savoir bien différencier 
  • La crainte de voir apparaître des symptômes dans
    le cadre dune cardiopathie connue (coronarien
    qui a fait un infarctus ou angor stable pendant
    lacte sexuel)
  • Et lincapacité de pouvoir accomplir lacte à
    cause de la maladie (trouble de lérection chez
    un diabétique artéritique sévère, ou insuffisant
    cardiaque très dyspnéique à leffort).

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  • Ne pas incriminer trop vite les médicaments 
  • Dans les enquêtes épidémiologiques 12 des
    patients ont déjà des troubles sexuels avant la
    mise en route du traitement  le patient peut
    rapporter son trouble au médicament (lecture de
    la notice) alors que la pathologie existait au
    préalable. Bien voir la chronologie et létat
    antérieur.
  • La plupart des études concernent les hommes
    (problème de limpuissance) mais les femmes
    peuvent aussi être concernées  troubles de la
    libido, asthénie au cours de certains traitements.

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  • PLAN
  • Les modifications cardio-vasculaires induites par
    les relations sexuelles
  • Les points à faire émerger par le sexologue chez
    un cardiaque ayant un problème de sexualité

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  • 3- Les questions précises à poser au
    cardiologue 
  • A -Tel médicament pris pour une HTA peut-il être
    responsable dun trouble de lérection et si oui
    peut-on le remplacer par un autre médicament ?
  • B - Chez un coronarien létat cardiaque permet-il
    sans danger des relations sexuelles ?
  • C - Conduite cardiologique devant une DE et
    règles de prise en charge lors du suivi
    cardiologique.

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  • PHYSIOLOGIE CARDIO-VASCULAIRE ET ACTIVITE
    SEXUELLE.
  • Modifications intéressant surtout la 3è phase 
    lorgasme, à cause 
  • Des modifications de la fréquence cardiaque
    (parfois 180/min)
  • Et laugmentation de pression artérielle
  • Mécanisme  contraction isométrique (muscles
    fessiers et jambiers)
  • En fait modifications de durée très courte, avec
    retour rapide à la normale.

8
  • Dépense énergétique faible
  • Consommation dO2 en MET (1 MET1 équiv
    métaboliqueconsommation dO2dun sujet assis
    tranquillement 3,5 ml d02/kg/min.
  • Etude de BOWEN (1984) 
  • - stimulation sexuelle  1,7 MET
    (stimulation par le partenaire),
  • 1,8 MET (autostimulation)
  • - rapport sexuel 2,5 MET (partenaire en
    position supérieure),
  • 3,3 MET
    (patient en position supérieure).

9
  • En pratique rapport sexuel activité
    physique modérée  montée de 2 étages, marche inf
    à 3,5km/h.
  • En fait surtout risque faible si état
    cardiaque stable
  • Selon le consensus de PRINCETON (2000)

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(No Transcript)
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  • Entre les 2 état à réévaluer par un bilan
    cardiologique
  • Dans les cas à risque élevé, danger de
    lélévation de la fréquence cardiaque lié à 
  •  La tachycardie majore la cons en O2 du
    myocarde  déséquilibre entre apport en O2 myoc
    et dépense énergétique en O2
  • Raccourcissent diastolique néfaste chez le
    coronarien (remplissage)
  •  Troubles du rythme par hypoxie
  •  Conditions favorisant tachycardie excessive
    (relation extra maritale, partenaire plus jeune)

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  • LES POINTS A FAIRE EMERGER PAR LE SEXOLOGUE CHEZ
    UN CARDIAQUE AYANT UN PROBLEME DE SEXUALITE..
  • 1. Le type de cardiopathie 
  • - Coronarienne
  • - Myocardiopathie (surtout CMO)
  • - Insuffisance cardiaque
  • - HTA
  • - Et surtout le caractère compensé ou
    non.
  • 2. A linterrogatoire 
  • - Dyspnée, douleurs ou palpitations au
    repos ou à leffort
  • - Crampes  vérifier K si HTA associée
    et aussi
  • Ronflement nocturne ou somnolence diurne (SAS)
  • Le vécu  angoisse davoir un rapport sexuel
    (après infarctus  peur de récidive, de mort
    subite)
  • Evaluer le degré de maternage par le conjoint.

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  • - Ronflement nocturne ou somnolence diurne
    (SAS)
  • - Le vécu  angoisse davoir un rapport
    sexuel (après infarctus  peur de récidive, de
    mort subite)
  • - Evaluer le degré de maternage par le
    conjoint.

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  • 3. A lexamen 
  • - Aspect hypothyroidien (TSH) ou
    dhypercorticisme (cortisolémie)
  • -TA
  • - Pouls aux membres inf  syndrome de
    Leriche  doppler mbes inf
  • -Signes dinsuff cardiaque
  • -Irrégularités cardiaques à lauscultation.

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  • 4. Les traitements suivis   betabloqueurs,
    diurétiques, antihypertenseurs centraux,
    inhibiteurs calciques, IEC et ARA II.
  • Surtout lancienneté de la prise, et le
    lien éventuellement remarqué entre la prise du
    médicament et les troubles constatés.
  • 5. Les pathologies associées, très fréquentes 
    diabète avec ou sans neuropathie, hyperlipidémie
    traitée ou non.

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  • LES QUESTIONS A POSER AU CARDIOLOGUE
  • A- HTA TRAITEE ET TROUBLE DE LERECTION 
  • un des médicaments peut-il être responsable
    du problème ? et si OUI peut-on le remplacer sans
    danger par un autre médicament moins néfaste pour
    la fonction sexuelle ?
  • Le point sur leffet des antihypertenseurs
    sur la sexualité
  • Evaluation très difficile  2 raisons au
    moins 

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  • Les troubles sexuels sont souvent
    multifactoriels, avec part psychologique non
    négligeable (notice dans la boite, mauvaise
    presse des bêtabloquants, effet adverse plus
    fréquent si attendu)
  • Essais très sujets à caution  essais
    hétérogènes pour lévaluation des troubles
    sexuels, durée détude variable, doses variables
    et produits récents et nombreux, peu détudes sur
    la qualité de vie, doù résultats souvent
    contradictoires.

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  • LES BETA BLOQUANTS
  • - Peuvent entraîner impuissance ou troubles de
    la libido
  • - Mécanismes variés (diminution du débit
    cardiaque à leffort, troubles vasomoteurs
    artériels, modif de la pression veineuse)
  • - Concerne surtout les bêtabloquants non
    cardiosélectifs (blocage des récepteurs beta 2
    responsable de vaso-constriction)  chef de
    file  le Propanolol (avlocardyl). Voir les
    études MRC (1981) avec le propanolol (plus de
    dysérection mais non significatif davec
    placebo), TOMHS (1991), BETO(1992) et PRISANT
    (1999), études avec des cardiosélectifs  pas de
    différence significative.

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  • Donc préférer les cardiosélectifs 
  • Acebutolol (SECTRAL)
  • Celiprolol (CELECTOL)
  • Metoprolol (LOPRESSOR, SELOKEN)
  • Atenolol (TENORMINE, BETATOP)
  • Bisoprolol (DETENSIEL, SOPROL)
  • Betaxolol (KERLONE) .
  • Mais une étude italienne de 2004 (Fogary) a
    trouvé une diminution du désir et des fantaisies
    sexuelles avec latenolol.

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  • LES DIURETIQUES.
  • Un effet néfaste (dysérection) a été
    retrouvé, surtout avec les thiazidiques et
    apparentés 
  • Etude TAIM avec la chlortalidone (28 de
    troubles dérection contre 11 sous atenolol et
    3 sous placebo
  •  De même dans létude MRC avec le bendrofluazide
    (22,6 à 2 ans contre 10,1 sous placebo)
  •  Mais pas confirmé dans létude Prisant 1999 

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  • 1251 hommes et 661 femmes traités 6 à 14
    semaines, étude randomisée, en double aveugle
    avec placebo, IEC (RENITEC), IC (AMLOR), beta
    bloquant (SOPROL), hydrochlorothiazide, et
    association SOPROL-Hydrochlorothiazide.
  • Les antialdostéroniques auraient un effet
    néfaste, essentiellement sur la libido, par
    rapport au placebo.

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  • LES ANTIHYPERTENSEURS CENTRAUX.
  • - Alpha 2 sympathomimétiques agissant sur les
    centres bulbaires et diminuant le tonus
    sympathique.
  • - Peuvent donner, mais rarement, impuissance,
    troubles de la libido.
  • - Actuellement peu prescrits  methyl dopa
    (ALDOMET) et clonidine (CATAPRESSAN) sauf encore
    monoxidine (PHYSIOTENS) et Rilmenidine (HYPERIUM).

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  • LES INHIBITEURS CALCIQUES.
  • - Intéressants car peu deffet sur la
    sexualité, mais bouffées v motrices possibles
  • - Très prescrits 
  • Diltiazem (MONOTILDIEM LP, DILRENE)
  • Verapamil (ISOPTINE LP)
  • Nifedipine (CHRONOADALATE LP 30)
  • Nicardipine (LOXEN LP 20 et 50)
  • Nitrendipine (BAYPRESS, NIDREL)
  • Amlodipine (AMLOR)
  • Felodipine (FLODIL)
  • Isradipine (ICAZ LP), Lacidipine (CALDINE)
  • LERCAN ET ZANIDIP

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  • LES IEC.
  • Très bien tolérés sur le plan sexuel, sauf
    rares cas de troubles de lérection lors de
    lassociation avec un diurétique thiazidique.
  • Principal inconvénient  la toux.
  • Très prescrits, mais moins depuis les ARA
    II 
  • CIBACENE, LOPRIL et CAPTOLANE, JUSTOR,
  • RENITEC, FOZYTEC, PRINIVIL et ZESTRIL,
    COVERSYL, ACUITEL et KOREC, TRIATEC, GOPTEN et
    ODRIK

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  • LES ARA II.
  • Peu deffets secondaires, en partic. pas de
    toux par rapport aux IEC.
  • Plusieurs études récentes intéressantes 
  • Llisteri, 2001 avec le Losartan (COZAAR) 
    82 patients avec et 82 sans dysfonction érectile
    sur 12 semaines de traitement
  • - Amélioration significative de la
    fonction sexuelle  11,8
  • - Satisfaction passe de 7,3 à 58,5
  • - Amélioration de la qualité de vie
    pour 73,7 sous Losartan.

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  • Fogary R en 2004 
  • étude menée chez 120 femmes hypertendues et
    ménopausées avec comparaison entre Valsartan
    (Tareg) et Atenolol.
  • Dans le groupe Valsartan nette amélioration
    des paramètres de libido 
  • désir sexuel(38), changements de
    comportement(45), fantaisies sexuelles (51),
  • à linverse du groupe atenolol (désir 
    -18, fantaisies sexuelles -23)

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  • Les principaux 
  • Losartan  COZAAR
  • Valsartan  TAREG, NISIS
  • Irbesartan  APROVEL
  • Candesartan ATACAND, KENZEN
  • Telmisartan  MICARDIS, PRITOR
  • 70 des cas de bons résultats, sinon
    adjonction dun diurétique thiazidique.Pour le
    nom ajouter CO  cotareg, coaprovel, cokenzen,
    nisisco,
  • sauf cozaar qui devient hyzaar et atacand
    qui devient hytacand

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  • Mais le travail récent de SHIRI (2007) est
    complètement discordant
  • Sur 1000 sujets sans SF interrogés pendant 5 ans
    après le début du traitement
  • - Les Ara II ont un risque multiplié par 2
  • - Les I. Calciques, les diurétiques, et les
    béta bl. non sélectifs ont un effet moindre mais
    équivalent
  • - Par contre IEC, BB sélectifs, dérivés
    nitrés et hypolipémiants donnent rarement des
    troubles érectiles.

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  • En pratique 
  • - Le doute bénéficie au malade il semble
    logique, si un patient se plaint de troubles
    érectiles peu après (?) la prescription dun anti
    hypertenseur, quel quil soit, de choisir une
    autre famille
  • - Question d ailleurs du traitement à
    instaurer en première intention  lobservance
    est meilleure si la première prescription est
    bien tolérée.
  • - Lobservance tend à prendre le pas sur les
    recommandations. Et vérifier que le nouveau
    traitement est aussi efficace que le précédent
    (rapport bénéfice/risque à considérer).

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  • TROUBLES ERECTILES ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES.
    De façon générale
  • La dysfonction érectile (DE) peut traduire une
    fonction endothéliale perturbée qui témoigne
    dune maladie artérielle précoce
  • - grande fréquence de la DE dans lHTA,
    le diabète, isolés ou associés (66 dans létude
    de Giuliano en 2004 concernant 7689 hommes
    denviron 60 ans).
  • - Lien aussi avec lhyperlipidémie
    étude de Rouméguère (2003) les sujets souffrant
    de dysfonction érectile ont un risque à 10 ans
    sup. aux témoins. Et le tabac bien sûrencore

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  • La fréquence de la DE est aussi fonction de la
    forme clinique de la maladie cardiaque (étude de
    Montorsi (2003)
  • prévalence de 65 chez les coronariens
    stables contre 22 dans les syndromes coronariens
    aigus (atteinte endothéliale plus souvent évoluée
    et diffuse chez les coronariens stables quen en
    cas de rupture aigue de plaque).
  • Intérêt soigner les facteurs de risques
    (HTA, Diabète, lipides), et demander un avis
    cardio devant une DE chez un homme après 40 ans.

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  • B- ACTIVITE SEXUELLE ET PATHOLOGIE CORONARIENNE.
  • Quel est le risque de survenue dun infarctus
    lors dune relation sexuelle ?
  • -Très faible pour létude ONSET (1996)  0,9
    (étude sur 858 patients hospitalisés pour
    infarctus et sexuellement actifs avant
    lhospitalisation).
  • - Le risque relatif dinfarctus dans les 2 h
    suivant un rapport sexuel est évalué à 2,5 chez
    un sujet sain. Ce risque est peu modifié par
    lexistence dantécédents cardiaques  2,1 en cas
    dantécédent dangor et 2,9 en cas dantécédent
    dinfarctus du myocarde.

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  • - Risque absolu dinfarctus après un rapport
    sexuel (étude DeBUSK 2000) 1,01 (2 incidents
    par million et par heure chez un homme dâge
    moyen et en bonne santé), multiplié par 10 chez
    le coronarien (20 incidents par million et par
    heure, soit un risque annuel de seulement 1,20).
  •  - Donc le risque de développer un infarctus au
    décours dune activité sexuelle est plus faible
    quau cours dune émotion forte ou dun effort
    physique intense intérêt dune activité
    physique régulière qui diminue le risque relatif
    de faire un infarctus au décours de lacte
    sexuel  1,2 versus 3.

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  • Quel est le risque cardiovasculaire au décours
    dun infarctus ?
  • De 3 ordres avec 3 mécanismes différents 
  •     - Ischémie résiduelle
    post-infarctus
  •     - Arythmie ventriculaire
    persistante (risque de mort subite)
  •     - Insuffisance cardiaque
    (infarctus antérieur surtout, avec FE inf à 30)

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  • Lischémie résiduelle post infarctus peut majorer
    le risque pendant le rapport sexuel (et nimporte
    quel effort).
  • Comment la dépister ? Persistance de
  •  Angor résiduel au repos ou à leffort
  • Modifications électriques à lECG, au Holter
    ECG, et surtout au test deffort 
  • étude de DROBY (1995)  pas de risque
    ischémique pendant le rapport sexuel si Holter
    ECG et EE négatifs. Ne pas hésiter à proposer un
    test deffort si le patient est inquiet sur ces
    capacités après son infarctus  argument objectif
    de réassurance.

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  • Les facteurs incriminés dans lischémie au cours
    du rapport sexuel 
  •  La fréquence cardiaque excessive (diminution du
    remplissage coronaire)
  •  Rôle de la vasomotricité  spasme avec
    libération de catécholamines vasoconstrictrices
  •  Rôle de lalcalose par hyperventilation
  • Cigarette après lacte sexuel, facteur de
    spasme.

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  • Le risque arythmie et de mort subite
  • Fréquence de la mort subite pendant le
    rapport sexuel selon VENO (1963) 0,6 des
    morts subites, surtout rapports extraconjugaux et
    partenaires plus jeunes.
  • Comment la prévenir?
  • Recherche dune arythmie ventriculaire
  • - au Holter ECG
  • - au test deffort, et éventuellement
    la recherche de potentiels myocardiques tardifs.

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  •      Linsuffisance cardiaque
  • Surtout aux stades III et IV de la NYHA. 
    dyspnée de repos et obligation de dormir assis 
    CI au moins temporaire aux rapports sexuels
    (parce que tout effort est contrindiqué).
  • Souvent aussi asthénie et baisse de la libido
    liée à linsuffisance cardiaque mais aussi à la
    prise de diurétiques
  • Aussi la peur chronique de mourir qui est un
    obstacle au désir de relations sexuelles.

39
  • Quelles sont les conséquences de la pathologie
    coronarienne sur le comportement sexuel ?
  • 1- Retentissement psychologique majeur dans
    linfarctus du myocarde
  • - Arrêt brutal dactivité professionnelle
  • - Asthénie liée à linfarctus
  • - Diminution temporaire de laptitude à
    leffort
  • - Maternage de lépouse avec effet
    castrateur
  • - Anxiété et crainte dun nouvel
    infarctus
  • - Syndrome dépressif réactionnel

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  • 2- Impact du traitement anti angoreux 
  • - Pour ce qui est du traitement nous
    avons vu les problèmes de tolérance, car les
    médicaments utilisés sont souvent les mêmes que
    dans le traitement de lHTA béta-bloquants,
    IEC, ARA II, inhibiteurs calciques,
    hypolipémiants,
  • - et les diurétiques si nécessaire
    dans linsuffisance cardiaque.
  • 3- Souvent troubles sexuels préexistants  le
    malade profite de sa pathologie pour parler de
    ses troubles sexuels.

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  • En pratique, quand conseiller la reprise dune
    activité sexuelle régulière chez un coronarien ?
  • - Pas de norme officielle
  • - Question rarement posée spontanément 
    essayer daborder la question.
  • - Après infarctus non compliqué  après 2
    à 3 semaines (15 jours après la sortie), avec le
    départ de la rééducation.
  • - Après pontage aorto-coronaire délai
    recommandé de 7 à 8 semaines (fatigue de
    lintervention, douleurs de la sternotomie
  • - Après angioplastie délai de 2 semaines.

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  • C-Conduite pratique du cardiologue devant une DE
    et règles de prise en charge lors du suivi
    cardiologique.
  • - Une DE justifie un bilan
    cardio-vasculaire étant donné le lien étroit
    constaté avec la pathologie artérielle, notamment
    coronarienne et les divers facteurs de risque
    (HTA, Diabète, Hyperchol.)
  • - Après un événement cardio-vasculaire
    beaucoup de troubles peuvent être gérés par la
    généraliste ou le cardiologue, sil sagit dune
    DE  non compliquée  Rassurer

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  • - érections encore possibles, sans
    focalisation sur une panne éventuelle, conduisant
    à langoisse, à laggravation et à léchec, ou
    acharnement obsessionnel à réaliser lacte
  • - attitude compréhensive et coopérante de la
    conjointe pour relancer le processus érotique et
    que lhomme puisse retrouver un fonctionnement
    sexuel satisfaisant 90 des cas.
  • Recours au sexologue si
  • - le problème est ancien
  • - la conjointe est réticente
  • - il existe un conflit conjugal latent

44
  • En ce qui concerne les traitements
  • - Si on utilise les I PDE- 5, adaptés à
    lactivité sexuelle du sujet avec possibilité
    dun sevrage à terme, il faut éviter la poursuite
    des dérivés nitrés et apparentés (donneurs de
    NO), cest-à-dire Trinitrine simple, patch
    nitrés, mais aussi CORVASAL, ADANCOR, IKOREL
  • - les autres médications à visée
    cardio-vasculaires peuvent être poursuivies sans
    problème.
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