Aspects sociopolitiques du dveloppement durable

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Aspects sociopolitiques du développement durable

• 2009-2010
• E. Zaccai
• ULB-IGEAT-Fac. des Sciences

COURS N1
2
Une approche sociopolitique du développement
durable

• Comment les questions d'environnement influent
  sur les sociétés impacts (différenciés)
• Comment elles sont gérées perçues, gérées
  politiquement
• Débats, concepts, compréhension d'enjeux
• Dans leurs relations avec dautres enjeux,
  économiques, sociaux, de développement,
  optique de développement durable
•  
• Approches sociologiques, politiques, économiques,
  philosophiques, mais aussi informés par des
  données concrètes (multidisciplinaire)
•  
• Cours d'introduction bases
• Essai d'introduire des éléments plus pointus
• Focalisation sur des notions clés
• Bibliographie

3
NOTIONS CLES

• Environnement
• Ecologie
• Ecologie politique
• Ecologie profonde
• ( écologie radicale, écologie sociale, écologie
  urbaine, approches systémiques, approches
  multidisciplinaires)
•  
• Développement durable
• Changement global
• Changements climatiques
• Equation IPAT
• Limites environnementales
• Modes de production et de consommation durable
• Consommation durable
• Croissance et environnement
• EKC (Environmental Kuznets Curve)
• Décroissance
• Catastrophisme

• Modernisation écologique
• Eco-efficience
• Eco-technologies
• Découplage, dématérialisation
• Effet rebond
• Cadrages
• Indicateurs
• Services écosystémiques
• Empreinte écologique
• Analyse de cycle de vie
•  
•  
• Instruments politiques
• Intégration
• Prévention/Précaution
• Gouvernance
• Concertation, participation
• Slogans

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• QUESTIONS supplémentaires
• - qui est le plus affecté par les problèmes
  d'environnement, et lesquels sont les plus graves
• - quelles sont les sources de changements
  améliorations, dégradations
• - comment se situent les différentes régions de
  la planète dans ce contexte
• - quels futurs sont envisageables
• - quelles politiques sont en cours 

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Programme du cours

• Termes et approches clés de lenvironnement, du
  développement durable et des politiques en ces
  matières
• Perception, communication, sensibilisation
  invité Christophe Schoune, ex-journaliste Le Soir
  et secrétaire général IEW (5/11/09)
• Gestion politique invité Paul Magnette, ministre
  du Climat (26/11/09)
• Développement durable et études de cas (3/12/09)
• P. Cornut Etudes de cas, acteurs, méthode
  danalyse, environnement et social (12 et
  19/11/09)
• Séminaire commun invité P. Chomé, bilans CO2
  présentations étudiants (24/11/09)
• Evaluation application ( voir doc dinformations)

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Documents

• Notes de cours Présentations power point et
  articles de référence
• Remis au délégué(e) des étudiants, et postés sur
  le site des étudiants IGEAT
• Site personnel http//homepages.ulb.ac.be/ezacc
  ai/
• Comporte publications Conceptions du
  développement durable, Etat de lenvironnement,
  Consommation  durable , Précaution et
  participation. Certains articles en ligne.

Le devt durable, 2002
Petite anthologie, 2008
P. Cornut, T. Bauler, 2007
Cellule Etat de lEnvt Wallon, annuel (2008)
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Termes et approches clés de lenvironnement, du
développement durable et des politiques en ces
matières

• 1. Introduction
• 2. De lenvironnement au développement durable
  historique conceptuel et politique
• 3. Etat de lenvironnement bilans au niveau
  mondial
• 4. Concepts et approches actuels

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1. Introduction
Différentes échelles Global National Local,
9
(No Transcript)
10
(No Transcript)
11
 La Terre est une, le monde lui ne lest pas 
(Rapport Brundtland, première phrase)
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Termes et approches clés de lenvironnement, du
développement durable et des politiques en ces
matières

• 1. Introduction
• 2. De lenvironnement au développement durable
  historique conceptuel et politique
• 3. Etat de lenvironnement bilans au niveau
  mondial
• 4. Concepts et approches actuels

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2. De lenvironnement au développement durable
historique conceptuel et politique Voir E.
Zaccai, "Développement durable l'idéologie du
XXIème siècle", Revue Sciences Humaines, Grand
dossier "Idéologies, le retour de flamme", N14,
mars-avril-mai 2009 (http//mneaquitaine.wordpress
.com/2009/03/16/dd-lideologie-du-xxie-siecle/)

• Il est évident que de nombreux groupes humains
  ont par le passé modifié leur milieu, parfois à
  leur détriment. Depuis les Aborigènes dAustralie
  pratiquant un brûlis lourd de conséquences sur la
  faune et la flore, jusquà lérosion massive de
  sols générant le Dust Bowl, ces tempêtes de
  poussière qui touchèrent pendant près dune
  dizaine dannées la région des grandes plaines
  des États-Unis durant les années 1930, en passant
  par la déforestation des régions méditerranéennes
  dans lAntiquité, la liste est longue et recouvre
  toutes les époques. Toutefois, limpact de
  lactivité humaine sur lenvironnement au XXe
  siècle reste sans précédent. Cette ampleur
  inédite est majoritairement due à deux facteurs?
  les capacités techniques et énergétiques (la
  consommation dénergie a été multipliée par plus
  de 12 au XXe siècle) et laugmentation de la
  population (multipliée par quatre durant la même
  période). De plus, le début de lâge atomique
  augmente les préoccupations envers le pouvoir
  destructeur des techniques, tandis que la
  croissance démographique nourrit des
  raisonnements néomalthusiens.
• Ces craintes latentes vont interagir avec les
  différents courants de lécologie scientifique
  qui se sont élaborés à partir du milieu du XIXe
  siècle. Le mot kologie, science des relations de
  lorganisme avec son environnement, est ainsi
  forgé dès 1866 par le biologiste Ernst Haeckel.
  Dans les décennies qui suivent, un certain nombre
  de scientifiques, que lon nommera aussi
  écologues, élaboreront ce champ.
•  
• À la même époque, des aires protégées en vue de
  la conservation de la nature sont créées. Dans
  les pays colonisés, et singulièrement en Afrique,
  les milieux de chasseurs ainsi que lagronomie
  tropicale influenceront durablement la vision de
  lenvironnement et de sa protection. En Europe et
  aux États-Unis se constituent des sociétés de
  naturalistes, dobservation des oiseaux ou de
  pêcheurs, qui seront des noyaux actifs de
  lenvironnementalisme.

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• Un précurseur de léthique environnementale aux
  États-Unis, Aldo Leopold, perçoit dès la fin des
  années 1940 les potentialités que recèle le goût
  croissant dune population de plus en plus
  urbaine et au pouvoir dachat en augmentation
  pour des loisirs orientés vers la nature. Le
  sociologue américain Ronald Inglehart émettra
  quant à lui une théorie encore discutée
  aujourdhui sur la montée de valeurs
  ?immatérielles? dans les sociétés
  postindustrielles? les individus se tourneraient
  vers des biens dépassant la première nécessité et
  vers des valeurs nouvelles comme la protection de
  lenvironnement.
• Mettant en lumière les impacts importants de
  lusage des pesticides et appelant à de nouvelles
  régulations des techniques qui respectent les
  écosystèmes, la biologiste Rachel Carson publie
  en 1962 Printemps silencieux, livre à grand
  succès qui lancera lenvironnementalisme aux
  États-Unis.
• En France, on considère que cest Mai 68 qui
  catalyse la naissance de lécologie politique. La
  rencontre des pratiques de mobilisation gauchiste
  et des préoccupations de protection de la nature
  ainsi que lémergence dune critique du progrès
  technologique en ont préparé le terrain. Un
  slogan comme ?Sous les pavés la plage? peut en
  effet résonner en congruence avec ces différents
  courants.
• Une première manifestation en vélo organisée en
  1972 à Paris par les Amis de la Terre réunit
  10?000 participants. De même, lopposition au
  nucléaire mobilise au-delà des clivages
  politiques traditionnels grâce à un discours
  transversal, typique de lenvironnementalisme,
  qui prône une mobilisation de tous, toutes
  classes sociales confondues. Intégré à lécologie
  politique, le combat antinucléaire se présentera
  comme une force alternative aux rapports de force
  droite-gauche, même si inévitablement un
  positionnement peut être repéré.

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• Certains aspects de la protection de la nature
  peuvent, par exemple, renvoyer à un passéisme
  conservateur ou à un localisme de tendance
  antimoderniste, courants idéologiques situés à
  droite de léchiquier politique. On repère
  dailleurs dès lavant-guerre des objectifs de
  restauration de milieux traditionnels prônés par
  des mouvements fascistes européens et japonais.
  Toutefois à partir des années 1970, malgré le
  positionnement ?ni-ni? (ni à gauche ni à
  droite) dun Antoine Waechter en France, les
  partis verts se retrouveront à gauche du spectre
  politique dans une majorité de pays du monde.
• En France, premier candidat à se présenter comme
  écologiste à lélection présidentielle, René
  Dumont obtient 1,32? des suffrages exprimés en
  1974. Mais la candidature de cet agronome engagé
  envers le tiers-monde contribue surtout à faire
  exister un mixte didées prenant rapidement corps
  à cette époque. Cet écologisme est loin de se
  limiter à une critique de la dégradation de la
  nature.
• Il sinspire de penseurs comme Ivan Illich, qui
  met en cause radicalement certains aspects de la
  modernité tels que des technologies peu
  conviviales et des institutions aliénantes. Ou
  encore dAndré Gorz, cofondateur du Nouvel
  Observateur, qui appelle dès les années 1970 à
  revoir le productivisme, quil soit de gauche ou
  de droite, au profit dune limitation drastique
  du temps de travail. Des valeurs dauthenticité,
  de développement personnel, de critique de la
  consommation et de lÉtat font aussi partie de
  cette mouvance.

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Des dynamiques fortes aux USA

• 1970 Avril, "Earth week", 20 millions de
  manifestants aux USA.
• Nixon créera lAgence de protection de
  lenvironnement (EPA), et signera 28 lois de
  protection de l'environnement
• "Contre-culture"
• Pacifisme, "Mai 68", mouvement hippie, féminisme
  (puis écoféminisme)
•  
• Craintes d'une surexploitation des ressources
• 1965 Jean Dorst, La nature dé-naturée (France)
• 1969 P and A. Ehrlich The Population Bomb
  néo-malthusien
• 1968 G. Hardin The Tragedy of the Commons
  comment respecter environt commun ?
• 1971 B. Commoner The Closing Circle
  recyclage, technologies propres, fin du
  productivisme
• 1973 KE Boulding The Economics of the Coming
  Spaceship Earth les ressources de la terre sont
  limitées (pas de Conquête de lOuest possible)

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Débuts écologie politique en Belgique

• 1969 ARAU Atelier de recherche et daction
  urbaine
• 1971 Inter-environnement
• 1976 Les Amis de la Terre
• 1977  Ecolog  et  Wallonie-Ecologie  sur
  listes électorales législatives de qq
  arrondissements (11000 voix)
• 1979  Europe-Ecologie , premières élections
  europénnes (108 000 voix)
• 1980 fondation dEcolo
• 1981 premiers élus (130 000 voix)

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• Une constante du discours environnementaliste
  depuis ses origines est lappel à une révolution
  dans les relations entre lhomme et la nature.
  Aujourdhui, la prise de conscience des menaces
  climatiques et de leurs effets potentiellement
  néfastes sur léconomie peut faire écho au
  rapport fondateur publié par le Club de Rome en
  1972, "Halte à la croissance??". Celui-ci
  prédisait que la poursuite de la croissance
  déboucherait inévitablement sur des effondrements
  mondiaux dans le courant du xxie siècle, du fait
  des limites des ressources naturelles et de
  limpact des pollutions. Pourtant, en dépit de
  ces discours, la dégradation de lenvironnement
  mondial se poursuit, voire saccélère,
  interrogeant les capacités à mettre en place des
  stratégies de changements significatifs. Et ce
  malgré de réels progrès dans les régulations
  environnementales depuis les premiers ministères
  de lEnvironnement que Robert Poujade, ministre
  français de lEnvironnement, dénomme en 1971
  ?ministère de limpossible?.
• Un article fondateur de Arne Naess distingue une
  écologie profonde d'une écologie superficielle.
  Alors que le premier repose sur des principes
  dimitation de la nature et dénie à lhomme le
  droit de se placer au centre de la biosphère, le
  second se contente de limiter les impacts
  écologiques des modes de développement actuels.
  Cest dans cette deuxième optique que samorce
  une ?récupération? de lenvironnementalisme par
  le capitalisme, comparable à celle des mouvements
  contestataires de la fin des années 1960.
• Lidée dune convergence possible entre la
  protection de lenvironnement et le développement
  économique plus ?vert? apparaîtra dans les
  années 1980. Elle sera inlassablement répétée et
  prolongée ensuite par le discours de la
  ?modernisation écologique?.

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• Durabilité des systèmes naturels comme condition
  de la durabilité des sociétés et de leur
  prospérité économique? protection de
  lenvironnement comme condition dune protection
  de la santé et dune prévention, puis dune
  précaution contre différents types de risques?
  technologies vertes plus économes en matière et
  en énergie? produits verts innovants, prisés par
  certains consommateurs et garants de nouveaux
  marchés et de nouveaux emplois, en sont des
  exemples répandus.
• À partir des années 1990, la formule du
  développement durable (de langlais sustainable
  development) devient incontournable. Popularisée
  grâce à lOnu, via le rapport Brundtland (1987),
  puis la conférence de Rio (1992), elle offre un
  point de ralliement tant aux environnementalistes
  quaux ?développeurs? de tous horizons, quils
  soient industriels, étatiques ou urbains. La
  mondialisation économique, lindustrialisation et
  laugmentation de la consommation des grands pays
  en développement, associés à la poursuite de la
  croissance dans les pays occidentaux accentuent
  les impacts sur lenvironnement. Ceux-ci
  deviennent de plus en plus coûteux pour le monde
  naturel et les sociétés humaines. Ce contexte
  mondial constitue la toile de fond du
  développement durable au tournant du nouveau
  siècle, de même que le souci du long terme
  symbolisé par la nécessité de prendre en compte
  les besoins des générations futures dans les
  décisions actuelles. Lapproche locale, voire
  individuelle, du respect de lenvironnement par
  des actes concrets est dans le même temps
  encouragée, en particulier pour ce qui concerne
  la consommation.

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• En définitive, le développement durable
  réinterprète quantité de thèmes présents dans
  lenvironnementalisme? la mobilisation de tous,
  lappel à de nouvelles valeurs, la recherche de
  convergence entre objectifs sociaux et
  environnementaux, ou plus prosaïquement la
  protection du cadre de vie. Mais il prend à son
  compte du même coup le hiatus entre rhétorique du
  changement et modestie des objectifs atteints.
  Devenu largement consensuel, il peut prêter le
  flanc à une dénonciation envers une relative
  superficialité, voire un discours légitimant la
  poursuite dactivités dont les effets néfastes
  sur lenvironnement resteraient en pratique peu
  modifiés.
• En outre, les difficultés du développement à
  léchelle mondiale, illustrées par la croissance
  considérable des inégalités de richesse, la
  stagnation des conditions de vie des populations
  très pauvres, ou encore les instabilités
  économiques dangereuses, interrogent la
  pertinence des modalités du développement actuel,
  voire son projet même. Si, pour certains, le
  développement durable, fidèle à lorigine
  onusienne, reste porteur de réformes importantes
  pour mieux satisfaire en priorité les besoins
  humains, pour dautres, il facilite la
  perpétuation de tendances insoutenables
  politiquement, moralement et environnementalement.
  En France, le mouvement pour la décroissance se
  distancie du développement durable et renoue avec
  les tendances dun écologisme plus ancien,
  affirmant des valeurs de rupture avec la
  consommation et prônant des expériences locales.
• Le souci de la protection de lenvironnement est
  aujourdhui largement présent dans les esprits,
  et pas seulement dans les pays riches. Des études
  montrent que les populations démunies sont les
  premières perdantes des graves dégradations de
  lenvironnement et que la protection de leur
  milieu est primordiale. Quelle se nomme
  environnementalisme, développement durable, ou
  autrement, la recherche de modes de vie
  respectant bien davantage les écosystèmes devrait
  progresser encore, en particulier en développant
  des voies politiques dinstitutionnalisation
  beaucoup plus efficaces quelles le sont
  aujourdhui.

21
Termes et approches clés de lenvironnement, du
développement durable et des politiques en ces
matières

• 1. Introduction
• 2. De lenvironnement au développement durable
  historique conceptuel et politique
• 3. Etat de lenvironnement bilans au niveau
  mondial
• 4. Concepts et approches actuels

22
3. Etat de lenvironnement bilans au niveau
mondial

• Paul Crutzen (Prix Nobel 1995 pour travaux sur
  couche dozone). Article  The anthropocene 
  (2002).
• Vision sur des centaines de millions dannées
• Because human activities have grown to become
  significant geological forces, for instance
  through land use changes deforestation and fossil
  fuel burning, it is justified to assign the term
  "anthropocene to the current geological epoch .
• J.R. McNeill  Something new under the sun. An
  environmental history of the 20th Century 
  (2000)
• Vision sur un siècle
•  Millennium Ecosystems Assessment . Largest
  assessment of the health of Earths ecosystems,
  U.N, 2005
• Vision sur le dernier demi siècle et scénarios
  jusque 2050
• Rapport officiel du PNUE Programme des Nations
  Unies pour lEnvironnement

23
? Equation IPAT Impact proportionnel
à Population Affluence (Richesse) Technology
Différences Nord-Sud !
24
Cartographie Monde diplo
25

• Crutzen estime que cette ère de l'humanité
  pourrait se poursuivre "for many millennia, maybe
  millions of years, to come" (p. 10-4). Il espère
  toutefois que " in the future, the " anthropocene
  " will not only be characterized by continued
  human plundering of Earth's resources and dumping
  of excessive amounts of waste products in the
  environment, but also by vastly improved
  technology and management, wise use of Earth's
  resources, control of human and domestic animal
  population, and overall careful manipulation and
  restoration of the natural environment."
• Par rapport à leffet de serre idée de
  contrôler l'atmosphère si les hausses de
  température sont catastrophiques.
• Mc Neill se risque, à mots couverts, sur base de
  son étude du passé à prédire "formidable
  ecological and societal problems in the future"
  (...) "because of what I see in the past" (p.
  xx). Il tente aussi de penser l'intrication entre
  l'évolution générale de l'humanité et les actes
  de chacun "environmental outcomes continued, as
  before, to derive primarly from unintended
  consequences. Many specific outcomes were in a
  sense accidental. But the general trend of
  increasing human impact and influence, in the
  myriad ways described in this book, was no
  accident. It was, while unintended, strongly
  determined by the trajectories of human history"
  (id. p. 356).

26

• Décrivant comment au 20ème siècle les régimes
  énergétiques, de technologie et d'économie ont
  été "closely linked" (323) et estimant que "more
  serious ecological problems lie ahead", McNeill
  estime que les facteurs sur lesquels il faudrait
  peser avant tout sont "to hasten the arrival of a
  new, cleaner energy regimes and to hasten
  demographic transition towards lower mortality
  and fertility".
• La croissance des productions est (10 fois) plus
  importante que celle de la démographie, mais elle
  sest concentrée sur une partie seulement de la
  population mondiale. Dans la mesure où les
  modèles de production et de consommation se
  diffusent sur la planète, ces problèmes vont
  évidemment se cumuler encore davantage problème
  actuel des visions du développement durable face
  aux grands pays émergents.
• McNeill ajoute deux autres facteurs à la fois
  plus fondamentaux, et pour cela plus difficile à
  modifier parmi ses recommandations centrales pour
  le futur "converting the masses to some new
  creed of ecological restraint" et "coaxing rulers
  into considering time horizons longer than the
  next elections" (p. 339). Tout en remarquant
  qu'ils sont à la fois plus fondamentaux et (pour
  cette raison) plus difficiles à mettre en uvre
  que ceux précédemment cités.

27
Summary (le M.A. est comparable aux rapports du
GIEC pour le climat grand nombre de
scientifiques validant état des connaissances
dans une optique de propositions de changements)

• Over the past 50 years, humans have changed
  ecosystems more rapidly and extensively than in
  any comparable period of time in human history,
  largely to meet rapidly growing demands for food,
  fresh water, timber, fiber and fuel
• The changes that have been made to ecosystems
  have contributed to substantial net gains in
  human well-being and economic development, but
  these gains have been achieved at growing costs
  in the form of the degradation of many ecosystem
  services, increased risks of nonlinear changes,
  and the exacerbation of poverty for some groups
  of people
• The degradation of ecosystem services could grow
  significantly worse during the first half of this
  century and is a barrier to achieving the
  Millennium Development Goals
• The challenge of reversing the degradation of
  ecosystems while meeting increasing demands for
  their services can be partially met under some
  scenarios that the MA has considered but these
  involve significant changes in policies,
  institutions and practices, that are not
  currently under way

28
Alimentation une nette augmentation de la
production

• Food production has more than doubled since 1960
• Food production per capita has grown
• Food price has fallen

Les quantités de nourriture sont suffisantes dans
le monde pour nourrir lhumanité La malnutrition
provient de problèmes daccès (production,
distribution, et surtout pauvreté)
NB. Changement de prix ! Blé 110 entre juin
2007 et mars 2008 Sept 2009 gt cap de 1 milliard
malnutris
29
Des changements sans précédent dans les
structures et fonctions des écosystèmes

• More land was converted to cropland in the 30
  years after 1950 than in the 150 years between
  1700 and 1850.

Cultivated Systems in 2000 cover 25 of Earths
terrestrial surface (Defined as areas where at
least 30 of the landscape is in croplands,
shifting cultivation, confined livestock
production, or freshwater aquaculture)
30
Changements selon les écosystèmes

• 5-10 of the area of five biomes was converted
  between 1950 and 1990
• More than two thirds of the area of two biomes
  and more than half of the area of four others had
  been converted by 1990

31
Certains écosystèmes récupèrent, mais des taux de
conversion rapides continuent

• Ecosystems in some regions are returning to
  conditions similar to their pre-conversion states
  
• Rates of ecosystem conversion remain high or are
  increasing for specific ecosystems and regions

32
Biodiversité
Nbre extinctions par 1000 espèces et par 1000 ans

• Lhomme a augmenté le taux dextinction des
  espèces dun facteur 1000 p/r aux taux moyens de
  lhistoire de la planète (certitude moyenne)
• 1030 des mammifères, oiseaux et amphibiens sont
  actuellement menacées dextinction (certitude
  moyenne à élevée)

Attention le nombre despèces augmente fortement
avec la latitude. Une gde partie des pertes
recensées provient de la déforestation
tropicale "On peut trouver sur un hectare de
forêt tropicale jusqu'à plus de 200 espèces
d'arbres, soit plus que dans l'Europe toute
entière" (F. Ramade 1999, p. 92).
Recherches actuelles sur les relations entre
biodiversité et services des écosystèmes
33
Moteurs des changements
Laugmentation des pressions sur
lenvironnement se poursuit
34
Typologie des problèmes denvironnement selon
UNEP (2007)
UNEP, Geo-4
35

• Ozone troposphérique
• Pluies acides
• Dégradations des sols et des habitats,
  fragmentation des paysages
• Destruction pêches à gde échelle
• Espèces invasives

• Changements climatiques
• Montée du niveau des mers
• Extinctions despèces
• PoPs
• Acidification des océans

Solutions à développer

• Pollution de lair urbain
• Contaminations locales par des toxiques
• Contamination microbiologique
• Algues toxiques
• Marées noires

• Dégradation couche dozone
• Surexploitation des ressources marines

Irréversible