Title: COMMENT ORGANISER LA FORMATION ET LINFORMATION
1COMMENT ORGANISER LA
FORMATION ET LINFORMATION?
- A. Kheder, F. Ben Moussa
- Service de Médecine Interne A
- Hôpital Charles Nicolle, Tunis-Tunisie.
-
-
Colloque
France Maghreb -
Rabat 2-3 Décembre 2005
2- Les maladies rénales sont rares mais leur poids
socio-économique est important. - Linsuffisance rénale chronique terminale est
une priorité majeure de santé publique - - Incidence sans cesse croissante
- - Coût du traitement élevé
- - Altération de la qualité de vie
3Evolution de la dialyse en Tunisie
- Année 1986
2004 facteur de x - 1. Nb Centres dHDC 11
128 11,6 - 2. Nb de postes dHDC 117 1326
11,3 - 3. Nb de malades 268
6149 22,9 - 4. Nouveaux dialysés 97 1297
13,3 - 5. Incidence 13 130
10 - 6. Prévalence 48,5 619
12,7
4 NOMRE DES HEMODIALYSES EN TUNISIE
5 COUT DE LA DIALYSE EN TUNISIE
6Nombre de greffés/nouveaux HD(TN)
7- 1-Le nombre de dialysés augmente
- Un grand nombre parmi eux sont sous
dialysés(17) (secteur public) - 2-Le nombre de TR reste en deçà des besoin
8- Nécessité délaborer des stratégies nationales
pour la prévention et la prise en charge de
linsuffisance rénale chronique. -
9Composantes clé de ces stratégies
- Formation des professionnels de santé impliqués
dans la prise en charge de lIRC - Inofrmation et sensibilisation des acteurs
impliqués et des bénéficiaires visés par le
programme national de prise en charge de lIRC
(médecins, autorités sanitaires, infirmiers,
malades, grand public).
10FORMATIONOutil de base épidémiologie des
maladies rénales
- Registre national des maladies rénales
- Incidence et prévalence des MRC et de lIRC
- Incidence et prévalence des malades en E.E.R. et
transplantés. - Principales causes de lIRC et leur évolution
dans le temps - Structures de prise en charge des maladies
rénales (services de néphrologie, centres
dhémodialyse publics et privés) - Démographie des néphrologues
l
11Causes de lIRC des nouveaux hémodialyses (2002)
- - Néphropathie indéterminée 29,8
- Diabète 22
- Hypertension 15,6
- N.G.C. 15
- N.I.C. 11
- N. Héréditaire 5,5
- Divers 1,1
12Formation
- Concerne
- Les étudiants en médecine
- Les médecins de première ligne
- Les médecins spécialistes (néphrologues)
- Les para médicaux
13Les étudiants en médecine
- Enseignement théorique de la néphrologie
- Insister sur
- Les maladies rénales les plus fréquentes
- LIRC Prévention
- Diagnostic (précoce)
- Traitement pré dialytique
- Compléter par une formation pratique
- dans les services de Néphrologie hospitalo
- universitaires.
14Les médecins de première ligne (1)
- Formation médicale continue avec élaboration et
- distribution de recommandations
- Epidémiologie de lIRC
- Dépistage et diagnostic précoces des
néphropathies et de lIRC - Intérêt de la prise systématique de la PA, de
lutilisation de la bandelette urinaire, du
dosage de la créatininemie et du calcul de la
clairance de la créatinine par la formule de
Cockcroft-Gault,Glycemie,HA1c,MicroAlb.
Rôle du M.S.P
des sociétés savantes
15Les médecins de première ligne (2)
- Population cible Diabétiques
- Hypertendus
- Antécédents
familiaux de néphropathie - Sujets âgés gt
60 ans - Manipulation des médicaments et produits
néphrotoxiques (AINS, ATB, produits de
contraste iodés,IEC,) - Reconnaître les urgences néphrologiques.
- Savoir adresser le malade au néphrologue à temps.
16Les néphrologues
- Formation en nombre suffisant
- Répartition équitable sur lensemble du pays
(aussi bien dans le secteur privé que public) - Encourager la spécialisation des néphrologues
universitaires dans les domaines de la prévention
et de lépidémiologie des maladies rénales.
17Spécialistes non néphrologues
- Cardiologues, diabétologues, internistes,
- pédiatres, urologues
- Organiser des séminaires multidisciplinaires
- Savoir faire un bilan rénal devant tout malade
- atteint dune pathologie pouvant se compliquer
- dune atteinte rénale (bandelette urinaire,
- créatininemie).
- Eviter de prescrire des produits néphrotoxiques
- Savoir référer le patient à temps au néphrologue
18Les paramédicaux
- Après le diplôme détat
- Assurer une formation théorique (séminaires, EPU,
organisation de journées pour infirmiers et
autres paramédicaux en marge des réunions des
sociétés savantes) orientée vers le dépistage,
la prévention et la prise en charge des maladies
rénales - Assurer une formation pratique concernant les
techniques dEER - Encourager leur participation dans les campagnes
de sensibilisation - Rôle du MSP
- des sociétés savantes
- des services hospitaliers
19Information
- La réussite de ce programme national de prise en
charge de lIRC dépendra en grande partie de
ladhésion des professionnels impliqués et des
bénéficiaires potentiels (grand public et
malades).
20Population cible
- Malades
- Grand public
- Medias
- Autorités sanitaires
- Médecins (généralistes, spécialistes non
néphrologues)
21Malades
- Nécessité et obligation.
- Permet une bonne adhérence au traitement donc de
bons résultats. - Garantit le libre choix et assure une prise en
charge de qualité. - Il sagit
- dinformer le malade sur les différentes méthodes
dEER et sur les possibilités de transplantation. - déduquer le malade concernant le respect de son
traitement (séances de dialyse, traitement
médicamenteux) et de son régime. - Rôle de léquipe médicale
- des associations de malades
22Médias
- Expliquer aux représentants des médias
lamplitude du problème. - Les informer de la tenue des différentes
manifestations médicales qui traitent de maladies
rénales et des maladies pouvant se compliquer de
maladies rénales. - Leur demander une couverture médiatique de ces
manifestations. - Solliciter des spots (radio et télévision) et des
campagnes de presse (journaux) pour faire passer
des messages au grand public. - Rôle du MSP
- des sociétés savantes
- des associations des malades
23Autorités sanitaires
- Les informer de lamplitude du problème.
- Défendre limportance et lefficacité du
dépistage et de la prévention des maladies
rénales. - Encourager la spécialisation en néphrologie.
- Création de services de néphrologie (1
service/800 000 habitants) - Doter les centres universitaires des moyens
humains et techniques nécessaires. - Encourager la transplantation
- Centre de promotion de transplantation
dorganes. - Sensibilisation au don dorganes.
- Législation.
- Rôle des sociétés savantes
- des néphrologues universitaires
24Médecins spécialistes (non néphrologues)
- Prise de conscience de la pandémie.
- Importance et efficacité de dépistage et de la
prévention. - Organisation de journées multidisciplinaires.
- Bulletin dinformation.
- Site Web.
- - Ministère de la Santé Publique
- Sociétés savantes
- Néphrologues
25Grand public
- Mode de vie sain.
- Eviter lauto-médication (médicament
néphrotoxiques). - Bilans de santé réguliers pour les sujets à
risque (diabétiques, hypertendus, maladies
rénales dans la famille, sujets âgés). - Sensibilisation au don dorgane.
- Rôle des médias.
26Médecins généralistes
- Prise de conscience de la pandémie.
- Problème de santé publique.
- Causes de lIRC
- Importance et efficacité du dépistage et de la
prévention. - Quand et comment dépister ? (PA Bandelette
urinaire créatinine) - Quoi faire devant une anomalie ? (traiter ?
Adresser au néphrologue ?) - Affiches et brochures.
- Bulletin dinformation.
- Site Web.
- Invitation aux congrès.
- - Ministère de la Santé Publique
- - Sociétés savantes
27- Tous ces intervenants doivent travailler en
réseau de santé - Nécessité dévaluer périodiquement ce programme
- efficacité
- Corriger les insuffisances éventuelles
28Conclusion (1)
- LIRC constitue un problème de santé publique.
- Lélaboration dune stratégie globale pour la
prise en charge de lIRC est indispensable. - La réalisation de cette stratégie est tributaire
de la formation et de loptimisation des
ressources humaines. - La réussite de cette stratégie est dépendante en
grande partie,de linformation, de ladhésion des
intervenants et des bénéficiaires visés par le
programme.
29Conclusion (2)
- Cela nécessite
- Une restructuration de notre enseignement au
niveau des facultés de médecine (médecins de
première ligne) - Limplication des médecins spécialistes non
néphrologues (diabétologues, cardiologues,
urologues, anesthésistes, réanimateurs) et des
médecins non spécialistes. - Une formation complémentaire pour les
infirmiers. - Une information, répétée sans cesse, du grand
public et des malades, concernant les maladies
rénales. - Le tout orienté vers la prévention et le
dépistage dune part et vers la transplantation
rénale dautre part.
30Tamerza