Title: NUTRITION PARENTERALE INDICATIONS,TECHNIQUES,NUTRIMENTS ET ASPECTS GALENIQUES
1NUTRITION PARENTERALEINDICATIONS,TECHNIQUES,NUTR
IMENTS ET ASPECTS GALENIQUES
- Professeur Gilles AULAGNER
2NUTRITION PARENTERALE
- HISTORIQUE
- INDICATIONS
- BESOINS NUTRITIONNELS
- VOIES DADMINISTRATION
- SOLUTES ET EMULSIONS UTILISES
3NUTRITION PARENTERALE
- METHODES DE PREPARATION
- PROBLEMES GALENIQUES
- COMPLICATIONS
- CONCLUSION
4INDICATIONS
5Adulte
- Affections non cancéreuses de l appareil
digestif - Intestin grêle
- Maladie de Crohn
- Grêle court
- chirurgicaux
- radiques
- Malabsorption aigüe
-
6Adulte (2)
- Affections non cancéreuses de l appareil
digestif (2) - sophage oesophagites caustiques graves
- Colon, pancréas
- Crohn, RCH
- Fistules pancréatiques
- Préparation à la chirurgie
- Complications prolongées à la chirurgie digestive
après échec ou impossibilité NE
7Adulte (3)
- Cancers digestifs en évolution
- Dénutrition
- Chimiothérapie
- Greffe de moëlle
- Brûlés
- Polytraumatisés ...
8Enfant
- Chimiothérapie
- Prématurité
9BESOINS NUTRITIONNELS
10Les besoins calorico azotés
- Les apports hydriques
- 0-10 kg 100 mL/kg
- 10-20 kg 50 mL/kg
- gt 20 kg 20 mL/kg
- Les besoins en azote
- Les besoins caloriques
11Les besoins en calories
- Enfant Règle de Winters
- 0-10 kg 100 cal/kg
- 10-20 kg 50 cal/kg
- gt 20 kg 20 cal/kg
- Adulte Harris et Benedict
- RCAL F (sexe, âge, poids)
12Formule de Harris et Benedict
- Besoins énergétiques de base BEB en Kcalories
- Homme BEB 66,47 (13,75 x poids) (5,0 x
taille) - (6,76 x âge) - Femme BEB 655,10 (9,56 x poids) (1,85 x
taille) - (4,68 x âge)poids (kg) taille
(cm) âge (années)
13Les besoins en calories (2)
- Cas particuliers
- Hospitalisés ambulatoire HB x 1,1
- Ambulatoire HB x 1,2
- Dénutris HB x 0,9
- Fièvre HB x 1,12/degrégt37
- Chirurgie réglée HB x 1,2 - 1,3
- Etat septique - brûlure HB x 1,5 - 1,6
14Formule de Harris et Benedict (2)
- Dépenses énergétiques totales
- sujet normal BEB x 1
- sujet dénutri BEB x 0,8
- fièvre BEB x 1,13 x nb de degrésgt37
- sujet ambulatoire BEB x 1,2
- chirurgie réglée BEB x 1,2
- infection modérée BEB x 1,2
15Formule de Harris et Benedict (2)
- Dépenses énergétiques totales (2)
- polytraumatisé BEB x 1,3
- gastroentérologie BEB x 1,2
- péritonite ou infection sévère BEB x 1,6
- brûlure grave BEB x 1,8
16Les besoins en calories (3)
- De manière générale
- Apport calorique 10 - 20 en azote
- Apport calories monazotées
- 30 à 50 en lipides
- 50 à 70 en glucides
17Les besoins en azote
18Les besoins en électrolytes
19VOIES DADMINISTRATION
20Les voies d administration
- Adulte
- voie périphérique
- veine sous-clavière
- divers
- Enfant
- voie périphérique
- veine jugulaire
- divers
21Les voies d administration (2)
- Rythme d administration
- alimentation parentérale continue
- cyclique
22Solutés et émulsions
- Electrolytes
- sodium
- potassium
- calcium
- magnésium
- phosphore
23SOLUTES ET EMULSIONS UTILISES
24Solutés et émulsions (2)
- Acides Aminés
- concentration en azote
- acides aminés essentiels
- conservateurs
- formules adultes
- formules pédiatriques
25Solutés et émulsions (3)
- Sucre
- glucose
- Lipides
- structure des émulsions
- émulsions chaînes longues
- émulsions mixtes (chaînes longues - chaînes
moyennes)
26Solutés et émulsions (4)
- Oligoéléments
- adultes
- pédiatriques
- Vitamines
- Mélanges industriels
- mélanges à péremption longue
- mélanges à péremption courte
27Solutés et émulsions commercialisés
- Apports azotés solutés d acides aminés
- teneur en azote
- composition
- Apports glucidiques
- solutés de glucose
- solutés de lévulose
- autres
28Solutés et émulsions commercialisés (2)
- Apports lipidiques émulsions lipidiques
- composition
- huile (soja)
- émulsifiant (lécithine de jaune d uf)
- glycérol
- TCL - TCM
- Electrolytes solutés classiques
- apport de phosphore
29Solutés et émulsions commercialisés (3)
- Apports vitaminiques
- hydrosol polyvitaminé Roche (9 vitamines)
- Cernévit (12 vitamines A, D, E, C, B1, B2, B6,
B12, A. Folique, B5, PP, Biotine) - Oligoéléments
- NONAN (Fe, Cu, Mn, Zn, F, Co, I, Se, Mo)
30(No Transcript)
31(No Transcript)
32Les méthodes de préparation des mélanges de
nutrition parentérale
- Position du problème
- thermosensibilité des produits
- mélanges complexes
- Atmosphère contrôlée
- pièce blanche
- hotte à flux d air laminaire
- isolateurs stériles
- La préparation
- transvasement stérile
- filtration stérilisante
33PROBLEMES GALENIQUES
34Mélanges pour nutrition parentérale
- Problèmes galéniques
- les contenants
- l adsorption
- l oxydation
- la précipitation
- réaction de Maillard
- stabilité des émulsions
- les complexations
- les pyrogènes
- la bactériologie
35Galénique des mélanges
- Poches
- P.V.C.
- E.V.A.
- multicouches
- Verre
36- Stabilité des émulsions lipidiques
- Phosphore et calcium
- Acides aminés
- Soufrés
- Aromatiques
37- Oligo- éléments
- Vitamines
38Stabilité des émulsions lipidiques
- Définition
- crémage
- floculation
- coalescence
- inversion de phase
- murissement
39Stabilité des émulsions lipidiques (2)
- Les facteurs
- hydrolyse de la lécithine
- glucose
- acides aminés
- minéraux et oligo-éléments
- potentiel Zéta
- ordre du mélange
- chocs thermiques
40Stabilité des émulsions lipidiques (3)
- Méthodes d étude
- macroscopique
- centrifugation
- pH
- taille des globules
- divers
- osmolalité
- microscopique
- test au Soudan III
41Les complications de lanutrition parentérale
- Complications techniques
- cathéters centraux
- TPN périphérique
- Complications métaboliques
- dépassement métabolique des malades
- surcharges dues aux perfusats
- complications hépatiques
- osseuse
- Complications septiques
42CONCLUSION
43NUTRITION ENTERALETECHNIQUES ET PRINCIPALES
INDICATIONS
- Professeur Gilles AULAGNER
44Historique
45Technique de la nutrition entérale
- Modalités techniques
- Mode d administration
- Instillation continue
- Pompe
- Poche
- Sonde d administration
- Nasogastrique
- Gastrostomie bouton
- Jéjunostomie
-
46Technique de la nutrition entérale
- Modalités techniques (2)
- Liquide nutritif
- Apports protidiques
- mélanges élémentaires
- mélanges semi-élémentaires
- mélanges polymériques
- Apports lipidiques TCL
-
47Technique de la nutrition entérale
- Modalités techniques (3)
- Liquide nutritif
- Apports lipidiques TCM
- L osmolalité
- Les électrolytes
- Le rapport calorico-azote
-
48Technique de la nutrition entérale
- Etablissements des apports
- Chronologie
- Niveau des apports
- Tolérance et modalité de surveillance
-
49Principales complications de la NE et moyens de
prévention
- Rétention gastrique, vomissements
- débit d instillation faible et continu, vérifié
(pompe) - pas de rattrapage
- mélanges nutritifs isotoniques isocaloriques
50Principales complications de la NE et moyens de
prévention (2)
- Reflux dans les voies aériennes,
broncho-pneumopathies de déglutition - surveillance des fonctions supérieures
- protection étanche des voies aériennes si
vigilance diminuée
51Principales complications de la NE et moyens de
prévention (3)
- Diarrhée
- débit faible et continu
- mélanges nutritifs non hyperosmolaires, salés
- nettoyage régulier du matériel, réservoir
réfrigéré
52Principales complications de la NE et moyens de
prévention (4)
- Pharyngite, sinusite, otite
- sonde couple en élastomère de silicone, de petit
calibre
53Les principales indications
- Y a-t-il indication d assistance nutritionnelle
? - Peut-on utiliser la nutrition entérale ?
- Tube digestif sain
- pathologie digestive
-
54Les principales indications (2)
- Indications particulières
- maladies inflammatoires intestinales
- SIDA
-
55Conclusion
56PREPARATIONS DESTINEES A LA NUTRITION PARENTERALE
- Professeur Gilles AULAGNER
57Introduction intervention nutritionnelle et
état nutritionnel
- L intervention nutritionnelle est l indication
thérapeutique de suppléments oraux, ou celle
d une nutrition artificielle, entérale ou
parentérale. - La prescription est guidée par 4 paramêtres
- évaluation de l état nutritionnel (degré de
dénutrition du patient) - niveau des ingesta au cours des 2 semaines
précédentes - existence éventuelle d un hypercatabolisme
(fièvre, agression, ) - existence de pertes digestives excessives
(fistules, diarrhées, ) -
58Introduction intervention nutritionnelle et
état nutritionnel (2)
- L intervention nutritionnelle est indiquée
- patient sans perte de poids
- situation hypercatabolique d une durée
prévisible gt 2 semaines - impossibilité d alimentation par voie orale
normale - patient avec perte de poids récente gt 5
- situation hypercatabolique d une durée
prévisible gt 1 semaine - impossibilité d alimentation par voie orale
normale - patient avec perte de poids récente gt 10
- quelque soit situation métabolique si réduction
nette des ingesta par rapport aux besoins de
maintenance d activité sédentaire équation de
Bénedict et Harris -
59Introduction intervention nutritionnelle et
état nutritionnel (3)
- Homme 66,5 (13,7 x poids) (5 x taille) -
(6,8 x âge) - Femme 655 (9,6 x poids) (1,8 x taille) -
(4,7 x âge) - Facteurs correctifs
- chirurgie x 1,2
- traumatisme x 1,35
- infection sévère, SIDA x 1,6
- brûlé grave x 2,1
- fièvre 13 / C
- En principe 30 - 35 Kcal/Kg/J (non protéique)
60Choix de la voie d administration
- Toujours préférer voie entérale par sonde
- La voie parentérale si contre indications
formelles à voie entérale (avis
gastro-entérologue) - sténose oesophagienne
- vomissements
- occlusion intestinale
61Règles de prescriptionApport raisonné des
nutriments
- Les objectifs sont
- réplétion de la masse maigre
- restauration des fonctions spécifiques (force
musculaire, fonctions immunitaires,
cicatrisation, ) - L apport de glucose et lipides sans apport
concomittant d acides aminés (AA) ne positive
pas le bilan azoté. - L apport de minéraux influence positivement le
bilan azoté - Un apport approprié détermine une restauration
rapide (2 semaines) des fonctions de la masse
cellulaire active
62Règles de prescriptionApport raisonné des
nutriments (2)
- Bilan azoté
- quantité d urée éliminée par 24H (g) / (2,14)
? 4 x g N/24H - En général
- pré-op 0,15 - 0,2 g N/Kg/J
- post-op 0,25 - 0,3 g N/Kg/J
- agressé 0,35 N/Kg/J au maximum
63Règles de prescriptionRègles de bases
- 0,8-1,5 g/Kg/J de protéines (ou AA) 6,25 g
protéines1 g N - Eau 25-35 ml/Kg/J
- glucose (4 kcal/g) à un rythme submaximal
d oxydation 4 mg/kg/min (en standard 3-4
g/Kg/J) - Apport complémentaire de lipide (énergétique 9
kcal/g) - Pas d apport énergétique gt 1,2 les BEB (sauf cas
particuliers) - L anabolisme de 1 g N nécessite 150-200 Kcal
glucido-lipidiques - Adapter l apport hydro-électrolytiques au bilan
(Na, K, Ca, P, Mg)
64Règles de prescriptionRègles de bases (2)
- Apport vitamines et oligoéléments si NPT gt 1
semaine ou si malnutrition - Courir la calorie vaut moins que de réduire la
dépense contrôler causes de pertes douleur,
sepsis, fièvre - La dénutrition chronique nécessite une
rénutrition prudente et progressive - Corriger en premier les désordres
hydroélectrolytiques, déficits en minéraux et
oligoéléments - Une prise de poids gt 250 g/J n est pas synonyme
de rénutrition mais traduit un bilan hydrosodé
positif
65Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleGénéralités
- Les substrats pharmaceutiques
- énergétiques glucose, émulsions lipidiques
- plastiques solutions d acides aminés
- apports minéraux et oligoéléments
- apports vitaminiques
- Ce sont tous des médicaments
- injectables
- stériles
- apyrogènes
- Eviter d ajouter des médicaments aux nutriments
surtout mélanges ternaires risques
incompatibilités physico-chimiques et risque
septiques (glucosé)
66Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleGénéralités (2)
- Les techniques d administration
- flacons de nutriments séparés lit du malade
- complexe
- risques septiques
- peu modulables dans les apports
- mais adaptés à NPT simple, courte durée
- mélanges de nutriments (poches)
- préparations industrielles ou hospitalières
- poches binaires ou ternaires
- prêtes à l emploi ou préparées au lit du
malade - administration simple
- moindres risques septiques
67Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleGénéralités (3)
- Les modes d administration
- flacons de nutriments séparés lit du malade
- complexe
- risques septiques
- peu modulables dans les apports
- mais adaptés à NPT simple, courte durée
- mélanges de nutriments (poches)
- préparations industrielles ou hospitalières
- poches binaires ou ternaires
- prêtes à l emploi ou préparées au lit du
malade - administration simple
- moindres risques septiques
68Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleGénéralités (4)
- Les techniques d administration
- poches industrielles
- qualité et stabilité garanties
- incomplètes (oligoéléments, minéraux, )
- standards
- poches hospitalières
- adaptées à chaque patient
- nécessite unité spéciale à la pharmacie avec
assurance qualité
69Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleGénéralités (5)
- Les modes d administration
-
- On peut utiliser
- voie veineuse périphérique
- voie veineuse centrale
-
- Le choix est dicté par des raisons médicales
mais aussi par la nature de la NPT osmolarité
et donc besoins en calories glucidiques
70Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleGénéralités (6)
- Les modes d administration
- Voie périphérique (NPT lt 2 semaines)
- capital veineux supérieur suffisant
- asepsie
- apport peu osmolaire (lt 800 mosmol/l)
- ajout 1000 UI héparine /L et changer site chaque
48H - Voie centrale
- asepsie
- voie sous clavière droite
- cathéter polyuréthanne ou silicone
- tunnelisation
71Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions d acides
aminés
- Apportent les AA rôle plastique synthèse
protéines et enzymes) - AA non essentiels
- AA essentiels
- Les solutions disponibles sont très nombreuses
critères de choix - Concentration en N
- premier critère
- grande variabilité (6,25 à 30 g/L)
- une forte concentration est un critère si
restriction hydrique (IRC, néonat, )
72Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions d acides
aminés (2)
- Osmolalité
- Dépend de 3 facteurs (varie de 400 à 1500
mosmol/Kg) - concentration en AA
- nature des AA
- apport concomittant de glucose (mélange binaire)
et/ou électrolytes
73Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions d acides
aminés (3)
- Qualité de l apport azoté
- S exprime par trois critères
- pourcentage d AA essentiels (AAE)
- rapport E/T AAE/g N (en général E/T ? 3)
- pourcentage d AA ramifiés (19 - 24 )
- pourcentage de certains AA (tryptophane, soufrés,
arginine, diacides)
74Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions d acides
aminés (4)
- Présence d autres nutriments et/ou additifs
- glucose (vamine glucose ) 100 g
- sorbitol (Totamine ) 50 - 100 g
- électrolytes (Na et K)
- Sulfites
75Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions glucidiques
(glucose)
- Apport essentiellement calorique (4 Kcal/g).
C est le glucide de choix. - Les autres sucres (sorbitol, fructose) sont
inusités sauf dans mélanges binaires
archaïques avec AA (Totamine G ) - Le critère essentiel est la concentration en
glucose - apport calorique par ml
- apport hydrique
- osmolarité
76Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions glucidiques
(glucose) (2)
77Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions glucidiques
(glucose) (3)
- Il existe des associations glucose électrolytes
- Ringer-lactate glucose 5
- Osmotan G5 et G10
- Polyioniques
78Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes émulsions lipidiques
- Caractéristiques générales
- ce sont des émulsions apportant des lipides et
acides gras - les diamètres moyens sont comparables
- l apport calorique est de 9Kcal/g
- elles contiennent toutes des émulsifiants
- phosphatides d uf (lécithine) 12 g/L
- sorbitol (22.5 - 25 g/L)
79Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes émulsions lipidiques (2)
- Caractéristiques générales (2)
- les lipides sont essentiellement
- huile de soja (triglycérides à chaine longue
(TCL) 54 acide linolétique) - huile d olive en mélange avec soja (Clinoleic )
- huile de soja huile TCM (triglycérides chaine
moyenne) - elles sont toutes pratiquement iso-osmolaires
(270-380 mosmol/L) - elles sont nombreuses critères de choix
80Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes émulsions lipidiques (3)
- Critères de choix
- Emulsion TLC ou TCM
- arguments théoriques en faveur d un mélange
TCL/TCM(oxydation rapide) - pas d élément clinique discriminant
- Acides gras essentiels ?3, ?6 rôle dans la
modulation de la réponse immunitaire production
de leucotriènes - les ?3 conduisent aux leucotriènes du groupe 4
pro-inflammatoires - les ?6 conduisent aux leucotriènes du groupe 5
anti-inflammatoires - balance ?3/ ?6 proportion 25-50 en oméga 3
Optimal - supplémentation par émulsion d huile de poisson
Omegaven 10-20 de l apport lipidique total
81Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes émulsions lipidiques (4)
- Critères de choix (2)
- Choix de TLC
- 4 types d émulsions sont préparées à partir
d huile de soja exclusivement Endolipide,
Intralipide, Ivélip, Lipovenforte teneur en
AG polyinsaturés (62 dont 54 ac linoléique) - 1 émulsion (Clinoléic) contient 80 d huile
d olive 20 de sojataux AG polyinsaturés
20 monoinsaturés 80 - ConcentrationUtiliser émulsions à 20
- plus apport calorique par ml
- moins d émulsifiants par g/lipides (moins effets
secondaires)
82Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes émulsions lipidiques (5)
- Critères de choix (3)
- Prendre en compte autres composants
- vitamine K
- tocophérols
- stérols
- La tolérance est identique avec l ensemble des
émulsions.
83Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions
d électrolytes et d oligoéléments
- Electrolytes
- Permettent un apport standard en électrolytes
- Ionitan, Standard III, Phocytan
- Il faut souvent moduler en fonction des bilans
hydro-électrolytiques. On utilise alors des
flacons séparés et une voie d abord différente. - Penser aux apports par les autres solutions (Aas)
84Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions
d électrolytes et d oligoéléments(2)
- Electrolytes (2)
- Toujours diluer car 5000-6300 mosmol/L
- Ne jamais additionner dans lipides
- Prudence dans mélanges ternaires
- Les mélanges ternaires commerciaux (one-bag ou
préparés au lit multicompartiments )
contiennent des apports électrolytiques de base
85Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions
d électrolytes et d oligoéléments(3)
- Oligo-éléments / vitamines
- Apportent les métaux et métalloïdes nécessaires
qui sont des cofacteurs indispensables de
nombreuses réactions enzymatiques
(métalloprotéines) - La supplémentation n est utile que si
- NPT prolongée gt 1-3 mois
- preuve d un déficit biologique et/ou signes
cliniques de déficit - Les formules standard conviennent à la très
grande majorité des cas Heptan, Nonan (40 ml)
mis dans glucosé et/ou mélange binaire/ternaire
(pas de problèmes de stabilité)
86Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes solutions
d électrolytes et d oligoéléments(4)
- Oligo-éléments / vitamines (2)
- Apportent Cr, Fe, Cu, F, I2, Mn, Se, Zn, Mo, Co
- Les besoins spécifiques sont supplémentés par
apports séparés - Les apports vitaminiques standards conviennent à
la majorité des situations apportent les
vitamines lipo et hydrosolubles - Les besoins de supplémentation non-standard sont
exceptionnels
87Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes mélanges prêts à
l emploi
- Mélanges ternaires ou binaires
- On distingue
- mélanges en flacons verre
- mélanges en poches plastiques
- Les mélanges peuvent être soit
- prêts à l emploi
- à mélanger extemporanément set avec système
de drainage
88Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes mélanges prêts à
l emploi (2)
- Mélanges ternaires ou binaires (2)
- En général, on a un mélange binaire
glucido-aminoacides (volume vide permettant
addition lipides) et un flacon séparé de lipides
sauf Trivé 1000 ternaire (de - en- usité
formule ancienne) et parfois on ajoute le
glucose - Pour flacons verre, on a des limites
- volume unitaire insuffisant pour 24 H
changement de flacons - apport électrolytiques, oligo-éléments et
vitamines par voie différente
89Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes mélanges prêts à
l emploi (3)
- Mélanges en poche
- Plus modernes
- dose de 24H dans une poche
- un seul geste infirmier
- plus pratiques
- Mais
- mélanges standards même s il existe plusieurs
formules - pas d oligo-éléments et vitamines
- toutes adjonctions dans la poche ternaire doit
être validée (stabilité)
90Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes mélanges prêts à
l emploi (4)
- Mélanges en poche (2)
- Il existe des mélanges
- monocompartiment (ternaire)
- bi ou tri compartiments mélanges réalisés sans
gestes septiques par manipulation de la poche - Les apports caloriques varient de 1800 à 3000
Kcal/poche (?1 Kcal/ml) avec 50/50
glucides/lipides. En général, 35 g AA/l sauf
Aminomix (50 g/l mélange binaire).Souvent
peu osmolaire 860-1000 permettant administration
périphérique mais le plus souvent en central - La nature de la poche est importante (PVC
relargage de phtalates). Maintenant en poches EVA.
91Les nutriments et mélanges utilisés pour la
nutrition parentéraleLes mélanges prêts à
l emploi (5)