Title: Sciences sociales
1Sciences sociales
- Pauvreté et exclusion sociale
2- Site Internet
- http//www.lycee-militaire-aix.fr/ses/
- Courriel
- kriss.rodrigues_at_wanadoo.fr
3Introduction
41. Exclusion sociale et pauvreté éléments de
définition
- 1.1. Exclusion et intégration sociale
5Quelques interactions conceptuelles problématiques
- Exclusion et intégration
- Exclusion et inégalité
- Exclusion et marginalité
- Exclusion et institution sociale
6Les trois formes complémentaires du lien social
Lien politique
LIEN SOCIAL
Lien marchand
Liens communautaire et sociétaire
7Lien social, socialisation et individu schéma
de synthèse
SOCIETE Degré de coercition
Intégration sociale Status social Rôle social
LIEN SOCIAL Nature du lien Intensité du lien
Similitude entre les individus
Différenciation entre les individus
Stabilité
Transformation
Socialisation
INDIVIDU Construction Identitaire
81. Exclusion sociale et pauvreté éléments de
définition
- 1.1. Exclusion et intégration sociale
- 1.2. Pauvreté premières définitions et mesures
- 1.2.1. Limpossible définition de la pauvreté ?
9Quest ce quun pauvre ?
- La première limite à laquelle se heurte
létude de la pauvreté est, aussi surprenant que
cela puisse paraître, labsence de véritable
définition . - D. Verger, J. Accardo, P. Chevalier et A.
Lapinte. Bas revenus, consommation restreinte
ou faible bien-être les approches statistiques
de la pauvreté à lépreuve des comparaisons
internationales ,, document de travail NF0503,
INSEE, 2005.
101. Exclusion sociale et pauvreté éléments de
définition
- 1.1. Exclusion et intégration sociale
- 1.2. Pauvreté premières définitions et mesures
- 1.2.1. Limpossible définition de la pauvreté ?
- 1.2.2. Les mesures de la pauvreté premières
approches
11Mesurer la pauvreté
- On peut considérer que la mesure de la pauvreté
dépend des capacités identifiables dune
population donnée. On peut ainsi distinguer trois
approches de la pauvreté - la première défend une analyse monétaire de la
pauvreté considérant le pauvre comme identifiable
par linsuffisance de ses ressources monétaires
(pauvreté monétaire) - la deuxième le cerne à partir de linfériorité de
ses conditions de vie (pauvreté selon les
conditions de vie) - la troisième, de manière plus subjective, entend
reconnaître comme pauvre celui qui se définit
comme tel en regard des moyens dont il dispose et
des besoins quil considère comme essentiels à
satisfaire (pauvreté subjective).
12La pauvreté monétaire de la pauvreté absolue à
la pauvreté relative
Pauvreté monétaire
Pauvreté absolue
Pauvreté relative
moins de 10 euros par jour et par
personne (montant fixé par le CERC, France en
2002).
Disposer dun revenu inférieur à un minimum
conventionnel exprimé en termes réels.
Aux États-unis, en 2005, ce seuil a été fixé à
9,57 dollars par personne et par jour
Banque Mondiale le seuil mondial de
pauvreté sétablit à 2 dollars US par jour et par
personne.
13La pauvreté monétaire de la pauvreté absolue à
la pauvreté relative
Pauvreté monétaire
Pauvreté absolue
Pauvreté relative
Seuil à 50 du niveau de vie médian (France)
Sont considérés comme pauvres, les individus qui
se trouvent en deçà dun seuil fixé en
fonction du revenu (ou du niveau de vie) moyen ou
médian de la population à laquelle ils
appartiennent.
Seuil à 60 du niveau de vie médian (U.E)
Le pauvre a moins que les autres . Serge
Milano.
14La pauvreté monétaire mesure française et
européenne
Évolution du nombre des personnes pauvres en
France
Source daprès INSEE, Tableau de lÉconomie
Française 2006 et.www.insee.fr.
15La pauvreté monétaire mesure française et
européenne
Les indicateurs de pauvreté 1996-2004
16La pauvreté monétaire mesure française et
européenne
Source INSEE, France portrait social 2007.
17La pauvreté monétaire mesure française et
européenne
Source INSEE, France portrait social 2007.
18Les termes du débat
- Lapproche intégrationniste
- chaque société produit des cadres sociaux
intégrateurs et que les sociétés modernes
connaissent une crise de ces cadres. Cela
conduit, via la pauvreté, à une exclusion sociale
croissante. - Lapproche par la sociologie de la pauvreté
- Le statut du pauvre se construit dans
lintégration sociale lenchaînement de la
pauvreté vers lexclusion est remis en cause.
192. Lexclusion une conséquence de la pauvreté
- 2.1. Intégration et exclusion dans la sociologie
classique
20Ferdinand Tönnies (1855-1936), sociologue
allemand. Communauté et Société , 1887.
21Émile Durkheim (1858-1917), sociologue
français. De la division du travail social ,
1893.
22Solidarité sociale et formes de densité chez
Durkheim
- Il est possible selon Durkheim de distinguer 3
types de densité qui caractérise toute
société humaine - la densité matérielle nombre dindividus sur
une surface donnée du sol (donc la densité
démographique selon la terminologie
contemporaine) - la densité sociale nombre des échanges et des
communications entre les individus - la densité morale cohésion qui existe autour
des valeurs, dinterdits ou dimpératifs sacrés
qui relie les individus au tout social (Les
règles de la méthode sociologique, 1895). - Le risque inhérent à la modernité pour Durkheim
est le dysfonctionnement du processus
dindividuation - La hausse de la densité matérielle et de la
densité sociale a vocation à compenser une partie
seulement de la baisse de la densité morale. Si
cette dernière est trop forte, il y a un
dysfonctionnement dans le processus de production
de lintégration.
232. Lexclusion une conséquence de la pauvreté
- 2.1. Intégration et exclusion dans la sociologie
classique - 2.1.1. La question sociale au XIXème siècle
24- Robert Castel.
- Les métamorphoses de la question sociale,
- 1995
25- Louis Chevalier.
- Classes laborieuses, classes dangereuses,
- 1994
26Leffritement de la société salariale
- R. Castel distingue plusieurs zones dans
lesquelles la cohésion sociale est dintensité
variable. Les individus sont susceptibles de
traverser ces zones dès lors quils entrent dans
un processus dexclusion - la zone dintégration se caractérise par
lassociation travail stable insertion
relationnelle solide - la zone de vulnérabilité correspond à une
situation intermédiaire, instable, conjuguant
précarité du travail et fragilité des supports
de proximité - la zone de désaffiliation est la dernière étape
du processus et se caractérise par une absence de
participation à toute activité productive,
sociale et à lisolement relationnel.
27Les grandes enquêtes sur la question sociale
au XIXème siècle
- L. Villermé, Tableau de létat physique et moral
des ouvriers employés dans les manufactures de
coton, 1840. - E. Buret, De la misère des classes laborieuses en
France et en Angleterre, 1840. - Il y a selon Buret une particularité de la misère
ouvrière. Celle-ci ce caractérise par le le
dénuement, la souffrance, lhumiliation qui
résultent de privations forcées, à côté du
sentiment dun bien-être légitime, que lon voit
tout le monde se donner à peu de frais, ou que
lon sest longtemps donné à soi-même .
28Le travail salarié le grand intégrateur de la
société industrielle
- Cest par le travail rémunéré (et plus
particulièrement par le travail salarié) que nous
appartenons à la sphère publique, acquérons une
existence et une identité sociale (cest à dire
une profession ), sommes insérés dans un
réseau de relations et déchanges où nous nous
mesurons aux autres et nous voyons conférer des
droits sur eux en échange de nos devoirs envers
eux . - A. Gorz. Les métamorphoses du travail. Gallilée,
1988.
29- Dominique Méda,
- Le travail une valeur en voie de disparition,
- 1995.
30Le travail salarié le grand intégrateur de la
société industrielle
- Le travail sest constitué, au XIXème siècle, en
champ dintégration à un triple niveau, ou en
faisant participer les individus à trois types de
systèmes de coappartenance - lentreprise
- le syndicat
- le salariat.
312. Lexclusion une conséquence de la pauvreté
- 2.2. Lémergence de la nouvelle pauvreté et le
retour de la question sociale - 2.2.1. Les spécificités de la nouvelle pauvreté
32Un constat empirique paradoxal
- En 1970, 12 des individus des ménages en France
percevaient un revenu inférieur à 50 du revenu
médian et étaient comme pauvres. - Au milieu des années 2000, ce taux sétablit à
peine au dessus de 6 de lensemble des
individus des ménages en France (en valeurs
absolues, cela correspond à un seuil légèrement
supérieur à 680 euros par mois et par individu). - En un peu plus de trente ans, le taux de pauvreté
monétaire a ainsi diminué de moitié. - Si on retient la définition du seuil fixé à 60
du revenu médian, le taux de pauvreté monétaire
sétablit autour de 18 au début de la décennie
1970 contre un peu moins de 12 aujourdhui. - Il faut noter que, dans les deux cas, la baisse
du taux de pauvreté saccompagne dune diminution
du nombre de pauvres.
33Mais une baisse trompeuse de la pauvreté
- Lexpression nouvelle pauvreté vise à marquer
une rupture avec la pauvreté des années de
croissance - lessentiel du recul du taux de pauvreté
monétaire sexplique par les politiques sociales
mises en uvre durant les Trente glorieuses - la baisse du taux de pauvreté global ne doit pas
conduire à occulter un changement de visage
de la pauvreté - le phénomène de la nouvelle pauvreté renvoie
également à lexistence dune pauvreté laborieuse.
342. Lexclusion une conséquence de la pauvreté
- 2.2. Lémergence de la nouvelle pauvreté et le
retour de la question sociale - 2.2.1. Les spécificités de la nouvelle pauvreté
- 2.2.2. La mesure de la pauvreté monétaire
relative quelques précisions méthodologiques
35Choisir des critères pour mesurer la nouvelle
pauvreté
- Le choix de la médiane dans la détermination du
seuil monétaire est justifié par la recherche des
situations de pauvreté et non dinégalité comme
le suppose implicitement la moyenne - Le choix de la notion de pauvreté relative en
France est historiquement daté et témoigne du
regard que la société porte sur elle-même - Les statistiques sur les pauvres ne prennent pas
en compte les sans domicile ne peuvent être
recensés comme pauvres que ceux qui ont (encore
?) une forme dinsertion sociale par le logement.
362. Lexclusion une conséquence de la pauvreté
- 2.2. Lémergence de la nouvelle pauvreté et le
retour de la question sociale - 2.3. Exclusion sociale et effritement de la
société salariale
37- Pauvreté au sens de la Commission européenne
sont considérées comme pauvres les personnes
dont les ressources (matérielles, culturelles ou
sociales) sont si faibles quelles sont exclues
des modes de vie minimum acceptables dans lEtat
membre où elles vivent .
382. Lexclusion une conséquence de la pauvreté
- 2.2. Lémergence de la nouvelle pauvreté et le
retour de la question sociale - 2.3. Exclusion sociale et effritement de la
société salariale - 2.3.1. P. Lazarsfeld Les chômeurs de Marienthal
39- Paul Lazarsfeld (sous la dir.),
- Les chômeurs de Marienthal,
- 1931.
40P. Bourdieu (préface à lédition française)
- Avec leur travail, les chômeurs ont perdu les
mille riens dans lesquels se réalise et se
manifeste concrètement la fonction socialement
connue et reconnue, c'est-à-dire l'ensemble des
fins posées à l'avance, en dehors de tout projet
conscient, sous forme d'exigences et d'urgences
rendez-vous importants , travaux à remettre,
chèques à faire partir, devis à préparer , et
tout l'avenir déjà donné dans le présent
immédiat, sous forme de délais, de dates et
d'horaires à respecter bus à prendre, cadences
à tenir, travaux à finir. - Privés de cet univers objectif d'incitations et
d'indications qui orientent et stimulent l'action
et, par là, toute la vie sociale, ils ne peuvent
vivre le temps libre qui leur est laissé que
comme temps mort, temps pour rien, vidé de son
sens. Si le temps semble s'anéantir, c'est que le
travail est le support, sinon le principe, de la
plupart des intérêts, des attentes, des
exigences, des espérances et des investissements
dans le présent (et dans l'avenir ou le passé
qu'il implique), bref un des fondements majeurs
de l'illusio comme engagement dans le jeu de la
vie, dans le présent, comme présence au jeu, donc
au présent et à l'avenir, comme investissement
primordial qui toutes les sagesses l'ont
toujours enseigné en identifiant l'arrachement au
temps à l'arrachement au monde fait le temps,
est le temps même .
412. Lexclusion une conséquence de la pauvreté
- 2.2. Lémergence de la nouvelle pauvreté et le
retour de la question sociale - 2.3. Exclusion sociale et effritement de la
société salariale - 2.3.1. P. Lazarsfeld Les chômeurs de Marienthal
- 2.3.2. D. Schnapper Lépreuve du chômage
42- Dominique Schnapper,
- Lépreuve du chômage,
- 1981.
43D. Schnapper. Lépreuve du chômage, 1981/1994.
- Si le chômage est vécu comme un épreuve par
lensemble des individus, lenquête de D.
Schnapper montre cependant quil existe trois
principaux types de vécus du chômage - Le chômage total perte de statut social, anomie
consécutive à la rupture des liens sociaux avec
les autres instances de socialisation (famille,
groupe de pairs, associations). - Le chômage inversé dans ce cas les individus
vivent le chômage en investissant fortement dans
des activités autonomes et émancipatrices (arts,
culture, vie associative, loisirs, etc.). - Le chômage différé les individus accordent
lintégralité de leur temps à la recherche
demploi (stages, bilans de compétences, etc.).
442. Lexclusion une conséquence de la pauvreté
- 2.2. Lémergence de la nouvelle pauvreté et le
retour de la question sociale - 2.3. Exclusion sociale et effritement de la
société salariale - 2.3.1. P. Lazarsfeld Les chômeurs de Marienthal
- 2.3.2. D. Schnapper Lépreuve du chômage
- 2.3.3. R. Castel Les métamorphoses de la
question sociale
45Évolution empirique des emplois atypiques
(France)
- Analyse transversale
- En 2005, 17,5 des salariés sont en situation
demplois à temps partiel. - En 2005, 30 des femmes actives occupent un
emploi à temps partiel (13 en 1970) contre
moins de 6 des hommes actifs (2 en 1970). - En 2006, 13 des salariés occupent une FPE. Le
reste de la population active occupée est en
situation demploi stable. - Les emplois atypiques sont majoritairement
occupés par les salariés BNQ. - Les emplois atypiques sont majoritairement le
fait des jeunes actifs en 2002, un débutant
sur trois occupe une emploi temporaire (cette
proportion est de 1 sur 15 pour les salariés qui
ont plus de dix ans dexpérience professionnelle).
46Évolution empirique des emplois atypiques
(France)
- Analyse longitudinale
- Forte progression des FPE entre 1985 et 2007
3,9 ? 13 - La part relative du temps partiel dans lensemble
des salariés progresse de 482 entre 1985 et
2005 (x 3,83) - Le poids des emplois temporaires décroît avec
lancienneté mais il augmente au fil des
générations.
47Les emplois atypiques en UE en 2005
48(No Transcript)
49(No Transcript)
50Quest ce que la précarité de lemploi ?
- 30 des demandeurs demplois sont issus dun
CDD en 2005 - En 2005, 3 millions dactifs occupent des FPE
(formes particulière demploi) soit plus de 12
de la population active - En 2005, 20,1 des salariés à temps partiel sont
concernés par les FPE (1,6 fois plus que la part
des salariés à temps partiel dans lensemble des
salariés) - les emplois atypiques sont vécus comme des types
demplois en attente (en vue dune meilleure
insertion professionnelle future) - Précarité de lemploi situation de
vulnérabilité vis-à-vis du statut social
(attribué notamment par lemploi) et dinsécurité
par rapport à lavenir. Un emploi est précaire
dès lors quil est déclaré comme tel par le
salarié qui loccupe.
51Quest ce que la précarité de lemploi ?
- Les actifs concernés par le chômage répétitif ont
un salaire annuel moyen, toutes choses étant
égales par ailleurs, inférieur à celui des actifs
stables . - En 2002, parmi les salariés de 25 à 54 ans, les
10 les mieux payés ont une durée moyenne
demploi de 51 semaines dans lannée et une durée
du travail de 38 heures par semaine. - Parmi les 10 des salariés les moins bien payés,
les chiffres sont de 13 semaines et de 22 heures
hebdomadaires.
52Leffritement de la société salariale
- Les premières conséquences de ces orientations
ne sont pourtant pas le démantèlement complet de
la société salariale mais, précisément, cet
effritement qui se caractérise par l'apparition
de nouveaux risques rendant le rapport au travail
aléatoire. Risque chômage bien sûr, mais aussi
risques qui proviennent de la prolifération des
contrats de travail atypiques , à durée
limitée, à temps partiel, d'intérim, etc. Le
chômage de masse et la précarisation des
relations de travail qui s'aggravent l'un et
l'autre au cours de la décennie suivante, parce
qu'ils s'entretiennent l'un l'autre, sont les
deux grandes manifestations d'une déstabilisation
profonde des régulations de la société
salariale . - R. Castel. Centralité du travail et cohésion
sociale , in Le monde du travail, J. Kergoat
(sous la dir.), la Découverte, textes à lappui,
1998.
53Leffritement de la société salariale
- R. Castel distingue plusieurs zones dans
lesquelles la cohésion sociale est dintensité
variable. Les individus sont susceptibles de
traverser ces zones dès lors quils entrent dans
un processus dexclusion - la zone dintégration se caractérise par
lassociation travail stable insertion
relationnelle solide - la zone de vulnérabilité correspond à une
situation intermédiaire, instable, conjuguant
précarité du travail et fragilité des supports
de proximité - la zone de désaffiliation se caractérise par une
absence de participation à toute activité
productive, sociale et à lisolement relationnel. - La zone dassistance correspond à labsence de
travail et linsertion sociale grâce à la prise
en charge par les politiques sociales
54Le bonheur au travail ?
- C. Baudelot, M. Gollac. Travailler pour être
heureux ? Fayard, 2003.
55Travailler rend-il heureux ?
Ch. Baudelot, M. Gollac. Faut-il travailler
pour être heureux ? . INSEE Première n560, 1997.
56Qu'est-ce qui, pour vous, est le plus important
pour être heureux?
Source Insee, Enquête travail et mode de vie,
2006
573. Pauvreté et exclusion une interaction
problématique
- 3.1. Lexclusion un prolongement contestable de
la pauvreté - 3.1.1. Une absence de lien mécanique entre la
pauvreté et lexclusion
58R. Hoggart. La culture du pauvre
- Richard Hoggart.
- The use of litteracy aspects of working class
life - 1957 / 1970 (trad. française).
59- C. Grignon, JC Passeron.
- Le savant et le populaire.
- 1991.
60- O. Lewis.
- Les enfants de Sanchez.
- 1961.
613. Pauvreté et exclusion une interaction
problématique
- 3.1. Lexclusion un prolongement contestable de
la pauvreté - 3.1.1. Une absence de lien mécanique entre la
pauvreté et lexclusion - 3.1.2. Les exclusions multipliées
62Le rapport à la modernité de lapproche
intégrationniste
- Modernité ? individualisme ? délitement du lien
social par la crise des cadres sociaux
intégrateurs ? précarité ? pauvreté ? exclusion
(processus deffritement de la société salariale).
63Lindividualisme est-il responsable du délitement
du lien social ?
- Cette thématique est fortement présente dans le
débat public. Elle repose sur plusieurs
ambiguïtés et contresens - Il nexiste pas de processus généralisé
daffaiblissement du lien social (une société
dépourvue de lien social est une société qui
nexiste pas) - Le concept dindividualisme est équivoque mais il
ne renvoie pas à la thématique de montée des
égoïsmes et du repli sur soi telle quelle est
développée dans le sens commun.
64Lindividualisme est-il responsable du délitement
du lien social ?
- La première modernité est caractérisée par la
montée de lindividualisme universaliste - Lindividualise ainsi entendu, cest la
glorification non du moi, mais de lindividu en
général . E. Durkheim. - La seconde modernité est caractérisée par la
montée de lindividualisme particulariste et un
processus dialectique entre celui-ci et
lindividualisme universaliste. - Lindividualisme particulariste ne se traduit pas
par un repli sur soi - Lexcès dindividualisme dénoncé par certains
est une vue de lesprit. Il y a plutôt pour de
nombreuses personnes une insuffisante possibilité
de parvenir à une existence indépendante et
autonome. Un individu ne peut exister seul il a
besoin dautrui . F. de Singly. Lindividualisme
est un humanisme. 2003.
65- F. Dubet.
- Le déclin de linstitution.
- 2002.
66F. Dubet, Le déclin de linstitution, 2002
- Longtemps, le travail sur autrui, le travail
consistant à éduquer, à former, à soigner, sest
inscrit dans ce que jappelle un programme
institutionnel. Le professionnel, armé dune
vocation, appuyé sur des valeurs légitimes et
universelles, mettait en uvre une discipline
dont il pensait quelle socialisait et libérait
les individus. Les contradictions de la modernité
épuisent aujourdhui ce modèle et les
professionnels du travail sur autrui ont le
sentiment dêtre emportés par une crise continue
(). Jai voulu montrer que cette mutation
procède de la modernité elle-même et quelle na
pas que des aspects négatifs, quelle nest pas
la fin de la vie sociale .
67a) La question urbaine
- F. Dubet (La galère, jeunes en survie, 1987),
- D. Lapeyronnie (Les quartiers dexil, 1992)
- L. Mucchielli (Violences et insécurité, 2001)
68b) La question scolaire
- F. Dubet, Les lycéens, 1992.
- S. Beaud, 80 au bac et après ? 2002
- J.Y. Rochex (ESCOL), Le rapport aux savoirs, 1988.
69c) La question familiale
- Les transformations de la famille depuis les
années 1960 en France sont connues. Elles peuvent
être résumées en 8 points - La diminution du nombre des mariages et des
remariages, et l'augmentation des unions libres
(ou de la cohabitation) - l'augmentation des familles monoparentales, des
familles composées ou recomposées - la diminution du nombre des naissances
- l'augmentation du nombre des naissances hors
mariage - l'augmentation du travail salarié des femmes,
notamment des mères, et, par voie de conséquence,
des couples où les deux conjoints ont une
activité professionnelle - le développement dune nouvelle forme
institutionnalisée dalliance à partir de 1999
le PACS - Le développement des famille homoparentales
- Le PACS qui était majoritairement le fait de
couples homosexuels au début des années 2000 est
très majoritairement le fait de couples
hétérosexuels en 2006.
70Le PACS / 1 Source Infostat justice, n97,
octobre 2007
71Le PACS / 1 Source Infostat justice, n97,
octobre 2007
72Le PACS / 1 Source Infostat justice, n97,
octobre 2007
73c) La question familiale
- La famille un ensemble de liens sociaux
électifs - Les homosexuels peuvent davantage adhérer au
modèle de famille qui s'est inventé depuis les
années 80 une forme de réalisation de soi à
travers des relations interpersonnelles. Ils se
convertissent à un certain type de famille, dans
lequel on n'est plus défini par le sexe et la
position d'âge. La famille, désormais, se définit
de plus en plus par des liens électifs, et non
plus statutaires, institutionnels. La famille,
c'est une affection entre des proches . F. de
Singly.
74c) La question familiale
- Plusieurs phénomènes permettent de valider la
thèse selon laquelle, au sein de la famille, les
liens sociaux électifs se renforcent - Intensification et développement de nouvelles
formes de solidarités familiales
75c) La question familiale
C. Attias-Donfut. les solidarités entre
générations . Données Sociales 1996, INSEE.
76c) La question familiale
- Plusieurs phénomènes permettent de valider la
thèse selon laquelle, au sein de la famille, les
liens sociaux électifs se renforcent - Intensification et développement de nouvelles
formes de solidarités familiales - Réduction de la distance géographique moyenne
entre les membres de la parentèle et
intensification des relations sociales en son
sein
77c) La question familiale
- La parentèle n'étant plus le résultat d'une
alliance stable entre seulement deux lignées,
elle laisse une grande latitude d'investissements
relationnels privilégiés entre différentes
personnes et différentes lignées. Elle devient un
réseau complexe où les échanges peuvent faire
l'objet de stratégies. Les aïeux ne sont donc
plus les seuls à pouvoir manipuler le lignage et
ils doivent de plus en plus négocier avec les
enfants, qui dans le même temps font
l'apprentissage des subtilités du comportement
stratégique au sein d'un réseau comment se
rendre imprévisible, se poser en intermédiaire
obligé, nouer des alliances, etc. Dans ce
fonctionnement en réseau, la négociation
s'institue là où l'on ne connaissait bien souvent
que l'autorité et le cloisonnement . - Louis Dirn. Famille in Cahiers Français,
n291, juin 1999, la documentation française.
78c) La question familiale
- Plusieurs phénomènes permettent de valider la
thèse selon laquelle, au sein de la famille, les
liens sociaux électifs se renforcent - Intensification et développement de nouvelles
formes de solidarités familiales - Réduction de la distance géographique moyenne
entre les membres de la parentèle et
intensification des relations sociales en son
sein - Investissement affectif croissant dans la
relation conjugale
79c) La question familiale
- La fidélité conjugale demeure la pierre
angulaire du couple. Elle est même de plus en
plus valorisée de 1981 à 1999, le pourcentage
de ceux qui la jugent importante est passé de
72 à 81, et ceux qui jugent une aventure
extraconjugale injustifiable passent de 51
à 60 . Le mouvement est particulièrement marqué
chez les jeunes chez les 18-26 ans,
l'importance de la fidélité passe de 50 à 85
et la condamnation d'aventures extraconjugales,
de 37 à 60 . - H. Mendras. La France que je vois. Autrement,
2002.
80c) La question familiale
- Plusieurs phénomènes permettent de valider la
thèse selon laquelle, au sein de la famille, les
liens sociaux électifs se renforcent - Intensification et développement de nouvelles
formes de solidarités familiales - Réduction de la distance géographique moyenne
entre les membres de la parentèle - Investissement affectif croissant dans la
relation conjugale - Le vécu de la monoparentalité et de la
recomposition familiale est très différents selon
les milieux sociaux.
81c) La question familiale
- Les recherches scientifiques insistent
généralement sur le fait que la famille dissociée
est en réalité un paravent qui cache l'influence
d'autres variables déterminantes, au premier rang
desquelles se trouvent d'une part () le conflit
parental grave, d'autre part la pauvreté
socio-économique, qui peut causer la mésentente
des parents, le stress, la honte, le
surencombrement du logement, la difficulté à
contrôler les adolescents . L. Mucchielli.
82c) La question familiale
- L'attitude parentale est () déterminée par le
bien-être personnel des parents. Les recherches
indiquent que le défaut de supervision est lié
directement aux "handicaps sociaux" des parents
(chômage, pauvreté) et à la situation de stress
et de déstabilisation psychologique qui en
résulte. () En réalité, quand des familles
faillissent, c'est que des forces supérieures à
elles se sont imposées . L. Mucchielli.
83c) La question familiale
- Conclusion
- La thématique de la crise du lien familial (sous
leffet dun individualisme croissant) ne résiste
pas à lanalyse - Conformément aux enseignements liés à lavènement
de la seconde modernité , les constructions
identitaires sont exigeantes elles participent
à la recomposition des liens familiaux électifs
conduisant ainsi au déclin de linstitution . - Il y a renforcement des liens familiaux lorsque
les autres types de liens sociaux se fragilisent. - Lexclusion procède dun cumul des handicaps
auquel la famille participe. Les transformations
familiales ne sont pas un facteur déclencheur du
processus. ? Voir les analyses de L. Dirn
(document 16) et L. Mucchielli (documents 17 et
18) sur la question de la démission parentale .
843. Pauvreté et exclusion une interaction
problématique
- 3.1. Lexclusion un prolongement contestable de
la pauvreté - 3.2. Lexclusion un concept horizon
85Les origines de lexpression sociale du terme
exclusion
- R. Aron, Les désillusions du progrès, 1969
- Jules Klanfer, Lexclusion sociale, étude de la
marginalité dans les sociétés occidentales.
Bureau de recherches sociales, 1965. - Jean Labbens, Le quart-monde, la pauvreté dans la
société industrielle (1969). - René Lenoir, Les exclus, un français sur dix,
1974. - Jeanine Verdès-Leroux, Les exclus, Acte de la
recherche en sciences sociales, 1978.
86Le terme dexclusion présente une faible
pertinence pour plusieurs raisons
- La dialectique de lintégration et de lexclusion
- Lexclusion est immobile
- Le terme dexclusion incite à adopter la thèse de
la précarisation croissante de la société.
873. Pauvreté et exclusion une interaction
problématique
- 3.1. Lexclusion un prolongement contestable de
la pauvreté - 3.2. Lexclusion un concept horizon
- 3.3. Vers une sociologie de la pauvreté du
statut du pauvre à la disqualification sociale - 3.3.1. La pauvreté un phénomène
multidimensionnel
88- La pauvreté ne peut se réduire à sa dimension
monétaire - Peut-on choisir dêtre pauvre ?
- Le pauvre ne se définit socialement que par sa
pauvreté
89Le renouvellement des mesures de la pauvreté
- La pauvreté dexistence
- La pauvreté subjective
90La pauvreté dexistence des conditions de vie
inférieures
- Il sagit daborder la pauvreté non plus à partir
du revenu mais à partir de la consommation au nom
du fait que cest cette dernière qui procure
directement de lutilité aux individus.
91La pauvreté dexistence des conditions de vie
inférieures
- Les atouts dune approche par la consommation
sont importants - la consommation est moins sujette aux
fluctuations que les revenus - La consommation fait lobjet de déclarations
statistiquement plus fiables et peut être mesurée
en volume elle propose une mesure réelle et non
nominale des inégalités.
92La pauvreté dexistence des conditions de vie
inférieures
- La méthode consiste à identifier les items de
privation (ou de déprivation ) les plus
nombreux possibles pour mettre au point un
indicateur synthétique de la qualité de vie des
individus étudiés un score de conditions de
vie .
93La pauvreté dexistence des conditions de vie
inférieures
- Plusieurs études portant sur la pauvreté
dexistence ont permis didentifier des
idéaux-types (Insee, Données sociales 2002) - un premier groupe de ménages comprenant le plus
souvent des personnes seules et âgées connaît
plutôt des manques en matière de logement et
déquipement - un deuxième groupe, composé dindividus plutôt
jeunes et de couples ou de familles
monoparentales, se caractérise par le poids élevé
des difficultés financières (surendettement) - un dernier groupe, dâge intermédiaire et plutôt
sans enfant, est concerné par des restrictions de
consommation - enfin, certains ménages quil est difficile de
regrouper cumulent à un niveau élevé tous ces
manques personnes seules, faiblement insérées
dans lemploi et plutôt localisées dans les
grandes villes de province.
94La pauvreté subjective se percevoir comme pauvre
- La troisième approche de la pauvreté, dite
subjective, repose sur lauto-définition du
pauvre. - Elle fonde lidentité de pauvre sur la
reconnaissance dune insuffisance de ses
ressources rapportée aux besoins quil aspire à
satisfaire. En pratique, ce sont des enquêtes sur
les difficultés à équilibrer son budget qui
permettent de recenser les pauvres. Les questions
proposées peuvent prendre les formes suivantes - votre revenu mensuel vous permet-il de vivre
difficilement ou très difficilement ? - vous arrive-t-il de payer en retard votre
loyer ? Votre facture délectricité ? de gaz ?
95Pauvreté dexistence et pauvreté subjective une
interaction difficile à saisir
- S. Lolliver et D. Verger, trois apports des
données longitudinales à lanalyse de la
pauvreté . Economie et statistique, Insee, 2005
n383. - les ménages éprouvent dabord des difficultés à
équilibrer leur budget (observation au niveau de
la pauvreté subjective) - lorsque le phénomène persiste, cela entraîne des
privations matérielles (pauvreté dexistence) - puis apparaît la pauvreté monétaire parfois
précipitée par des problèmes de santé - létape suivant consiste en lisolement
relationnel (alimenté par les conflits familiaux)
ce qui aboutit à lultime étape la pauvreté
administrative.
96Les trois mesures de la pauvreté quelles
conclusions ?
- Les trois catégories sont difficilement
superposables (il ny a que 2 des ménages qui
sont considérés comme pauvres dans les trois cas
de figure). A linverse, 25 des ménages
appartiennent à lune de ces trois formes de
pauvreté - On peut en retirer trois enseignements
- il nexiste pas une mais des pauvretés (chaque
méthode didentification des pauvres crée une
forme de pauvreté). - Aucune de ces méthodes ne définit ce quest un
pauvre parce quelles sen tiennent à une
qualification des pauvres plus quà une
identification de ceux-ci. - Enfin, le statut social du pauvre est approché
par défaut moins de revenu monétaire, des
conditions de vie inférieures à la norme, une
moindre satisfaction des besoins.
973. Pauvreté et exclusion une interaction
problématique
- 3.1. Lexclusion un prolongement contestable de
la pauvreté - 3.2. Lexclusion un concept horizon
- 3.3. Vers une sociologie de la pauvreté du
statut du pauvre à la disqualification sociale - 3.3.1. La pauvreté un phénomène
multidimensionnel - 3.3.2. G. Simmel le statut du pauvre
98Georg Simmel (1858-1918)
- Les pauvres (1908)
- les pauvres, en tant que catégorie sociale, ne
sont pas ceux qui souffrent de manque et de
privations spécifiques, mais ceux qui reçoivent
assistance ou devrait la recevoir selon les
normes sociales .
99Georg Simmel (1858-1918)
- Les pauvres (1908)
- Personne nest pauvre socialement avant davoir
été assisté. Et ceci a une validité générale en
termes sociologiques, la pauvreté ne vient pas
dabord, suivie de lassistance - ceci est plutôt
le destin dans sa forme personnelle - mais est
pauvre celui qui reçoit assistance ou qui devrait
la recevoir étant donné sa situation
sociologique, bien que, par chance, il est
possible quil ne la reçoive pas . - Le fait que quelquun soit pauvre ne signifie
pas encore quil appartienne à la catégorie
spécifique des pauvres. Il peut être un pauvre
commerçant, un pauvre artiste, ou un pauvre
employé, mais il reste situé dans une catégorie
définie par une activité spécifique ou une
position. Cest à partir du moment où ils sont
assistés, peut être même lorsque leur situation
pourrait normalement donner droit à lassistance,
même si celle-ci na pas encore été octroyée,
quils deviennent partie dun groupe caractérisé
par la pauvreté. Ce groupe ne reste pas unifié
par linteraction entre ses membres, mais par
lattitude collective que la société comme
totalité adopte à son égard .
1003. Pauvreté et exclusion une interaction
problématique
- 3.1. Lexclusion un prolongement contestable de
la pauvreté - 3.2. Lexclusion un concept horizon
- 3.3. Vers une sociologie de la pauvreté du
statut du pauvre à la disqualification sociale - 3.3.1. La pauvreté un phénomène
multidimensionnel - 3.3.2. G. Simmel le statut du pauvre
- 3.3.3. S. Paugam disqualification sociale et
formes élémentaires de la pauvreté
101S. Paugam.Site personnel http//serge.paugam.sp
.free.fr/
102Pauvreté et disqualification sociale
- Cest le fait même dêtre aidé ou assisté qui
assigne les pauvres à une carrière
spécifique , altère leur identité préalable et
devient un stigmate marquant lensemble de
leur rapport avec autrui Serge Paugam. La
disqualification sociale, PUF, coll.
Sociologies , 1991.
103Pauvreté et disqualification sociale
- Disqualification sociale au sens le plus
général, elle caractérise le processus de
refoulement hors du marché de lemploi de franges
nombreuses de la population et les expériences
vécues de la relation dassistance qui en
accompagne les différentes phases.
104Le processus de disqualification sociale
- Le processus de disqualification se caractérise
par plusieurs phases qui concernent des
populations différentes dont lenchaînement,
quoique non systématique, contribue à la
dualisation de la société - La phase de fragilité
- La phase de dépendance
- La phase de rupture.
105Le processus de disqualification sociale
- Lanalyse de Paugam sur la disqualification
sociale permet dexaminer au plus près la
relation entre la population désignée comme
pauvre et le reste de la société. Cinq éléments
peuvent être distingués - La stigmatisation des assistés.
- Lassistance a une fonction de régulation du
système social. - Les pauvres ne sont pas dépourvus de possibilités
de réaction. - Les modes de résistance au stigmate et
dadaptation à la relation dassistance varient
selon la phase du processus de disqualification. - Le processus de disqualification sociale est
fonction du contexte sociétal.
106S. Paugam. Les formes élémentaires de la pauvreté
(2005)
- Paugam conserve une optique interactionniste pour
rendre compte de la pauvreté ce qui est
sociologiquement pertinent, ce nest pas la
pauvreté en tant que telle, mais la relation
dinterdépendance entre la population qui est
désignée socialement comme pauvre et la société
dont elle fait partie - Il est ainsi conduit à proposer une typologie des
formes de pauvreté - La pauvreté intégrée
- La pauvreté marginale
- La pauvreté disqualifiante.
- La pauvreté disqualifiante est un rapport
social aux pauvres qui génère une angoisse
collective, car de plus en plus de personnes sont
considérées comme appartenant à ces catégories et
beaucoup, dont la situation est instable,
craignent de le devenir. Ce rapport social () a
une probabilité plus élevée de se développer dans
les sociétés que l'on pourrait appeler
post-industrielles .
107Source S. Paugam. Repenser la solidarité. PUF,
2007
108Source S. Paugam. Repenser la solidarité. PUF,
2007
109En guise de conclusion
- La pauvreté produit du lien social (dans les deux
significations)