Title: Master informatique R Sonen
1SYSTEMES A EVENEMENTS DISCRETS
René SOENEN http//bat710.univ-lyon1.fr/rsoenen/M
aster_recherche/Cours-SED
2Plan du cours
- Problématique de la modélisation
- Méthodologie
- Propriétés dun modèle, validation, vérification
- Modélisation et analyse des SED
- Définition du domaine
- Modélisation
- Les automates à état finis, les réseaux de Petri
- La modélisation des processus
- Les SED stochastique, les chaîne de Markow
3Plan du cours suite
- L exploitation
- Validation
- Vérification
- Simulation
4Évaluation/exposés
5Évaluation/exposés
- Un rapport bibliographique 15 pages( date de
remise le 12/12 pour tous) - Exposé de la problématique
- Les différentes approches, les tendances, les
applications, les labos, les chercheurs, les
références - Votre analyse
- Un exposé de synthèse ( 25 avec les questions
le 12/12 de 8h à 12h) - Note( rapport 60exposé 40)
6Problématique de la modélisation
- Objectifs
- Méthodes
- Analyse
- Vérification et évaluation de propriétés
- Validation
http//www.site-eerie.ema.fr/chapurla
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
7Modélisation et analyse
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
8Une vision du problème...
- Modélisation
- Formalismes puissants et outils existants
adaptés à certains points de vue - Sémantique opérationnelle (unique)très à peu
formalisée - Analyse
- Outils formels peu usités
- Peu de vérification au sens formel
- Simulation ou analyse par expert
9Analyse Quoi ?
- Renseigner sur le comportement et les
performances dun système à partir de létude
dun des modèles exprimés de ce système - Valider et/ou vérifier
- Prise en compte implicite
- point de vue
- contexte
- sémantique particulière du domaine de
modélisation, etc.
Validation Confirmation par examen et apport de
preuves tangibles que les exigences particulières
pour un usage spécifique prévu sont satisfaites.
Plusieurs validations peuvent être effectuées
sil y a différents usages prévus
Vérification Confirmation par examen et apport
de preuves tangibles (informations dont la
véracité peut être démontrée, fondée sur des
faits obtenus par observation,mesure, essais ou
autres moyens) que les exigences spécifiées ont
été satisfaites (ISO8402)
10Analyse Comment ?
Simulation
- Relativement simple à mettre en uvre
- Démarche outillée, largement utilisée
- Test de certaines situations
- Risque de ne pas détecter certaines erreurs ou
défauts - Analyse par lopérateur
Preuve
- Recherche globale et exhaustive de situations
critiques - Preuve de propriétés de sûreté et de vivacité
- Nécessite la formalisation contexte,
sémantique, etc. - Difficile à mettre en uvre
Propriété ?
11Propriété
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
12Propriété ?
Propriété
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
13Positionnement du discours
Une propriété dun modèle ou dun systèmeest une
qualité qui lui est propre
14Concept de propriété
- Une propriété dun modèle est inférée à partir
- Des caractéristiques des entités du modèle
- Des interactions entre entités et/ou avec
lenvironnement - Des relations et dépendances entre les autres
propriétés du même modèle - Une propriété dun modèle dépend
- Du contexte dans lequel lanalyse est faite
(point de vue employé) - De lévolution temporelle (définition du temps,
sémantique opérationnelle) du modèle
(interprétation dhypothèses sur le système
modélisé) - Du niveau dabstraction auquel se situe le modèle
15Concept de propriété
- Une propriété a une valeur qui peut-être
- Objective quantifiable / qualifiable de manière
indépendante et générique - Subjective qualifiable mais dépendante du point
de vue de lutilisateur
16Concept de propriété relation causale
Exemple fiabilité Aptitude dune entité à
accomplir une fonction requise, dans des
conditions données, pendant une durée donnée.
La fiabilité dune entité
17Concept de propriété points de vue
Proposition dune classification desSynthèse de
la caractérisation propriétés 3 axes
18Axe 1 Type
19Axe 1 Exemple
La propriété P est relative au niveau de détail
où est représenté le système S Stratification
de propriétés
20Axe 2 Stratification, les buts
- Modélisation du réseau dinteraction
- Granularité
- Spatiale, Temporelle, Mixte
- Mécanismes de raffinement
- Couche
- Modélisation dun degré de granularité
- Relation dordre permet la comparaison, la
vérification de cohérence, etc. - Concept démergence de propriétés
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
21Axe 2 Stratification
22Axe 3 Dynamique
- Propriété Invariante propriété toujours
vérifiée - Propriété Temporelle propriété dont la véracité
varie en fonction du temps - Propriété Evénementielle propriété qui indique
comment le modèle répond à un stimuli donné i.e.
une propriété vérifiée seulement à certains
instants
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
23Synthèse de la caractérisation
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
24Détails
- Causes / Effets
- - événements - configurations dE/S
- - états - données
- - paramètres - temps
- Granularité
- Temporelle h, mn, s
- Spatiale structure, composant, etc.
- Relation
- Antisymétrique
- Conditionnelle
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
25Modélisation et analysedes systèmes à évènements
discrets
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
26Le domaine de définition
- Systèmes dont l évolution s effectue à des
instants discrets, de façon synchrone ou
asynchrone - Systèmes à états continus ou discrets
V.Chapurlat / E.Lamine / X. Olive
27Système, Continu, discret, événementiel, hybride
Y
seuil
?
T
?
- Les variables traitées appartiennent à des
espaces mathématiques différents
28Evolution du TempsLes Instants d'interaction
ti lt tc lt ti1
t0
t01
t02
TD
t0n
TC
TE
t0
t1
tn
- Les modèles ont des perceptions différentes du
temps
29 Modélisation des Systèmes à événements discrets
- Expression mathématique / temps
- Dans le cas des systèmes à états continus
- système d'équations algébriques (temps non
explicite) - système de fonctions explicites du temps
- système d'équations algébro-différentielles -
permet de définir la dynamique - Dans le cas des systèmes à états discrets
- système d'équations booléennes, logique
combinatoire - ensemble de variables booléennes fonctions du
temps - automate fini, logique séquentielle, système à
événements discrets
30Caractéristiques des Différentes Catégories de
Modèles
31Système hybride
32Exemple 1
Four
Vers les laminoirs
Arrivée des lingots
Température
- Dynamique des variables continues
- Saut sur les paramètres d'états
nombre de lingots enfournés
- Saut sur les vecteurs d'états
- Conditions d'occurrence d'évenements
- internes
hi gt température seuil
phase de déchargement
événement temporel constante de temps
33Processus à Comportement Mixte
- Aspects discrets traitement des denrées
décomposables par unités ou par lots. - Aspects continus processus du traitement,
croissance et transport des micro-organismes. - Aspects évenementiels changement brusque de
l'état de l'atelier, contamination, lavage,
désinfection.
- Le Besoin de modélisation Hybride apparaît
- les trois aspects sont étroitement imbriqués et
le degré d'intégration est élevé , l'optimisation
doit être globale, les variables sont étroitement
liées .
34Modélisation des SED
35Un système
- Une structure complexes dobjets ou sous-systèmes
en interaction - Il est caractérisé par létat de ses objets et
des interactions entre les objets
36état d'un objet
- état(obj) val(obj) ref(obj)
- val(obj) valeur de l'objet définie par son type
- ref(obj) contribution à la valeur d'autres
objets - ensemble des autres objets qui lui font
référence dans leurs valeurs
37comportement d'un objet
- un objet peut se trouver dans un certain nombre
d'états possibles, - les méthodes induisent des changements d'états
possibles (on les appelle transitions), - le comportement d'un objet est l'ensemble des
états et transitions atteignables
38Comportement d'un système
- un système est fait d'objets en interaction
(structurelle et dynamique), - un état atteignable pour un système dépend
- des états atteignables des objets
- des règles de composition entre ces états
- une transition atteignable du système dépend
- des transitions atteignables des objets
- des interactions entre transitions
- (ordonnancement des transitions)
-
39Modéliser le comportement
- modéliser spécifier valider
- spécifier
- représenter les états et les transitions, donner
une vue densemble des spécifications. - valider
- confronter la modélisation à des règles
génériques - Y-a-t-il des états atteignables jamais atteints
? - Y-a-t-il des transitions jamais franchies ?
- confronter la modélisation à des règles
spécifiques au champ dapplication - la règle linscription aux examens doit être
enregistrée avant le premier jour de la session
est-elle représentée dans la spécification ?
40modèles du comportement
- 2 tendances
- approche prescriptive (traitement)
- Processus, Tâches, Procédures, Méthodes,
- on donne un ou plusieurs algorithmes,
- comment faire les changements détats
- approche descriptive (dynamique)
- Evénements Conditions Actions (Triggers)
- Diagrammes de transitions (automates, réseaux de
Petri,) - on donne des règles qui autorisent ou
interdisent des changements détats (quand,
pourquoi, )
41Modèle de processus
A. HAURAT
42un exemple simple
Fraisage
Opérations à ef
fectuer
Moulage
Peinture
Alésage
sur une pièce
Fraisage
Alésage
Moulage
Automate
Peinture
Alésage
Fraisage
Fraisage
Moulage
Peinture
Réseau de Petri
Alésage
43un peu moins simple...
Fraisage
Opérations à ef
fectuer
Moulage
Alésage
Peinture
sur une pièce
Perçage
A
P
P
F
F
Moulage
A
A
Automate
Peinture
P
F
F
P
A
Fraisage
Peinture
Moulage
Alésage
Réseau de Petri
Perçage
44Modèles du comportement
- Pour modéliser le comportement dynamique dun
système - automates à états finis
- réseaux de Petri
- diagrammes de Harel (state charts)
- et beaucoup de variantes de ceux-ci !
- UML, diagramme de séquence
45Diagramme état transition
46Exemple
- tâche 1
- on imprime un texte "Imp1" (imprimante)
- on valide la signature "Val" (console)
- tâche 2
- on entre un texte "Edit" (console)
- on imprime le "Imp2" (imprimante)
47Diagramme de collaboration
48Diagramme de séquence
- Cas 1 Impression puis validation de la signature
Joël Quinqueton
49Diagramme de séquence
- Cas 2 Edition puis impression
50Diagramme Etats-Transitions
51Diagramme Etats-Transitions
52Les automates à état finis
53Automate fini
- Système à événements discrets avec variables dans
0,1 - Les variables internes "codent" des états
- Un état par variable pour rester simple
- Y1 1 pour l'état 1, Y2 1 pour l'état 2 etc...
(les autres Yi 0) - On se restreint à un ensemble fini d'états
- Dans un état on est "réceptif" à un petit nombre
de variables d'entrée
54Automate fini
- Définition
- C'est un triplet (E, Y, F)
- Y Ensemble fini d'états
- E Ensemble fini d'entrées
- F fonction "états suivants", F Y x E ? Y (ou
pas d'arc)
Y Y1, Y2, Y3, Y4, Y5, Y6 E E1, E2, E3, E4,
E5
A chaque instant un seul Yi 1 (état
courant) tous les autre sont 0
55 Logique combinatoire /séquentielle
S f(E) f s'exprime avec "et" et "ou"
Combinatoire
S(tn) f(E(tn-1), Y(tn-1)) Y(tn) g(E(tn-1),
Y(tn-1))
Séquentielle
f et g avec "et" et "ou" mais entre tn-1 et tn il
faut une mémoire
56Automate fini
- En pratique (exemple de "mise en uvre")
Notion de séquence le Pas 1 avant le pas 2, Un
élément mémoire par pas
57Limite des automates finis
- Explosion combinatoire des états
- indépendance et décomposition ltgt communication
58Limite des automates finis
- La complexité des systèmes à événements discrets
vient de - coopération les automates décrivent des
processus ayant un but commun - compétition les automates partagent des
ressources - Pseudo parallélisme - entrelacement
(interleaving) - les événements sont tous ordonnés (ordre total),
temps linéaire - Parallélisme vrai
- évolutions simultanées des processus,
indépendance entre des horloges locales - les événements ne sont reliés que par des
relations d'ordre partiel - Risque de blocage mortel, incohérence dans les
communications
59Réseau de Petri
- Robert Valette, Guy Juanole LAAS
- Hassan Alla LAG
- Pascal Yim LAIL
- Isabelle Demongodin IRCCYN
60Réseaux de Petri
- Idées de départ de Carl Adam Petri (1962)
- Un ensemble d'automates à états finis qui
communiquent - Avoir à la fois la représentation des automates
- indépendance des évolutions internes
- Et celle des communications par les mêmes
primitives - communications asynchrones par échange de
messages - communications synchrones par rendez-vous,
synchronisations, ressources partagées - gt Graphes avec 2 types de nuds "états" et
"transitions"
61Réseau de Petri
- C'est un ensemble d'automates à états finis
communicants - Pour pouvoir analyser
- on représente les états internes des automates et
les communications entre les automates avec les
mêmes primitives - Graphe avec deux types de nuds
- les états (partiels des automates) sont des
ronds ce sont les places - les transitions (arcs dans la représentation des
automates) sont des rectangles (barres)
62Autres représentations dun RdP
- Graphe des marquages accessibles
- Sommets marquages
- Arcs transitions
- Grammaire dun RdP
- Alphabet places
- Règles transitions
- Mot marquage
- On peut ainsi énumérer les marquages accessibles
63Réseau de Petri
- Un réseau de Petri (RdP) est un triplet N ltP,
T, Fgt vérifiant - 1) P ? T ? ?
- 2) P ??T ?
- 3) F ??(P ??T????(T ??P)
- P est lensemble des places du réseau, T
lensemble des transitions, F est la relation
dévolution du réseau. - On note x ou G(x) lensemble des entrées de x
y (y, x) ? F,on note x ou G-1(x) lensemble
des sorties de x y (x, y) ? F.
64La structure du RdP
65Définitions (1)
- Réseau de Petri R P, T, Pre, Post
- P ensemble de places
- T ensemble de transitions
- Pre PxT -gt N, places précédentes
- Post PxT -gt N, places suivantes
- C Post - Pre matrice dincidence
- Réseau pur sans boucle (Pre x Post 0)
- Peut être représenté par C Post-Pre
66Réseau de Petri marqué
- Un RdP marqué est un couple ltN, Mgt où N est un
RdP et M une fonction de P dans les entiers
positifs. M(p) sappelle le marquage ou nombre de
marques de la place p.
Fraisage
P M(P) p1 0 p2 0 p3 1 p4 1 p5 0 p6 0
p3
p2
Moulage
Peinture
p6
p1
Alésage
p5
p4
67Définitions
- Réseau marqué N R,M
- R réseau de Petri
- M P -gt N, marques (nombre de)
- Notation matricielle
- Transitions en colonnes
- Places en lignes
- Marquage vecteur colonne
68Transition tirable, mise-à-feu
- une transition t est tirable lorsque?p ? t,
M(p) 1 - si t est tirable, elle peut être mise à feu,
on obtient alors un nouveau marquage M - M(p) M(p) - 1, ? p ??t,
- M(p) M(p) 1, ? p ??t,
- M(p) M(p) dans les autres cas
- On note M (tgt M la mise à feu de t,
- on note M (sgt M la séquence s ltt1tngt
69Définitions
- Transition t franchissable
- Si, pour tout p, M(p) Pre(p,t)
- Franchissement dune transition t
- Nouveau marquage M t(M)
- M(p) M(p) - Pre(p,t) Post(p,t)
70Equation fondamentale des RdP
- t1t2(M) M ssi t2(t1(M)) M
- Suite de transitions séquence de franchissement
- S vecteur dont les composantes S(t) sont les
occurrences des transitions t dans la séquence
t1tn - t1tn(M) M - Pre.S Post.S M C.S
- Condition nécessaire mais non suffisante
71Réseaux particuliers
- Actions séquentielles
- Non déterminisme
- Indépendance causale
- Synchronisation
72Actions séquentielles
73Non déterminisme
74Indépendance causale
75Parallélisme
- Parallélisme entre transitions
- Structurel aucune place dentrée en commun
- Pre(.,t1)T.Pre(.,t2)0
- Effectif sur un marquage M ssi, en plus
- M Pre(.,t1) et M Pre(.,t2)
76Synchronisation
77Conflit
- Conflits entre transitions
- Structurel une place dentrée p en commun
- Pre(p,t1).Pre(p,t2)?0
- Effectif sur un marquage M si, en plus
- M Pre(.,t1) et M Pre(.t2)
78Propriétés des RdP
79Propriété vivacité
- Transition quasi-vivante sil existe un marquage
atteignable permettant de la franchir - Transition vivante quasi vivante pour tout
marquage atteignable à partir de M0 - Réseau marqué vivant si toutes ses transitions
le sont - Réseau marqué réinitialisable si M0 est
atteignable à partir de tout marquage atteignable
à partir de M0
80Propriétés dun réseau
- lensemble des marquages atteignables depuis M,
- noté A(N, M), est lensemble
- M ? s une séquence de transitions et
M (sgt M - vivacité dune transition, vivacité dun réseau
- t ??T est quasi-vivante pour M0 ????M,M??A(N,
M0) t.q. M (tgt M, - t ??T est vivante pour M0 ???M ??A(N, M0), t est
quasi-vivante pour M, - le réseau ltN, M0gt est vivant ???t ??T, t est
vivante
81Propriétés dun réseau
M
t
M
vivant
M0
M
t
M
82K-borne
- A(N,M) ensemble des marquages atteignables à
partir de M - Place k-bornée pour un marquage initial si sa
marque ne dépasse jamais k (binaire si k1) - Réseau marqué k-borné si toutes les places le
sont - Cest une propriété décidable, grâce à la
monotonie
83RdP non borné
p1
c
b
a
p3
p2
84Propriétés structurelles des RdP
- Composante conservative f vecteur de réels tel
que fTC 0 - fTM fTM est linvariant linéaire de place
- Invariant de transition séquence de transitions
ne modifiant pas le marquage du réseau - Composante répétitive stationnaire s tel que C.s
0
85Invariant de places, p semi flot
86Exemple
87Invariant de transition, t semi flot
88Exemple
89Verrou et Vivacité
90Verrou
91Verrou
92Verrou et déficience
93Verrou et vivacité
94Trappe
95Trappe
96Trappe et déficience
97Exemple limprimante
98Analyse formelle (1)
- Marquage initial
- IR ? CR
- Soit la séquence de transitions
- D.Imp1 D.Edit F.Imp1 F.Edit
- Imp1 ? CR
- Imp1 ? Edit
- ?.Val ? Edit
- ?.Val ???.Imp2
- mène à un interbloquage (deadlock)
99Analyse formelle (2)
- Modification du marquage
- Quel marquage évite linterblocage?
- Nen crée-t-il pas dautres?
- Modification de la structure
- Quelles places ajouter pour léviter?
- Y-a-t-il des marquages créant des interblocages?
100Les automates
IR
Choix D.imp1
D.Imp1
D.Imp2
F.Imp2
F.Val
Imp1
Imp2
Choix D.imp2
F.Imp1
A.val
101Les automates
A.Imp2
F.Edit
Edit
F.Imp2
Val
F.Val
D.Edit
D.Val
CR
102Construction du Réseau
- Fusion des transitions communes F.Imp2 et
F.Val - Ajout de places (requêtes) ?.Val et ?.Imp2
- Les places A.Val et A.Imp2 ne servent à rien
(redondantes)
103Les communications
- asynchrones
- Lobjet de la communication nest pas le fait de
lenvoyeur - Exemple demande de validation par limprimante
- ajout (ou fusion) de places
- synchrones
- Lobjet de la communication est le fait de
lenvoyeur - Exemple fin de validation par la console
- fusion (ou ajout) de transitions
104Les automates
IR
A.Imp2
F.Imp2
D.Imp1
D.Imp2
F.Edit
F.Val
Edit
Imp2
F.Imp2
Imp1
Val
D.Val
D.Edit
F.Val
F.Imp1
A.val
CR
105Les automates
IR
A.Imp2
F.Imp2
D.Imp1
D.Imp2
F.Edit
F.Val
Edit
F.Imp2
Imp2
Imp1
Val
D.Val
D.Edit
F.Val
F.Imp1
A.val
CR
106Analyse formelle (3)
IR
?.Imp2
D.Imp1
D.Imp2
F.Edit
F.Imp2
Edit
Imp2
Imp1
Val
F.Val
D.Val
D.Edit
F.Imp1
CR
?.Val
107Analyse formelle (4)
Op.
IR
?.Imp2
D.Imp1
D.Imp2
F.Edit
F.Imp2
Edit
Imp2
Imp1
Val
F.Val
D.Val
D.Edit
F.Imp1
CR
?.Val
108Analyse formelle
- La simulation n'est pas exaustive
- Enumération des états (si nombre fini)
- La séquence
- D.Imp1 D.Edit F.Imp1 F.Edit
- mène à un bloquage mortel
- état marquage D.Val ??D.Val_m ??D.Imp2
??D.Imp2_m - Les places "D.Val" et D.Imp2" ne servent à rien
(redondantes)
109Représentation matricielle
110Réseau de Petri
111Analyse formelle
112Analyse formelle
113Conclusion
- la présence ou non de blocages mortels peut
dépendre - de la structure du réseau de Petri, c'est-à-dire
de celles des automates et de leurs
communications - mais aussi du marquage initial (nombre
d'automates identiques) - C'est un problème critique
- Prouver l'absence de blocage est un problème
difficile
114Modélisation
- Comment aborder la modélisation d'un système
complexe? -
- Raffinage (top-down)
- Composition (bottom-up) (à objets)
- Exemple
115Raffinage (1)
- Principe
- substituer une transition par un bloc "bien
formé" - on introduit des détails en conservant les
"bonnes" propriétés
bloc
116Raffinage (2)
- Blocs bien formés standards
séquence
do-while
fork-join
if-then-else
117Composition (1)
ent1
ent2
- Asynchrone - fusion de places
- Conservation des t-invariants
- Conservation des p-invariants internes
- Construction de nouveaux p-invariants (globaux)
a
c
p3
p4
p1
p2
b
d
118Composition (2)
- Synchrone - fusion de transitions
- Conservation des p-invariants
- Conservation des t-invariants internes
- Construction de nouveaux t-invariants (globaux)
ent1
ent2
te
a
b
119Exemple composition (1)
- Exemple d'un système de transport par chariots
filoguidés - Un seul chariot par section
- Un seul chariot en mouvement par cellule
5
cellule 2-4
4
1
2
3
120Exemple composition (2)
- Un seul chariot par section
p
m
e.s.
s.s.
a.p.
s.l.
M(s.l.) M(m) M(p) 1
d'où
M(m) M(p) 1
121Exemple composition (3)
- Un seul chariot par section faire apparaître la
ressource espace
c.l.
- La place "c.l." est implicite vis-à-vis des
places "p" et "s.l." - Elle est redondante -
L'invariant de place est conservé
p
m
e.s.
s.s.
a.p.
s.l.
M(s.l.) M(m) M(p) 1
d'où
M(m) M(p) 1
122Exemple composition (4)
- Un seul chariot en mouvement par cellule (cellule
2-4)
s.l.2
On fusionne les places "c.l." de la section 4
et "c.l." de la section 2 pour obtenir la place
"c.l.2-4" M(m4) M(m2) M(c.l.2-4) 1 M(m4)
M(m2) 1 Les invariants précédents
sont conservés (et donc les contraintes)
e.s.2
s.s.2
a.p.2
m2
p2
c.l.2-4
e.s.4
a.p.4
p4
m4
s.s.4
s.l.4
123Exemple composition (5)
- On construit les itinéraires par fusion de
transitions - les contraintes prouvées par les p-invariants
sont conservées
1
2
p1
m1
e.s.1
s.s.1
a.p.1
p2
m2
s.s.2
a.p.2
e.s.2
s.l.1
s.l.2
124Réseau de Petri étendus
- Les marques ne sont plus identiques
- Réseaux colorés
- Ensemble fini de valeurs
- Nombres entiers
- Réseaux prédicats-transitions
- Vecteurs typés de valeurs
- Étiquetage des arcs entrants filtres
- Étiquetage des arcs sortants propagation
125Extensions des RdP
- valuation des arcs (extension très courante)
- arcs inhibiteurs (intérêt surtout théorique)
126Extensions des RdP
- réseau coloré
- on considère un ensemble C de symboles,
- le marquage dune place est un multi-ensemble
- les arcs sont étiquetés par des constantes ou des
variables prenant leur valeur dans C.
- réseau à prédicat
- comme pour un réseau coloré,
- on ajoute des équations à une transition
- t est tirable si les marques considérées
satisfont ces équations.
127RdP étendus exemple
x a, n 2 y c
lta,cgt
lta,b,1gt
lta,a,2gt
ltx,x,ngt ltx,ygt ltx,ygt ltn1gt lty,ygt
lt3gt
lta,cgt
ltb,cgt
ltc,cgt
128Réseau de Pétri temporisé
- Une transition tirable à t0 nest mise à feu quà
t0 d - D est le retard à la mise à feu
d
129Réseaux de Petri stochastique
Guy Juanole
130Réseaux de Petri stochastique
- Lhypothèse la plus courante est une loi de
probabilité exponentielle - Linstant du tirage est imprévisible tout en
restant centré sur une valeur moyenne l - Il est sans mémoire, la probabilté quun
événement arrive dans lintervalle t, tdt ne
dépend que de dt et est indépendant de t - h(t) le lt, H(t)1- e lt
131Réseaux de Petri stochastique
Le taux de Franchissement est nl
l
- Algorithme dinterprétation
- Initialisation
- Soit X T1,T2,Tj,.Tr lensemble des
transitions pour le marquage courant - Pour chaque transition Tj, on effectue un tirage
aléatoire de sa durée de franchissement dj et on
calcul d1,d2,.dj,dr - Si t est le temps présent et si dj est le min
d1,d2,.dj,dr alors la prochaine évolution se
fera à tdj par franchissement de Tj - On franchit Tj et on retourne à létape 2
132Réseaux de Petri stochastique étude dynamique
133Les systèmes Stochastiques
134Processus stochastique
A Belaïd
135Modèle de processus
136Graphe stochastique
137Modèle de Markov
138Modèle de Markov stationnaire
139Exemple 1
140Exemple 2
141Processus de Markov observable
142Les files dattente
143La notion de processus
144Les langages formels de spécification
145Le Formalisme DEVS
DEVS (Discrete-Event-System Specification) est la
structure
M lt X, S, Y, ?ext , ?int , ? , ta gt
S
X
Y
temps T
temps T
temps T
146Procédure d'Interprétation
?(e0, t0), ...,(ei,ti),...(en,tn) la
séquence d'entrée avec ti lt ti1
Initialisation tL ti , s s0 , e 0 , tN
ta(s0)
( x , tx ) premier( ? )
oui
tx gt tf
Stop
oui
tL lt tx lt tN
oui
tx lt tL
e tx - tL s ?ext( s , e , x ) tL tx tN
ta( s ) Supprimer (x , tx) de ?
s ?int( s ) y ?( s ) tL tN tN ta( s )
Erreur
147Extension du Formalisme aux S.D.H.
S état discret
e temporisation
V état continu
Sortie
Entrée
- U Composante continue (fonctiondu temps)
- X séquence d'événements
- Transitions
- saut sur les paramètres, vecteur d'état discret
- saut sur le vecteur d'état continu
- changement de la dimension de la matrice d'état
- d'origine interne liées à l'évolution des
variables continues, temporisation - d'origine externe liées aux événements externes
148La simulation
149Outils de Simulation Mixte
- Les simulateurs dédiés
- spécifiques à l'application
- limités dans la généralités des processus
représentés, - leurs extensions et leurs maintenances très
difficiles et coûteuses - Langages à événements discrets
- Programmation des événements pas d'extension
aux processus continus - Balayage d'activités (GSL), Intéraction de
process (SLAM II) - intéractions du discret vers le continu
- l'aspect continu n'apparaît pas au niveau du
modèle - interface à la charge de l'utilisateur décrite
en Fortran - Langages de Simulation Continue (NEPTUNIX,
Dynamo) - Prise en compte des discontinuités uniquement
- Pas d'aspect événementiel
150Le choix dun ou des modèles
- lmpossibilité d'opérer un choix satisfaisant
entre l'approche continue et à événements
discrets, - Apparition d'une nouvelle problématique de
l'intégration - Ouvrir de nouveaux axes de réflexion sur les
outils théoriques, les méthodes et les moyens
logiciels et matériels
- Niveau des modèles
- résoudre le problème par des concepts théoriques
- Schémas ou Structures de spécification formelles
où les interactions sont théoriquement bien
définies - Niveau des méthodes
- stratégies de simulation et procédures
d'interprétation - prise en compte de la dynamique continue et
événementielle des systèmes - Niveau logiciel et matériel
- Modularité , Concept Orienté Objet,
Parallélisation.
151Approches de Modélisation des Systèmes.
- Trois grandes classes d'approches
- Approche basée sur les modèles continus
- introduire des éléments à valeurs numériques, des
variables impulsionnelles - les Bond-Graphs
- Approche basée sur les modèles discrets
- les Réseaux de Pétri Hybrides
Autorisation
P1
X1
CP1
T1
P1
CT1
T1
CT1
(X1 gt s)
T2
CP1
CP2
P2
X2
Inhibition
Influence par arcs Discret Continu
Influence par prédicats Continu Discret
152Approche mixte
- définir une structure de modèle pour représenter
un processus à comportement hybride - définir l'interface entre le mode continu et le
mode discret événementiel
Mode de Fonctionnement Continu
I n t e r f a c e
Mode de Fonctionnement Evénementiel Discret