Title: Journe annuelle des centres de diagnostic antnatal
1Choix Non Choix
- Journée annuelle des centres de diagnostic
anténatal - Réseau sécurité naissance
- Naître Ensemble
- Le Mans 15 décembre 2006
2- Choix de poursuivre la grossesse
- Non choix de l interruption de grossesse
3- Trois parties
- Lenfant est atteint d une malformation létale
- L enfant est atteint dune malformation grave
,non curable, mais non létale - Suivi de ces grossesse particulières
4- Ce sont les parents qui demandent l interruption
de la grossesse
5MALFORMATIONS LETALES
6 7- DE LA PART DU COUPLE
- Reprise à leur compte de la décision
- Désir d une rencontre avec un enfant vivant
- Eviter la culpabilité de l IMG et de l arrêt
de vie in utero
8- COTE EQUIPE ANNONçANTE
- Eviter deux choses
- Penser qu il est moins douloureux
d interrompre une grossesse plutôt que de la
continuer . - Avoir une attitude surprotectrice vis à vis des
parents - Le médecin ne peut se substituer au couple pour
une décision que la loi leur a laissée .
9- Le médecin ne peut se substituer au couple
- pour une décision que la loi leur a laissée .
10-
- COTE EQUIPE PEDIATRIQUE
- Introduction des soins palliatifs en pédiatrie
- Participation du pédiatre aux réunions de
diagnostic anténatal
11 ce sont les patientes qui nous poussent dans
nos retranchements et nous aident à
réfléchir à nos pratiques
12OBSERVATION
13- Primigeste origine marocaine
- Aucun antécédent
- Début de grossesse normal
- Au 2 trimestre découverte d une
polymalformation - Amniocentèse acceptée mais ne désire pas d IMG
- Trisomie 13
14- Le couple sera revu
- par l obstétricien avec lequel sont abordés les
anomalies de l ERCF - par le généticien avec lequel sont abordés le
risque de survie potentiel - par le pédiatre avec lequel est abordé
l accompagnement de fin de vie
15- Déclenchement pour raison personnelles à 38 SA
- Travail rapide après maturation
- Naissance d un petit garçon 2860 g resté auprès
de sa maman en salle d accouchement pou
transféré en pédiatrie. - Décès à H 6 en pédiatrie
16MALFORMATION GRAVE NON LETALE
17- Le ftus est porteur de malformations graves non
curables -
- refus de l IMG
- Certains parents souhaitent même que tout soit
fait pour leur enfant
18- Plusieurs questions
- les parents ont-ils bien compris la gravité et
la non curabilité de la malformation ? - Négation de la pathologie qui atteint le ftus ?
- Espérance d un miracle , que l équipe médicale
se soit trompée ? - Interdit religieux?
19Etre clair Ne pas transformer une alternative
légale acceptable (arrêt de vie in utero au
cours d une IMG tardive) par une euthanasie
active illégale après la naissance
20Ne pas se mettre dans des situations
obstétricales inextricables
21 OBSERVATION
22- Patiente 28 ans
- 8 geste
- Premier conjoint 4 enfants 2 FCS
- Deuxième conjoint1 enfant
- 100 kg
- Opérée trois fois d une éventration
23- Problèmes sociaux
- Violence conjugale
- Ethylisme chronique pour le couple
- Problèmes psychologiques
-
24 Grossesse désirée par la femme et le mari mais
pas pour le même motif
25- Echo 22 SA
- Dilatation ventriculaire (16 mm)
- Biparietal au 10 percentil
- SAF
26- Evolution vers une hydrocéphalie
- Refus d IMG
- Suivi épisodique de la grossesse
27- Néanmoins au cours d une consultation sont
abordés -
- Le pronostic de l enfant
- CAT au cours du travail
28- Déclenchement 35 SA
- Naissance d un garçon 2620 g PC 36.5 cm (2
DS) - Hydrocéphalie , mouvement clonique
- Alimentation par gavage
- Hospitalisation 7 mois
- Décès en pouponnière à 30 mois
29Informer oui mais avons nous un devoir de
persuasion ?
30Suivi de ces grossesses
31- Suivi clinique et échographique identique
- Les complication obstétricales sont identiques
- Echographie rencontre avec l enfant qui va
décéder et aide peut être au deuil
périnatal(mais ne pas imposer sauf pour des
raisons obstétricales)
32- Etablir un contrat de soins avec les parents.
- La décision de ces parents ne souffre pas
d imprévu au risque de déstabiliser une équipe
médicale .
33- Aborder tous les problèmes
- ERCF continu ? discontinu ? pas d ERCF
- décès per- partum
- Prise en charge de la douleur de l enfant
- Réalisation de rituels religieux
- Pas d acharnement de soins
34Conclusion
35 La loi française a bien fait les choses en
encadrant l IMG quelque soit le terme de la
grossesse et en acceptant l arrêt de vie in
utero en cas terme avancé. Mais elle a aussi
bien fait les chose en laissant au couple le
choix ou le non choix de l IMG
36Sachons écouter ces parents qui en cas de
malformation létale demandent un accompagnement
de fin de vie pour leur enfant L acceptation
et la compréhension de ces choix sont
probablement le reflet de la qualité d écoute
et de la cohésion d une équipe de diagnostic
anténatal