Title: Points dactualit sur la pharmacovigilance pdiatrique
1Points dactualité sur la pharmacovigilance
pédiatrique
ATELIERS TOPOS DU MEDEC 2007 14 16 mars 2007
Dr Anne Castot, Dr Carmen Kreft-Jaïs,
Département de la Surveillance du Risque, du Bon
Usage et de lInformation sur les
Médicaments, Pr Jacques Caron, Président la
Commission Nationale de Pharmacovigilance
2Le plan
- Généralités le fonctionnement du système de
pharmacovigilance - Surveillance renforcée des risques de médicaments
comment ? - Points sur
- Gardasil
- Minirin
- Antidépresseurs
- DES
- Uvestérol
- BCG
3La pharmacovigilance
- La pharmacovigilance
- Ensemble des techniques didentification,
dévaluation et de prévention du risque deffet
indésirable des médicaments mis sur le marché,
que ce risque soit potentiel ou avéré (Bonnes
pratiques de PV) - Elle comprend
- le signalement des effets indésirables et le
recueil des informations les concernant - lenregistrement, lévaluation, lexploitation
de ces informations dans un but de PRÉVENTION - la réalisation d'études ou de travaux concernant
la SECURITÉ D'EMPLOI des médicaments - La mise en place dactions modification(s) des
informations destinées aux professionnels de
santé et aux patients, suspension, retrait de
lAMM...
4La pharmacovigilanceCaractéristiques du système
- Centralisé pour les décisions et les échanges
d informations - réception et évaluation des problèmes de
pharmacovigilance émanant des laboratoires, des
CRPV - communication sur le risque
- Décentralisé pour le recueil dinformation par le
biais des 31 CRPV - fondé sur notification spontanée
- contact avec les professionnels de santé
- Le fonctionnement de la pharmacovigilance en
France est basée essentiellement sur la
notification spontanée des effets indésirables
médicamenteux et sur les études de
pharmaco-épidémiologie
5La pharmacovigilance Professionnels de santé
La pharmacovigilance repose sur lOBLIGATION
LEGALE pour certains professionnels de santé de
notifier à un CRPV tout effet indésirable grave
ou inattendu (Art.R. 5121-170)
- Tout médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme
quil ait prescrit ou non le médicament concerné - Tout pharmacien ayant délivré le médicament
concerné
- Tout membre dune profession de santé ayant fait
la même constatation peut également en informer
le CRPV
6La pharmacovigilance Professionnels de santé
NATURE DES EFFETS INDESIRABLES A DECLARER
OBLIGATOIREMENT
- 1- EFFETS GRAVES
- létal
- ou susceptible de mettre la vie en danger
- ou entraînant une invalidité ou une incapacité
importante ou durable - ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation
- anomalie ou malformation congénitale.
- 2- EFFETS INATTENDUS
- Effet dont la nature, la sévérité ou lévolution
ne correspond pas aux informations du RCP
7La pharmacovigilance Organisation de la
pharmacovigilance
Autres pays
Ministère de la Santé
OMS
DECISION
Afssaps
EMEA
Commission Nationale de Pharmacovigilance
- Évaluation du risque.
- Émission davis
- proposition de mesure(s).
Comité Technique de Pharmacovigilance
- Analyse des informations.
- Pré-enquête de
- Surveillance / Enquête.
Centres Régionaux de Pharmacovigilance
- Recueil des informations.
- Imputabilité/Archivage.
- Formation/Information.
Professionnels de santé
- Notification spontanée des
- effets indésirables.
Laboratoires pharmaceutiques
8Origine des notificationsBase nationale de
pharmacovigilance
- 0 2 4,48
- gt2 - lt12 4,24
- gt12 - lt18 2,8
Origine des notifications (2006) n20648 (Base
nationale de pharmacovigilance)
9Définition PGR
- Le plan de gestion des risques permet dans une
démarche proactive de - mieux caractériser et quantifier les risques d'un
médicament, d'obtenir - des informations manquantes lors de la mise sur
le marché, et de - surveiller le bon usage dans les conditions
réelles d'utilisation. - Le plan de gestion des risques comporte
- 1) la description du profil de sécurité d'emploi
du médicament, et un plan de pharmacovigilance
adapté présentant un plan d'action pour chacun
des risques avérés ou potentiels selon un
calendrier et des modalités définis avec les
autorités de santé. En complément des mesures de
pharmacovigilance classique indispensables à
l'identification des alertes, des études
complémentaires notamment pharmaco-épidémiologique
s peuvent s'avérer nécessaires - 2) un plan de minimisation des risques, si
nécessaire, comprenant des mesures qui visent à
réduire les risques ou à contrôler l'utilisation
du médicament (programme d'éducation, formation,
information, restriction d'accès au produit)
ainsi que l'évaluation de l'efficacité de ces
mesures
10Plan de Gestion de Risque Structure
- Partie I
- Description du profil de sécurité demploi du
médicament, prenant en compte les données
précliniques/cliniques (Safety Specification) - Plan de pharmacovigilance (adapté pour chaque
risque, avec actions spécifiques, selon un
calendrier défini) - Partie II
- Evaluation du besoin ou non dactivités de
minimisation - et si nécessaire et justifié
- Plan de minimisation du risque (en sus du
RCP/Notice patient) - programme déducation, dinformation,
modifications condition daccès
11Plan de Gestion des Risques
- Présentation structurée des données non-cliniques
et cliniques pour résumer - Les risques identifiés les plus importants
- Problème de sécurité pouvant avoir un impact sur
la balance bénéfice/risque pour lequel il existe
une association causale avec le médicament
(relation temporelle et plausibilité biologique
par ex.) - Les risques potentiels importants
- Lassociation avec le médicament est évoquée,
mais doit être confirmée - Informations manquantes importantes
- Informations non disponibles avant la demande
dautorisation (en terme de population à risque
par ex.) et nécessaires pour appréhender le
profil de sécurité demploi du produit, une fois
commercialisé.
12PGR Le plan de pharmacovigilance
- Il ny a pas de règles a priori pour définir le
plan de pharmacovigilance chaque situation est
spécifique en fonction du produit, de la
population traitée et du problème à résoudre - Le suivi habituel doit être assuré au minimum
systématiquement (déclaration des évènements
indésirables, PSURs,..) Suivi national de
Pharmacovigilance - Plan dinvestigations/études lorsque nécessaire,
pour - Quantifier un risque identifié
- Mieux caractériser un risque potentiel
- Voire rechercher un risque non identifié dans une
population - Surveiller le bon usage et surveiller
lutilisation (études dutilisation) - Investigation, Surveillance
- Études pharmacoépidémiologiques
- Voire Essais cliniques
13Gardasil?
- AMM européenne septembre 2006
- Commercialisation en France 23 novembre 2006 ,
sur prescription mais non remboursé - Indication thérapeutique prévention des
maladies provoquées par les Papillomavirus
humains de type 6, 11, 16 et 18 verrues
génitales, lésions précancéreuses de lappareil
génital féminin et cancers du col de lutérus - Chez les femmes adultes de 16 à 26 ans
- Chez les enfants et adolescents de 9 à 15 ans
- Schéma de primovaccination 3 doses administrées
par voie IM à 0, 2 et 6 mois - Evalué chez 11 000 sujets âgés de 9 à 26 ans,
majoritairement de sexe féminin - Effets indésirables
- Réactions locales (erythème , douleur)
- Fièvre transitoire ( ? 37.8C 11,4 vs placebo
9,7)
14GardasilPlan de pharmacovigilance Européen(1)
- Pharmacovigilance classique
- Reposant sur la notification spontanée
detection de signaux deffets indésirables
inattendus - Surveillance des risques au cours de la
grossesse avec questionnaires de suivi - Surveillance spécifique de
- - maladies autoimmunes
- - Arthrite juvénile, polyarthrite rhumatoïde
- - autres arthrites non spécifiques
- - bronchospasme, difficultés respiratoires
- - Réactions cutanées
15GardasilPlan de pharmacovigilance Européen(2)
- Suivi des grossesses
- Registres de grossesses
- - en France et aux USA
- - déclaration volontaire des cas
- - questionnaire initial questionnaire de suivi
- - rapports annuels
- - autres pays dEurope ? (rapport sur
faisabilité pour décembre 2007)
16GardasilPlan de pharmacovigilance Européen(3)
- Etude observationnelle US dans 2 bases de données
- (Kaiser Permanente)
- Effectif et suivi
- n 44000 (dont 25000 filles de 11-12 ans) pour
suivi de 60 jours après chacune des 3
vaccinations, pour détection de signaux et
description des effets indésirables à court terme
(urgences et hospitalisations, mortalité) - pour les patientes avec information avant
vaccination 1 an suivi jusquà 6 mois après
chacune des 3 vaccinations pour diverses
pathologies autoimmunes (Thrombopénie
idiopathique, Anémie Hémolytique Autoimmune, SEP,
Uvéite, Diabète de type1 et Lupus), affections
rhumatologiques (PR et AJR), thyroidites
(Hashimoto et Graves-Basedow)
17GardasilPlan de pharmacovigilance Européen(4)
- Etude observationnelle à long terme
- - Dans 4 pays nordiques (SE, DK, NO, IS)
- 2800 patientes exposées dans étude pivot 015
- suivi de 10 ans après vaccination (frottis,
biopsies) par ces 4 registres nationaux des
cancers -
- - grossesses exposées
- - effets indésirables à long terme
- - émergence dautres souches oncogènes
- - efficacité (incidence lésions pré-cancéreuses
et cancéreuses, liées à souches 16/18 et autres
souches)
18GardasilLe Plan de Gestion des Risques
- Surveillance renforcée avec suivi national de
pharmacovigilance - Registre des grossesses
- Suivi des prescriptions et de lutilisation
(perception et pratiques de la vaccination) - Réflexion sur études pharmaco- épidémiologiques
- Mise en garde Communique de presse dès le 23
Novembre
19GardasilDonnées dexpositionBilan global
- Environ 2 M doses vendues dans le monde (675 000
vaccinés), dont 769 en France (Déc.2006) - 687 notifications spontanées dont 37 graves
- 1,8 cas graves/100 000 doses
- Cas marquants
- GBS (n4)
- Leucoencéphalomyélite (n1)
- Réaction anaphylactique (n1)
- Aucun cas dévolution fatale
20Les Antidépresseurs chez lenfant et
ladolescent Expression fonction de lâge
- La dépression chez lenfant est rare (prévalence
0,5). Elle est plus fréquente chez ladolescent
(prévalence 3). - La dépression chez lenfant et plus
particulièrement chez ladolescent est
fréquemment associée à un risque suicidaire
important. En France, le suicide des jeunes est
la deuxième cause de décès entre 15 et 24 ans
(700 décès par an).
21Prévalence de la dépression / exposition aux
antidépresseurs chez lenfant et ladolescent
- Expertise collective INSERM "Troubles
mentaux-dépistage et prévention chez l'enfant et
l'adolescent", décembre 2002 - Prévalence de la dépression
- lt12 ans 0.5
- 13-19 ans 3.2
- Estimation du nombre de sujets déprimés
- lt15 ans 94 000
- 15-18 ans 126 000
- Au total 220 000
- Exposition aux antidépresseurs (données CNAMTS,
2000)
22Prescription des antidépresseurs chez lenfant
et ladolescent
- Prévalence de prescription (données Thales, 2004)
- Médecin générale
- Taux de prévalence global (0-18 ans) 0,46
- Augmente avec lâge (0,07 5 ans 1,18 15-18
ans) - Plus élevé chez les filles que chez les garçons
(0,58 vs 0,17) - Psychiatrie libérale
- Taux de prévalence global 0,15
- Type dantidépresseurs délivrés (données
X-Ponent, IMS, 2004) - Les inhibiteurs de recapture de la sérotonine
sont de plus en plus prescrits avec lâge 30 à
85 des boîtes délivrées dantidépresseurs - Les 3 molécules les plus prescrites sertraline,
paroxétine et fluoxétine - Avant 5 ans fluoxétine et paroxétine
- 6 à 14 ans sertraline
- 15 à 18 ans paroxétine et une augmentation
importante de lutilisation de la sertraline - Durée de prescriptions (cohorte naïfs MG,
données Thales, 2003) - 50,4 pas dautres prescriptions
- Co-prescriptions dautres psychotropes
- MG 26,5 IRS anxiolytique (potentiel
désinhibiteur) 6,1 IRS hypnotique - Psychiatre 13,1 tout antidépresseur
anxiolytique
23Place des antidépresseurs dans la dépression de
lenfant et de ladolescent
- Chez lenfant
- Le traitement de première intention doit être
psychothérapique. Un traitement antidépresseur
peut être envisagé en cas dabsence
damélioration, car lantidépresseur peut
améliorer les résultats de la psychothérapie en
facilitant son déroulement. - Chez ladolescent
- Dans la plupart des cas, le traitement de
première intention est psychothérapique.
Cependant, le recours à un médicament
antidépresseur pourra se justifier en première
intention dans les épisodes dépressifs
caractérisés dintensité sévère - épisodes dépressifs caractérisés, cest-à-dire
définis par la classification du DSM-IV ou de la
CIM-10
24Les antidépresseurs chez lenfant et ladolescent
En France
- Déconseillés dans le traitement de la dépression
- ? à lexception du Prozac (fluoxétine) qui
dispose depuis 2006 dune autorisation dans le
traitement des épisodes dépressifs majeurs
dintensité modérée à sévère chez les enfants de
8 ans ou plus, pour lesquels un traitement de
type psychothérapeutique nest pas suffisant. - Sertraline (Zoloft) et fluvoxamine (Floxyfral)
sont autorisées dans le traitement des troubles
obsessionnels compulsifs (TOCs).
25Risques liés aux antidépresseurs chez lenfant et
ladolescent
- risque de comportement suicidaire (idées
suicidaires, tentatives de suicide) et/ou hostile
(agressivité, comportement dopposition, colère)
associé à lutilisation chez lenfant et
ladolescent des antidépresseurs ISRs et
apparentés. - ? ce risque ne serait pas différent pour les
antidépresseurs tricycliques - ? risque justifiant quils soient déconseillés
chez lenfant et ladolescent dans lindication
de la dépression. - risque potentiel deffets délétères sur la
croissance et la maturation sexuelle avec les
ISRS et apparentés.
26Prozac (fluoxetine) Plan de gestion des risques
européenRisques identifiés et potentiels
- Evaluation de la fluoxetine dans lindication
dépression de lenfant et ladolescent - Risques identifiés
- Effets sur la croissance (poids, taille)
- Effets neuropsychiatriques (incluant
comportements suicidaires, hostilité,
manie/hypomanie) - Risques potentiels
- Effets sur la maturation sexuelle/puberté
- Effets sur le développement comportemental et
émotionnel
27Prozac (fluoxetine) Plan de gestion des risques
européen Plan daction-1
- Pharmacovigilance classique
- Etudes toxicologiques (rat juvénile)
- investigation neurohormonale de la puberté
(résultats fin 2007) - Caractérisation de la toxicité testiculaire
(résultats fin 2007) - Caractérisation des effets sur le comportement
émotionnel (résultats fin 2007) - Etude prospective américaine TADS
- Analyse secondaire de la puberté stades de
Tanner (résultats 2013)
28Prozac (fluoxetine) Plan de gestion des risques
européen Plan daction-2
- Utilisation des données de registres pédiatriques
européens (FI, DK) et mise en place dun
registre au Royaume-Uni - Information aux patients et aux professionnels de
santé - Présentation des données pré-cliniques dans les
documents éducationnels à lintention des
médecins et des patients et de leur famille
29PROZAC (fluoxetine) Plan de gestion des risques
nationalPlan daction
- Mise en place dun groupe de réflexion sur
lutilisation du PROZAC chez lenfant et
ladolescent - Mise à jour (en cours) des recommandations
publiées par lAfssaps en février 2006 sur
lutilisation des antidépresseurs chez lenfant
et ladolescent - Mise en place (en cours) dune étude pilote
exploratoire
30- Exposition in utero au Diethylstilbestrol
- DES
31Mise au point sur le DES et le risque de
complications génitales et obstétricales
- DES strogène de synthèse non stéroïdien
- ? avortements spontanés et hémorragies
gravidiques - 1971 Alerte US, 1ers cas de cancers du vagin ?
Retrait - En France entre 1948 et 1977 (1er cas dACC en
1975) - 160.000 grossesses (80.000 filles, 80.000
garçons) - Femmes aujourdhui âgées de 29 à 56 ans
- Complications 2ème génération
- Garçon Atteintes de lappareil uro-génital
- Fille ACC utéro-vaginaux, anomalies
structurales, morphologiques et fonctionnelles au
niveau du vagin, du col et du corps de lutérus,
des trompes, avec problèmes de fertilité et
complications obstétricales
Mise à jour janvier 2003 - http//afssaps.sante.
fr/htm/10/indpoint.htm
32Des risques toujours actuelset de nouvelles
problématiques
- Complications du DES dans la troisième
génération - Risque de malformations congénitales, et
notamment risque dhypospadias.
- Autres risques dans la deuxième génération
- Troubles psychiatriques à ladolescence et à
lâge adulte - Risque dACC utéro-vaginaux tardifs
- Risque de cancers du sein
- Risque de cancers des testicules ?
- Complications du DES dans la première génération
- Risque de cancers du sein ?
Rq Craintes similaires vis à vis des
conséquences de lexposition notamment aux
strogènes et à la progestérone dans le cadre des
FIV et des dons dovocytes
33Suivi des femmes exposéesin utero au DES
- Toute grossesse chez une femme exposée in utero
au DES doit être considérée comme une grossesse à
risque - Informer les femmes qui peuvent être concernées
soit en raison dun traitement pendant leur
grossesse ou dune exposition in utero au D.E.S. - Penser à une exposition in utero i) femme née
avant 1977, dans un contexte de troubles de la
fertilité, dantécédents davortements à
répétition ou de GEU, ii) à lexamen clinique
devant des lésions caractéristiques du vagin
et/ou du col de lutérus, iii) à lhystérographie
devant des images évocatrices à type dutérus en
T ou dhypoplasie - Rechercher de façon systématique une exposition
in utero au D.E.S. dans les situations cliniques
suivantes bilan de fertilité, GEU, avortements
à répétition du 1er trimestre ou surtout du 2ème
trimestre, accouchement prématuré - Diriger la patiente vers une consultation
spécialisée et mettre en place un suivi adapté en
cas dexposition connue ou de suspicion
dexposition
34Adresses utiles
- Association Réseau DES-France
- Centre administratif
- 12 rue Martinon 40000 Mont-de-Marsan
- Tél 05 58 75 50 04
- http//www.des-france.fr/
- Centre régionaux de Pharmacovigilance
- Centre de Renseignement sur les Agents
tératogènes
35Minirin (desmopressine)
- En 2004, enquête officielle de Pharmacovigilance
- rares cas dintoxication à leau, majoritairement
(95) chez les enfants traités pour énurésie
nocturne primaire par les formes endo-nasales. - Conclusions après réévaluation du rapport
Bénéfice/Risque - (CN de PV du 29 mars 2005)
- retrait de lindication énurésie nocturne
primaire pour les formes endo-nasales - limitation de la durée de traitement (2 fois 3
mois au total) et renforcement de linformation
dans le RCP (4.4 et 4.8) et la notice pour
prévenir les cas dintoxications à leau.
36Minirin (desmopressine)Principaux messages
- La desmopressine entraîne une réabsorption
hydrique au - niveau rénal avec pour conséquence une rétention
- hydrique. En conséquence lors de toute
prescription - quelque soit lindication, il convient de
- débuter le traitement à la posologie la plus
faible recommandée, - augmenter progressivement et prudemment la
posologie, sans dépasser la dose maximale, - - respecter la restriction hydrique,
- - sassurer que, chez lenfant, ladministration
se fait sous la surveillance dun adulte.
37Minirin (desmopressine) Autres actions de
lAfssaps
- Plan de communication
- Lettre aux prescripteurs le 30 mars 2006
(pédiatres, uro-pédiatres, médecins
généralistes), communiqué de presse (10 avril
2006) - - Recommandations pour la prise en charge de
lénurésie nocturne primaire de lenfant (30 juin
2006) www.afssaps.sante.fr - Plan de Gestion des Risques
- - Surveillance du switch des formes endonasales
vers les formes orales (Minirin cp et
MinirinMelt) - Suivi national de pharmacovigilance (CRPV de
Caen) - Etude observationelle, étude de prescription.
38Uvestérol Historique
- Depuis 1992, 17 cas de cyanose, malaise et/ou
apnée du nourrisson ont été rapportés suite à
ladministration dUvestérol chez des
nouveaux-nés et nourrissons de moins de six mois
(8 cas avec Uvestérol D et 9 cas avec Uvestérol
ADEC) - Âge moyen 1 mois (de 1 jour à 4 mois)
- Critères de gravité dans 11 cas dont 5 cas avec
mise en jeu du pronostic vital (4 pour Uvestérol
ADEC) - Lhypothèse dun mécanisme type fausse route
liée à une administration trop rapide du produit
paraît la plus probable - Après plusieurs échanges avec le laboratoire,
les mesures suivantes ont été prises pour limiter
les risque de fausse route
39Uvestérol Mesures mises en oeuvre
- Modifications du RCP (Rubriques 4.2, 4.4 et 4.8)
et de la Notice des deux spécialités (Uvestérol D
et Uvestérol ADEC) visant à implémenter les
nouveaux protocoles dadministration de ces
solutions buvables - Lettre dinformation adressée le 13 octobre 2006
aux professionnels de santé concernés (pédiatres
hospitaliers et libéraux, services de maternité
et de néonatologie, médecins généralistes à visée
pédiatrique, pharmaciens) - Communiqué de presse de lAfssaps diffusé sur son
site le 19 octobre 2006 - Mise à disposition dun nouveau dispositif
dadministration plus adapté pour
ladministration aux nourrissons en bas âge et
destiné à limiter le risque de fausse route
(seringoutte) - Mise en place dun suivi national géré par le
CRPV de Bordeaux - Evaluation de limpact des mesures prises à
prévoir dans un an (Oct-Nov 07)
40Vaccin BCG Présentation
- Lyophilisat pour suspension injectable (1 ou 5
flacons) - Reconstitution 1 flacon multidose 1 ml
- 10 doses pour adultes et enfants? 12 mois (0,1
ml) - 20 doses pour enfantslt 12 mois (0,05 ml)
- Injection intradermique aiguille uniquement dans
présentation unitaire - 26 G (0,45 mm diamètre) x 13 mm longueur
- ID stricte au niveau du bras au-dessus de
linsertion distale du muscle - deltoïde sur lhumérus
UNIQUE VACCIN BCG DISPONIBLE EN FRANCE DEPUIS
JANVIER 2006
41Vaccin BCG Suivi nationale de Pharmacovigilance(21
/02/2006) CRPV Saint-Etienne
5 cas dabcès locaux notifiés au CRPV
Saint-Etienne
- 494 notifications du 01/01/2005 au 31/07/2006
dont 56 dabcès locaux (n277) pour environ 297
800 à 561 500 vaccinés - 277 abcès locaux
- 84,5 chez les 0-6 ans dont la moitié chez les
0-12 mois (0,67 à 1,23 cas/ 1000 vaccinés) - Délai moyen dapparition 2 mois
- 22,7 de cas graves (n63)
- Mésusage dans 41,5 (site dinjection, voie
dadministration et dose injectée selon lâge) - Aucun cas dostéite et de BCGite généralisée
42Vaccin BCG Plan de gestion de risques (Avril 2006)
Mésusage principal facteur de risque identifié
- Juin 2006 dose à injecter sur étiquettes
auto-collantes (boîte vaccin) - Juillet 2006 lettre dinfo. brochure
descriptive sur technique ID (SPMSD) Communiqué
Afssaps gt Professionnels de santé - Juillet Novembre 2006 Etude dimpact de linfo
(juillet 2006) auprès dun panel représentatif de
vaccinateurs (MG, PMI, pédiatres) - Fin 2007 mise à disposition dune aiguille
courte (10 mm longueur) - Février 2007-Mars 2008 Observatoire BCG
(Infovac, Afssaps)