Title: Approche
1Approche
- Sciences et technologies de l information
nouveaux enjeux - Pour une approche interdisciplinaire
- Définir les sciences cognitives?
- Un exemple la vision
- La question du sens
- Des médiations techniques quelques exemples
2Approche
- Médiation technique et perception
- Rendre lunivers accessible et compréhensible
- Par de nouveaux moyens de visualisations (Minard)
- Par des prothèses perceptives (Lenay)
- Médiation technique et cognition
- Faciliter le développement cognitif
- par une ergonomie accrue du personnel naviguant
au chauffeur de taxi (Cellier) - par un environnement médiatisé le cas de la
psychopathologie (Nadel)
3Premiers pas vers une ergonomie cognitive
- 1812, la retraite de Russie - une représentation
graphique révolutionnaire une carte de
Charles-Joseph Minard (1781-1870) - une extrême concision, un chef d'uvre de
représentation visuelle permettant la perception
immédiate du temps et de l'espace - voici, saisies d'un coup d'il  ce qu'aucun
historien n'avait pu rendre les pertes
dévastatrices de la Grande Armée au fil de la
campagne.
41812 la retraite de Russie
- Commençant à gauche, à la frontière polono-russe,
sur le Niemen, la largeur de la bande grise
indique (1 mm pour 10 000 hommes) une armée de
422Â 000Â hommes lorsqu'elle envahit la Russie. - Progressant vers la droite elle s'amincit pour
atteindre, à Moscou, une épaisseur de
100 000 hommes. - La route de la retraite est indiquée par la bande
noire jointe à une échelle de températures
datées. - Le graphique raconte mieux qu'aucun mémorialiste
le désastre que fut la traversée de la Bérézina. - L'armée se retrouva en Pologne réduite Ã
10Â 000Â hommes.
56 décembre 1812, -30, il ne passera plus la
Bérézina
6Suppléance perceptive et handicap Charles Lenay
(COSTECH)
- objectif concevoir des dispositifs techniques
qui supplémentent les activités humaines - conception de prothèses perceptives ou systèmes
de substitution sensorielle - principe des dispositifs qui convertissent les
signaux reçus par un capteur (par exemple une
camera CCD ou le stylet d'une palette graphique)
en des stimulations pour un autre sens (par
exemple une stimulation tactile par une matrice
de microvibreurs)
7Le projet TVSS (Tactile Vision Substitution
System)
- Â Ce n'est pas l'oeil qui voit, c'est le
cerveau - Paul Bach-y-Rita - à l'origine, le TVSS stimulait des zones du derme
comme le bas du dos, l'abdomen ou encore l'index
- le premier système de TVSS, mis au point en 1963
par Paul Bach-y-Rita, était composé d'une plaque
de capteurs fixée dans le dossier d'un fauteuil
de dentiste et reliée à une des premières, et
énorme, caméras vidéo
8Le projet TVSSBach y Rita 1972
9TVSSPrincipe de fonctionnement
10TVSS - principe (et limites) de fonctionnement
- Caméra immobile
- discrimination très limitéeÂ
- stimuli perçus à la surface de la peau
- Caméra active
- reconnaissance de formes spectaculaires
- mise en extériorité d objets perçus
11TVSS - principe (et limites) de fonctionnement
- Le processus d apprentissage perceptif
d identification de ces formes avec le TVSS est
particulièrement instructif - La performance de tous les sujets ne dépassait
pas le niveau du hasard, même après 60 essais,
si - les sujets ne pouvaient pas manipuler la caméra
- aucune correction n était apportée à leur
réponse (Sampaio, 1994) - des outils expérimentaux originaux pour explorer
les mécanismes fondamentaux de la perception
12Le Gant de Perception Distale une expérience
d extériorité spatiale
3
13Le Gant de Perception Distale une expérience
dextériorité spatiale
- un dispositif minimal, comprenant une cellule
photoélectrique connectée à un stimulateur
tactile sur un doigt - à l'issue d'une période d'adaptation, une
nouvelle modalité sensorielle apparaît qui permet
à laveugle de  ressentir la présence ou non
d'objets - la spatialisation naît de l'action éloigner le
doigt de son corps permet d'obtenir plusieurs
points de vue on peut aussi explorer
l'environnement par rotation ou par translation,
et, par mémori-sation des états successifs,
reconnaître des formes ou des objets - en restant passif, un individu équipé de ce
système serait incapable de percevoir son
environnement c'est l'action qui lui permet de
se forger un nouvel espace perceptif, l'action
est constitutive de la perception
14Constitution dune extériorité spatiale
- au départ l utilisateur ne fait que sentir sur
sa peau des stimulations qui se succèdent. mais
en s astreignant à un apprentissage perceptif,
il finit par oublier ces sensations de toucher
pour percevoir des objets stables à distance
 là -bas devant lui - de nombreuses expériences en témoignent par
exemple une expansion brusque de l image tactile
provoquée par une manipulation du zoom de la
caméra à l insu du sujet provoque chez lui un
comportement d évitement caractéristique
15La langue comme récepteur dinformations tactiles
- Les pixels sont transposés, au niveau d'une
matrice appliquée sur la langue, en stimulations
micro-électriques très faibles - Au début, cela produit un chatouillement qui
mime, en temps réel, ce qui est capté par la
caméra - Si un objet se déplace devant l'objectif, cela se
traduit par une vague de stimuli progressant dans
le même sens sur la matrice. S'il se rapproche,
ou s'éloigne de la caméra, les stimuli se "
dilatent " ou se " contractent ", rendant compte
du grossissement ou, au contraire, du
rapetissement relatif de l'objet en mouvement
16La langue comme récepteur d informations tactiles
17La langue comme récepteur d informations
tactiles
- au bout d'un petit temps d'adaptation (moins de
10 heures) se produit ce que les chercheurs
nomment une " mise en extériorité " le sujet
oublie les sensations tactiles et commence Ã
voir, véritablement, les objets dans l'espace,
tels qu'ils sont situés dans le champ de la
caméra. - l'acquisition de cette nouvelle perception se
fait d'autant plus vite que le patient est actif,
qu'il déplace lui-même la caméra, établissant
ainsi un lien direct, de cause à effet, entre ses
actions et ses sensations. - évidemment, la définition de l'image reste très
pauvre, mais suffisante pour reconnaître des
formes, des visages, percevoir des objets en
mouvement et faire l'expérience de la profondeur
de champ.
18La langue comme récepteur d informations
tactiles
- structurellement parlant, la langue présente
beaucoup d'avantages par rapport à la peau - c'est l'organe externe le plus innervé du corp
- alors que le ventre présente un seuil de
discrimination tactile de 5 mm, celui de la
langue n'est que de 1 mm, soit une précision 5
fois supérieure - sur une même surface, il est donc possible de
mettre beaucoup plus de capteurs - dernier avantage, la zone cérébrale dévolue à la
perception linguale est relativement étendue
19Substitution sensorielle vs sustitution
sensori-motrice?
- ces prothèses semblent porteuse dune remise en
question de la conception classique de la
perception et de la cognition comme fondées sur
le traitement parallèle d une information
massivement reçue il ny a pas de perception
sans action - en outre, une reconnaissance de formes est
possible même lorsque le couplage est minimal -
en revanche une telle reconnaissance prend du
temps, et impose une activité exploratoire
judicieusement menée - ainsi, ce qui est perçu, reconnu, nest pas issu
des invariants de la sensation, mais des
invariants des  cercles sensori-moteursÂ
inséparables de l activité du sujet - il n y a donc pas susbstitution sensorielle mais
plutôt substitution sensori-motrice ou
substitution perceptive
20Les conditions de l appropriation
- développer des systèmes favorisant la mise en
place d activités exploratoires - développer des méthodes d évaluation de leur
précision et de leur pertinence - développer des méthodes d'apprentissage de la
nouvelle modalité perceptive par les handicapés - définir les conditions d'une appropriation
réussie des prothèses (constitution de valeurs
émotionnelles attachées aux invariants
perceptifs, image de soi et jugement d autrui,
intégration sociale) - se faire oublier du porteur et des autres, mais
 faire signe lorsque les circonstances
l imposent
21Mémoire, plasticité et ergonomie
- Deux approches du travail Taylorisme
- Lhomme doit sadapter au travail
- Définition dune one best way homme
 moyen ,  jeune et entraîné - Négation de la variabilité intra et inter
individuelle - Ergonomie
- lhomme nest pas la variable dajustement
prioritaire il faut adapter le travail Ã
lhomme - lécart entre les exigences du travail et les
capacités des opérateurs doit être réduit par une
conception des systèmes techniques plus centrée
sur lhomme - Jean-Marie Cellier - Lab. Travail et Cognition -
Toulouse
22Expertise
- Supériorité de lexpert par rapport au novice
(Cellier et al. 1992, Ericsson et Charness, 1994,
Glaser et Chi, 1988, Raufaste, 2000) - Performance supérieure, en terme de réussite, de
rapidité, de précision, de nombre derreurs - Performance réalisée avec moins deffort
- Capacité de lexpert à traiter de façon efficace
les situations nouvelles - L'expertise se construit par une activité
prolongée, souvent de plusieurs années, dans un
domaine délimité.
23Sclérose opérative (1)
- Une activité prolongée peut se traduire par une
sclérose opérative (Dreyfus, 1992 Sternberg
Frensch, 1992 Wickens, 1984) - Sclérose opérative efficience correcte dans les
situations habituelles, pertes defficience dans
les situations nouvelles - Hypothèse que les activités cognitivement pauvres
engendrent la sclérose opérative (Schooler, 1984
Leplat, 1988)
24Sclérose opérative (2)
- mise en évidence, sur la base d'une étude
longitudinale, dune relation réciproque
indépendante entre le fonctionnement intellectuel
et la complexité cognitive de l'environnement de
travail - les sujets qui ont un plus haut niveau de
fonctionnement intellectuel auraient plus de
chances d'être confronté, dans leur travail, Ã
des tâches cognitivement complexes - inversement la confrontation à des tâches
professionnelles cognitivement complexes
produirait une élévation du niveau de
fonctionnement intellectuel (mesuré par diverses
épreuves de flexibilité cognitive)
25La plasticité est une propriété qui se cultive
sinon elle se perd(Schooler et al. 1999)
26Conditions de l activité et modifications du SNC
- Relations entre activité et modifications du
système nerveux central (SNC) ? - Diverses expériences professionnelles
- comme le travail en horaires décalés, les
privations de sommeil, l'exposition a certains
neurotoxiques, la fatigue, la mobilisation
intensive et durable de fonctions cognitives
spécialisées (mémoire) - sont susceptibles d'avoir des effets plus ou
moins directs, plus ou moins importants,
irréversibles ou non sur le système nerveux
central et donc sur le fonctionnement cognitif - Ces effets peuvent être positifs (préservations
de fonctions cognitives) ou négatifs
(accentuation des effets du vieillissement
normal)
27Conditions de l activité et modifications du SNC
- Activités
- Travail en horaires décalés
- Privations de sommeil
- Exposition à certains neurotoxiques
- Fatigue
- Mobilisation intensive et durable de certaines
fonctions cognitives (mémoire, )
28L'Hippocampe
- Une structure corticale ancienne (archicortex)
qui s'est repliée sur elle-même et s'est enfouie
sous le cortex postérieur et temporal - Un rôle de base dans le fonctionnement du système
nerveux central (dans les phénomènes mnésiques et
l'appréhension de l'espace chez l'animal et chez
l'homme) - Toutefois, ce rôle n'est pas encore élucidé et il
est possible que les fonctions assurées par
l'hippocampe diffèrent selon l'espèce considérée
2913 queue de l hippocampe
18 tête de l hippocampe
30Hippocampe, mémoire et traitement de l espace
- chez lhomme, l'effet des lésions
post-traumatiques semble refléter l implication
du système hippocampique dans le traitement des
informations spatiales - étude récente (Abrahams et al., 1997) menée chez
des patients atteints de lésions unilatérales de
la formation hippocampique droite (avec ablation
du lobe temporal pour un certain nombre de ces
patients) - ces personnes présentent des difficultés pour la
résolution de tâches de mémorisation spatiale
le nine box maze
31The Nine-Box Maze (Abrahams et al, 99)
- 9 boites placées en cercle différents objets de
la vie courante le patient est assis à une
certaine place - 4 objets sont cachés dans 4 boites, au vu du
patient - le patient doit ensuite se lever et se diriger
vers une autre place il doit alors identifier
les boites où sont placés les objets, ainsi que
les objets eux-mêmes - pour étudier la mémoire de travail (court terme),
deux des boites et objets utilisés changent dun
test à lautre les deux autres demeurent
inchangés pour étudier la mémoire de référence
(long terme) - on étudie ainsi la capacité de repérage spatial
(les boites), de repérage sémantique (les
objets), la mémoire court terme et la mémoire
long terme
32TheNine-Box Maze
33Relation entre activité et modifications du SNC
le personnel naviguant
- Limagerie cérébrale a permis de confirmer un
certain nombre dhypothèses - Cho (2000) a montré une relation significative
entre - rotations transméridiennes fréquentes d'équipages
d'avion - diminution du volume de l'hippocampe et
dégradation des performances de mémoire - plus la durée d'exposition à des rotations
transméridiennes est longue, plus l'effet est
important - la diminution des capacités cognitives (en
particulier la mémoire) dans le cas de rotations
courtes s'expliquerait par une augmentation de la
concentration en cortisol, qui serait à l'origine
de cette atrophie de l'hippocampe
34Relation entre activité et modifications du SNC
les chauffeurs de taxi
- Maguire (1998) a montré en utilisant la TEP que
l'hippocam-pe droit était impliqué dans
l'apprentissage topologique d'en-vironnements
urbains virtuels complexes et dans le rappel
mnésique de trajectoires complexes au sein d'une
ville - Il existerait une relation entre le nombre
d'année de prati-que des chauffeurs de taxi
londoniens et des modifications structurales du
SNC le volume de l'hippocampe antérieur diminue
alors que celui de l'hippocampe postérieur
augmente - ceci suggère un phénomène de spécialisation
cérébrale ces résultats restent encore fragiles
et mériteraient d'être répliqués
35Renforcer les liens entre ergonomie, psychologie
et neurosciences
- Différentes conditions nécessaires
- que des travaux en neurosciences puissent
indiquer quelles sont les cibles potentielles
dans le SNC d'activités réalisées sur une longue
durée et mettant en jeu telles ou telles grandes
fonctions cognitives (perception, mémoire,
représentation, raisonnement, ) - que des travaux en psycho-ergonomie puissent
établir la relation entre des activités réalisées
au cours de la vie de travail d'opérateurs et
l'affectation ou la préservation de fonctions
cognitives - déterminer par limagerie cérébrale la réalité
d'une modification de certaines zones du SNC
36Des relations entre neurosciences, psychiatrie et
psychanalyse
- psychose et autisme de l'enfant une énigme qui
conduit à rechercher des articulations entre les
différentes disciplines - la théorie psychanalytique rejette lidée dune
base biologique de lautisme elle cherche les
causes du mal dans le développement
psychoaffectif précoce - de lautre côté, lapproche neurobiologique de
lautisme a tendance à ignorer les processus
psychiques à luvre dans la formation de la
personnalité autiste - ce que révèle lIRM (avec la TEP, lEEG) cest
quil y a bien un fonctionnement particulier du
cerveau de lautiste.
37Autisme et perception
- les autistes souffrent dune grave incapacité Ã
communi-quer, Ã engager des relations sociales, Ã
jouer, et se réfugient dans des activités
stéréotypées sans être sourds ni aveugles, ils
perçoivent très mal la voix humaine et les
expressions du visage - Monica Zilbovicius (Inserm-CEA) a montré par des
expériences en IRM que le cerveau des sujets
autistes ne réagit pas au son de la voix de la
même façon que le sujet normal - alors que la perception de la parole, chez
lindividu normal, déclenche une activité
spécifique dans une région particulière du cortex
le STS ou sillon temporal supérieur , cette
activité est absente ou très faible chez
lautiste
38Nature Neuroscience 2004
39Autisme et perception
- de manière analogue, les autistes ne réagissent
pas comme les sujets normaux aux expressions de
la face (colère, rire, tristesse) - à lIRM, cela se traduit par une activité dune
zone du cortex appelée aire fusiforme des
visages - chez lautiste, on nobserve pas dactivation de
cette aire - bien quil ne soit ni aveugle ni sourd, lautiste
ne décode pas les expressions de la face ni
celles de ce visage sonore quest la voix - ces stimuli sont étroitement liés aux
interactions sociales
40Neurones miroirs
- aire F5 du cortex prémoteur ventral du singe
(1990) certains neurones émettent des
potentiels daction non seulement lorsque le
singe fait un mouvement de la main ou de la
bouche, mais aussi lorsquil regarde un autre
(animal ou humain) faire le même geste - un autre type de neurone dit canonique
sactive à la simple vue dun objet saisissable
par le mouvement de préhension de la main codé
par ce neurone - Ces deux types de  neurones miroirs génèrent
une représenta-tion interne dune action quelle
soit faite par le sujet ou par un autre individu
ils pourraient être le substrat neuronal de
notre capacité à comprendre la signification
dune action faite par autrui - cette compréhension est à la base des relations
sociales et de la communication
inter-individuelle
41EEG evidence for mirror neuron dysfunction in
autism(Shenk et al, 2004)
- hyp cognitive deficits in autism may be a
result of either a dysfunctional fronto-limbic
circuit or mirror neuron - previous studies indicate that suppression of EEG
oscillations in the mu frequency band (8-13Hz)
over prefrontal cortex is correlated with mirror
neuron activity - objective investigate the functioning of the
mirror neuron system in individuals with Autism
Spectrum Disorders (ASD) by analyzing mu wave
suppression in response to videos of visual
noise, bouncing balls, and a moving hand.
Additionally, participants were asked to imitate
the previously observed hand movement with their
own hand - Individuals with ASD showed mu wave suppression
to self-movement, but not to watching others
movements, suggesting a dysfunction in the mirror
neuron system
42EEG evidence for mirror neuron dysfunction in
autism(Shenk et al, 2004)
- A log ratio of less than zero indicates
suppression (activity of mirror neuron) whereas a
value of zero or greater indicates no suppression
(no activity of mirror neuron)
43Autisme et jeux dimitation le rôle de la
robotique
- hypothèse limitation est une forme précoce de
communication, qui joue un rôle majeur dans le
développement des compétences sociales chez
lenfant (Nadel 1999) - limitation associe limitateur et limité dans
une activité synchrone qui crée une expérience
inter-subjective, de partage de thèmes et
dactivités - Il est avéré que la synchronisation temporelle
même inconsciente et la coordination rythmique
des mouvements entre personnes joue un rôle
important dans la communication chez les humains
- des résultats ont déjà été obtenus qui montrent
lapport positif pour lautiste de tels jeux (P.
Gaussier, ENSEA)
44Autisme et jeux dimitation le rôle de la
robotique
- un robot-poupée appelé Robota (EPFL) a été conçu
pour engager avec lenfant autiste des jeux
dimitation - Un robot pourrait apporter des moyens de
 rééducation à lenfant autiste en effet
lautiste a peur de la diversité, de ce qui ne
peut être prédit le robot dispose dun
répertoire très limité, son comportement est
parfaitement prédictible - Lidée est que lenfant autiste puisse explorer
et  découvrir des compétences dinteraction
sans être dirigé ou subir dapprentissage
explicite
45Autisme et jeux dimitation le rôle de la
robotique
- Les résultats sont encourageants des séries
dexpériences ont été effectuées, avec plusieurs
enfants autistes de 8 à 12 ans - Ils ont montré que les enfants en grande majorité
nont pas peur du robot et sont motivés pour
interagir avec lui durant des périodes allant de
5 Ã 10 mn, voire plus - Les enfants sengagent effectivement dans une
dynamique dinteraction qui fait sens - Les enfants montrent du plaisir à ces jeux, de
manière claire (sourires) lun deux a embrassé
la poupée avant de quitter la salle et lui a dit
au revoir
46http//robota.epfl.ch/
47Les non-humains sont-ils aimables?