Title: Presentacin de PowerPoint
1XII École dÉté de Didactique des
Mathématiques Corps - Août 2003
LA PRAXÉOLOGIE COMME UNITÉ DANALYSE DES
PROCESSUS DIDACTIQUES Marianna Bosch et Josep
Gascón
2En fait, il sagit de faciliter une approche de
lenseignement qui ne soit pas seulement centrée
sur les savoirs terminaux de léléve ou
plutôt sur leur écart aux savoirs scolaires ,
mais sur lensemble des rapports à ces savoirs
et sur lhistoire qui les établit. Guy
Brousseau et André Antibi (2002) Vers
lingénierie de la dé-transposition
3- 1. Point de départ le problème de Pólya
- 2. Le problème de Pólya comme problème de
recherche en didactique - 3. Lunité danalyse des processus didactiques
- 4. Praxéologies et connaissances retour au
problème de Pólya
4 1. POINT DE DÉPART LE PROBLÈME DE PÓLYA
Comment obtenir que les élèves apprennent à
construire et à utiliser avec propriété
des stratégies complexes pour résoudre de
vrais problèmes mathématiques, une fois
qu'ils dominent les techniques mathématiques
élémentaires et qu'ils ont acquis les
connaissances nécessaires ?
- Problème praxéologique du professeur
5À tous les niveaux de l'éducation, on devrait
inculquer à l'étudiant en même temps qu'une somme
d'information, un certain degré de savoir-faire.
Qu'est-ce que le savoir-faire en mathématiques?
L'aptitude à résoudre des problèmes non pas
les problèmes de routine, mais les problèmes
impliquant un certain degré d'indépendence, de
jugement, d'originalité, de création. C'est
pourquoi, le premier et principal devoir de
l'enseignement des mathématiques dans les lycées
est de souligner la méthodologie dans la
résolution de problèmes. Pólya 1962-65
6There is no automatic transfer from a solid
knowledge of mathematical theory to the ability
to solve non-routine mathematical problems, or
the ability to apply mathematics and perform
mathematical modelling in complex,
extra-mathematical contexts. For this to happen
both problem solving and modelling have to be
made object of explicit teaching and learning
.... Mogens Niss 1999
7Schoenfeld 1992 Instruction has traditionally
focused on the content aspect of knowledge.
Traditionally one defines what students ought to
know in terms of chunks of subject matter, and
characterizes what a student knows in terms of
the amount of content that has been mastered .
8From this perspective, learning mathematics
is defined as mastering, in some coherent order,
the set of facts and procedures that comprise the
body of mathematics. The route to learning
consists of delineating the desired subject
matter content as clearly as possible, carving it
into bite-sized pieces, and providing explicit
instruction and practice on each of those pieces
so that students master them. From the content
perspective, the whole of a student's
mathematical understanding is precisely the sum
of these parts.
9One consequence of experiencing the curriculum in
bite-size pieces is that students learn that
answers and methods to problems will be provided
to them the students are not expected to figure
out the methods by themselves. Over time most
students come to accept their passive role, and
to think of mathematics as handed down by
experts for them to memorize . Schoenfeld
1992
10- Comment peut-on reformuler le problème de Pólya
en un problème de recherche? - Dans quel domaine de faits et de phénomènes
didactiques peut-il être énoncé et interprété? - Quel est le système empirique minimal que
l'on doit modéliser et quel type de modélisation
semble plus pertinente?
11 2. LE PROBLÈME DE PÓLYA COMME PROBLÈME DE
DIDACTIQUE
- Problème praxéologique du professeur
- Que faut-il enseigner et comment ?
- Problem Solving
- Courant pédagogique moderne (années 80)
- Lenseignement de la résolution de problèmes
- comme impératif pédagogique
- Modifie le problème du professeur en
ajoutant - de nouvelles contraintes didactiques
12Théorie Anthropologique du didactique
- Niveaux de détermination didactique
- Yves Chevallard (2001 y 2002b)
13Organisations ou praxéologies Mathématiques OM
Domaine ? Secteur ? Thème ?
Sujet
OM régionale Tmn / tmn /
qm / Q
OM régionales interreliées
OM locale T1i / t1i / q1 T2k /
t2k / q2
OM ponctuelle T1/t1 T2/t2 T3/t3 T4/t4
T5/t5
14Organisations ou praxéologies didactiques
- Processus détude dont lobjectif est de mettre
en place une OM d(OM) - Se structure en 6 dimensions ou moments
- Moment de la première rencontre
- Moment exploratoire
- Moment du travail de la technique
- Moment technologico-théorique
- Moment de linstitutionalisation
- Moment de lévaluation
- Problème praxéologique du professeur quelles
OM et quelles d(OM)?
15Trois niveaux pour poser le problème de Pólya
- Niveau ponctuel
- résolution de problèmes isolés
- éloignement volontaire des thèmes
- Niveau local
- on se situe dans létude dun thème
- types de problèmes et relations entre eux
- Niveaux plus génériques
- activité structurante du curriculum
- donner de lunité aux thèmes et sujets traités
- grandes questions à étudier
162.1. La résolution de problèmes au niveau ponctuel
- Travaux dans lapproche du Problem Solving
- OBJET OBSERVÉ groupe délèves se confrontant à
un problème isolé - OBJECTIF étude de la pensée mathématique
- mathematical cognition /
thinking
17- Schoenfeld (1992)
- 1. Knowledge base
- 2. Problem-solving strategies (heuristics)
- 3. Monitoring and control
- 4. Beliefs and affects
- 5. Practices
- Problèmes de recherche
- Liens entre les 5 catégories de la cognition
- Interaction avec la connaissace du domaine
- Quantité de formation et types de problèmes
- Dimensions cognitive et affective
- Effet de la communauté (enculturation)
18- Problem solving, in the spirit of Pólya, is
learning to grapple with new and unfamiliar
tasks, when the relevant solution methods (even
if only partly mastered) are not known. - Schoenfeld (1992)
EXEMPLE Soit a0 et a1 deux nombres réels donnés.
Soit la suite an définie par an 1/2 (an -
1 an - 2) pour tout n ? 2. Est-ce que la
suite an converge? Si oui, vers quelle valeur?
- Connaissances mobilisées?
- Stratégies de résolution?
- Heuristiques de contrôle?
- Croyances?
- Pratiques?
19- Type de problèmes - Thème ?
- Convergence de suites
- Suites récurrentes dordre 2 (linéaires et à
coefficients constants) - Modélisation par des matrices de transition
- Diagonalisation de matrices
- Secteur ?
- Calcul différentiel
- Équations aux différences finies
- Modélisation en économie
- Algèbre linéaire
20détail
21(No Transcript)
22(No Transcript)
232.2. Un dépassement possible du niveau ponctuel
- Lévolution des schèmes - Théorie APOS
- Asiala, Brown, DeVries, Dubinsky, Mathews,
Thomas 1996 - OBJET OBSERVÉ groupe délèves se confrontant à
un problème dans un domaine ou secteur donné - OBJECTIF étude de lévolution dun schème
(Action Processus Objet autres Schèmes) - Trois stades intra ? inter ? trans
- B. Baker, L. Cooley, M. Trigueros
24- Formulation du problème de Pólya
- Hasta qué punto los estudiantes pueden
relacionar los distintos conceptos de cada parte
de las matemáticas para formar un todo que puedan
utilizar conjuntamente en la resolución de
problemas? María Trigueros
(2003) - Dans un secteur ou domaine particulier
- Calculus. To analyze students understanding of
the calculus concepts used in solving a non
routine calculus graphing problem and to
determine, as specifically as possible, how
students integrated their understanding of these
calculus concepts, at which point(s) students
exhibited the most difficulties, and how students
attempted to overcome these difficulties.
- Baker, Cooley, Trigueros (2000)
25- Faire l'ébauche du graphe d'une fonction h qui
vérifie les conditions suivantes - h est continue et h(0) 2
- h(2) h(3) 0 et lim h ? quand x ?
0 - h(x) gt 0 quand 4 lt x lt 2 , 2 lt x lt
0 et 0 lt x lt 3 - h(x) lt 0 quand x lt 4 et x gt 3
- h(x) lt 0 quand x lt 4, 4 lt x lt 2
et 0 lt x lt 5 - h(x) gt 0 quand 2 lt x lt 0 et x gt 5
- ((x ? ?) ? (h(x) ? ?)) et lim h 2
quand x ? ?. - Si l'on élimine la condition de continuité sans
modifier les autres conditions, existe-t-il
d'autres graphes possibles qui vérifient toutes
les conditions restantes?
26- Résultats
- Difficultés pour coordoner
propriétés du graphe
2 intervalles contigus
Sous-schème propriétés
Sous-schème intervalles
- Dépassement du niveau ponctuel
- On étudie la construction de schèmes ? niveau
local - On étudie lévolution des schèmes ? niveau
régional en se situant demblée dans un
domaine ou secteur concret calcul différentiel,
algèbre linéaire, etc.
27- Suffisance des données empiriques fournies par
l'étude du développement psychogénétique pour
expliquer la construction scolaire des
connaissances mathématiques.
- Pas de rapport entre lactivité des étudiants et
le travail mathématique réalisé préalablement -
- La base empirique de létude ninclut pas
lactivité mathématique qu'il est possible de
mettre en oeuvre dans une institution scolaire,
c'est-à-dire les conditions et les contraintes
qui agissent au niveau de l'institution.
28- Disponibilité dingrédients techniques?
- EXEMPLE Tableau de variations
x - ? -4 -2 0 3 5 ?
h - - ? -
- ?
h - ? 0 ?
0 - -
? h
2
-2
292.3. La résolution de problèmes au niveau
localet au-delà
- Théorie Anthropologique du Didactique
- Problème de Pólya (pour le professeur)
- Quelle organisation didactique permet de
mettre en place, à partir des OM ponctuelles qui
existent dans la classe, des OM locales qui
intègrent différents types de problèmes et de
techniques pour aller au-delà de la résolution de
problèmes routiniers?
30Domaine ? Secteur ? Thème ?
Sujet
OM régionale Tmn / tmn /
qm / Q
OM régionales interreliées
OM locale T1i / t1i / q1 T2k /
t2k / q2
OM ponctuelle T1/t1 T2/t2 T3/t3 T4/t4
T5/t5
31- Problème de larticulation du curriculum
- Quelles organisations didactiques permettent
d'articuler les questions ponctuelles étudiées
dans chaque thème, les différent thèmes étudiés
dans chaque secteur, les secteurs d'un même
domaine et les différents domaines de la
discipline Mathématiques ? - Phénomème de latomisation du curriculum
- Étude de questions ponctuelles et isolées
- Manque de flexibilité des techniques employées
- Absence dune structuration du curriculum aux
niveaux supérieurs au thème - Manque de lien entre les secteurs d'un même
domaine. Ex nombres, algèbre, fonctions
32- Paradoxe de la créativité
- L'idéologie moderniste qui situe la
résolution de problèmes ouverts (et isolés)
au cur du processus didactique accentue
l'isolement et la décontextualisation des
questions étudiées dans le but de provoquer une
exploration des élèves libre et créative .
- L'atomisation du curriculum se voit alors
renforcée, ce qui empêche, en particulier, la
résolution du problème de Pólya lui-même.
33- Lorsqu'on identifie l'activité mathématique
créative à une activité ponctuelle libérée
des techniques routinières et non soumise aux
restrictions d'un processus d'étude structuré,
alors l'organisation scolaire rend objectivement
plus difficile le développement normal d'une
véritable créativité mathématique. -
- Étant donné, de plus, que l'école attribue une
grande valeur à la créativité, il se produit un
décalage entre les moyens ou dispositifs
scolaires mis en jeu et les fins que l'on prétend
obtenir. - Chevallard, Bosch et Gascón (1997)
343. LUNITÉ DANALYSE DES PROCESSUS
DIDACTIQUES
- Lunité d'analyse d une discipline expérimentale
est, à la fois, la construction théorique de base
et le domaine élémentaire pour l'analyse des
données empiriques. - Rôle privilégié dans le rapport entre théorie et
données empiriques - Choix des données empiriques et interprétation
- Type de rapports que lon considère prioritaires
- Types de questions que lon va se poser
35- Étapes de la transposition didactique
- daprès Brousseau et Antibi (2002)
OM à enseigner
OM savante
OM enseignée
OM apprise
I1
I2
I3
I4
Institution scolaire
Communauté détude
Institution légitimante
Noosphère
36POSTULATS
On ne peut comprendre ni expliquer lOM apprise
sans comprendre et expliquer les OM des étapes
antérieures
L'unité d'analyse des processus didactiques doit
contenir une organisation didactique qui permette
de mettre en place, au moins, une OM locale.
Une organisation didactique est un processus
détude structuré en moments qui part dune ou
plusieurs OM ponctuelles et, par lélargissement
et le complément progressif des questions
problématiques qui s y posent, engendre une
série dOM intermédiaires qui finissent par
sintègrer en une nouvelle OM dont elles
constituent la raison d être .
37OM savante
OM à enseigner
OM enseignée
OM apprise
d(OM)
Processus didactique (6 moments) On inclut les
différentes étapes de la transposition didactique
OM de référence Modèle épistémologique
Didactique des Mathèmatiques
38- Dynamique des OM et détransposition didactique
Dynamique endogène / dynamique exogène
39- La dynamique entre les OM scolaires agit à
différents niveaux et entre tous les ingrédients
des OM évolution technique, limitation
technologique, élargissement du type de
problèmes, etc.
OM locale
OMP4
OMP1
OMP3
OMP2
Ti / ti / q / Q
Ti / ti / q / Q
40- UN EXEMPLE Les limites de fonctions
- Bosch, Espinoza, Gascón (2003)
- OM apprise
- Identification de la limite en un point avec la
valeur de la fonction en ce point - Pourquoi parfois on remplace directement x par la
valeur et parfois il faut manipuler avant la
fonction? - Ce qui justifie la valeur de la limite est un
tableau de valeurs de plus en plus proches du
point considéré, (existence d'une unique suite
qui semble converger). - Absence d une raison d être du calcul des
limites. - OM locale formée dOM ponctuelles faiblement
intégrées (techniques rigides, problèmes type,
etc.)
41- OM enseignée
- Impossibilité à aller au-delà des problèmes de
calcul de limites de fonctions données par leur
expression algébrique ? typification des
problèmes - Impossibilité à varier les techniques utilisées
et justifier leur choix ? rigidité technique - Discours technologique formel qui ne résout pas
les demandes des élèves ? besoins technologiques - Rôle technologique attribué au graphe et au
tableau de valeurs d une fonction ? ostension - Échec dans les essais de motiver lintroduction
de la notion de limite ? problème de motivation - On retrouve ces contraintes malgré les
différences entre les d(OM) observées (manière de
gérer les moments, topos de lélève, motivation,
etc.)
42- OM à enseigner et OM savante
- LOM à enseigner se compose d éléments
provenant de deux OM savantes - OM1 qui répond au problème du calcul de la limite
dune fonction élémentaire, basé sur une
algèbre des limites - OM2 qui répond au problème de lexistence de la
limite dune fonction élémentaire, basé sur la
définition e - d ou sur la convergence de suites
de réels. - MAIS il sagit d une OM bicéphale qui
contient les éléments pratiques t / T de OM1
et les éléments théoriques q / Q de OM2.
OM de référence Modèle épistémologique
43Calcul des limites
Existence des limites
44OM savante
OM à enseigner
OM enseignée
OM apprise
d(OM)
Processus didactique (6 moments) On inclut les
différentes étapes de la transposition didactique
OM de référence Modèle épistémologique
Didactique des Mathèmatiques
45- Unité indissociable de lOrganisation Didactique
associée à une OM locale - Lindissociabilité entre le mathématique et le
didactique suppose que l on considère une OM au
moins locale, car c est ce qui est construit, au
moins, par un processus d étude minimalement
complet. - Cest lunité fonctionnelle de d(OM) qui rend
possible, par la dynamique des moments de
létude, la reconstruction dOM ponctuelles
intégrées dans des OM locales. - OM locale et processus détude (6 moments) sont
des notions duales
46- On part d une question problématique dont on se
propose de lui donner une réponse au sens
fort par la mise en place d une OM - Même si le point de départ sont des problèmes
isolés, la construction d une technique (moment
exploratoire) les groupe en types de problèmes - Le travail de la technique permet de faire
apparaître des variantes, des inversions, des
liens entre techniques ? construction d'une
OM plus que ponctuelle - C est dans la confrontation de plusieurs
techniques que surgissent les questions
dinterprétation, justification, généralisation,
etc. ? moment technologico-théorique - Institutionnalisation et évaluation ne peuvent
se limiter aux blocs pratiques T / t ?
discours technologique
47- EXEMPLE Passage lycée / université
- Cecilio Fonseca - U. de Vigo (Galice) - thèse en
cours - Mise en évidence expérimentale (questionnaire à
des étudiants entrant à l université) du manque
d intégration des OM ponctuelles étudiées au
Secondaire - Les thèmes étudiés au lycée ne conduisent pas à
la mise en place d OM locales intégrées - rigidité des techniques notation, inverses,...
- inexistence de techniques rivales
- absence de discours technologique pour justifier,
interpréter, formuler les résultats obtenus - le caractère génératif de la technologie mise en
place n est pas exploité
48- EXEMPLE Passage lycée / université
- Cecilio Fonseca - U. de Vigo (Galice) - thèse en
cours - L analyse des OM à enseigner au Lycée montre les
mêmes carences que les réponses des élèves - pas de variations dans les ostensifs écrits
(notation) - manque de lien entre les types de problèmes
étudiés - inexistence de techniques rivales
- absence de discours technologique dans le topos
de l élève
OM savante
OM à enseigner
OM enseignée
OM apprise
494. PRAXÉOLOGIES ET CONNAISSANCES RETOUR AU
PROBLÈME DE PÓLYA
Notions fondamentales de la TAD
- Théorie de la connais-sance institutionnelle
- Institutions, positions
- Personnes, sujets
- Objets, oeuvres
- Rapports personnels
- Rapports institutionnels
- Changement cognitif
- Chevallard (2003) JFQ
- Praxéologies mathéma-tiques et didactiques
- T/ t / q / Q
- OM ponctuelles, locales, régionales,...
- Niveaux de détermination didactique
- Organisations didactiques
- Moments de létude
50- Retour au problème de Pólya
- Le processus didactique est une activité
coopérative entre un groupe d étudiants et un
directeur d étude. - Lorsqu on analyse d(OM), il faut prendre en
considération comment se réalise ce partage de
responsabilités contrat didactique et topos
élève - La part de responsabilité assumée par chacun
dans les différents moments du processus est
déterminante dans l évolution des rapports
personnels et, en dialectique, dans celui de
l'institution considérée (groupe classe, par
exemple).
51- Nouvelle formulation
- Le contrat didactique traditionnel maintient
l élève dans une problèmatique d aide
mathématicien . Comment faire pour que l élève
sautorise à agir en tant que mathématicien? - Nous vivons dans une culture du recopiage où rien
n est fait pour que l élève puisse assumer
d agir en autonomie didactique. - Quelles d(OM) et quels contrats peuvent permettre
que les étudiants arrivent à réaliser en
autonomie la construction d OM nouvelles comme
réponse à une question ou problème proposé? - Comment introduire dans la classe des vrais
morceaux du travail de mathématicien?
52- On peut donner plusieurs définitions de la
didactique. La plus large, que lon adoptera ici,
sénonce ainsi la didactique est la science
de la diffusion des connaissances et des
pratiques dans les groupes humains une classe
scolaire, la société, une institution, etc.
53- La didactique vise bien entendu à nous
permettre dentretenir un rapport moins naïf,
mieux armé aux phénomènes de diffusion (et de
non-diffusion) des savoirs et des savoir-faire,
par exemple en nous enseignant quon ne peut
comprendre les apprentissages personnels si lon
ne cherche pas à comprendre les apprentissages
institutionnels, et que, semblablement, on ne
peut comprendre les échecs dapprentissage
personnels sans prendre en compte les refus de
connaître de certaines institutions dont la
personne en échec est le sujet.
54- Ainsi se noue-t-il, dans la diffusion des
connaissances et des ignorances, des pratiques et
des déficits pratiques, une dialectique
globalement indépassable entre personnes et
institutions. - Yves Chevallard (2002)
- Approche anthropologique du rapport au savoir et
didactique des mathématiques - 3e Journées Franco-Québécoises de DM, Paris
55- Notions fondamentales de la TAD
- objet
- rapport personnel dun individu x à un objet o
R(xo) - personne formée par un individu x et le
système de ses rapports personnels R(xo) à un
moment donné - institution dispositif social qui permet à ses
sujets la mise en jeu de manières de faire et de
penser - x connaît o si R(xo) existe
- (oR(xo) / R(xo) ? ? est l univers cognitif
de x - Théorie de la connaissance institutionnelle
- Rapport institutionnel dune institution I à un
objet o en position p RI(po) - Univers cognitif de la position p de I
- (oRI(po) / RI(po) ? ?
- En devenant sujet de I en position p, un individu
x s assujettit aux rapports institutionnels qui
vont remodeler ses rapports personnels. - Réciproquement, une institution I et ses
pratiques existent grâce aux sujets qui sont les
acteurs des pratiques que linstitution acueille
et qui la définissent. - Dialectique des institutions, oeuvres, personnes.