Prsentation PowerPoint couter Parsifal, une uvre pour notre temps - PowerPoint PPT Presentation

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Prsentation PowerPoint couter Parsifal, une uvre pour notre temps

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Le moment-faveur au c ur de la ' sc ne de la transformation ' (acte I) ... moment du sublime : ' l'arr t de la lance ' (acte II), ou moment de la victoire ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Prsentation PowerPoint couter Parsifal, une uvre pour notre temps


1
Écouter Parsifal, une uvre pour notre temps
François NICOLAS
Cercle National Richard Wagner (dimanche 16
décembre 2007)
fnicolas_at_ens.fr / fnicolas_at_ircam.fr
www.entretemps.asso.fr/Wagner www.entretemps.asso.
fr/Nicolas
2
I. Ce quest / ce que nest pas ParsifalII.
Comment écouter ParsifalIII. Un opéra pour
notre temps
3
Ce que nest pas Parsifal  six méprises
  • Parsifal nest pas un opéra
  • proto-nazi
  • crypto-chrétien
  • para-maçonnique
  • pseudo-bouddhiste
  • obscurantiste
  • mythologique

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1. Parsifal nest pas un opéra proto-nazi
  • Il est absurde de rapprocher Montsalvat de
    Nuremberg.
  • Largumentaire dun tel rapprochement se base
    essentiellement sur la  réception  de luvre.
  • Du point de cette  réception , deux
    contre-arguments 
  • Cet opéra embarrassait spécifiquement Hitler
    (cest le seul opéra de Wagner a avoir été écarté
    de Bayreuth pendant la guerre).
  • Plus probant Charlie Chaplin, dans Le Dictateur,
    soutient quil faut arracher Wagner à sa
    réception nazie et, plus spécifiquement, que la
    musique de Lohengrin (petit-fils de Parsifal)
    doit orienter lespoir contre les nazis.
  • ?

5
Charlie Chaplin Le dictateur (1939)
6
(No Transcript)
7
(No Transcript)
8
2. Parsifal nest pas un opéra crypto-chrétien,et
sa cérémonie nest pas la Messe.
  • Ce thème a été orchestré par Nietzsche. Mais
  • La cérémonie de Monsalvat nest pas  la Cène 
  • La régénération se fait le Vendredi-Saint, pas le
    jour Pâques or  il ny a quun matin, celui
    de Pâques  (Bernanos-Poulenc).
  •  Rédemption au rédempteur !  ici la
    rédemption fait le rédempteur, non linverse.
  • Cet opéra ignore la prière (or la foi est prière).

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3. Parsifal nest pas un opéra maçonnique, un
opéra dinitiation
  • Ce thème a été orchestré par Jacques Chailley.
    Mais
  • Il ny sagit pas dinitier un nouveau Tamino au
    gré dune série dépreuves.
  • La régénération vient dun innocent, non dun
    instruit.
  • Lenjeu du drame nest pas son instruction, ou la
    révélation dune nature dexception mais un éveil.

À quoi? ?
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4. Parsifal nest pas un opéra bouddhiste,un
opéra du renoncement
  • Cette orientation est soutenue par Jonathan
    Harvey. Mais
  • Lenjeu subjectif nest pas un renoncement au
    désir. Lenjeu subjectif est affirmatif.
  • Il ne sagit pas daccéder à cette pitié qui nous
    rapporte aux animaux (le cygne) mais
    spécifiquement à la compassion.

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Mit-leid com-passion !
  •  Cest le garçon fou, sans érudition, sans
    académie, ne comprenant rien que par la
    compassion, quil me faut. 
  • Richard Wagner (4 décembre 1877)
  • lettre en français à Judith Gautier

Thèse la compassion pour Amfortas nest pas la
pitié pour le cygne.
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5. Parsifal est un opéra du crépusculemais il
nest pas pour autant obscurantiste.
  •  Crépuscule ?
  •  Wagner fut un beau coucher de soleil que lon a
    pris pour une aurore.  Claude Debussy
  •  Pour laurore, la disgrâce, cest le jour qui
    va venir pour le crépuscule, cest la nuit qui
    engloutit.  René Char
  • Le crépuscule nest pas ce qui se rend à lobscur
    de la nuit mais ce qui y résiste jusquau bout
  • en parachevant le jour.

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6. Parsifal nest pas un opéra mythologique.
  • Mythologiser le thème-Parsifal, cest le fait de
    Julien Gracq dans son Roi pêcheur.
  • Mais pour ce faire, il centre le drame sur la
    polarité Amfortas/Perceval là où Wagner le centre
    sur Kundry/Parsifal.
  • Au sens précis que Claude Lévi-Strauss donne à la
    logique du mythe (voir sa  formule canonique du
    mythe ), on pourrait démontrer que Parsifal ne
    relève pas dune mytho-logique.

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Quest-ce donc que Parsifal ?
  • Un opéra de la relève subjective.
  • Son enjeu dramatique comment un processus
    collectif ensablé et moribond peut-il être
    subjectivement réactivé ?
  • Voyons
  • le processus collectif dont il sagit,
  • la séquence densablement où lon se situe,
  • le drame de sa réactivation.

?
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Parsifal, opéra de la relève sous quels noms
propres?
16
Trois exemples de regénération dun processus
ensablé
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Comment écouter Parsifal ?Et dabord Parsifal
serait-il inécoutable ?
  • Comme toute la musique de Wagner, la musique de
    Parsifal
  • serait un narcotique (voir Nietzsche, et Debussy
     Wagner, ce vieil empoisonneur! )
  • configurerait une mer où se laisser bercer (voir
    le  sentiment océanique  de Romain Rolland et
    Freud)
  • serait un permanent trompe lil (voir Adorno).

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La musique art de lécoute !De quoi une
écoute musicale est-elle faite ?
  • Une préécoute
  • Un moment-faveur
  • Des moments-relais
  • Un moment de la fin
  • Une ligne découte globale

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Spécificités de Parsifal
  • La mélodie infinie comme tracé dune ligne
    découte
  • au sein dune constellation mouvante de
    leitmotivs
  • Moments du sublime
  • Une préécoute singulière en réverbération (où
     lespace devient temps )

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Parsifal une analyse complète de lécoute en 9
points
  • Un temps de la préécoute
  • Un moment-faveur
  • Trois moments-relais
  • Quatre moments-choral
  • Deux moments du sublime
  • Un moment de la fin
  • La mélodie infinie comme fil découte de part en
    part
  • Le réseau des leitmotivs comme réseau nuageux
  • La moment-analyse globale

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Le réseau des leitmotivs une constellation de
nuages(théorie néphologique)
Les 36 leitmotivs distingués et classés par Otto
Singer (Breitkopf Härtel)
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Moment-analyse une constellation de
moments,faufilée par la mélodie infinie
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Aujourdhui
  • Le moment-faveur au cur de la  scène de la
    transformation  (acte I)
  • Le second moment du sublime  larrêt de la
    lance  (acte II), ou moment de la victoire
  • Un moment-relais le prélude de lacte III
  • La mélodie infinie comme  modulation de
    fréquence 

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1. La  scène de latransformation  avec, en son
cur, le moment-faveur
L5
moment-faveur
Boulez (1970)
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Le moment-faveur, basé sur L5(ou  motif de la
plainte )
Soit
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L5 structure polyphonique
L5 structure harmonique
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2. Le second momentdu sublime(acte II)
Larrêt de la lance ou moment de la victoire
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3. Un moment-relais Prélude (acte III)
Boulez (1970)
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  • Ce moment
  • renouvelle le déchirement à luvre lors du
    moment-faveur grâce au jeu dun nouveau leitmotiv
    (L30), apparenté mais non déductible de celui qui
    structure le moment-faveur (L5),
  • et intensifie une dimension rétroactive du point
    découte, attachée à cette impression d étrange
    familiarité  qui traverse toute luvre

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4. La mélodie infinie
  •  La grande mélodie, telle que je la conçois, qui
    embrasse luvre dramatique tout entière,
    doit produire dans lâme une disposition pareille
    à celle quune belle forêt produit, au soleil
    couchant, sur le promeneur qui vient de
    séchapper aux bruits de la ville. Celui qui
    se promène dans la forêt distingue avec une
    netteté croissante les voix dune variété infinie
    unendliche, qui séveillent pour lui dans la
    forêt  elles vont se diversifiant sans cesse 
    il en entend quil croit navoir jamais
    entendue  avec leur nombre saccroît aussi dune
    façon étrange leur intensité  les sons
    deviennent toujours plus retentissants  à mesure
    quil entend un plus grand nombre de voix
    distinctes, de modes divers, il reconnaît
    pourtant, dans ces sons qui séclaircissent,
    senflent et le dominent, la grande, lunique
    mélodie de la forêt. 
  • Wagner  Musique de lavenir  (Lettre sur la
    musique, à Fr. Villot, 1860)

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La mélodie infiniecomme synthèsepar modulation
de fréquence!
  • texte ? orchestre ? chant
  • porteuse ? modulante ? modulée

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Le monologue de Gurnemanz(acte I)
33
La mélodie infinie,comme synthèse
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par modulation de fréquence !
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III. Une uvre pour notre temps ?
  • Notre temps est crépusculaire la fin dun jour
  • Que parachever ?
  • Que transmettre ?
  • Quest-ce qui, des processus moribonds, mérite
    dêtre réactivé ?

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De quelques questions musicales
 crépusculaires 
  • Lopéra figure crépusculaire de lart musical à
    réactiver contre lapparent destin de Wagner
    dans le cinéma et la musique de film.
  • La capacité du chant musical de moduler un texte
    en préservant sa puissance intelligible propre.
  • La question du grand art, de la grande musique,
    contre la figure dune musique condamnée à
    survivre, sans ambition, à lépoque de sa
     déconstruction  systématique
  • La puissance de la musique de se rapporter (sans
    rien céder sur ses exigences propres) au
    non-musical
  • au poème
  • au monde extérieur (à la société).
  • À quelles conditions la musique peut-elle rester
    à hauteur des tumultes politiques du Monde ?

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Ma réponse musicale une  Tétralogie  sur
1968 pour le 1 mai 2018 !
  • La musique en prise aux bruits politiques du
    monde (voir le Requiem pour un jeune poète de
    Bernd Alois Zimmermann - 1970)
  • Techniquement réactiver
  • la problématique de la mélodie infinie comme
    synthétisant une ligne découte et remettant
    ainsi la voix chantée au cur du drame musical
  • la problématique dun réseau  néphologique  de
     motifs 
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