Title: Prsentation PowerPoint
1La soif Un autre comportement motivé
La soif est la sur de la faim/
Létanchement-Satiété Si on peut survivre
plusieurs semaines sans apports alimentaires
(jeûne prolongé), sans liquide, en revanche, on
ne tiendrait pas plus de 3 jours. Lorganisme
possède un véritable système dalarme qui régule
notre comportement de prise de boisson, en
fonction des nécessités du milieu intérieur. Le
maintien des niveaux deau ou de la balance
hydrique (ou équilibre hydrique) est vital pour
la survie de nos cellules et donc la survie de
notre organisme.
10/05/2005
2Introduction-notion de soif volumétrique
La nécessité de boire dépend de 2 paramètres du
milieu Intérieur - du volume sanguin
(Volémie) - concentration en substances
dissoutes (Osmolarité) Le maintien de ces 2
paramètres constitue lhoméostasie hydrominérale
(ou équilibre hydrominéral). Cette équilibre est
indispensable pour la survie de nos cellules.
Il existe donc des mécanismes compensateurs
permettant dajuster les entrées et les sorties
deau, mais aussi de la concentration en solutés
des liquides de lorganisme.
31- Variations de la volémie et de la
concentration en solutés 1.1 Volémie et
concentrations sont liées
Les variations de la volémie sont liées aux
variations de la concentration en solutés
(osmolarité).
V1, C1, n1
V2, C2, n1
V1ltV2 C1gtC2
4Les réserves deau sont caractérisées par la
concentration globale des particules (molécules
et espèces ioniques) qui y sont
dissoutes concentration osmolaire ou osmolarité
(osmoles par litre (Osm.L-1) 1 Osm ? 1 mole de
particule dissoute
1 solution molaire de glucose (1M) ? 1 Osm.L-1 1
solution molaire de NaCl (1M) ? 2 Osm.L-1 1
solution molaire de CaCl2 (1M) ? 3 Osm.L-1
Plus la concentration en particules augmente,
plus celle de leau diminue et inversement.
Notion de pression osmotique
51.2 Pression osmotique et osmose
Lorsquil y a un déséquilibre de concentrations,
il y a des mouvements deau OSMOSE
La direction de losmose dépend uniquement de la
différence dans la concentration totale du
soluté de part et dautre de la membrane et non
de la nature du soluté Quand la membrane sépare
des solutions isotoniques, leau traverse à la
même vitesse dans les 2 directions il n y a
donc pas de flux osmotique net de leau entre
les solutions isotoniques
6PRESSION OSMOTIQUE (posm)
Pression exercée par une situation de
déséquilibre ionique Proportionnelle à la
quantité de particules dissoutes
H2O
H2O
Si la cellule baigne dans un milieu hypotonique,
la cellule gagne de leau par osmose et gonfle
Milieu isotonique
Si la cellule baigne dans un milieu hypertonique,
la cellule perd de leau et rétrécit, la
membrane se résorbe
TURGESCENCE
PLASMOLYSE
7300 mOsm/L
300 mOsm/L
81.3 Leau dans lorganisme et les échanges
- Le corps est riche en eau.
- La balance hydrique est maintenue dans des
limites étroites (de lordre de 0,5 ) du poids
du corps. - Eau totale 60 du poids du corps
- 42 litres pour un adulte de 70 kg
- - Compartiment extracellulaire 20 du poids du
corps - 14 litres pour un adulte de 70 kg
- dont 5 pour le plasma (3,5 litres)
- et 15 pour liquide interstitiel (10,5 litres)
- - Compartiment intracellulaire 40 (60-20) du
poids du corps - 28 litres pour un adulte de 70 kg
9Eau aliments
Surface tégumentaire
O2
CO2 H2O
Système pulmonaire
Système digestif
coeur
cellules
Echanges entre les compartiments de lorganisme
nutriments
Système Cardiovasculaire
Compartiment intracellulaire
Reins
Compartiment interstitiel
Matières non absorbées
Eau, déchets, sels minéraux
10Toute perturbation de losmolarité du milieu
extracellulaire ou de la volémie compromet les
équilibres osmotiques entre les différents
compartiments de lorganisme. Ces perturbations
vont engendrer des mouvements deau dun
compartiment vers un autre. Ceci est nuisible au
fonctionnement des cellules (deshydratation,
turgescences).
11Variations de la balance hydrominérale
Les sorties deau par lorganisme - La
respiration - La transpiration - Lactivité des
reins - Excrétion fécale
Les entrées deau par lorganisme - La prise de
boisson un comportement motivé Sous le
contrôle de la soif - Leau métabolique
2,5 litres / jour
Balance négative entréesltsorties
Si le volume sanguin diminue en dessous dune
certaine valeur, on parle dhypovolumie Si la
concentration des substances dissoutes augmente
trop, on parle dhyperosmolarité sanguine ou
hypertonicité Ces 2 types de signaux déclenchent
la prise de boisson par des mécanismes
différents.
122- Naissance de la sensation de soif
La sensation de soif peut donc avoir 2
origines 1.1- Baisse du volume extracellulaire
suite à une perte du volume générale des
liquides de lorganisme Soif volumétrique
Signal diminution de la pression
artérielle 1.2- Baisse du volume intracellulaire
suite à une augmentation de la concentration en
soluté des liquides extra-cellulaires Soif
Osmotique Signal augmentation de la pression
osmotique du plasma
Il ny a pas dadaptation à la soif. Seule
lingestion deau permet de desaltérer.
13Déficit en eau intracellulaire
Déficit en eau extracellulaire
Production Salivaire réduite
Bouche sèche
Mécanorécepteurs (parois vasculaires, Sinus
carotidiens et aortiques)
Récepteurs de la muqueuse buccale
Osmorécepteurs Hypothalamus
SOIF
Soif osmotique
Soif volumétrique
143- Soif volumétrique
Causes possibles diarrhées, hémorragies,
vomissements
Mécanorécepteurs (parois vasculaires Sinus
carotidiens et aortiques)
Baisse De la pression artérielle
Baisse de la volémie
3.1 Mécanorécepteurs des reins système
rénine-Angiotensine 3.2 Mécanorécepteurs ou
barorécepteurs des sinus carotidiens et aortiques
153.1- Système rénine-angiotensine
Organe Subfornical
La réduction de lafflux sanguin dans les reins
provoque la sécrétion dune hormone, la
rénine. La rénine transforme lAngiotensinogène
(libéré par le foie dans le sang) en angiotensine
I qui se transforme alors en Angiotensine II.
Langiotensine II agit au niveau central sur
lorgane subfornical (parois des
ventricules-parois minces), dont les neurones
vont générer une sensation de soif pour les
liquides salés (hypothal.). Ces neurones vont
stimuler les cellules magnocellulaires
neurosécrétrices dADH de lhypothalamus.
Hypothalamus
Angiotensine II
ADH Vasopressine
Stimulus Pression artérielle faible
16ADH Hormone peptidique de 9 aa.
LADH agit sur le rein en diminuant les sorties
deau de lorganisme -augmentation de la
réabsorption deau -diminution du volume durine
173.2 Mécanorécepteurs ou barorécepteurs des sinus
carotidiens et aortiques
La baisse du volume sanguin est également
ressentie par les mécanorécepteurs situés dans la
parois des vaisseaux (arbre vasculaire et cur).
Ces informations sensorielles sont transmises
par le nerf X au TC (noyau du faisceau
solitaire). Les afférences de cette structure
stimulent les noyaux supraoptiques de
lhypothalamus et paraventriculaires. Il y a
stimulation des cellules magnocellulaires et
sécrétion dADH (antidiurétic hormone) ou
vasopressine.
Stimulus Pression artérielle faible
18Noyau paraventriculaire
inihibition
Noyau supraoptique
Réflexe de Henry-Gauer
La chute de la volémie est ressentie Par des
mécanorécepteurs cardiaques dont les activités
diminuent. Il y levée de linhibition induite
par ces mécanorécepteurs sur la sécrétion dADH
Mécanorécepteurs auriculaires
193.3 Autres aspects endocriniens dans la soif
volumétrique
Langiotensine II agit également sur la glande
corticosurrénale, stimulant la sécrétion dun
minéralocorticoïde laldostérone. Laldostérone
a pour cible les reins et stimule la réabsortion
de Na (antinatriurèse)et deau (antidiurèse).
Sur les vaisseaux cett hormone a un effet
vasoconstricteur. La baisse de la volémie
diminue lintensité détirement des oreillettes
(voir réflexe de Henry-Gauer), ce qui a pour
conséquence de diminuer la sécrétion dun peptide
produit par les oreillettes, le facteur
natriurétique atrial (ANF). LANF a des effets
qui soppose à ceux de laldostérone. -natriurèse
-diurèse -vasodilation
20Aspects endocriniens
Sensation de soif
ADH Vasopressine
Corticosurrénale
Aldostérone
ANF?
coeur
Angiotensine II
Vasoconstriction
Rénine
Vasodilation
Stimulus Pression artérielle faible
213- Soif osmotique
Causes possibles alimentation, sudation,
respiration
Augmentation de la pression osmotique
Osmorécepteurs Hypothalamus
Déficit en eau intracellulaire
Tout écart de losmolarité normale est corrigée
immédiatement. Une variation de 1 st
détectée. Une injection intraveineuse dune
solution hypertonique déclenche la soif. Une
injection de solution hyperosmotique au niveau de
laire préoptique et des aires hypothalamiques
latérales déclenche la prise de boisson. La
destruction des aires hypothalamiques latérales
entraîne laphagie, mais aussi ladipsie. Détectio
n de la sécrétion dADH (vasopressine)
22Soif osmotique Comportement de prise de boisson
3.1 Hyperosmolarité
Aire hypothalamique latérale
Organe Vasculaire de la lame terminale (OVLT)
Cellules neurosécrétrices Magnocellulaires à ADH
Supraoptique paraventriculaire
Région hors des Barrières hématoméningées
Flux artériel
Stock ADH
Posthypophyse
Antéhypophyse
Flux sanguin
Libération En réponse À une augmentation de
losmolarité
ADH
23aires hypothalamiques latérales
Soif osmotique
La destruction de lOVLT entraîne un disparition
des comportements et des réponses humorales à la
deshydratation, mais pas celles liées à la
diminution de la volémie.
243.2 Hyperhydratation
Une consommation excessive de boisson dépassant
les besoins corporels (boissons palatables,
alcool, caféine), engendre une réponse
dosmorégulation. Lexcès deau est
immédiatement éliminé par les reins avec
production dune urine diluée (diurèse).
Diminution de la sécrétion dADH et inhibition
de sa sensation de soif.
254- Lintégration hypothalamique
- La motivation pour boire - La sécrétion dADH -
La rétention deau
Processus coordonnés Par lhypothalamus
La destruction des cellules magnocellulaires
provoquent le diabète insipide. Leau est
excrétée par les reins de manière trop
importante. La soif qui en résulte est très
intense, mais leau absorbée nest pas retenue.
Les urines sont très claires. Traitement à lADH.
Sensation de soif
Etanchement
26La soif résulte donc de laction combinée de la
soif osmotique et volumétrique. Cette sensation
est entretenue par des afférences nerveuses et
humorales. Les neurones impliqués dans le
comportement de prise de boisson sont situés dans
la région hypothalamique antérieure. Ils
constituent le centre dipsique. Les lésions des
régions préoptiques et HL provoquent une perte de
la sensation de soif (adipsie). A linverse, la
sensation détanchement résulte de laction dune
hormone appelée Atrial Natriuretic Factor (ANF).
Cest le témoin hormonal de laugmentation de la
volémie. Lorsque la volémie augmente, il y a
sécrétion par les oreillettes cardiaques qui
inhibe au niveau de lOVLT les neurones qui
activent la sécrétion dADH et des neurones
impliqués dans le comportement de prise de
boisson.
27Angiotensine II
Organe subfornical
Osmorécepteurs
Si osmolarité augmente
OVLT
inhibition
inhibition
Langue
stimulation
Centre dipsique
Angiotensine II
Aldostérone
Si volémie diminue
rein
ANF
volorécepteurs
Si volémie augmente
aldostérone réabsorption de Na et deau
28Il ny a vraisemblablement pas de mécanismes
danticipation de létanchement. Il existe une
mécanisme détanchement dorigine sensorielle
(bouche) qui devrait permettre de réguler le
volume de boisson ingéré. (Même mécanisme en ce
qui concerne lestomac et les intestins). Les
conditions sociales introduisent de nouveaux
facteurs de régulation. -palatabilité des
boissons Connotation de plaisir