Title: Lutilisation de la PCR en clinique
1Lutilisation de la PCR en clinique
- DES Médecine Interne-Maladies Infectieuses
- Dr Hector Rodriguez-Villalobos
- Service de Microbiologie. Hôpital Erasme-ULB
2Définition et principe général
- Le principe de cette technique fait appel à 3
éléments - Un ADN bicat chauffé au-dessus dune certain
température se sépare - Après chauffage le refroidissement permet une
nouvelle hybridation entre séquences
complémentaires - Les ADN polymérases sont des enzymes capables de
recopier un brin dADN en sappuyant sur un
fragment complémentaire préalablement hybridé
http//www.ens-lyon.fr/RELIE/PCR/
3PCR Principe et conditions
- Imaginée par K. Mullis en 1985 (Prix Nobel dès
1993), - Essor considérable à partir de la
commercialisation (vers 1988), d'une ADN
polymérase résistante aux températures élevées
(la Taq polymérase), qui permet une
automatisation de la technique. - Il s'agit de réaliser une succession de réactions
de réplication d'une matrice double brin d'ADN. - Chaque réaction met en oeuvre deux amorces
oligonucléotidiques dont les extrémités 3
pointent l'une vers l'autre. Les amorces ou
primers en anglais définissent alors, en la
bornant, la séquence à amplifier. - L'astuce consiste à utiliser les produits de
chaque étape de synthèse comme matrices pour les
étapes suivantes, au lieu d'être linéaire,
l'amplification obtenue est exponentielle.
http//www.ens-lyon.fr/RELIE/PCR/
4PCR "chercher une aiguille dans une meule de
foin" ?
- Abréviation de lexpression anglaise Polymerase
Chain Reaction ou Réaction en Chaîne par
Polymérase - À partir dun échantillon complexe et peu
abondant (par ex. une goutte de sang), la PCR
permet multiplier spécifiquement le segment d'ADN
d'intérêt (aussi appelé ADN cible) - L'ordre de grandeur est du million de copies en
quelques heures. (généralement suffisant pour une
utilisation ultérieure).
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5PCR Principe et conditions
http//www.ens-lyon.fr/RELIE/PCR/
6PCR Principe et conditions
7PCR Principe et conditionsPremier cycle
dénaturation
Séquence cible
- A cette température, les liaisons faibles qui
assuraient la cohésion de la double hélice d'ADN
sont rompues pour donner deux simples brins
d'ADN. -
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8PCR Principe et conditionsPremier cycle
Hybridation (annelage)
- L'hybridation des amorces sur l'ADN repose sur le
principe de l'appariement des bases
complémentaires. - Le choix de la température d'hybridation est
calculée en fonction de la longueur et de la
séquence des amorces. - La température d'hybridation est inférieure à la
température de dénaturation.
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9PCR Principe et conditionsPremier cycle
élongation
- Les amorces hybridées à l'ADN servent de point de
départ à la polymérisation du brin d'ADN
complémentaire de l'ADN matrice. - par ajout successif des désoxyribonucléotides
(présents dans le mélange en large excès). Chaque
base ajoutée est complémentaire de la base
correspondante du brin matrice. - La copie de l'ADN initial génère des copies plus
longues que souhaité.
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10Fin du cinquième cycle et cycles suivants..
ADN cible augmente de forme exponentielle
- A chaque fois, la quantité d'ADN double dans le
tube. - De façon théorique, en partant de 2 brins d'ADN
initiaux - on obtiens 4 segments d'ADN à la fin du premier
cycle - 8 à la fin du second, 16 à la fin du troisième
- et jusqu'à 2 à la puissance n après n cycles ...
- soit plus d'un million de copies en une vingtaine
de cycles ! -
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11PCR Principe et conditions
12Détection et analyse du produit de réaction
- Analyse sur gel dagarose
- Détection par un système de type ELISA
- Séquençage directe
- DNA Microarrays (micro chips)
- Hybridation spécifique (Line probe assays LipAs)
- Real-time PCR
13Microarrays (Chips)
14(No Transcript)
15Types de PCR
- RT-PCR
- Utilisation dune reverse transcryptase avant
de la PCR permet de détecter cibles ARN (RNA
virus, RNA ribosomale, mRNA) - Quantification de virus VIH et VHC charge
virale - Meningoencephalites par entérovirus
- Dengue, virus Hantan, SARS, metapneumovirus
- Bactériologie plus de corrélation de mRNA avec
la présence dorganismes viables - NASBA et TMA
16Types de PCR
- PCR- MULTIPLEX
- Utilisation de plusieurs paires damorces dans la
même réaction - Permet de détecter plusieurs cibles (pathogènes)
dans une réaction - Inconvénients interaction entre différents
amorces, compromis de sensibilité, design
difficile) - Utilité détection de agents viraux respiratoires
ou chez la méningite, ou bactériens producteurs
de pneumonies atypique - NESTED-PCR
- Augmente la sensibilité avec 2 sets damorces
dirigés contra la même cible (le 2ème paire
damorces est utilisé en une 2ème réaction sur le
produit damplification) - Très sensible mais beaucoup de risques de
contamination.
17PCR en temps reel
- Sondes fluorescents (haute spécificité pour la
séquence cible) - Pas besoin de manipulation du produit post-PCR
- Prévient les contaminations potentielles.
- Plus rapide. quantitative (beaucoup plus précise
et moins laborieuse)
18Automatisation
- 3 étapes techniques traitement de léchantillon,
amplification acide nucléique et détection du
produit. - Automatisation de lextraction et purification de
lADN - Automate pour lamplification et détection
- fully-automated systems
- Screening HIV-1 et VHC (jusquà 500 test en 8
heures) - Détection des germes responsables des sepsis avec
marqueurs de résistance (MRSA, MSSA, BGN, Levures)
19PCR en temps reel
20Applications de la PCR
- Étude phylogénétique (16S rDNA).
- Application aux études épidémiologiques, domaine
de lhyène hospitalière - (recherche de pathogènes dans leau ou
environnement) - Diagnostique
- Détection dorganismes non-cultivables,
fastidieux ou de croissance lente directement sur
léchantillon (Legionella, Mycobacterium,
champignons) - Détection dorganismes présents en très faible
quantités. - dans le cas ou revêt un caractère durgence
(méningite) - Détection de virus RNA
- Mesure de la réponse génétique (mRNA) des
organismes à différents stimulations - Recherche déléments génétiques dintérêt,
variabilité et expression de gènes.
21Applications de la PCRDétection dorganismes
non-cultivables ou de croissance lente
- Pour certains maladies la PCR a remplacé la
culture comme étant le gold standard - Hépatite C, méningite entérovirus, coqueluche,
encéphalite par herpes simplex, MST par C.
trachomatis - Bonne performance pour détecter organismes
fastidieux - N. gonorrhoeae
- Plus grand impact en virologie clinique
- plus rapide, sensibles et meilleur rapport
coût-bénéfice que les méthodes traditionnelles - la sensibilité antivirale nest pas
systématiquement testée. - Découverte de nouveaux agents pathogènes HCV,
Tropheryma Whippelii
22Applications de la PCRIdentification des
bactéries et champignons
- Séquençage du gène 16S rRNA
- Relations phylogénétiques
- Nouveaux standard pour lidentification
- rapide et donne des informations précises
indépendamment des caractéristiques phénotypiques - Désavantages coût, absence de software
danalyse, bases de donnés limités - kits commerciaux pour séquençage du ribosome
23Applications de la PCRPrédire la progression et
prise en charge des maladies
- Charge virale de VIH-1
- A montré en 1996, risque de progression et mort
directement lié à la charge virale plasmatique - Typage viral
- VRS du type A, pire pronostique chez les enfants
- HPV du type 16 et 18 haute risque de progression
au cancer du col. Types 6 et 11 faible risque. - UTILITE DANS LA PRIS EN CHARGE
- Charge virale du CMV
- Utile pour débuter une thérapie pre-emptive
chez les greffes dorganes solides et
différencier maladie active dinfection latente - Possible rôle des techniques quantitatives chez
autres herpes virus (EBV, HV6)
24Applications de la PCRUtilité dans la réponse au
traitement
- Détection des gènes de la résistance aux
antibiotiques - pouvoir supérieur que les méthodes phénotypiques.
MRSA, VRE, M.tuberculosis RIF-R. - Néanmoins méthodes classiques restent encore
privilégies en termes de coût et information - Rôle dans le monitoring de la réponse aux
traitements antiviraux - Charge virale et génotype
- Facteurs indépendamment prédictifs de la réponse
à la ribavirine et interféron chez les patients
avec hépatite C chronique (gt 2 millions copies/mL
ou génotype 1 pire réponse). - Paramètres aussi utilisés pour déterminer la duré
du tt - Quantification de HIV-1RNA guide pour débuter,
suivie et changer la thérapie antiretrovirale - Détection des mutations responsables de la
résistance utiles pour optimiser le traitement - Charge virale VHB et VHC dans linfection
chronique - Persistance de CMV après plusieurs semaines de tt
associé à la résistance
25Applications de la PCRPrincipaux inconvénients
- Contaminations
- Détection des produits damplification lente et
laborieuse réservé pour les pathogènes
principaux - Plate-forme de PCR automatisés ou
semi-automatises rendent la technique plus
facile. - Validation des résultats Discrimination dun
porteur versus malade, rôle de lADN circulant ? - Disponibilité et Prix
- Elle ne possède pas pour le moment le caractère
polyvalent dune mise en culture classique
26Applications de la PCRTypage moléculaire des
pathogènes nosocomiaux
- Typage de souches isolées déchantillons
cliniques - Déterminer lextension de la diffusion clonale
- Identifier les sources de contamination
- Vérifier le mode hypothétique de transmission
- COMPLEMENT DE LENQUETE EPIDEMIOLOGIQUE REALISEE
PAR LEQUIPE DHYGIENE HOSPITALIER
27Applications de la PCRTypage moléculaire des
pathogènes nosocomiaux
- Individu
- Confirmation dune infection par un germe
opportuniste à partir dun réservoir - Établir le foyer initial et lextension dune
infection - Distinguer entre une rechute et une réinfection
- Investigation dépidémies
- Confirmation de la transmission
- Origine de transmission et réservoir
- Suivre lévolution du réservoir
- Mesurer lefficacité des stratégies de maîtrise
des infections - Programmes de surveillance
- Local, régional, national ou international
- Évolution et dissémination de types
épidémiques - Alerte nouveau type
28AFLP typing of Legionella pneumophila serogroup
1 Comparison of Outbreak Cases, Water Outlets
and Controls
cases
water
Block A
Unrelated control patients
Block B water
1
2
M
M
29Quelques exemples de lutilité de la PCR en
bactériologie
- Détection et ID directe de lespèce dans des
échantillons cliniques stériles (LCR, sang,
tissus, liquide synovial) en utilisant des
amorces spécifiques ou universelles - Organismes à croissance lente ou non-cultivables
- Dans des échantillons culture-négatifs provenant
de patients sous thérapie antimicrobienne - Endocardites, arthrites, ostéomyélites, méningites
30Quelques exemples de lutilité de la PCR en
bactériologie
- Legionella
- Pneumonie acquise dans la communauté ou
nosocomiale (RX) chez patient à risque
(immuno-dépression, voyage, contexte épidémique),
pneumonie sévère (USI)
31Quelques exemples de lutilité de la PCR en
bactériologie
indications selon CDM http//www.uia.ac.be/cmd/
32Quelques exemples de lutilité de la PCR en
bactériologie
- Bartonella henselae et B. quintana
- Confirmation de maladie des griffes du chat
(aspiration ou BX ganglionnaires) - Confirmation dangiomatose bacillaire (biopsie
cutanée) - Borrelia burgdorferi
- Confirmation de neuroborreliose ou mise au point
dinfection chronique du SNC (LCR) - Arthrite aseptique ou chronique ou récurrente
(Liq synovial) - Confirmation dérythème migrant en cas de
présentation atypique et sérologie négative (BX
cutanée) - Évaluation du suivi thérapeutique
33Quelques exemples de lutilité de la PCR en
bactériologie
- Chlamydia pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae
- Enfants ou adultes présentant une toux
persistante depuis au mois 14 jours - Pneumonie acquise dans la communauté documenté
par RX et sans présomption dinfection par
pneumocoques - M. pneumoniae encéphalite, méningites avec LCR
neg - Bordetella pertussis
- Toux progressive avec épisodes de toux
paroxysmale, reprise inspiratoire sifflante
chant du coq , toux émétisante. - gt18 ans toux progressive gt3 s sans maladie
pulmonaire - Recherche de contacts dans la famille ou
linstitution - Échantillon aspirations nasoph, sputum
34Recherche de gènes de toxines et de résistance
aux antibiotiques par PCR
- Recherche des gènes pour la toxine diphtérique
(C. diphtheriae) - Recherche dE. coli producteur de vérocytotoxines
(VTEC). - Patients souffrant de syndrome hémolytique-urémiqu
e, de diarrhée sanglante ou impliqués dans une
épidémie de diarrhée. - Gènes de résistance chez les entérocoques
- Confirmation de R au glycopeptides (en cas de
résultat phénotypique atypique) dans les cas de - infection clinique, épidémies nosocomiales,
admission dans un service à risque - Confirmation du phenotype vanA, et vanB, de E.
casseliflavus ou E. gallinarum (phenotype vanC)
en cas d'infection clinique - Détection de la résistance aux macrolides chez H.
pylori (présence de mutations dans le gène du
rRNA 23S) - Sur biopsie gastrique ou de mucus gastrique
obtenus par endoscopie (en cas dinfection
persistante après un traitement antibiotique
incluant des macrolides). - A partir dune culture en cas de résultat douteux
de lantibiogramme.
35Recherche de gènes de toxines et de résistance
aux antibiotiques par PCR
- Indications de la détection par PCR de la
résistance des staphylocoques à la méticilline ou
mupirocine(PCR mecA, mupA, mec-nuc, mec-femA) - Souches de staphylocoques confirmation de la
résistance à la méticilline et/ou identification
de S. aureus (multiplex PCR) - Souches de S. aureus résistantes à la mupirocine
- confirmation de haut niveau de résistance (CMI
gt256 µg mupirocin /ml) par détection du gène mupA
par PCR
36Indications pour lapplication de techniques
damplification moléculaire pour la détection de
Hépatite B
- dosage quantitatif dADN
- Indications
- instauration dun traitement chez un malade
chroniquement HBsAg positif ou HBe Ag positif, ou
HBe Ag négatif (mutants précore possibles). - suivi dun traitement dhépatite B chronique
- poussée aiguë dhépatite B chronique
- Conditions
- tests hépatiques perturbés, particulièrement
lALT - maximum deux fois par an et par patient
- Échantillonnage
- léchantillon de sang, prélevée spécifiquement
pour ce test (éviter la récupération de sang
après dautres tests à cause du risque de
contamination) - sérum tube sec, centrifugation dans le
laboratoire local et envoi comme sérum conservé
au frais - plasma sang sur EDTA (jamais dhéparine),
centrifugation dans le laboratoire local et envoi
comme plasma conservé au frais. - détection qualitative de lADN
- Ce test peut être utile lors dincertitude
concernant lexistence dune infection par
exemple anti-HBc isolée ou hépatite chronique
séronégative
37Détection du virus Varicella Zoster
- Malades présentant des symptômes neurologiques
encéphalite, méningo-encéphalite, méningite,
myélite. - Malades présentant certaines affections
ophthalmologiques, kératite, uvéite, rétinite
aigue
38PCR HIV-1 ADN
- Principe de la méthode
- Cette PCR amplifie 3 régions différentes de lADN
proviral du HIV-1 situées dans les gènes pol env
et ltr. - LADN proviral est amplifié par une nested PCR
(PCR nichée ou emboitée) et les amplicons sont
détectés par marquage au bromure déthidium et
électrophorèse. - Application
- Diagnostic de linfection chez des bébés nés de
mère séropositive - Diagnostic de linfection chez des patients à
risque ayant un test de confirmation indéterminé - Diagnostic de linfection chez des patients
immunodéprimés (déficit commun variable,)
39Charge virale HIV - Kit COBAS HIV-1 Amplicor,
- Surveillance du patient séropositif pour le
HIV-1. - Types déchantillon
- Plasma prélevé sur EDTA de préférence,
éventuellement sur citrate. Jamais de plasma
hépariné ! - Principe de la méthode (kit COBAS amplicor HIV-1
monitor) - La mesure de la charge virale se fait en
quantifiant le nombre de molécules dARN viral,
sachant quun virion contient 2 molécules dARN. - Le test Amplicor HIV-1 Monitor v1.5 est basé sur
5 étapes majeures - la préparation de léchantillon,
- la transcription inverse de lARN cible pour
générer lADN complémentaire (ADNc), - lamplification par PCR de lADNc à laide
damorces spécifiques du HIV-1, - lhybridation de lADN amplifié avec des sondes
oligonucléotidiques spécifiques, - et la détection des sondes hybridées avec lADN
amplifié grâce à une réaction colorimétrique. - Le test Amplicor HIV-1 Monitor v1.5 permet la
transcription inverse et lamplification du HIV-1
et dun Standard de Quantification (QS). Le
mélange réactionnel contient une paire damorces
biotinylées spécifiques des acides nucléiques
cibles du HIV-1 et de celui du QS. - La quantité dARN du HIV-1 est déterminée à
laide du standard de quantification (QS).
40Détection de Polyomavirus JC et BK
- DX de PML (progressive multifocal encephalopathy)
sur LCR ou biopsie du cerveau - DX (urines) de cystite hémorragique tardive et
prolongée - chez des transplantés de moelle osseuse
- chez des patients traités pour une leucémie
lymphoblastique aiguë réfractaire. - Dautres indications
- néphrite tubulo-interstitielle chez des patients
ayant subi une allogreffe de rein - rétinite atypique chez les patients en
immunosuppression.
41- Entérovirus
- Présomption de méningite virale ou de
méningo-encéphalite. Échantillon LCR - Péricardite et/ou myocardite aiguë. Échantillon
liquide péricardique, sang sur EDTA, biopsie
myocardique ou péricardique - Diagnostic prénatal de linfection congénitale
- mort ftale ou retard de croissance ftale,
hydro-, oligo-amnios, épanchement pleural ou
péricardique, hyperechogenicité abdominale,
calcifications abdominales - Échantillon sang ftal sur EDTA, liquide
amniotique - Rubéole
- Diagnostic prénatal de rubéole congénitale
- Patientes avec une séroconversion avant la 16 ème
semaine de grossesse.. - Début de la grossesse avec un profil sérologique
sur la base duquel il est difficile de déterminer
si linfection a eu lieu juste avant ou après la
conception.. - La PCR peut être effectuée sur le liquide
amniotique. - Une PCR négative nexclut pas une infection
congénitale
42- Detection du parvovirus B-19
- Diagnostic de linfection congénitale, en cas
danomalies échographiques évocatrices - Crise danémie aplasique
- Arthropathie
- Aplasie de la lignée rouge ou pancytopénie chez
les patients immunodéficients - Échantillon serum (minimum 1 ml) et
éventuellement liquide amniotique ou sang
fétal si prénatal moelle osseuse en cas d
immunodéficience liquide synovial en cas d
arthropathie - détection du Human papillomavirus (HPV)
- Diagnostic cytopathologique répété de ASCUS
(atypical squamous cells of undetermined
significance) ou AGUS (atypical glandular cells
of undetermined significance). - Diagnostic répété de LSIL (low-grade squamous
intra-epthelial lesions) - Contrôle post-opératoire de maladie HPV
résiduelle - détection du virus Herpes Simplex (HSV1 - HSV2)
- Malades neurologiques encéphalite,
méningo-encéphalite, méningite, myélite. - affections ophthalmologiques, kératite, uvéite,
rétinite aiguë - Herpes du nouveau né
- Malades immunodéprimés avec atteintes
oesophagiennes ou intestinales observées de visu
43Indications pour lapplication de techniques
damplification moléculaire pour la détection de
l'infection à cytomégalovirus
- Patients immunocompromis
- Transplantés de moelle osseuse ou d'organes
solides - Patients VIH (lt 100 CD4/mm³)
- Patients traités par immunosuppresseurs
- Diagnostic de la maladie à CMV
- Symptômes Pneumonie, atteinte gastrointestinale,
hépatite, atteinte du SNC, rétinite, syndrome à
CMV (fièvre, leucopénie, thrombocytopénie ,
perturbation des tests hépatiques). - Échantillons LBA, LCR, humeurs aqueuse ou
vitrée, biopsies tissulaires - Surveillance des patients immunocompromis
- Patient séronégatif pour le CMV greffé avec un
organe séropositif ou ayant reçu des
transfusionsÉchantillon sang - Diagnostic prénatal chez la femme enceinte à
risque d'infection congénitale à CMV - Infection primaire confirmée apparition d' IgG
et/ou d' IgM chez une patiente habituellement
séronegative. - Suspicion d'infection primaire présence d' IgG
et IgM lors de la première investigation
sérologique prénatale, le statut sérologique
antérieur à la grossesse étant inconnu. Lorsque
la première investigation sérologique est
réalisée au delà de 3 mois de grossesse, une
infection primaire en cours de grossesse ne peut
être exclue
44Indications pour lapplication de techniques
damplification moléculaire pour la détection de
ARN du Virus Hepatitis C
- Détermination qualitative
- Diagnostic dune transmission verticale,
infection dun nouveau-né dune mère HCV
positive analyse du sang du nouveau-né à lâge
de six mois - détection dARN HCV chez des patients HCV
positifs présentant des signes d hépatique
chronique (transaminases dau moins 2 x avec un
intervalle de six mois) - confirmation dune infection HCV, même en cas de
anti-HCV négatifs chez des patients
immunodéprimés (dialyse rénale, VIH,
médication,..) - suivi dune thérapie
- IFN monotherapie après 3 mois, à la fin du
traitement et 6 mois plus tard - IFN ribavirine après 3 mois, à la fin du
traitement et 6 mois plus tard - Détermination quantitative
- Détermination de la charge virale avant le
commencement dun traitement (la charge virale a
une valeur pronostique et peut influencer le
choix et la durée dune thérapie) - Seconde détermination du viral load après 12
semaines dans le cas d'un génotype 1 sous
traitement. - Genotypage
- Détermination du génotype avant le commencement
dune thérapie (le génotype a une valeur
pronostique et peut influencer le choix et la
durée dune thérapie) - Les PCR à usage diagnostique peuvent se faire sur
- Plasma EDTA, Serum, Biopsie hépatique
45Détection et lidentification de human
herpesvirus type 8 (HHV8)
- Méthodes conventionnelles
- Sérologie relativement imprécise (nécessité
dutiliser plusieurs tests)indication de contact
avec le viruspas de relation directe avec les
maladies associées - Culture difficile, peu sensible
- Indications cliniques
- Diagnostic des maladies associées à linfection
HHV8Sarcôme de Kaposi - Classique, africain, iatrogène (immunosuppression,
greffe), associé à lHIV, Maladie de Castleman,
Primary effusion lymphoma - Éventuellement monitoring dun traitement
- PrélèvementsBiopsies des lésions sensibilité
100 (SK)Recherche dans sang périphérique
sensibilité 50-60
46Exemples dutilité de la PCR en ParasitologiePCR
real-time Toxoplasma gondii
- Cette PCR amplifie une région de lADN
parasitaire située dans le gène B1. - Lanalyse seffectue essentiellement dans les cas
suivants - ( indications selon CDM http//www.uia.ac.be/cmd
/) - Diagnostic de la toxoplasmose congénitale ou de
la suspicion de toxoplasmose congénitale - Diagnostic de la toxoplasmose cérébrale chez les
patients immunodéprimés - Diagnostic des infections oculaires
- Les PCR à usage diagnostique peuvent se faire
sur - Sang total, lymphocytes
- Liquides ( LCR, humeur aqueuse ou vitré )
- Biopsies
- Liquide amniotique
- Sang ftal
- Placenta
47Utilité de la PCR en Mycologie
48Détection dADN fongique
FUNGAL PCR
cible
49Détection dADN fongique
- Lack of understanding of the kinetics of fungal
DNA in infected patients - At present its unknown how the fungal DNA is
released from the site of infection and in which
form it circulates in blood
50P. jiroveciiContributions des méthodes
moléculaires
- Pouvoir diagnostique supérieur que la microscopie
dans le sputum induit - Effective pour le diagnostique de formes de
pneumocystoses atypiques, dans les échantillons
oropharangés et ANP chez les enfants - Sensible et reproductible pour la détection de
pneumocystis dans le LBA
51P. jiroveciiContributions des méthodes
moléculaires Révision des concepts
épidémiologiques
- Meilleur connaissance de la taxonomie
- Démonstration de la bio-diversité
- Utile épidémiologique
- Réinfections gt réactivation
- 50 des cas de pneumonie récurrente ? souches
- Souches R (mutants DHFR) chez patients jamais
traités - Type génétique en relation avec la ville du
prélèvement et pas avec la ville de naissance - Transmission de la Pneumocystose
- Contamination par voi aérienne
- Détection de lADN dans laire
- Transmission horizontale
- Démontrée chez les animaux
- Transmission inter-humaine
- Proportion élevée dun génotype particulier
transmis de patients HIV à transplantés dorganes
52- problème dInterprétation des résultats
- Porteur? Maladie débutante?Malade?
- Organisme vivant? Organisme intact?
- Intérêt de la quantification
53Nucleic acid detection in proven invasive
aspergillosis
SF Yeo and B Wong. Clin Microbiol Rev 2002
54PCR in Candida fungemia or proven invasive
candidiasis
SF Yeo and B Wong. Clin Microbiol Rev 2002
VL Kan. JID 1993 JA Jordan JCM 1994 EB
Chryssanthou Scan JID 1994
JP Burnie EJCMID 1997 H Einsele JCM 1997 G Morace
JCM 1999
55Real-Time PCR
- Interest in invasive candidiasis
- For identification 100 specific (M Guiver
JCPathol 2001) - Diagnostic tool
- quantification of yeast load in blood
- Detect 5 CFU/ml, gt96 reproducibility,S 100,
SP 96.5 - (Y Maaroufi et al JCM 2003)
- Interest in Aspergillosis
- detects 5 CFU/ml, gt96 reproducibility, S 100
- (J Loeffler JCM 2000)
56Modification of sensitivity by the incidence of
invasive aspergillosis
- The incidence of disease greatly influences the
PPV and NPV of the assay - Antigen detection appears to have better PPV at
low incidence of disease compared with whole
blood PCR - The advantage of PCR is that a negative result
always correlates with absence of disease
RR Klont et al CMI 2001
57Nucleic acid detection in proven invasive
aspergillosis
- PCR positive preceding clinical evidence by a
mean of 5.75 days (0-14 days) - The role in monitoring response to the therapy is
unclear - Real-time PCR decrease the risk of false positive
results
58Conclusions
- PCR maison toujours présentes dans de
nombreux laboratoires mais avec une tendance
rapide vers lapparition de kits commerciaux et
lautomatisation en améliorant la standardisation
et la reproductibilité des résultats - Nouvelle génération de termocycleurs et robots
qui permettrant lapplication en routine - la culture reste néanmoins le gold standard
pour la plus part des germes - Interprétation des résultats rester vigilant car
de nombreux études sont encore nécessaires pour
définir le seuil de positivité traduisant une
signification pathologique