Title: Atomes et matire
1Atomes et matière
- LUnivers est composé de particules matérielles
et de rayonnements électromagnétique, mais ces
entités sont à la fois semblables et différentes. - La matière, apparemment compacte est composée
datomes bien séparés et en grandes partie de
vide.
- Les centres des atomes dans un solide sont
- séparés par une distance denviron 0.2 nm.
- Presque toute la masse est concentrée
- dans le noyau de rayon 10-15 m.
- Lorsque les éléments (110 éléments dans le
- tableau de Mandeleev) se combinent on obtient
- des corps composés formés par des molécules.
- Toutes ces particules sont en agitation
permanente et leur - énergie cinétique moyenne augmente avec la
température. - Les atomes se combinent grace à la force e.m.
- Dans un solide ils vibrent autour de leur
position - déquilibre et la distance moyenne (r0) entre les
atomes - augmente à mesure que la température séleve.
2États de la matière
- Si les forces interatomiques sont assez intenses,
la collection des particules conserve sa forme et
son volume (solide). - Un liquide est caractérisé par des forces de
liaison plus faibles il coule et prend la forme
du récipient dans lequel il est placé, bien quil
conserve un volume constant. - Si les forces sont encore plus faibles, la
matière existe sous forme de gaz les atomes ou
les molécules se dispersent, ils prennent la
forme et occupent tout le volume du récipient. - Si certains atomes dun gaz sont ionisés, le
mélange datomes, ions et électrons est un fluide
conducteur, appelé plasma.
- Les matériaux passent dune forme à lautre
(phase) selon les condition de température - et de pression. Le désordre et le mouvement
interne augmentent lorsque ils passent - de létat solide à létat liquide puis à létat
gazeux. - On peut décrire létat dun système dun point
de vue microscopique - le mouvement des atomes (théorie cinétique)
- Ou avoir une description macroscopique en
définissant des variables macroscopiques. - Pour les gaz trois variables suffisent volume,
pression et température.
3Le nombre dAvogadro
- La masse moléculaire est la somme des masses des
atomes constituants la molécule CO2 (12 2
?15,99) uma 44 uma. - mole quantité de substance dont la masse en
grammes est numériquement égale - à la masse moléculaire exprimée en uma
une mole de a une masse de 12 g , - une mole de CO2 a une masse de 44 g.
- Pour toute substance, une mole contient le même
nombre de molécules - nombre dAvogadro, NA
- NA (6,0221367? 0,0000036)?1023
molécules/moles - De façon générale, même si les particules sont
des ions ou des atomes, ou un - mélange de différentes particules, une mole
contient toujours NA particules. - Exemple 10.1 pg 360
- Le nombre datomes dun échantillon même
minuscule est très élevé. - Une cuillère à soupe deau contient plus de
molécules que il y a détoiles dans tout
lUnivers ( ?1022). Un être humain a environ 1027
atomes, liés pour former environ - 1014 cellules. Ces atomes ont été formés il
y a 5 milliard dannées, avec le système solaire.
Nous sommes poussière détoiles.
4Masse volumique
- Différentes substances nont pas la même densité
1 kg de plomb a un volume beaucoup plus petit que
1kg de plumes. - On définit la masse volumique ? Masse /
Volume - Unité 1 g/cm3 103 kg / m3
- Solides ? ? (0,5 20)103 kg / m3
- Liquides ? ? 103 kg / m3
- Gaz ? ? (0,1 1) kg / m3
- Exemple 10.2 pg 362
- On appelle densité la masse volumique dune
substance par rapport à celle de leau à 4oC (?
103 kg / m3 voir Tableau 10.1 pg 361) - densité ? / ?e m / me
5- Exemple 10.1 pg 360
- Déterminer la masse dun atome de carbone en
kg et léquivalent dune unité de masse atomique
en kg. - (Nombre dAvogadro 6,022?1023)
- Exemple 10.2 pg 362
- Déterminer la masse dune sphère dor de
diamètre 0,10 m. - Combien datomes contient-elle?
- (la masse atomique de lor est A 197 et r
19,3?103 kg/m3)
6Pression P F? / A
- Au lieu des forces ponctuelles, nous considérons
maintenant des forces qui agissent sur une
surface étendue.La pression P est définie comme
le rapport - entre la force qui agit normalement à la
surface A - et la surface A
- P F? /A quantité scalaire
- Unité pascal(Pa) 1 Pa 1 N/m2
- 1 atm 1,013?105 N/m2
- 1 bar 1 ? 105 N/m2
- La force F exercée par un fluide au repos sur
toute surface rigide est toujours perpendiculaire
à cette surface - Un fluide exerce une pression dans toutes les
directions. À une profondeur donnée à lintérieur
dun fluide au repos, la pression est la même
dans toutes les directions. Autrement il serait
en mouvement! - Le fluide exerce une pression vers lextérieur
sur les parois latérales du récipient et
celles-ci réagissent avec une contre force.
7Température
- La température est une quantité fondamentale
comme la masse et le temps - Unité de mesure degrés centigrade oC
- Léchelle centigrade est divisée en 100 parties
égales entre le point - de congélation de leau (0 oC) et son point
débullition (100 oC) - Pour un gaz courant, à volume constant, la
pression varie linéairement - avec la température P ? T
- À pression constante le volume varie
linéairement avec la température V ? T - Échelle absolue de température unité le kelvin
T(oK) T(oC) 273,15
8Proprietés thermiques de la matière
- Lénergie thermique est une forme dénergie
interne dun système caractérisé par les 3
variables pression, volume et température (P,
V, T). Ses variations sous forme de chaleur sont
étudiées au moyen des lois de la Thermodynamique. - Effets de la chaleur sur la matière
- Dilatation
- Augmentation de la pression à volume constant
- Variation de la résistance électrique
- Changement de couleur de la lumière émise par un
fil métallique - Un système est en équilibre thermique si les
variables qui décrivent le système (P, V, T) ne
changent pas avec le temps. Si un système nest
pas en équilibre thermique on ne peut même pas
lui attribuer une température et un pression. - Deux corps en contact thermique atteignent la
même température TA TB - Loi zero de la thermodynamique si TA TC et
TB TC ? TA TB
9La dilatation
- En général les corps sallongent ou augmentent
de volume - lorsque la température saccroît. En chauffant
un corps, - ses atomes acquièrent une plus grande énergie
cinétique - et la dilatation sexplique par le caractère
asymétrique - de la fonction de lénergie potentielle.
- Dilatation linéique
- pour des solides allongés on trouve ?L L0 a
?T - a coefficient de dilatation linéique, en
K-1 - Le point de fusion et le coefficient a sont
corrélés. - Dilatation volumique
- ?V V0 ß ?T ß 3 a
- Démonstration
- ?V (L0 ?L)3 L03 3 L02?L 3 V0 ?L /L0
- ?V V0 3a ?T
Plus le point de fusion est élevé, plus la
liaison interatomique est forte et plus faible
est le coefficient a
10Dilatation volumique leau
- Toutes les substances se dilatent lorsquon les
chauffe et se contractent lorsquon les
refroidit. - La masse volumique ? m / V diminue lorsque T
augmente. - Leau fait exception lorsque elle se trouve à
0oC et quon la chauffe, son volume diminue
jusquà ce quelle atteigne 4oC. Au dessus de se
point elle se comporte normalement et se dilate à
mesure que la température augmente. Ainsi leau
atteint une masse volumique maximale à 3,98oC.
Eau
Mercure
Leau se cristallise en une structure plus
ordonnée qui prend plus despace.
Temperature oC
Temperature oC
11Effet de la température sur la pression dun gaz
- Soit un long tube de cuivre scellé à un bout
- et comportant un manomètre à lautre bout.
- Conditions initiales P 1 atm
- On chauffe au bunsen P ?1.5 atm
- On refroidit à lazote P ?0.5 atm
- P/T cte
-
- Dans lexpérience, le volume V reste constant
quelle que soit T - (P /T) V cte.
12105) Thèrmomètre à gaz
- Un ballon rempli dair est branché sur un
manomètre à mercure. - À T 20oC ?P 0
- À T 60oC ?P 10 cm Hg
- À T 0oC ?P -5 cm Hg
- ( mélange eau-glace)
- La pression étant liée à la température on
pourrait graduer le tube du manomètre - à gaz en degrés centigrades et constituer
ainsi un thermomètre à gaz. - Remarque pour étalonner un tel thermomètre, on
peut,par exemple, prendre comme - référence leau et la glace pour 0oC et leau
bouillante pour 100oC.
13Les lois des gaz P, V, T
- Loi de Boyle(1662)- Mariotte(1679)
- PV const à température constante
- V ? 1/P
- Loi de Charles (1787)
- V ? T à pression constante
- Loi de Gay-Lussac (1778-1850)
- P ? T à volume constant
- PV / T const
- On a aussi PV ? m
- Loi des gaz parfaits PV n RT
- n nombre de moles N / NA
- N nombre de molécules
- R (8,314510 ? 0,000070) J/mol K
- constante universelle des gaz
- PV N/NA RT N kB T
- kB R/ NA (1,380658 ? 0,000012)?10-23
J/K - constante de Boltzmann
-
T const
P const
hyperbole
T1ltT2ltT3
14- Exemple 14.5 pg 546
- Un réservoir de volume 1,00 m3 est rempli
dair à 0oC à 20 fois la pression atmosphérique.
Quel sera le volume occupé par ce gaz à 1,00 atm
et à la température ambiante? - Exemple 14.6 pg 546
- On remplit lentement un réservoir de 100
litres avec un gaz. À 5 fois la pression
atmosphérique, le réservoir contient 0,60 kg de
gaz. Que sera la masse du gaz dans le réservoir
lorsque la pression atteindra 10,0 atm, en
maintenant la température constante? - Exemple 14.7 pg 547
- Déterminez le volume de 1 mole de tout gaz
aux conditions normales. - (T 273,15 K et P 1,013 ? 105 Pa)
- Exemple 14.8 pg 548
- Estimez le nombre de molécules dair qui se
trouvent dans une pièce de - 4m?6m?3m à la pression de 1 atm et une
température de 20oC. - (kB 1,381?10-23 J/K)
- Quel volume serait occupé par se gaz si la
température était de 0oC? - Combien cette air pèse-t-il (masse molaire
de lair 0,029 kg)?
15Les gaz réels
- Dans un gaz parfait les molecules sont
ponctuelles et ninteragissent pas entre elles. - Pour un gaz réel la force dattraction entre
molécules donne des changements de phase
- Les courbes Aet B, en pointillé, representent
le comportement du gaz parfait , les courbes en
plein - celui dun gas réel. TA gt TB gt TC gt TD
- Plus la température sabaisse plus on seloigne
du comportement des gaz parfaits. - A une pression donnée le volume du gaz réel est
moindre, les molécules sont plus rapprochées, les
forces de cohésion entre molecules commence à se
manifester - Courbe D entre les points b et a la substance
passe - de létat gazeux à létat liquide. Le volume
continue - à décroître sans que la pression
varie.Lorsque toute la substance est liquide
(point a) tout accroissement de pression réduit
très peu son volume et la courbe - monte verticalement.
- Courbe C température critique (TC) un gaz ne
se liquefie pas si la température est plus
élevées de TC. -
isothermes
- c point critique
- TD inferieure à la température
- critique
16Diagrammes de phase
CO2
- On représente le comportement dune substance à
laide dun graphique P vs T. - Courbe de vaporisation (l - v)
- vapeur et liquide en équilibre ? point
débullition - Courbe de fusion (s - l)
- solide et liquide en équilibre ? point de
congélation - Courbe de sublimation (s - v)
- solide et vapeur en équilibre ? point de
sublimation - Point triple à lintersection des 3 courbes
- les 3 phases coexistent en équilibre.
- La courbe (l s) de leau sélève vers la
gauche, - signe que leau se dilate en atteignant le
point de congélation
eau
17Equation détat de van der Waals
- Si on tient compte de la taille réelle des
molécules, chacune occupe un volume b
impénétrable - P (V N b) kB N T
- Lattraction électrique entre les molécules
réduit la pression, à volume constant. On
obtient ainsi la formule empirique de van der
Waals - P a (N/V)2 (V N b) kB N T
- a et b sont déterminés expérimentalement pour
chaque gaz. - Aucune des équations détat proposées à ce jour
ne décrit exactement le comportement de tous les
gaz.
18127) Fluide de van der Waals
- On dispose dune chambre de pression dans
laquelle se trouve un liquide de température
critique denviron 80oC et de pression critique
denviron 31 bars. Au moyen du circuit de
chauffage, on peut se déplacer dune isotherme à
lautre selon AB. - On se déplace à volume constant V Vk en
variant la pression et la température - À température ambiante, la substance en question
existe dans ses phases liquide et vapeur (point
A) - En augmentant la température et en dépassant la
température critique Tk, la substance nexiste
plus que dans sa phase gazeuse. - En abaissant à nouveau la température, on
retrouve la coexistence des deux phases liquide
et vapeur.
19Fluide de van der Waals (2)
- Si la transformation avait lieu selon AB, on
pourrait constater une augmentation du niveau du
liquide (C 100 liquide) - Selon AB, laugmentation de la température
ferait descendre le niveau du liquide jusquà
disparition de la phase liquide (C 100
vapeur) - Dans le cas de cette expérience, on constate que
le niveau reste constant et que le passage à la
phase gazeuse a lieu dun seul coup. On est donc
bien au volume critique Vk (trajectoire AB)
liquide
liquide- vapeur
vapeur
20139) Eau bouillante à 20oC
- Au moyen dune pompe à eau, on diminue la
pression agissant sur la surface du liquide. - À T cte, on se déplace vers le bas sur le
diagramme de phase P-T. - En diminuant la pression, on passe par la courbe
de changement de phase liquide-vapeur de leau
leau bout.
21140) Bloc de glace coupé
- Si on pose une barre de glace sur deux supports
et si on suspend une masse m, au moyen dun fil
fin (quelques dixième de mm) comme le montre la
figure, le fil traverse le bloc sans le couper. - Le diagramme des phases de leau montre qu le
volume solide est plus grand que le volume
liquide, ce qui veut dire quen comprimant la
glace, on peut obtenir leau et inversement. - Dans le cas illustré ci-dessus, la pression du
fil sur la glace liquéfie celle-ci sans en
changer la température. Fondue, la glace laisse
le passage au fil et leau regèle derrière par
dépression isothermique. Le fil traverse le bloc
en une heure environ.
22Théorie cinétique
- Gaz parfait
- grand nombre de molecules, N, chacune de masse
m. - distance moyenne entre les molécules très
superieure à leur diamètre - elles obeissent aux lois de la mecanique
classique et ninteragissent que par des
collisions élastiques ?Ec conservée. - Le mouvement peut être décomposé en ses
composantes en x, y, z. - La pression sur les parois est attribuable aux
collisions des moléculesF ?p / ?t
- ?px mvx ( mvx) 2mvx
- ?t 2L / vx
- F ?px / ?t 2m vx / (2L/ vx) mvx2 / L
- Pour N molécules ayant des vitesses différentes
- F (m /L) (vx12 vx22 vxN2 ) (m /L) Nltvx2
gt - avec ltvx2 gt (vx12 vx22 vxN2 ) /N
- Les particules se deplacent dans toutes les
directions - ltv2gt ltvx2 gtltvy2 gtltvz2gt et ltvx2 gtltvy2
gtltvz2gt - ltv2gt 3 ltvx2 gt et F N m ltv2gt / 3L
- P N m ltv2gt / 3 AL N m ltv2gt / 3V
- PV 1/3 N m ltv2gt 2/3 N (1/2 m ltv2gt ) 2/3 N
ltEcgt
x
23Distribution des vitesses
- PV 2/3 N ltEcgt et PV N kB T
- Lénergie cinétique moyenne dune molecule est
ltEcgt 3/2 kB T - La température dun gaz parfait est
proportionnelle à la moyenne de lénergie
cinétique de translation de ses molécules et ne
dépend pas de la nature du gaz.
- ltv2gt 3 kB T /m ? vqm ?3 kB T /m
- vitesse quadratique moyenne (vrms)
- ltvgt ? vi /N 0,92 vqm
- vitesse moyenne (vav)
- vp 0,82 vqm vitesse la plus probable
- Exemple 14.9 Quelle est la vitesse quadratique
moyenne des molecules dhydrogène aux conditions
normales? - (masse molaire H2 2 g)
24Distribution des vitesses de Maxwell
- Les molécules dun gaz subissent un très grand
nombre de collisions les unes avec les autres,
105 collisions par cm parcouru. La distance
moyenne entre 2 collisions, appelée libre
parcours moyen, est alors 10-5 cm. - Leffet des collisions nest pas de réduire les
vitesses des molécules ou de les rendre égales,
mais de le distribuer selon une loi de
distribution particulière allant de 0 à l? .
- Distribution de Maxwell
- Cette distribution dépend seulement
- de la température, pour un gaz donné.
- Laire totale sous chaque courbe est 100
- Laire sous une courbe entre 2 vitesses
- est égale au pourcentage des molécules qui
- ont une vitesse dans cette intervalle.
.
Chaque gaz a la même énergie cinétique moyenne,
ce qui implique que, à la même température les
particules plus massive ont une vitesse moindre.
25Les réactions chimiques, lévaporation, .
- La théorie cinétique peut servir à expliquer de
nombreuses réactions chimiques pour réagir deux
molécules doivent avoir suffisamment dénergie
cinétique énergie dactivation EA. Le nombre de
molécules dotées dune énergie supérieure à EA,
augmente avec la température et la vitesse de la
réaction chimique est accrue.
- Dans un liquide les molécules se déplacent à
différente vitesses selon la distribution - de Maxwell. Une molécule, dotée dune grande
vitesse, si elle se trouve proche de la - surface du liquide peut séchapper des forces
dattraction moléculaire et passer à létat - gazeux. Ce nombre de molécules augmente avec la
température. - Ce sont les molécules les plus rapides qui
quittent la surface du liquide, ainsi la vitesse - moyenne de celles qui restent diminue,
entraînant un abaissement de température. - Lévaporation constitue donc un processus de
refroidissement.
26125) Théorie cinétique des gaz notion de
pression
piston mobile soutenu par la pression des billes
billes en mouvement par le piston inférieur
piston ?mouvement va-et-vient
cylindre
- Le mouvement désordonné des billes, engendré
par le - va-et-vient du piston inférieur, exerce une
pression sur le - piston supérieur, qui est alors soutenu sans
autre force - extérieure
- On a P V R T où T dépend de la vitesse du
moteur - et P est donné par le
poids du piston superieur - Si P const et T augmente ?V augmente aussi
- Si T const et P augmente ? V diminue
27Énergie thermique
- Les atomes dun solide se heurtent constamment et
vibrent au voisinage de leur - position déquilibre. Dans un liquide, ces
positions déquilibre se déplacent et - chaque atome vibre avec une plus grande
amplitude. Dans un gaz, les oscillations
disparaissent et le mouvement est essentiellement
libre, jusquà ce que les atomes rentrent en
collision. - Lénergie thermique est lénergie désordonnée
totale (rotationnelles, translationnelle - et vibratoire) associée à un groupe de
particules à lintérieur du corps. - Énergie thermique ou interne U
- gaz parfait monoatomique U N (1/2 m ltv2gt ) N
3/2 kB T 3/2 n RT - molécules (plusieurs atomes) il faut
additionner aussi lénergie de rotation et
doscillation. - liquide et solides il y a en plus lénergie
potentielle électrique associée au forces
électrique de liaison. - La température est une mesure de lénergie
cinétique moyenne des molécules individuelles.
Elle est donc indépendante du nombre total de
molécules présentes.
28Chaleur Q
- Chaleur Q énergie que un corps communique à un
autre à cause de la différence de température
transfert dénergie comme le travail W - Q m c ? T m c (Tf Ti) c
capacité calorifique massique - c 1 cal g-1 (oC)-1 pour leau
- Unité calorie quantité de chaleur pour élever
de 1oC (de 14,5 oC à 15,5 oC) la température de
1g deau - 1 cal 4,186 J
- La calorie est une quantité de chaleur trop
petite ? la kilocalorie (kcal)
- Dispositif de Joule lénergie potentielle des
poids - qui tombent est transformée en énergie cinétique
des palettes - et de leau et, en fin, en énergie thermique,
dans lenceinte isolée. - Une énergie ordonnée est transformée en énergie
désordonnée. - Exemple 15.1
29- Exemple 15.1 pg 569
- Léquivalent dun verre deau (270 g de liquide)
à 20oC reçoit 1000 cal dun réchaud. - Supposant que toute lénergie est transférée à
leau sans perte, quelle est - la température finale du liquide?
- Exemple 15.3 pg 573
- Un bloc de cuivre, de masse 0,50 kg, est chauffé
à 100oC. - Quelle chaleur faut-il retirer pour abaisser sa
température à 0oC. (cCu 390 J kg-1 K-1) - Exemple 15.9 pg 591
- Une vitre de fenêtre a 0,90 m de largeur, 1,50 m
de hauteur et 4,0 mm dépaisseur. - La température extérieure est de 9,0oC et celle
de la pièce de 10oC. - Quelle est la puissance thermique qui traverse
cette vitre (kT 0,84 W m-1K-1)?
30110) 1 calorie 4,1855 Joules
- Une résistance chauffante est plongée
- dans leau initialement à 19oC.
- La puissance dissipée dans la résistance vaut P
V ? I (Watt Volt Ampères) - Pour la résistance on lit V 200 V I
1,35 A ? P 270 W - En 100 s de chauffage, lénergie déposée vaut E
P? ?t 270 W ? 100 s 27 kJ - La température sétant élevée de 7oC ( de 19oC à
26oC) la quantité de chaleur reçue par leau (0,9
litres) équivaut à Q 900 g ? 7oC ? 1 cal /g
oC 6300 calories - Puisque E Q ? 1 calorie 27000/6300 ?
4,29 J
31Capacité calorifique- sans changement détat
- Chaque substance subit une variation de
température spécifique en recevant une - quantité déterminée de chaleur.
- Lorsque une masse égale deau et de fer à 25oC
reçoivent une même quantité de chaleur, la
température du fer augmente 9,1 fois plus que
celle de leau - ?TFe TfFe TiFe Q/m cFe 91oC
- ?Teau Tfeau Tieau Q/m ceau 10oC
- cFe ceau(?Teau/ ?TFe)? cFe 0,11 kcal / kg oC
- Exemple 15.3
- Une chaleur reçue par un système est positive (Q
gt0) et une chaleur perdue est négative (Qlt0)
- Lorsque diverses parties dun système isolé se
trouvent à des températures différentes, - la chaleur se transmet de la plus chaude à la
plus froide. Si aucune énergie ne peut - séchapper (système isolé) la quantité de chaleur
perdue par une partie du système est - entièrement récupérée par une autre chaleur
perdue chaleur récupérée.
32Calorimètre
- Dans toutes les expériences sur les échanges
thermiques on suppose implicitement quil ny a
aucune perte de chaleur .
- Pour que cela soit réalité, on utilise un
calorimètre récipient à 2 parois séparées par du
vide ce qui empêche pratiquement tout échange de
chaleur avec lextérieur. On utilise un vase
calorimétrique métallique mince, de faible
chaleur massique et de petite masse pour contenir
le liquide. Ce vase change facilement de
température, mais emmagasine très peu dénergie
thermique.
- Pour déterminer la capacité calorifique dun
échantillon, on le porte à une - température donnée, puis on le plonge dans leau
du calorimètre. De lélévation de - température, on en déduit la capacité calorifique
massique c. - Exemple 15.5
33- Exemple 15.5 pg 575
- Un calorimètre, formé dun vase
calorimétrique de masse 150g en cuivre et
contenant 500 g deau, est à une température de
20oC. Un bloc solide, de 225 g dune substance
non identifiée à 508oC, est plongée dans leau et
on couvre le dispositif. Après quelque minutes,
le système atteint une température constante de
40,0oC. Déterminer la capacité calorifique
massique du bloc. - (ceau 4186 J kg-1 K-1 , cCu 390 J kg-1
K-1)
34Transmission de chaleur
- La chaleur se communique par
- Conduction
- Convection
- Rayonnement
- Il y a conduction de chaleur dune zone de haute
température T1 à une de basse température T0. - En régime stationnaire (flux constant de
chaleur), le taux dénergie transférée par
seconde, débit de chaleur, ( H ?Q /?t) à travers
une surface A, dépaisseur L est proportionnelle
au gradiant de temperature ?T - H ?Q /?t -kT A ?T/L
- kT coefficient de conductivité thermique en W
m-1K-1 - La chaleur sécoule dans la direction dans
laquelle décroît la température. - Exemple 15.9
35La conduction
- Les métaux ont une conductivité thermique environ
400 fois plus grande que les autres solides,
ceux-ci conduisent la chaleur mieux que la
plupart des liquides et ces derniers la
conduisent 10 fois mieux que les gaz. - Lair est lun des meilleurs isolants .
Nimporte quel système qui piège une couche dair
fonctionne comme un bon isolant thermique (double
vitrage, fibres des tissus). - Le transfert dénergie résulte toujours de
laction de lune de 4 forces fondamentales. Dans
le cas de la conduction thermique, la force
électromagnétique. - Un groupe datomes dénergie élevée transmet de
lénergie cinétique aléatoire à un groupe
datomes voisins de plus basse énergie thermique. - Un bon conducteur de chaleur est aussi un bon
conducteur délectricité. La chaleur et
lélectricité sont transportés par le mouvement
des électrons libres dans le métal. - Les molécules dun gaz sont très éloignées les
unes des autres, ce qui les rend moins aptes à
transmettre lénergie thermique par collision.
36112) Conductivité thermique du Cuivre
- Un barreau de cuivre (L 40cm, F 2cm)
- est chauffé à une extremité à 100oC.
- Lautre extremitée plonge dans leau à 20oC.
- Quand le système est dans un état stationnaire
(P,V,T indépendant du temps la quantité deau
dans A est suffisante pour considérer que TA
const 20oC) un flux de chaleur circule de C à
A. Pour le mesurer on remplace le bac A par le
verre B qui ne contient que 150 g deau à 20oC. - On voit que en 100s les 150 g deau subissent
une élévation de température de 3oC. - On a ?Q / ?t - kT A ?T / L
- Quantité de chaleur déposée en B (?Q m c DT)
- ?Q (150g)(3oC)(1 cal /g oC) 450 cal
(4,18)(450) J 1870 J - 1870 J en 100s ? ?Q / ?t 18,7 J/s 18.7 W
- Surface du barreau A p r2 3.14 cm2 , ?T
100oC - 20oC 80oC, L 0.4 m - kT (18.7 W) (0.4 m) / (3.14 10-4 m2 )(80 K)
298 W m-1 K-1 - Cette méthode de mesure très rudimentaire nous
donne un résultat 20 inférieur à la valeur
réelle (kT 386 W m-1 K-1 Tableau 15.7 pg
589)
37La convection
- Il sagit dun mouvement collectif dans un
fluide lorsque une région dun fluide - est chauffée sa masse volumique diminue à cause
de la dilatation thermique et ce fluide - sélève. Ce courant transporte un flux ascendant
dénergie thermique mû par la gravité. - Dans la conduction, les molécules parcourent des
très petites distances en se heurtant - les unes aux autres, dans la convection, elles se
déplacent sur de grandes distances. - Le flux de chaleur transporté par convection est
donné par - H ?Q /?t q A ?T q constante de
convection en W m-2K-1 - ?T différence de température entre la source
chaude et lair loin de la source - q dépend de lorientation et de la forme de
la surface A
38Le rayonnement
- Tous les corps émettent de lénergie e.m.
- à cause de loscillation continue et désordonnée
- des atomes qui les constituent. Ce rayonnement
- thermique est constitué par une gamme de
- fréquences continue et large (le corps humain
- émet dans linfrarouge)
- Loi de Stefan-Boltzman La puissance totale,
H, émise par une surface A - H ?Q /?t e sAT4 s 5.6703 10-8
W m-2 K-4 s constante universelle - A superficie de la surface émettant le
rayonnement - e coefficient démissivité (0 ? e ? 1)
- Un bon émetteur de rayonnement est aussi un bon
absorbeur un bon matériau noir - et rugueux (e 1) rayonne beaucoup plus que un
métal. Pour les surfaces qui brillent - e 0.
39Travail accompli par un gaz
- Nous pouvons calculer le travail accompli par un
gaz lorsquil se dilate très lentement de façon
quasi-statique. - d W F ? dl P A dl P dV
- Le travail effectué par une variation finie de
volume, - de Vi à Vf , est donné par lintégrale
- W dW P dV
- Le travail W dépend non seulement de létat
initial et final, mais aussi du chemin suivi. Le
travail nest pas une variable détat comme P,V,T!
P const W P (Vf-Vi)
W1 gt W2 gt W3
40Processus isotherme T const.
- On augmente le volume dun gaz de Vi à Vf tout
en conservant la même température - Pour un gaz parfait P nRT /V
- W (nRT /V) dV nRT ln (Vf / Vi)
- Exemple 16.5 pg 613
41- Exemple 16.5 pg 613
- Quel est le travail nécessaire pour
comprimer aux conditions normales 4,0 g
doxygène, O2 ( A 16), au tiers de leur volume
initial en gardant la température constante? - On suppose que loxygène se comporte comme
un gaz parfait.
42Travail dans un processus isochore et isobare
Considerons le travail pour passer dun état
initial I à un état final F.
- Lorsque on abaisse la pression du point A au
point D le volume reste constant (processus
isochore) le travail est nul, WAD 0, puisque
dV 0 - De D à C on dilate le gaz à pression Pf
constante (processus isobare). - WDC P dV Pf (Vf Vi)
- nR (Tf /Vf ) (Vf Vi) nR Tf (1 Vi/ Vf)
- W(1) ltW(2) ltW(3)
Figure c
W(1)
W(2)
W(3)
- On doit fournir au système moins de chaleur si
on va du point A au point C - selon le trajet AD-DC ( c ), plutôt que par un
processus isotherme ( b ), pour lequel - le travail est W(2) nRT ln (Vf / Vi)
43La thermodynamique
- La thermodynamique est létude de lénergie
thermique, son transfert, sa transformation, sa
dégradation et sa dispersion on sintéresse aux
processus aux cours desquels lénergie se
transmet sous forme de chaleur ou de travail. - Une entité spécifique (bouteille de gaz,
moteur..) est appelé un système. Tout ce qui ne
fait pas partie du système est appelé milieu
extérieur. - Un système peut interagir avec lextérieur de
plusieurs façons il peut recevoir ou fournir de
la chaleur à travers ses parois, il peut échanger
du travail mécanique. - Un système fermé se caractérise par une masse
constante et un - système ouvert par une masse variable.
- Nous pouvons aussi imaginer un système
complètement isolé si aucune forme dénergie ne
peut y pénétrer ni sen échapper. - Létat déquilibre dun système se défint par des
variables comme P, V, T et le nombre de moles
(dans le cas des gaz), mais jamais par le travail
ni la chaleur. Dans un état donné un système ne
possède aucune quantité ni de lun ni de lautre.
Le travail et la chaleur jouent le rôle de faire
passer le système dun état à lautre
44Définition de système
- Il est nécessaire de définir le système avant de
commencer une analyse. - Dans la figure, 2 enceintes en contact peuvent
échanger une quantité de chaleur Q, transférée du
liquide à haute température TH au gaz à basse
température TL. Le système global, 3, est isolé.
Comme il ny a aucun travail effectué U1 diminue
de Q, U2 augmente de Q, tandis que U3 ne change
pas ?U3 0.
- Lénergie interne dun système isolé est
constante, bien quelle puisse être
transformée dune forme dénergie interne à une
autre (par exemple rotationnelle ou vibratoire) - Lénergie interne dun système fini est finie.
- Si un travail est extrait de ce système, une
quantité équivalente dénergie doit lui être
fournie, sinon lénergie interne diminue et cela
ne peut durer indéfiniment. - Une machine à mouvement perpétuel est celle qui
produit plus de travail qui ne reçoit dénergie.
Elle viole le premier principe de la
thermodynamique et ne peut pas exister.
45La première loi de la thermodynamique
- Lénergie ne peut être ni créée ni détruite, mais
seulement transférée dun système à un autre et
transformée dune forme à une autre. - Si une quantité de chaleur est fournie à un
système, elle peut se manifester soit par une
augmentation de son énergie interne U, soit par
un travail exécuté par le système ou les deux à
la fois - ? U Q W
- avec Q gt 0 chaleur reçue par le système
- W gt 0 travail accompli par le
système - ? U gt 0 lénergie interne augmente
- Q lt 0 chaleur libérée par le système
- W lt 0 travail subi par le système
- ? U lt 0 lénergie interne diminue
46La première loi ? U Q W
- Pour un système isolé ?U 0 ? W Q (le
travail accompli par le système est égal à la
chaleur reçue) - Transformation sur un cycle le système passe du
point 1 au point 2 et revient au point 1. Létat
initial et final étant les mêmes ?U 0 ? Q W - Processus adiabatique aucune chaleur nest
transférée au système ou du système Q 0 ? ?U
-W -
Exemples 16.2,16.3,16.4
Dans un gaz parfait U 3/2 kB T. Dans un
processus isotherme ?U 0. Dans le processus
adiabatique ?U -W Lénergie interne diminue et
par conséquent la température sabaisse TC lt
TB
47Capacités calorifiques molaires
- Pour les gaz, lorsque on définit les capacités
calorifiques on doit spécifier si elles sont à
volume ou à pression constants - Q n CV ?T (volume constant)
n nombre de moles - Q n CP ?T (pression constante)
- CV et CP capacités calorifiques
molaires - En comparant avec Q m c ?T n M c ?T ( M
masse moléculaire ou atomique) - on trouve que CV M cV et CP M cP
- Considérons un gaz parfait monoatomique chauffé
à la même température par les 2 processus ?à
volume constant et ?à pression constante - QV ? U ? QP ? U P ? V
- QP QV n CP ?T - n CV ?T P ? V P (n R ?T
/P) - CP CV R 8,314 J / mol K 1,986 cal /mol
K - Calcul de CV pour un gaz parfait ? U QV ,
U 3/2 n RT - QV 3/2 n R ?T ? CV 3/2 R 2,98 cal /mol
K ? CP 4,97 cal /mol K
483 degrés de liberté
5 degrés de liberté
7 degrés de liberté
Pour les solides Q c m DT C n DT loi de
Doulong et Petit (1819) Le produit de la
capacité calorifique massique et de la masse
atomique est approximativement le même pour tous
les solides
49Equipartition de lénergie
- Lénergie interne comprend dautres formes
dénergie en plus de lénergie cinétique de
translation. Une molécule diatomique peut
effectuer un mouvement de rotation autour de 2
axes différents et les 2 atomes peuvent osciller
lun vers lautre. - Pour tenir compte de ces possibilités dune
manière quantitative, on utilise le théorème de
léquipartition de lénergie chaque sorte de
molécule a un certain nombre de degrés de
liberté, qui sont des moyens indépendants pour
une molécule dacquérir de lénergie interne.
Chaque degré de liberté actif dun système
possède en moyenne une énergie interne de ½ kB T
par molécule, ou ½ RT par mole. - On peut observer aussi que dans les solides
lénergie interne est la somme de lénergie
cinétique aléatoire et de lénergie potentielle
interatomique U Ec EP . Lénergie potentielle
a aussi 3 directions indépendantes et donc 3
degrés de liberté . Nous pouvons donc écrire U
3RT et, si un corps reçoit une quantité de
chaleur Q il subit une variation dénergie
interne Q ?U 3RT. La capacité calorifique
molaire est alors C Q / ?T 3R , ce qui est
vérifié pour plusieurs substance à différentes
températures.
50Dilatation adiabatique dun gaz (Q 0)
- Relation entre P et V pour une transformation
adiabatique ? U W - d U P dV
- d U n CV dT gaz parfait
- n CV dT PdV 0
- On différencie PV nRT d (PV) nR dT ? VdP
PdV nRdT - n CV (VdP PdV ) /nR PdV 0 ? (CV R ) PdV
CV VdP 0 - CP PdV CV VdP 0 on définit ? CP /
CV - dP /P ? dV /V 0
- Par intégration ln P ? ln V const ?
PV? const - Exemple 16.6 pg 615
51- Exemple
- On laisse 2 moles dun gaz parfait de
volume V1 3,5 m3 à T1 300 K se dilater jusquà
V2 7 m3 à T2 300 K . Ce processus est
effectué - de façon isotherme
- dabord avec une compression isochore et après
une isobare. - Pour chaque processus déterminer la
quantité de travail accompli par le gaz, la
chaleur quon lui communique et sa variation
dénergie interne. -
52- Exemple 16.2
- Un cylindre fermé avec un piston mobile, contient
initialement 10g de vapeur à 100oC. - On chauffe le système pour que sa température
augmente de 10oC, pendant que - la vapeur se détend de 30?10-6 m3 à une pression
constante de 0,400 MPa. - Déterminer le travail fait par la vapeur et la
variation de son énergie interne. - ( capacité calorifique de la vapeur c 2,02 kJ
kg-1 K-1) - Exemple 16.3
- On chauffe un cube daluminium, de côté 20 cm, de
50oC à 150oC dans une enceinte - à la pression atmosphérique.
- Déterminer le travail fourni par le cube et la
variation de son énergie interne. - Quelle serait la variation de lénergie interne,
si la même transformation - seffectuait dans le vide?
- (coefficient de dilatation volumique Al ß 72
? 10-6 K-1 - capacité calorifique de lAl c 0,9 kJ kg-1
K-1 - masse volumique de lAl ? 2,7 ? 103 kg/m3 )
- (1 atm 1,013 ? 105 Pa)
53- Exemple 16.4 pg 610
- Un cylindre fermé par un piston de section
1000cm2 et presque sans frottement, - contient un gaz à une pression de 0,20 MPa.
- Le cylindre est placé au contact dune source de
chaleur et le gaz se détend - très lentement, déplaçant le piston dune
distance de 5 cm. - En supposant que la transformation est isobare et
quune chaleur de 300J - entre dans le système, déterminez la variation de
son énergie interne. - Exemple 16.6 pg 615
- Largon, qui est monoatomique, à létat gazeux
est comprimé très lentement - et adiabatiquement, dans un cylindre bien isolé,
jusquà la moitié de son volume - initial de 0,100 m3. Si il était initialement à
la pression atmosphérique et à 27oC, - quelle seront sa température et sa pression
finales
54Chaleur latente
- Un changement de phase, cest à dire le passage
dune substance des phases solide à liquide ou
liquide à gazeuse requiert une certaine quantité
dénergie. - Pendant la transition la température reste
stationnaire, même si on continue à chauffer. - La chaleur requise pour faire passer 1kg dune
substance de létat solide à létat liquide porte
le nom de chaleur de fusion (lF) et la chaleur
nécessaire au passage dune substance de la phase
de liquide à celle de vapeur sappelle chaleur de
vaporisation (lV). - Pour leau lF 79,7 kcal /kg et lv 539
kcal /kg - La chaleur requise pour un changement de phase
dune masse m est ainsi Q ml - Explication au point de fusion, la chaleur
latente naccroît pas lénergie cinétique des
molécules, mais elle sert à surmonter lénergie
potentielle des forces intermoléculaire. De même
pour que les molécules étroitement liées dun
liquide puissent passer à létat gazeux il faut
une bonne quantité dénergie. Cest ainsi que la
chaleur de vaporisation est généralement beaucoup
plus élevée que sa chaleur de fusion.
55 Chaleur fournie à 1kg de
glace à 20oC pour la transformer en
vapeur Exemple Dans un congelateur, quelle
quantité dénergie doit libérer 1,5 kg deau à
20oC pour devenir de la glace à 12oC ?
56Ne pas oublier
- La loi des gaz parfaits PVnRT
- La théorie cinétique des gaz 1/2 mv23/2kBT
- La température T mesure lénergie cinétique
moyenne des molécules. - Lénergie interne U correspond à lénergie totale
des molécules. - La chaleur Q est un transfert dénergie, comme le
travail. - Le travail accompli par (ou sur) un gaz pour
modifier son volume est dWPdV - Principe zéro de la thermodynamique quand 2
systèmes sont à la même température que un
troisième, tous les trois sont à la même
température. - La première loi de la thermodynamique
(conservation de lénergie) - ? U Q W