Title: Expertise de Logiciels Tuteurs Ferms
1Expertise de Logiciels Tuteurs Fermés
- Laurent Souchard
- Lycée Louis Armand, Paris
- Laboratoire Didirem, Université de Paris 7
2(No Transcript)
3(No Transcript)
4Les institutions
- La réalité sociale
- Réalité sociale ou groupement social, une
institution doit concerner un ensemble
dindividus même si cet ensemble peut être réduit
au strict minimum et aller jusquà deux êtres
humains seulement (il y a au moins le créateur du
logiciel et un usager). - La légitimité
- Une convention d'usage, ou un LTF, va pouvoir
être institutionnalisée (son usage va être basé
sur ce qui se fait ailleurs) à partir du moment
où une autorité légitimante, en général une autre
institution, va prendre à sa charge cette
légitimation.
5Les institutions
- La stabilité
- La stabilité qui peut être vue comme de la
régularité ou de la durée dans le temps est une
condition assez centrale pour quune institution
existe dans la réalité sociale. -
- La spécificité
- Une institution se doit de prouver le bien-fondé
de son existence. Sa fonction, ou sa finalité,
lui permet de montrer sa spécificité et ainsi de
fonder sa vérité en raison. Ses règles de
fonctionnement, ou ses règlements, doivent être
suffisamment visibles et reconnues pour que
linstitution fonde sa vérité en nature.
6Les institutions
Logiciel Tuteur Fermé
- La stabilité
- La spécificité
- La réalité sociale
- La légitimité
7Lexpertise
- Lexpertise a consisté à réaliser tous les
exercices de lensemble des quatre logiciels par
lexpert en enregistrant les écrans en capture
vidéo. Nous avons ensuite analysé ces vidéos avec
le logiciel danalyse du comportement, The
Observer de chez Noldus.
8Gestion des élèves
9Gestion des élèves
10Gestion des élèves
- Les quatre LTF peut se décomposer en deux groupes
- Les Maths, C'est facile et LiliMath, se
caractérise par une gestion très réduite, que ce
soit au niveau de l'inscription ou au niveau de
la gestion du travail des élèves. En terme
institutionnel, nous pouvons dire que la réalité
sociale ne peut pas exister avec ces deux
tutoriels et que la gestion des élèves par le
professeur est nécessaire. - Les deux autres tutoriels, Smao et Tdmaths,
offrent une organisation pédagogique beaucoup
plus complète qui permet à l'élève de pouvoir
travailler en appartenant à un groupe ou à une
communauté la réalité sociale est bien
présente.
11Lévaluation
- Les moments dévaluation sont tous les moments où
le tutoriel va donner une réponse à lélève sur
lexactitude de sa réponse par rapport à ce qui
était demandé. - La notion dunité de travail, UT, est
lintervalle de temps dont les bornes sont deux
moments consécutifs dévaluation réalisés par le
LTF.
12Lévaluation le rythme des LTF
13Lévaluation le rythme des LTF
14Lévaluation
- François Dubet (Bardi, 2006) nous rappelle que
les élèves - ont du mal à supporter le temps entre les
questions posées et les réponses apportées - dans l'environnement scolaire classique. Le
succès, en termes de temps d'activité, rencontré
avec les élèves par les professeurs qui utilisent
des LTF régulièrement, peut trouver, en partie,
son origine dans cette gestion des Unités de
Travail des tutoriels.
15Lévaluation dans Tdmaths
Les particularités de lévaluation dans Tdmaths
participent à la construction de sa spécificité.
16Lévaluation dans Génération 5
17Lévaluation dans Génération 5
Lélève peut réaliser les exercices là où il le
souhaite, sans aucune contrainte. Il nest
dailleurs pas possible de connaître dans le
détail les chapitres qui ont été évalués car il
napparaît que le nombre de chapitre réalisé par
lélève. Lévaluation est pour ce tutoriel
totalement propre à chaque élève. La comparaison
des résultats des élèves dune même classe
savère très délicate, sinon sans intérêt.
Lévaluation est individuelle ce qui est
difficilement compatible avec la réalité sociale
nécessaire à toute institution.
18Langage algébrique
- La 12ième étude ICMI en 2004 (International
Commission on Mathematical Instruction) a été
consacrée au futur de lapprentissage et de
lenseignement de lalgèbre. Il est précisé que
le langage algébrique peut être vu comme un
ensemble qui possède trois composantes - le langage naturel,
- lécriture symbolique,
- la représentation algébrique composée.
19Lexpertise
20Langage algébrique
21Langage algébrique
22Tdmaths langage représentation
23Smao langage naturel
24LiliMath langage
25Perspectives
- Certains LTF, comme Smao et Tdmaths
- ils sont utilisables comme des institutions
dapprentissage - Certains LTF, comme LiliMath et Les Maths, Cest
facile - ils doivent être intégrés dans dautres
institutions - mais lesquelles ?