Title: Marchs europens 2e partie
1Marchés européens (2e partie)
- David CHELLY
- MBA Commerce international
- 2009
17/10/2009
Paris Graduate School of Management
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2Votre intervenant
- David CHELLY
- 2006 Editeur de sites internet
- Depuis 1995 - Consultant et enseignant spécialisé
dans les affaires en Europe centrale et orientale - Doctorat en Sciences de Gestion, DESS en Finance,
MST banque, Maîtrise Sociologie, DECF et Licence
de Droit.
davidchelly_at_centreurope.org
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3Objectifs du cours
- Le cours, disponible sur marcheseuropeens.com est
résolument orienté vers la professionnalisation
des participants. - Les thèmes traités vont de lenvironnement
politique et culturel au consommateur. - Les participants sont familiarisés à la
terminologie utilisée dans le monde du commerce
international, aux enjeux et aux débats des
praticiens, aux stratégies des acteurs majeurs du
domaine, ainsi qu'aux sources d'information et
événements professionnels incontournables.
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4Les marchés européens
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5Les voies d'internationalisation
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6Cas pratique exportation de Champagne
- Vous êtes responsable export dune PME rémoise
qui vend du Champagne. Les récents mouvements de
concentration dans votre secteur rendent plus
difficile la vente au niveau régional et
national. Vous envisagez dexporter une partie de
votre production en Europe centrale et orientale.
Indiquez - - 1. Le ou les pays que vous allez
pré-sélectionner et pour quelles raisons. - - 2. Les démarches que vous allez entreprendre
pour préparer lexportation vers le ou les pays
choisis.
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7La facilité d'accès aux opérations de commerce
extérieur
- Des conseils et assurances à lexportation,
financés par les pouvoirs publics. - Aides régionales, Aides sectorielles, Aides
nationales, Aides européennes - Des sociétés peuvent prendre en charge les
opérations dexportation de lexportateur -
Exemple la société Salveo
Faut-il se tourner vers le public ou le privé ?
A qui bénéficient les fonds européens ?
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8La simplicité des procédures dexport et dimport
en Europe
- Pas de licence ou d'autorisation spécifique
- Procédures douanières simples faibles droits de
douane - Baisse du protectionnisme
- Les possibilités de couverture face aux délais,
très variables selon les pays, et difficultés de
paiement
Un gros contrat avec la Mairie de Lvov quelles
précautions prendre ?
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9La diffusion des produits
- Les difficultés pour trouver un
importateur-distributeur - La coopération directe internationale licences,
franchises, piggyback - Solvabiliser la demande troc, paiement sur
recettes - Le choix des modes de transport
Focus Classements de compétitivité dans le
monde / French Management
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10Limplantation directe à létranger
- Le rachat dentreprises la voie la plus rapide
pour conquérir un marché - Les limites des joint-ventures
- Le succès des investissements greenfield
- Où simplanter en Europe ?
- Focus
- World index of Economic Freedom Tax Misery
index
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11Le marketing et la négociation en Europe
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12Le marketing-mix en Europe
- Marketing global ou marketing adapté ?
- Des niveaux différents de concentration du
secteur de la distribution en Europe. - Les budgets de communication, le mediaplanning et
le hors-média
Focus les Italiens et lEurope
STIMOROL Mâchez danois !
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13Cas pratique Marketing global ou marketing
adapté ?
- J.-C. USUNIER traite de l'importance de
l'environnement du pays d'accueil dans la
stratégie, expliquant notamment qu'il est
indispensable de tenir compte des infrastructures
et des conditions climatiques d'un pays. - Il rappelle l'échec de Renault aux États-Unis
lors du lancement de la Dauphine, dont la
carrosserie ne supportait pas le salage des
routes en cas de neige et dont le service
après-vente était inexistant. La même entreprise
a connu une mésaventure similaire en
Côte-d'Ivoire, où, en ne fournissant pas de
conditionneur d'air en série, elle a perdu le
marché des taxis. - J.-J. LAMBIN prend l'exemple de BLACK ET DECKER
qui souhaite standardiser ses produits et qui se
heurte à des standards techniques et des normes
de sécurité très différentes selon les pays. Les
facteurs socio-culturels (langue, habitudes de
consommations, ...) forment le principal obstacle
à une stratégie globale.
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14- . Les exemples ne manquent pas. La diffusion de
la bande dessinée Astérix connaît un grand succès
dans les pays culturellement proches de la
France, mais elle a échoué en Corée, en Chine et
au Japon. MATTEL n'a réussi à vendre la poupée
BARBIE au Japon qu'après l'avoir transformée.
GENERAL MOTORS a adapté le modèle OMÉGA de sa
filiale européenne OPEL pour le marché américain
où elle est vendue sous la marque CADILLAC. À
l'extrême, les soupes CAMPBELL ont élaboré aux
États-Unis des messages publicitaires différents
selon la région de diffusion. - À l'opposé, la publicité télévisée " Manhattan
Landing " faite pour BRITISH AIRWAYS fut diffusée
dans quarante-cinq pays sans aucune modification
(sauf de langue) et récolta un succès colossal.
De même, des entreprises telles que COCA-COLA ou
ZANUSSI proposent un produit uniformisé tandis
que HOOVER a failli disparaître en voulant
appliquer des formules adaptées à chaque pays.
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15Questions
- Quelles sont les conséquences de l'effet prisme ?
Donner un exemple favorable et un défavorable.
Comment influer sur les effets de l'effet-prisme
? - Est-il préférable de prendre des parts de marché
conséquentes dans un nombre restreint de pays ou
de prendre des parts de marché plus faibles dans
un nombre plus important de pays ? - Faut-il adapter ses produits ou les diffuser tels
quels ? - Faut-il adapter sa politique de tarification ?
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16Négocier en Europe
- La négociation est un moment critique de la
relation daffaires, qui doit être préparé - Les considérations interculturelles Hi-context
culture vs. lo-context culture, proxémique,
monochroniques vs. polychroniques... - Le profil idéal du négociateur
- Soigner lapparence ou le fond ?
Cas pratique Bull en Allemagne
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17Le cas Bull
- Auditeur international chez Bull SA, vous êtes
envoyé à Brême pour auditer pendant 2 mois le
nouveau bureau de représentation de votre
société, qui comprend 7 salariés et réalise du
conseil et de la vente de matériel
micro-informatique en BtoB. - Par rapport aux normes du groupe, les
performances financières sont médiocres, avec
notamment des coûts sensiblement plus élevés que
la moyenne en Europe, ce malgré un faible
endettement et des délais de paiement très
courts.
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18- Après enquête réalisée avec laide dun assistant
bilingue, vous identifiez un certain nombre de
faits qui sont pour vous autant de problèmes - _ le directeur, Monsieur SCHUMACHER, assume un
rôle de conseil, de la même manière que ses
ingénieurs commerciaux, ce qui lui laisse peu de
temps pour animer et motiver ses équipes. - _ le temps passé pour létude dun problème donné
au besoin de chaque client est en moyenne deux
fois supérieur aux normes du groupe - _ le planning dinterventions est bouclé un mois
à lavance, alors quen France, on peut accepter
des modifications jusquà J-7.
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19- Une semaine avant votre départ, vous remettez
votre pré-rapport à M. SCHUMACHER. Le lendemain
matin, celui vous dit clairement que le rapport
est inapproprié et vous rend un contre-rapport,
mettant en évidence des points-clé sur lesquels
il vous demande de réagir, ce que vous acceptez
verbalement mais ne faites pas. La situation vous
paraissant grave, vous invitez M. SCHUMACHER à
déjeuner, ce quil décline poliment. - La situation devenant urgente, vous convoquez une
réunion impérative avec lensemble des ingénieurs
commerciaux pour 16 h 30. Du fait du prolongement
de votre rendez-vous précédent, vous nêtes prêt
pour la réunion que peu après 17 heures, mais
personne ne veut vous y rejoindre, les arguments
invoqués par le directeur étant il est trop
tard et cest inutile . Votre emportement
ny change rien il na que pour effet de
choquer le personnel, qui reste sur sa position. - Vous décidez de repartir de Brême avec un rapport
corsé, prévoyant le remplacement de M. SCHUMACHER
par la directrice adjointe du bureau de Liège,
que vous aviez audité lan passé.
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20Questions
- Pourquoi M. SCHUMACHER vous a-t-il dit que votre
rapport était inapproprié ? - Comment expliquer le refus de M. SCHUMACHER et de
son personnel par rapport au repas puis à la
réunion ? - 3. Votre décision finale est-elle justifiée ?
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