Title: MIR Prsentation 21102003
1REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
- ETUDE SUR LE DEVELOPPEMENT DES FILIERES
INDUSTRIELLES -
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2Table des matières
-
- PREAMBULE
- LES GRANDES TENDANCES MACROECONOMIQUES
- LES CARACTERISTIQUES DE LINDUSTRIE ALGERIENNE
- LEMPLOI
- LES AVANTAGES COMPARATIFS DE LINDUSTRIE
ALGERIENNE - LES BRANCHES ET SECTEURS A PROMOUVOIR
- LENVIRONNEMENT DES ENTREPRISES
- LA MISE EN OEUVRE
-
3PREAMBULE
4Les assainissements financiers successifs ont
été exceptionnellement importants pour lEtat
sans que loutil industriel nait été modernisé
Préambule
- Le bilan financier total de la politique
dindustrialisation menée depuis le premier plan
triennal de (1967-1969) reste fortement
déficitaire - Les investissements publics ont été de lordre de
160 MDA (30 M) pour créer 400 unités ou
complexes regroupés autour de 15 sociétés
nationales et ont généré la création de 280 000
emplois - La restructuration avec redimensionnement des
entreprises entamés au cours des années 80 a
conduit a un assainissement financier de 26 MDA
(3 M) - Les réformes de 1988 avec le passage Ã
lautonomie des entreprises publiques a nécessité
un assainissement financier de 24 MDA (3 M ) - Puis la dévaluation du DA a entraîné un
complément dassainissement de 174 MDA (4,5 M)
durant la période 1991-1994 - Le dispositif banques entreprises a ensuite
conduit à entamer de véritables plans de
restructuration basés sur des critères de
performances économiques. Les mesures de
compression des effectifs, fermeture dunités,
dissolution dEPE et externalisations ont
nécessité 840 MDA (15 M) entre 1992 et 1998. - Provisoirement, car lassainissement complet du
système bancaire est en cours, les
restructurations successives ont coûté 25 M
(soit 40 du PIB de lannée 2001) et loutil
industriel, en valeur dorigine, a coûté 30 M. - Il est vraisemblable que lEtat ne retrouvera
quune partie infime de cet investissement global
et que seuls les actifs immobiliers et terrains
et laccès aux marchés nationaux permettront de
générer une plus value.
5La création dentreprises est encore enrayée et
doit être reprise comme un processus à améliorer
Préambule
- En 2000, dans les pays les plus industrialisés,
le rythme de création dentreprises était voisin
de 60 créations pour 10.000 habitants - Royaume Uni 66
- Italie 64
- USA 62,5
- France 44
- Les intentions de nouveaux projets recensés
auprès de lANDI étaient de 13.105 pour la même
année 2000 (soit 4,4 intentions de création pour
10.000 habitants). - Cette absence de dynamisme dans la volonté de
créer de nouvelles activités est donc
particulièrement grave car elle conditionne les
emplois de demain
6A partir de 2000, lAlgérie a bénéficié dun
rattrapage grâce aux hydrocarbures qui lui
procurent plus de 20 milliards de
dexportations, dune manière très volatile
contre de 14 dans les années 1990
Préambule
Espagne
Autres
Algérie - Exportations milliards de constants
2000
Variations annuelles des valeurs d'exportation en
80
71
60
40
25
4
22
23
21
15
14
14
14
13
13
20
12
11
11
11
milliards de
10
14
4
ou de
0
variation
1990
1996
1997
1998
1999
2000
(6)
1991
-20
(7)
(8)
(11)
(8)
moyenne lt1990-2001gt
(26)
-40
Source DRI WEFA Algeria National Income
Analyse BAH
7LAlgérie peut envisager 4 de croissance
annuelle en volume, voire plus si les ses revenus
du pétrole suivent cette tendance
Préambule
- LAlgérie a pâti dun taux historique parmi les
plus faibles sur les dix ans (2) malgré ses
besoins mais la perspective de croissance des
dix prochaines années pourrait être meilleure
avec 4 - si lon met de côté les conséquences Ã
assumer, de la croissance démographique et du
niveau de lemploi. - Le PIB Algérien par grande période croît
linéairement - bien que les prévisions 2000-2010 fassent état
dun plateau de croissance à 4,3 par an en
moyenne - après la période de construction de lindustrie
des années 1970, à 6,4 - puis de surcapacités des années 1980, à 2,7
- suivis dune dépression et de trouble dus au
gonflement de la dette des années 1990, à 1,7 - Le modèle dindustrialisation de base en Algérie
sest essoufflé - par manque de perspectives de consommation
intérieure suffisante solvable, diversifiée - et de possibilités dexportations, fortement
concurrencées par les industries occidentales
mûres et performantes et par les pays asiatiques
et de lEst centrés sur les commodités .
8LES GRANDES TENDANCES MACROECONOMIQUES
9Les projections de croissance du PIB (période
1991 - 2010) de la zone MENA sont insuffisantes
eu égard à son degré de développement relatif
Macroéconomie
Croissance industrielle dans les pays de 1991 Ã
2010
Croissance réelle du PIB 1991 à 2010
Source Banque Mondiale
10Une comparaison effectuée en 1995
constants/habitant montre la stagnation continue
du PIB/capita sur 10 ans
Macroéconomie
Source Banque Mondiale World Development
Indicators 2001''
11En terme de poids relatif, lindustrie algérienne
est prédominante dans le groupe de comparaison,
avec plus de 50 de son PIB
Macroéconomie
50 du PIB
Source Banque Mondiale World Development
Indicators 2001''
12Lévolution de cette dernière décennie montre la
croissance inéluctable des services dans toutes
les économies émergentes lAlgérie semble
rester en retrait de ce mouvement
Macroéconomie
50 du PIB
Source Banque Mondiale World Development
Indicators 2001''
13Le solde de la balance algérienne des paiements
pour sa part biens et servicesmontre la très
forte sensibilité aux prix des hydrocarbures
Macroéconomie
5 de PIB
Source Banque Mondiale World Development
Indicators 2001''
14La prévalence des hydrocarbures dans la
composition du PIB a tendance à se renforcer, le
commerce et les services à stagner,et
lindustrie à régresser
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
15Les services progressent sensiblement au
détriment de lindustrie et du BTP
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
16Sur lannée 2000, les hydrocarbures représentent
45 tandis que le reste de lindustrie ne
représente plus que de 7,8 du PIB
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
17Le secteur des hydrocarbures en Algérie a connu
une croissance moyenne 1995-2000 de 5,3 par an,
supérieure au reste de léconomie
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
18Tandis que lindustrie connaissait une baisse
préoccupante moyenne de 0,9 par an (mais ceci
est aussi un phénomène mondial)
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
19On note une croissance du ratio valeur ajoutée
secteur privé /secteur public dans lindustrie
(respectivement 35 et 65 PIB industriel en
2000) ce ratio pourra tomber sous 50 en 2010
Macroéconomie
EVOLUTION DE L'INDUSTRIE ENTRE SECTEURS PUBLIC ET
PRIVE
90,0
80,0
70,0
60,0
50,0
VALEUR AJOUTEE INDUSTRIE HORS HYDROCARBURES
40,0
30,0
20,0
10,0
0,0
1 989
1 990
1 991
1 992
1 993
1 994
1 995
1 996
1 997
1 998
1 999
2 000
public
privé
Secteur privé
Secteur public
Source ONS
20Sur la décennie 2000, la croissance se localise
nettement sur les activités de services et dans
une moindre mesure sur lagriculture
Macroéconomie
Source ONS, analyse BAH
21LES CARACTERISTIQUES DE LINDUSTRIE ALGERIENNE
22Quasiment toutes les branches industrielles en
Algérie ont régressé de 30 en volume sur 10 ans
(chiffres en courants)
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS
23La valeur ajoutée relative de lindustrie
publique en Algérie a chuté pour ISMME et les
textiles et a cru pour lagroalimentaire et les
matériaux de construction et est stable et forte
pour la chimie
Caractéristiques de lindustrie
Source Comptes économiques ONS, analyses BAH
24La valeur ajoutée de lindustrie privée a chuté
pour ISMME, les cuirs, textiles, bois, lièges,
papiers et la chimie et a cru pour
lagroalimentaire et les matériaux de construction
Caractéristiques de lindustrie
Source Comptes économiques ONS, analyses BAH
25La valeur ajoutée de lindustrie en Algérie se
privatise rapidement, sa part relative déclarée a
doublé de 1995 à 2000 pour atteindre 1/3 du total
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
26Sur les dernières dix années, la valeur ajoutée
de lindustrie en Algérie se privatise rapidement
notamment dans lagroalimentaire, les textiles et
cuirs, et les matériaux de construction
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
27Agrégats économiques de lensemble des industries
en 2000
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
28La vue densemble de toutes les filières
industrielles montre quun nombre réduit de
secteurs sont dun poids relatif important
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
29Evolution des charges et du résultat opérationnel
de lensemble des industries 1989 - 2000
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
30Charges et résultats opérationnels par secteur
industriel en 2000
Caractéristiques de lindustrie
VENTILATION DES CHARGES D'EXPLOITATION TOUS
SECTEURS
EN CHARGES / PUBLIC PRIVE (ANNEE 2000)
Source ONS, analyses BAH
31En 2000-2001 les exportations globales sont
grimpées à plus de 20 Mds la part hors
hydrocarbures représente une part très faible de
3,2
Caractéristiques de lindustrie
Source Office National des Statistiques 2002
32Cette faible part de 650 Mo hors hydrocarbures
est inquiétante...
Caractéristiques de lindustrie
- En Algérie, les exportations hors hydrocarbures
sont marginales avec 650 millions , en 2001 - En 2001, les dérivés du gaz ou du pétrole
occupent 64 des exportations - Les produits primaires ou manufacturés de base
occupent 20 des exportations - Les biens déquipement occupent 10 des
exportations mais les fortes fluctuations dune
année sur lautre montrent leur sensibilité aux
accords politiques (dette militaire russe puis
accords avec lIrak)Â
Source CNIS
33LEMPLOI
34Lemploi augmente en Algérie globalement à un
rythme de 3,2 par an (avec une croissance
démographique qui sinfléchit à 2,8 en 2000)
Lemploi
Source ONS
35Entre 1996 et 1999, lemploi à augmenté
faiblement sauf dans lindustrie où il a
régressé, ceci est aussi le sort des pays
industrialisés
Lemploi
USA - Evolution des Emplois par secteur
Source ONS
36Lindustrie réduit ses postes de travail,
ladministration se stabilise tandis que seuls
les services créent des emplois
Lemploi
Source ONS
37Le commerce et les services tirent lévolution du
marché de lemploi, avec plus de 45 de ceux-ci
et une croissance de 14 depuis 1990
Lemploi
Source ONS
38Les entreprises privées représentent
officiellement 740 000 emplois, dont 196 000 dans
lindustrie
Lemploi
Source CNAS
39Les emplois des entreprises privées industrielles
sont répartis majoritairement dans
lagroalimentaire, les matériaux et le
bois-papier
Lemploi
Source CNAS
40LES AVANTAGES COMPARATIFS DE LINDUSTRIE
ALGERIENNE
41Les ACR (avantages comparatifs révélés) sont
basés sur les déséquilibres import/export
Les ACR des filières
AVANTAGES COMPARATIFS REVELES DES DIFFERENTS
SECTEURS
200,0
100,0
10 de PIB
0,0
Textile
Chimique
Electrique
Non ferreux
Bois papiers
Electronique
Agroalimentaire
-100,0
1978
1988
1998
Source CEPII, base de données CHELEM.
42Lagroalimentaire a connu la plus forte
dégradadation
Les ACR des filières
2 du PIB
Source CEPII, base de données CHELEM.
43La pharmacie-cosmétiques connait une stabilisation
Les ACR des filières
1,5 du PIB
Source CEPII, base de données CHELEM.
44Les matériaux de construction, les minerais, la
chimie de base, les biens de consommation se
stabilisent après une dégradation forte
Les ACR des filières
Source CEPII, base de données CHELEM.
45LAlgérie reste fortement dépendante des
importations en produits technologiques
Les ACR des filières
Source CEPII, base de données CHELEM.
46Le bois et les plastiques se stabilisent tandis
que les cuirs et papiers poursuivent leur
dégradation
Les ACR des filières
Source CEPII, base de données CHELEM.
47Les ratios CA/salarié restent proches pour le
public/privé pour le secteur public le ratio
VA/salarié est tiré par les deux filières
énergie et tabacs
Les ACR des filières
Source Offiice National des Statistiques 2002
48Les productions vendues des secteurs
agroalimentaire, ISMME, eau/énergie et chimie
représentent 80 du total
Les ACR des filières
- Le secteur public représente 53 du total des
ventes de lindustrie avec une forte
concentration 41 du public sur 4 secteurs - agroalimentaire
- ISMME
- eau/énergie
- chimie/caoutchouc
- Le secteur privé représente 47 du total des
ventes de lindustrie avec une très forte
concentration 41 du privé sur 2 secteurs - agroalimentaire
- textiles/confection
- ISMME Industries sidérurgiques,
métallurgiques, mécaniques, électrotechniques et
électroniques
Source ONS, analyses BAH
49Les valeurs ajoutées des secteurs
agroalimentaire, eau/énergie, ISMME et industries
diverses, représentent 73 du total VA
Les ACR des filières
- Le secteur public représente 65 du total des
valeurs ajoutées de lindustrie avec une forte
concentration 47 du public sur 4 secteurs - eau/énergie -1
- ISMME - 2
- agroalimentaire - 3
- industries diverses (tabac)
- (secteurs 1,2,3 communs avec les ventes)
- Le secteur privé représente 35 du total des
ventes de lindustrie avec une très forte
concentration 28 du privé sur 2 secteurs - agroalimentaire
- textiles/confection
- (même ordre que les ventes)
Source ONS, analyses BAH
50Les consommations de fonds fixes des secteurs
ISMME, eau/énergie, agroalimentaire et matériaux
représentent 80 du total CFF
Les ACR des filières
- Le secteur public représente 94 du total des CFF
de lindustrie avec une forte concentration 77
du public sur 4 secteurs - ISMME -1
- eau/énergie -2
- agroalimentaire -3
- matériaux
- (secteurs 1,2,3 communs avec les ventes)
- Le secteur privé représente seulement 6 du
total des CFF de lindustrie avec peu de
concentration 3 du privé sur 2 secteurs - agroalimentaire
- matériaux
Source ONS, analyses BAH
51Les revenus des salariés des secteurs
agroalimentaire, ISMME, matériaux, eau et énergie
représentent 74 du total RS
Les ACR des filières
- Le secteur public représente 73 du total des
revenus salariés de lindustrie avec une forte
concentration 54 du public sur 4 secteurs - ISMME
- agroalimentaire
- eau/énergie
- matériaux
- Le secteur privé représente 27 du total des
ventes de lindustrie avec peu de concentration
18 du privé sur 2 secteurs - agroalimentaire
- matériaux
Source ONS, analyses BAH
52Les excédents nets dexploitation (ENE) des
secteurs agroalimentaire, tabac, énergie,
matériaux et chimie représentent 90 du total
positif ISMME très négatif, reprend 14 des
gains
Les ACR des filières
- Le secteur public représente 40 du total des
excédents nets dexploitation de lindustrie avec
une forte concentration 75 des secteurs
publics positifs, sont représentés par 4 secteurs
- industries diverses (tabac)
- eau/énergie
- chimie/caoutchouc
- agroalimentaire
- (ISMME, textiles et cuirs reprenant 31 des gains
positifs) - Le secteur privé représente 60 du total des
excédents nets dexploitation de lindustrie avec
une très forte concentration 53 du privé sur 2
secteurs - agroalimentaire
- textiles/confection
Source ONS, analyses BAH
53Les intentions dinvestissement sont concentrées
sur les secteurs à plus forte valeur ajoutée
Les ACR des filières
Source ANDI
54Les investissements directs étrangers (IDE) se
sont intéressés tardivement à lAlgérie
Les ACR des filières
- En 2001, lAlgérie a franchi le seuil symbolique
du milliard de dIDE, soit un montant du même
ordre de grandeur que lEgypte (1,1 Md ) ou la
Roumanie (1,3 Md )
Source ONS Banque Centrale
55BRANCHES ET SECTEURS A PROMOUVOIR
56De façon générale le but de la privatisation est
dattirer les expertises nationales et
internationales pour mieux exploiter les marchés,
en échange de capitaux et dinvestissements
nouveaux rentables face aux risques
Branches et secteurs a promouvoir
- Une approche de la segmentation des cas
nécessitant des soutiens publics est liée à la
nature structurelle des activités et des entités
faisant partie des secteurs et filières, en
termes de degré dautonomie et de taille. Trois
 classes dactivité A, B ou C peuvent être
considérées - A des activités industrielles stratégiques Ã
vocation nationale ou multinationale, parties
prenantes de segments économiques globalisés,
présentant en Algérie des avantages comparatifs
sur plusieurs facteurs, pour lesquels les acteurs
dominants sont des groupes multinationaux qui
organisent et contrôlent la filière en dehors
dalliances industrielles ou commerciales avec
ces groupes, point de potentiel dinsertion
envisageable avec profit et rentabilité dans les
marchés dexportation - B des activités industrielles stratégiques Ã
caractère national et régional qui peuvent être
exploitées par des apports de capitaux et de
savoir-faire indépendamment des multinationales,
par des montages financiers et industriels
appropriés leur point focal étant la mise en
valeur dun segment dactivité à fort potentiel
de marché national et présentant des avantages
comparatifs, au lieu dimporter, surtout si ce
segment est créateur demploi et modérément
capitalistique - C des activités régionales et locales de
moyennes et petites industries ou de services,
généralement moins stratégiques individuellement
mais qui forment un tissus de PME-PMI qui
requièrent des compétences et des savoir-faire et
qui doivent être prises en main par des
entrepreneurs elles sont génératrices de la
grande masse des emplois actuels et satisfont la
demande locale et peuvent développer
progressivement un potentiel à lexportation. - Les choix et priorités des segments dactivité Ã
développer dans les classes ci-dessus peuvent
être orientés selon les objectifs suivants Ã
optimiser - valoriser les ACR, ou avantages comparatifs
révélés, et maximiser les ratios valeur ajoutée /
emploi - maximiser lemploi, et à ressources données,
maximiser les ratios emploi / capital investi - maximiser le taux de couverture de la demande
interne et rechercher à réduire les importations - en corollaire, rechercher à maximiser la valeur
ajoutée / capital investi et la valeur
dentreprise crée - En fonction de ces orientations par classe
dactivité, lEtat algérien pourra temporairement
maintenir une participation minoritaire dans les
activités de type A pour ainsi donner des
garanties dEtat aux investisseurs et faciliter
leur établissement décider de faciliter la
modernisation des activités de type B en en
cédant le transfert total des parts vers le privé
ou non en fonction du classement des priorités,
des activités pourront être déclassées et
abandonnée ou transférées dans le groupe C.
Linitiative privée pour le groupe C devra être
stimulée par des actions du gouvernement,
notamment auprès du système bancaire algérien.
57Projection des chiffres daffaires, de la valeur
ajoutée et des rémunérations des salariés de
lindustrie par branche et secteur 2000-2005 -
2010, dans le cas central de croissance moyenne
de 4,1/an
Branches et secteurs a promouvoir
Milliards de DA
Source ONS 2000 , analyses BAH
58Dici 2010 il faudra investir sélectivement
principalement dans quatre branches pour le
public et deux pour le privé (dans les deux
quartiles gagnants), et survivre ou désinvestir
dans les autres
Branches et secteurs a promouvoir
Investissements dans lindustrie
Source analyses BAH
59Pour créer des emplois le secteur public devra
souvrir aux partenaires dans des créneaux où il
peut conserver un avantage (infrastructures/ISMME/
ressources), le privé sera sélectif
Branches et secteurs a promouvoir
Créations demplois de lindustrie
Source analyses BAH
60La valeur de capitalisation des branches est très
contrastée le secteur public créera de la
valeur dans leau/énergie, la chimie, le tabac et
le privé dans lagroalimentaire, au total pour 6
milliards d
Branches et secteurs a promouvoir
Valeurs de capitalisation de lindustrie
Source analyses BAH
61Les capitaux à investir dans lindustrie
algérienne dici 2010 sont estimés à plus de 520
milliards de DA soit près de 6 milliards d
Branches et secteurs a promouvoir
Investissements dans lindustrie
Source analyses BAH
62La valeur de capitalisation des branches est pour
¼ dans le public et ¾ dans le privé à lhorizon
2010, en supposant que le public développe
certains atouts (eau/énergie, chimie, matériaux)
Branches et secteurs a promouvoir
Valeurs de capitalisation de lindustrie
Source analyses BAH
63Dici 2010 lindustrie peut créer 160 000
emplois, ce qui est assez peu relativement,
principalement dans le secteur privé et le
secteur public devra être focalisé sur ses
meilleurs segments
Branches et secteurs a promouvoir
Créations demplois de lindustrie
Source analyses BAH
64Si les capitaux sont rares, larbitrage peut
seffectuer entre les branches selon le ratio
décroissant capitalisation / investissement,
assurant ainsi le meilleur autofinancement
potentiel de lindustrie
Optimisation des investissements du portefeuille
Branches et secteurs a promouvoir
LIGNE DE RENTABILITE POSITIVE DES CAPITAUX
INVESTIS gt1
Source analyses BAH
65Pour optimiser le portefeuille des branches on
peut aussi mettre laccent sur le cumul et
laisser aux lois du marché les branches qui font
trop perdre de valeur au portefeuille, sauf à les
subventionner
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
LIGNE DE RENTABILITE POSITIVE DES CAPITAUX
CUMULES INVESTIS SUR TOUTES LES BRANCHES (cumul
de gauche à droite à partir de chimie jusquÃ
cuir)
Source analyses BAH
66Les positions précédentes en 2010 supposent une
dynamique d investissements par branche dont
certains ne sont pas assurés sauf refondation, si
lon applique le critère de rentabilité des
capitaux
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
Source analyses BAH
67Les investissements du secteur public sont
moindres avec une dispersion plus grande que pour
le privé
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
Source analyses BAH
68La capitalisation globale de lindustrie se
réduits à cause des secteurs incertains et
difficiles
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
Source analyses BAH
69La capitalisation du secteur public est amputée
par de nombreux secteurs tandis que le secteur
privé est plus sélectif
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
Source analyses BAH
70LENVIRONNEMENT DES ENTREPRISES
71Certaines des filières à développer
prioritairement représentent également un fort
dynamisme potentiel à lexport
Environnement industriel
- La Conférence des Nations Unies sur le Commerce
et le Développement (UNCTAD) publie annuellement
son rapport sur le développement du monde. - Les Investissements Directs Etrangers (IDE ou
FDI) sont un des paramètres clés analysés car ce
sont les sources de capitaux qui viennent
compléter les ressources nationales pour
dynamiser linvestissement donc la production - Par ailleurs, le segment du commerce
international à lintérieur des groupes
multinationaux est celui qui connaît la plus
forte croissance. Aussi, lanalyse des produits
les plus dynamiques à lexport doit être croisée
avec les statistiques du commerce international. - Parmi les filières considérées comme les plus
porteuses en terme de développement, la filière
chimie-pharmacie recèle les catégories des
produits qui connaissent les plus fortes
croissances dans le commerce mondial, notamment - médicaments (volume de 68 Mds avec croissance
annuelle de 14,5) - composés azotés (volume de 25 Mds avec
croissance annuelle de 16,4) - polymères (volume de 22 Mds avec croissance
annuelle de 14,9) - produits chimiques divers (volume de 31 Mds avec
croissance annuelle de 10).
72Lenvironnement international montre les produits
les plus dynamiques à lexportation
Environnement industriel
Source Compétitivité des nations, Rapport du
CEPII (1966/97)
73Lenvironnement international montre les produits
les plus dynamiques à lexportation (suite..)
Environnement industriel
Source Compétitivité des nations, Rapport du
CEPII (1966/97)
74Les multinationales sont en forte concurrence
avec somme toute assez peu de différentiation
potentielle
Environnement industriel
Posture des multinationales de lagro-alimentaire
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
- Décliner et valoriser les marques globalement
- Exploiter la croissance où elle est USA 10,
Europe 0-5 Afrique-2 - Innover / cultures
- Capacités dachat de matières premières
- Savoir-faire / distribution
- Marques et publicité
- Résistance aux cycles
Menaces
Faiblesses
- Saisonnalité, fluctuations des cours
- Transfiguration de produits basiques, usés
- Protection chimique de lenvironnement
- La rentabilité peut dégrader la qualité
- Risques sanitaires
- Rejets culturels
- Uniformisation
- Perte de diversité
- Innovations proches des marchés
- Globalisation via lInternet achats,
fournisseurs, logistique
- Exploiter des effets déchelle de recherche,
industriels, de logistique de marque et de
publicité - Accroître lintégration verticale, par ex
produits cuisinés, cuisine pour les collectivités - Formation, méthodes, transferts
Remèdes
Options stratégiques
SWOT Strengths / Weaknesses and Opportunities /
Threats
Source Analyse BAH
75Lindustrie agroalimentaire algérienne, fragile
aux importations, dispose néanmoins de forts
potentiels de demande et de diversité
Environnement industriel
Posture de lindustrie agroalimentaire algérienne
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
- Valoriser les primeurs / Europe
- Produits bios
- Potentiels pour les agrumes, la pomme de terre,
la vigne, les fruits...
Forces
- Potentiel combinant ensoleillement et irrigation
- Croissances liées à la démographie et au PIB
- Traditions culinaires
Faiblesses
Menaces
- Non rentable sur les produits de base
- Abaissement des droits de douane
- Chute de avantages comparatifs
- Irrégularité climatique
- Retard dans lirrigation
- Pratiques agraires à moderniser
- Rendements faibles
- Surcapacités vétustes
Options stratégiques
Remèdes
- Mettre en place barrages, pompage et irrigation
efficaces - Réorienter les cultures vers celles à valeur
ajoutée - Moderniser la distribution entrepôts
frigorifiques, grossistes, supermarchés...
- Arbitrer la céréaliculture selon les régions,
lirrigation, les rendements, les subventions et
les contrats dapprovisionnement et les types de
cultures - Développer et valoriser des produits et des
marques locales - Partenariats avec des multinationales
- Développer laval et la diversité en plus des
produits de base
Source Analyse BAH
76Les aciéries multinationales sont rentables sur
les produits de base et la distribution, et
introduisent des spécialités encore non rentables
pour fidéliser les marchés dapplications
Environnement industriel
Posture des multinationales de la sidérurgie
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
- Positionnement côtier
- Actifs historiques
- Savoir-faire
- Diversifié dans les applications construction,
automobile, emballages et électroménager
- Accès supra-régional aux marchés
- RD sur matériaux double-peau, tôles minces,
revêtements, composites...recyclabilité - Co-développements des applications finales
- Industrie polluante et risquée CO2, soufre,
dioxines, poussières, taux daccident - Produits de base
- Marchés spots / sacrifiés
- Surcapacités, surstockage
- Besoin de régulation (US,UE)
Menaces
Faiblesses
- Vulnérabilité aux cycles économiques
- Croissance mondiale des marchés faible 1
- Entrée en lice de la Chine, croissance 10
- Protéger les marchés en cas de crise
- Recourir aux budgets de létat pour réguler les
cycles
- Exploiter des effets déchelle de production
industrielle et de logistique, rationaliser les
sites - Accroître lintégration verticale dans les
spécialités (20), la transformation et la
distribution (20) pour fidéliser les clients
Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
77Les multinationales des équipements mécaniques
déclinent toutes les facettes des marchés
dinvestissements lourds
Environnement industriel
Posture des multinationales de la construction
mécanique
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
- Savoir-faire dingénierie mécanique ensembles,
équipements et/ou moteurs - Diversification sectorielle construction,
mines, exploration, forêts, agriculture, énergie,
maritime - Offre financières leasing, assurance
- Décliner et valoriser la marque globalement
- Exploiter la croissance où elle est USA -1,
Europe -2 Asie 5 Amérique latine 6
Menaces
Faiblesses
- Lié aux cycles économiques sur les biens
dinvestissement - Concurrents locaux très nombreux et spécialisés
- Capacités de financement des pays à forte
croissance - Entrée de pays émergents Chine, Corée, Russie
- Innovations permanentes sur les gammes
- Recherche de la performance mécanique
puissance, entretien, durabilité, revente
- Exploiter les effets déchelle dans la recherche
et industriels - Globalisation via lInternet achats,
fournisseurs, logistique mondiale des pièces et
contrôle des niveaux de service essentielles pour
les industries finales
Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
78Les multinationales de lélectrotechnique
maîtrisent les technologies et un réseau global
dinnovation et de distribution
Environnement industriel
Posture des multinationales de lélectrotechnique
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
- Savoir-faire dingénierie électrotechnique et
électronique équipements et/ou moteurs,
composants - Diversification sectorielle automobile,
télécommunications, transport, éclairage,
industrie
- Décliner et valoriser la marque globalement par
un  réseau dinnovation - Exploiter la croissance où elle est USA 1
24, Europe 2 11 Asie 3 - Anticiper / besoins clients
Décliner Décliner
Menaces
Faiblesses
- Arbitrage entre solutions matérielles et
logicielles - Alliances difficiles
- Entreprendre des paris risqués
semi-conducteurs, TVHD, UMTS, e-business
- Liées aux cycles et ruptures des innovations
technologiques semi-conducteurs, informatique,
télécommunications, mobiles, e-business
- Innovations permanentes, faire du marketing
technologique - Diversification par un portefeuille pour réduire
les risques
- Exploiter des effets déchelle pour amortir les
coûts de RD - Globalisation via lInternet achats,
fournisseurs, logistique mondiale des pièces et
des services
Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
79Lindustrie ISMME algérienne forte dun premier
cycle dexpérience doit se refonder par des
partenariats stratégiques et sur des niches
Environnement industriel
Posture de lindustrie ISMMEE algérienne
Intrinsèque
Environnemental
Forces
- Le coût salarial est 1/5 de celui en Europe un
atout avec lUE - LOMC en faisant tomber les barrières permet Ã
lAlgérie dattirer des délocalisations
- Savoir faire acquis dans de nombreux métiers
- Organisation industrielle rationnelle procédant
de bons concepts, mais anciens et à rénover
Opportunités
Faiblesses
Menaces
- Déficitaire sur les produits de base (coûts
indirects) - Abaissement des droits de douane implosion
- Chute de avantages comparatifs (bureaucratie)
- Rendements faibles
- Surcapacités, vétustés
- Equipements en fin de vie
- Insuffisance dinvestissements de remplacement
Options stratégiques
Remèdes
- Scinder les industries entre stratégiques, où
lEtat maintient une participation et les autres,
où lEtat se désengage totalement au profit
dindustriels privés / PME
- Développer des partenariats avec des
multinationales dans les secteurs stratégiques
(produits blancs, bruns, automobile,
télécommunications) - et avec les PME étrangères les plus compétentes
pour exploiter les multiples niches de
spécialités, par lexploitation de licences et
lutilisation des technologies dans létat de
lart
Source Analyse BAH
80Les grandes utilités sont peu en concurrence avec
le privé dans la mesure où elles restent
performantes et exportent leur savoir-faire
Environnement industriel
Posture des multinationales des utilités
eau/énergie
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
- Implantation de longue date en service public
- Infrastructures / distribution
- Position de dominance régionale / territoires /
tarifs - Résistance aux cycles
- Acteur de modernisation et de confort de la
société - Exporter vers les pays voisins
- Diversification technologique / métiers
- La rentabilité peut dégrader la qualité
- Les augmentations tarifaires sans contreparties
induisent un champ pour la privatisation
- Routine dans la distribution / productivité
- Investissements élevés sur des cycles longs
- Dégradation chimique et esthétique / environnement
Menaces
Faiblesses
- Introduire des financements longs avec
participation du public (obligations) - Modernisation par lInternet contrats, ventes,
information
- Sassocier aux meilleurs de la branche, disposant
à la fois des bonnes technologies de processus et
dun savoir-faire dexploitant de réseau
Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
81Les multinationales de la chimie et de la
pharmacie sont en restructuration et à la
recherche désespérée de diversification
Environnement industriel
Posture des multinationales de la chimie / pharma
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
- Décliner et valoriser les marques globalement
- Capacité de migrer entre divers champs
- Innovation de produits par les applications
- Capacités dachat/synthèse de matières
premières - Savoir-faire / processus
- Marques et publicité
- Capacité de diversification
- Effets déchelle
- Rentabilité par le gigantisme des effets
déchelle des processus - Rentabilités menacées / surcapacités
- Tributaire des prix du pétrole / gaz
Menaces
Faiblesses
- Saisonnalité, fluctuations des cours
- Produits basiques ayant rang de commodités
- Pollution chimique de lenvironnement
- Exploiter les domaines pour lesquels
lentreprise dispose dun avantage intrinsèque
accès aux matières premières, à lénergie, aux
synthèses, au capital intellectuel
- Exploiter des effets déchelle industriels
- Contrôler la pollution
- Opérer avec une logistique performante
- Accroître lintégration verticale
Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
82Les multinationales sont en forte concurrence sur
peu de produits chacun (ciments, verres,
spécialités)
Environnement industriel
Posture des multinationales des matériaux
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
- Décliner et valoriser les marques globalement
- Exploiter la croissance où elle est dans la
construction et lautomobile - Innover des spécialités
- Capacités dachat de matières premières
- Savoir-faire processus et distribution
- Marques et publicité
- Parts de marché suprarégionales
- La rentabilité ne se maintient que par la
maîtrise des coûts par rapport au producteur le
plus performant - Importations sauvages par lots
Menaces
Faiblesses
- Produits basiques, usés vendus sur le prix
principalement - Pollution chimique de lenvironnement / santé
- Contrôler le marché par une implantation majeure
bien calculée par rapport aux besoins régionaux Ã
moyen-long terme - Globalisation via lInternet achats,
fournisseurs, logistique
- Exploiter des effets déchelle industriels,
laccès aux matières premières et à lénergie - Opérer avec une logistique performante
Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
83Les multinationales minières exploitent des
opérations géantes pour les produits courants et
gèrent des spécialités rentables
Environnement industriel
Posture des multinationales des mines
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
- Satisfaire des clients mondialement par des
accords cadres réguliers - Savoir passer dun produit à un autre alumine,
charbon, adjuvants métallurgiques, minerais de
fer et non ferreux
- Disponibilité de sous-sols en quasi exclusivité
locale - Capacités à monter en puissance dextraction en
fonction des réserves et de la technologie
mécanique
- Prix mondiaux issus des pays les moins disants et
les plus mécanisés, le transport étant réalisable
par de gros minéraliers - Nécessité de se diversifier (produits et devises)
Menaces
- Les cycles et les tendances de prix sont
défavorables à moyen-long terme en raison des
réserves mondiales / mécaniques / transports - Risques financiers importants sur les
investissements
Faiblesses
- Réduction permanent des coûts pour atteindre des
objectifs de productivité stricts - Bénéficier du soutien dinfrastructure logistique
du pays trains et ports minéraliers - Rechercher des produits de spécialité en
complément, pour rentabiliser
- Se spécialiser sur des segments où lon dispose
de réserves suffisantes pour rentabiliser des
installations dune échelle suffisante sur trente
ans...assez proche de la mer pour exporter
Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
84Les multinationales du bois se spécialisent entre
la fabrication du papier sur ses différents
segments et les bois spécialisés
Environnement industriel
Posture des multinationales du bois
Intrinsèque
Environnemental
- Placer les processus proches des réserves
forestières (pulpe, débit, fabrique de meubles) - Marché dominé par la Scandinavie, le Canada, la
Russie, lAmérique du Sud, LAfrique centrale
Opportunités
Forces
- Disponibilité de contrées entières consacrées au
bois, soit pour la fibre soit pour le débit en
planches - Pays dédiés favorisés par la pluie et ou la
chaleur
Menaces
- La rentabilité est très étroite
- La mécanisation très forte en fait une industrie
capitalistique
Faiblesses
- Fluctuations des cours
- Les essences rares étant de moins en moins
demandées en raison de leur prix - Pollution de leau/papier
- Exploiter les bois de spécialités offrant un prix
suffisant (lièges, placages, bois à application
spécifique, fibres pour papiers) - Avoir une politique stricte de lexploitation et
de la plantation sur des cycles très longs - Protéger les forêts pour mieux les rentabiliser
- Globalisation des marchés
- Spécialisation par essence pour des questions de
rendement
Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
85Lenvironnement algérien fait ressortir 8
faiblesses récurrentes qui freinent
linvestissement, tant national quétranger
Environnement industriel
- La lenteur de la privatisation et des réformes
- La pénurie de foncier industriel
- Le manque daccès aux différentes formes de
financement - Les barrières administratives
- La gestion des ressources humaines et de la main
duvre - Linadéquation et insuffisance des
infrastructures - Les contraintes à lexportation / importations
- La concurrence  déloyale / corruption /
évasion fiscale et des comptes sociaux
Ne pas agir sur ces points conduira à une
dégradation de la situation économique et
industrielle, car les investisseurs seront
rebutés par lindustrie qui par nature est très
complexe, internationale et ne peut lutter sur
tous les fronts, notamment ceux de
lenvironnement des affaires
Source Enquête Banque Mondiale Contraintes
et Perspectives de développement Octobre 2002
86LA MISE EN OEUVRE
87La création dentreprises est encore enrayée et
doit être reprise comme un processus à améliorer
du point de vue opposé des investisseurs /
entrepreneurs
Mise en oeuvre
- En 2000, dans les pays les plus industrialisés,
le rythme de création dentreprises était voisin
de 60 créations pour 10.000 habitants - Royaume Uni 66
- Italie 64
- USA 62,5
- France 44
- Les intentions de nouveaux projets recensés
auprès de lANDI étaient de 13.105 pour la même
année 2000 (soit 4,4 intentions de création pour
10.000 habitants). - Cette absence de dynamisme dans la volonté de
créer de nouvelles activités est donc
particulièrement grave car elle conditionne les
emplois de demain
88La mise en oeuvre de la politique industrielle
doit consister en une panoplie de mesures
cohérentes et complémentaires entre elles mais
surtout aisément compréhensibles et contrôlables
Mise en oeuvre
- Les principes directeurs dune action générale
qui vise à promouvoir linvestissement et
lemploi et donc la croissance sont rarement
contestés par lensemble des acteurs économiques.
- Cependant, les cas déchec restent plus nombreux
que les réussites de par la concurrence que se
livrent la plupart des pays désireux dattirer
les mêmes profils dentreprises très souvent il
y a interchangeabilité et le choix final est le
résultat dune négociation sur de multiples
facteurs - La mise en oeuvre doit donc avoir une forte
visibilité et surtout des cas pilotes doivent
rapidement servir de vitrine et de jurisprudence
pour les investisseurs qui sont très pragmatiques
et ne retiennent que les exemples vécus pour les
suivre comme un modèle dapplication. Pas
démulation sans modèle local et concret. - la politique industrielle doit donc conjuguer
- des mesures institutionnelles
- des mesures fiscales
- des mesures bancaires
- des mesures opérationnelles
- des mesures dérogatoires pour des investissements
stratégiques
89Le cadre légal doit être assuré par lEtat en ce
qui concerne lorientation puis les garanties de
stabilité des orientations économiques
Mise en oeuvre
- LAlgérie dispose dun secteur public important
en terme demplois. LAdministration représente Ã
elle seule 1,3 million demplois salariés sur un
total de salariés de 2,6 millions et une
population occupée de 6,2 millions - En ce qui concerne lindustrie, celle-ci reste
faiblement porteuse demplois en suivant une
tendance générale - Selon la CNAS 2002, lindustrie représente 16150
employeurs avec 450 000 emplois - Avec un secteur public industriel qui compte 220
000 emplois - Les autres secteurs productifs sont
respectivement - Le BTP qui représente 18 840 employeurs avec 482
000 emplois - Les hydrocarbures (y compris entreprises de
services et de travaux) avec 118 employeurs et 40
400 emplois - Lemploi public industriel a été sévèrement
touché après avoir été longtemps la principale
source de création de nouveaux postes. La
privatisation est perçue comme destructrice
demplois à court terme tandis que lEtat a
toujours joué un rôle ultime de sauveteur pour
les entreprises les plus visibles. Mais ce rôle,
il ne souhaite plus lassumer seul. - Lemploi est donc au cur du dispositif de
restructuration de lindustrie et sil est
clairement identifié comme tel dans les
paramètres à prendre en compte lors des cessions
il peut devenir contre-productif car le taux
dutilisation des capacités étant faible il y a
généralement un sureffectif dans les fonctions
indirectes, sans mentionner les effectifs de
sécurité qui atteignent dans certains cas 30... - Actuellement il existe toujours une arrière
pensée relative au bradage des biens de lEtat en
termes de valeur. Ceci est dautant amplifié par
des délais damortissement trop longs par rapport
aux normes internationales et par des procédures
contestables et illusoires de ré-évaluation des
actifs productifs qui avaient pour but de
rétablir les fonds propres des entreprises sans
injecter de nouveaux capitaux. En revanche la
réévaluation des patrimoines fonciers et
immobiliers a souvent un sens.
90Concernant la concurrence illégale du secteur
informel, lEtat semble peu enclin à mettre en
application des mesures strictes et de ce fait
induit une situation de non rentabilité pour les
sociétés légales
Mise en oeuvre
- La concurrence des activités informelles
représente le principale obstacle au
développement économique des activités existant
officiellement elles les cannibalisent - Le commerce informel en est la partie la plus
visible. LUGCAA a recensé plus de 260 marchés
informels au niveau de la wilaya dAlger. Cette
partie fortement visible peut donner limpression
du laisser-faire ou dune approbation tacite des
pouvoirs publics. - Sil est impossible ou exclu de contrôler ces
activités pourvoyeuses demplois, elles
pourraient faire lobjet dune régularisation par
limposition de droits modestes en contrepartie
de de lorganisation par les APC de marchés en
plein air et de places attribuées aux commerçants
ambulants - En ce qui concerne lindustrie, cest
probablement la vente sans facture qui pose le
plus de problèmes aux secteurs des biens de
consommation y compris lagroalimentaire qui est
le premier secteur industriel. Ce phénomène est
bien sûr amplifié par la sous-bancarisation du
pays, car aucun contrôle véritable ne peut
sexercer sans traçabilité bancaire. - Ce phénomène touche davantage les groupes
internationaux qui ont des procédures de contrôle
interne strictes. Il sagit donc dun aspect
important dans lattractivité des investissements
internationaux qui sont dans lobligation de
respecter les règles avec une déperdition
dénergie importante pour convaincre les
différentes bureaucraties et finalement payer
toutes les taxes. - Cette absence de contrôle a donc des conséquences
en chaîne sur la crédibilité dun fonctionnement
diligent des services de lEtat, sans omettre le
manque à gagner de la non perception de la TVA et
des cotisations sociales de maladie et de
retraite. - La capacité à pouvoir fonctionner efficacement
comme industrie ou commerce local légal est
obérée par une taxation de fait supérieure. - La bureaucratie que doit affronter lopérateur
scrupuleux au niveau bancaire, douanier et
comptes sociaux induit des délais et des coûts
insupportables que ne supporte pas le secteur
informel pour se prémunir des aléas,
lopérateur qui joue le règlement doit avoir des
fonds de roulement très excessifs pour couvrir
ses créances et ses stocks qui atteignent souvent
plusieurs trimestres de fonctionnement, auquel
cas ses capitaux investis sont supérieurs à la
norme internationale et limplantation nest pas
rentable.
91Le cadre légal très strict relatif à la
corruption contraste avec lappréciation du
phénomène par différents organismes
internationaux
Mise en oeuvre
- Les habitudes commerciales portent encore
lempreinte de la loi 78-02 qui interdisait toute
intervention dintermédiaire dans le processus
contractuel visant à développer une relation
commerciale entre une entreprise étrangère et un
opérateur public. Ceci a conduit à des
interprétations extrêmes qui ne reconnaissaient
pas la notion densemblier qui est une évolution
lourde des nouvelles organisations industrielles. - De même, si le bureau de liaison agrée par le
Ministère du Commerce reste toujours une forme
adoptée par de nombreux grands groupes étrangers,
la notion dagent agréé (ou franchisé) reste
floue. Les transferts de royalties en
contrepartie de franchises se font encore sous le
couvert dassistance technique. - Pour les dirigeants des entreprises publiques, il
reste la menace constante découlant de la
confusion entretenue par la législation et/ou la
pratique juridique entre les erreurs de gestion
(qui relèvent normalement du conseil
dadministration de lentreprise) et les abus de
biens sociaux ou les détournements de fonds (qui
relèvent de la justice). Ces risques favorisent
limmobilisme ou réduisent considérablement les
capacités dadaptation de lentreprise aux
évolutions de son marché en lempêchant notamment
de céder des actifs inutilisés. - Il semble donc que la suppression de nombreuses
professions de prestataires de services ait
résulté en la création de façon non déclarée de
ces mêmes fonctions ceci avec des
professionnels non formés sinon moins
scrupuleux.
Source Enquêtes Banque Mondiale et CIAN - 2002
92Le code du commerce, comme le code du travail
sont encore empreints des applications anciennes
Mise en oeuvre
- En ce qui concerne le droit des obligations et
des contrats, les dispositions du code civil sont
largement inspirées du code civil français. La
référence au droit musulman et à défaut, la
coutume, y est faite lorsquil y a absence de
toute disposition légale. - Dans la pratique contractuelle, lomniprésence de
lEtat a longtemps imposé les dispositions du
code des marchés publics. Aussi, même lorsque
celles-ci ny sont pas astreintes (par exemple
les EPE) il reste encore la référence appliquée. - La législation du travail prévoit des
dispositions applicables au personnel algérien et
des règles spécifiques pour lemploi du personnel
étranger en Algérie. - Pendant une longue période, la loi 78-12
-relative au statut général du travailleur a été
le texte essentiel en ce qui concerne le
législation du travail. La notion de convention
collective nexiste donc pas même si dans les
faits les salaires et conditions de travail ont
évolué vers de fortes spécificités entre les
entreprises appartenant à des secteurs différents
(comme la SONATRACH et le secteur textile). - De même, pour un secteur aussi sensible que
lemploi de personnel étranger, lurgence prend
parfois le pas sur la réglementation (par exemple
lemploi actuel de personnel de travaux chinois
sur la totalité des chantiers de logements
sociaux lancés à partir de 2002). - Il semble donc que plus quun cadre législatif,
qui existe même sil mériterait dêtre actualisé
et modernisé, les problèmes résident davantage
dans les applications non pertinentes qui en sont
faites.
93Le développement des associations
professionnelles peut être le moyen délargir
lhorizon des entreprises
Mise en oeuvre
- Les Associations et les Fédérations dentreprises
soutiennent la compétitivité des entreprises
locales a travers des programmes de formation
professionnelle et en proposant aux
interlocuteurs institutionnels des solutions
techniques et normatives susceptibles daugmenter
lefficacité du système économique et productif. - La réalisation du partenariat économique et
industriel euro-méditerranéen présuppose le
développement dassociations patronales et de
services destinés aux entreprises, tout
particulièrement aux PME, pour améliorer leur
efficacité et leur compétitivité dans un contexte
euro-méditerranéen intégré. - Outre le renforcement des organisations
patronales, il sera nécessaire de favoriser le
dialogue avec des Fédérations des pays sud
méditerranéens et avec leurs homologues
européennes, afin de diffuser les meilleures
méthodes et pratiques. - La création dun environnement favorable à de
nouveaux investissements, sur le plan juridique,
normatif et institutionnel est dans une large
mesure le résultat du dialogue entre le secteur
privé industriel, organisé au niveau de
fédérations, et les autorités publiques et
gouvernementales.
Source Déclaration de Bruxelles sur la
coopération euro-méditerranéenne - 1996 -
94Leffort fiscal au profit des entreprises doit
être poursuivi mais surtout être rendu plus
visible
Mise en oeuvre
- Durant cette décennie, le niveau des impôts,
droits et taxes a fortement diminué limpôt sur
les bénéfices des sociétés IBS qui était de 50
en 1991 a connu une décrue très importante il a
été porté à 30 depuis 1999. - A partir de juillet 2001, les impôts
dexploitation (la TAP et le VF) ont été réduits
la TAP est passée de 2,55 à 2 et le VF de 6
à 3 depuis janvier 2003. - A la faveur de la réforme fiscale, le régime des
exonérations et avantages fiscaux a été renforcé.
Du régime des avantages accordés dans le cadre de
lorientation et du soutien à linvestissement
privé (OSCIP), le système est passé aux avantages
accordés dans le cadre - des activités déclarées prioritaires
- de la loi sur la promotion de linvestissement
(de sorte que les nouveaux investisseurs, les
investissements de rénovation et dextension
ainsi que la régularisation danciens
investissements bénéficient dexonérations
dimpô