Title: IUFM dAix Filire SES PCL2 EDD n1
1IUFM dAix / Filière SESPCL2 /EDD n1
- Stratégies dapprentissages
2IntroductionLapprentissage des finalités aux
objectifs
3Finalités et objectifs
- Les finalités se situent sur un plan très
général elles sont plutôt dordre
philosophique. Exemple faire en sorte que les
élèves deviennent des citoyens autonomes et
responsables (G. de Vecchi, 1992, p 62). - Les objectifs généraux sont plus directement
liés à un domaine ou à une discipline. Ils
définissent dune manière générale la direction à
emprunter. () Les objectifs dapprentissage
définissent une connaissance ou un comportement
dune manière suffisamment détaillée pour que
lenseignant et les élèves possèdent tous les
renseignements leur permettant de mener une
activité précise (G. de Vecchi, 1992, p 62). - Les objectifs peuvent porter sur des
connaissances déclaratives, des connaissances
procédurales ou sur des compétences.
4Document 1 finalités et objectifs
5(No Transcript)
61. Quest ce quapprendre ?
7 Apprendre , définition du Petit Robert
- acquérir un ensemble de connaissances par le
travail intellectuel ou par lexpérience .
8Jean Piaget (1896-1980)
- Lesprit humain construit ses propres structures
de connaissance en interaction avec son milieu.
Apprendre, cest modifier durablement ses
représentations et ses schèmes dactions.
9Michel Develay. Peut-on former les enseignants ?
ESF, 1994.
- Apprendre, cest trouver du sens dans une
situation denseignement . - Apprendre, cest maîtriser une habileté .
- Apprendre, cest créer des ponts cognitifs
entre des éléments de savoirs isolés .
10Louis Not, Les pédagogies de la connaissance
(1979).
- Il existe dans lhistoire trois modèles daccès à
la connaissance - Lhétérostructuration
- Lautostructuration
- Linterstructuration.
111. Quest ce quapprendre ?
- 1.1. Lapprentissage dans le modèle transmissif
12Les caractéristiques du modèle transmissif
- Lactivité intellectuelle de lenseignant est
considérée comme première - Les évaluations ont un caractère exclusivement
sommatif - Les erreurs sont assimilées à des fautes.
13Les deux principales limites du modèle de
lhétérostructuration
- Lélève est une boite noire on ignore les
mécanismes par lesquels lapprentissage sopère - Lapprentissage suppose une totale disponibilité
intellectuelle de lélève (on suppose quil a
spontanément envie dapprendre ).
141. Quest ce quapprendre ?
- 1.2. Lapprentissage et la critique de lÉcole
Nouvelle
15Hypothèses centrales de lÉcole Nouvelle
- Sur le plan du système scolaire remettre en
cause la fonction coercitive de lécole fondée à
la fois sur linculcation des savoirs et sur le
rôle autoritaire de lenseignant. - Sur le plan des apprentissages mettre laccent
sur la relation apprenant-savoir.
16Célestin Freinet
- Malheur à lécolier à qui on explique tout à
lécole, au lieu de le faire expérimenter et
agir, à qui on explique les sciences au lieu de
les lui faire construire, (). La plus grave des
erreurs, cest celle qui est à la base de toute
la fausse éducation actuelle, cest lerreur
intellectualiste (Freinet, 1959, cité par
Morandini, 1997, p 57).
17- P. Combemale les SES sont une discipline
indisciplinée (Combemale, 1995, p 5). - J. Brémond et H. Lanta il a existé et il
existe toujours une pédagogie des SES (in
Combemale, 1995, p 48). - le recours aux méthodes actives est constitutif
de la discipline (Chatel, Grosse, Richet, 2002,
p 76).
18Il existe plusieurs limites épistémologiques aux
hypothèses de lÉcole Nouvelle (modèle de
lautostructuration )
- Lapprentissage nimplique pas une appropriation
de savoirs extérieurs aux individus le savoir
est inné, lapprentissage est une découverte - En mettant laccent sur lautonomie dans le
travail des élèves, cette approche peut conduire
à une conception empiriste des apprentissages.
19- Une variante du modèle de lEcole Nouvelle la
pédagogie par objectifs (PPO) et lenseignement
programmé.
201. Quest ce quapprendre ?
- 1.3. Lapprentissage et la synthèse
socio-constructiviste
21a/ Les hypothèses de la démarche constructiviste
- Toute acquisition de connaissances nouvelles
sétablit sur la base de connaissances
précédemment intégrées par lélève - Lélève apprend lorsquil est lui même
conduit à déstabiliser son système de
représentations à partir duquel il donnait
jusqualors sens à son environnement.
22Document 4 // Le modèle allostérique
23Le conflit cognitif
- Il y a conflit cognitif lorsque lélève constate
une dissonance entre son système de
représentations et - Un savoir nouveau (théorique ou factuel)
- Une situation nouvelle.
- La dissonance place lélève en situation
dincompréhension.
24Document 5 // Lobjectif obstacle
M. Develay. De lapprentissage à lenseignement..
ESF, 1992.
25Document 6 // Dispositif dapprentissage et
constructivisme
26b/ Lerreur dans lapproche constructiviste
- J.-P. Astolfi apprendre, cest toujours
prendre le risque de se tromper (1997, p. 22). - G. Bachelard lerreur nest reconnaissable
quaprès coup. Cest le passé de la raison qui se
retourne sur elle-même pour se juger (cité par
Astolfi, 1997, p37).
27Du constructivisme au socio-constructivisme
- La confrontation avec autrui est un moteur de
lapprentissage. - Cest toujours une révélation pour un élève de
sapercevoir que tout le monde ne pense pas comme
lui (Giordan, 1998, p. 197). - La confrontation des systèmes de représentations
entre les élèves contribue à renforcer la
situation-problème et joue donc un rôle positif
dans létape de déstructuration du savoir.
282. Quelles stratégies dapprentissage en Sciences
Économiques et Sociales ?
- 2.1. Concevoir des activités dapprentissage en
SES
29a) Déterminer les objectifs et la problématique
30Document 7
312. Quelles stratégies dapprentissage en Sciences
Économiques et Sociales ?
- 2.2. Conduire des activités dapprentissage en SES
32- Articuler cours et TD
- Les activités de sensibilisation, pré-requis,
problématisation - Structuration et ré-investissement
- Évaluations formatives
- Évaluations sommatives.
33Eléments de BibliographieInitiation
- ASTOLFI. J.-P. (1997) Lerreur, un outil pour
enseigner. ESF. - BEITONE. A DOLLO. C DECUGIS. MA RODRIGUES.
C (2004). Les SES, enseignement et
apprentissages. De Boeck. - CHATEL. E GROSSE. G RICHET. A. (2002).
Professeur de SES un métier et un art. Hachette
éducation. - COMBEMALE. P. (sous la dir.) (1995). Les Sciences
Economiques et Sociales. Hachette éducation. - DE VECCHI. G. (1992). Aider les élèves à
apprendre. Hachette éducation. - DE VECCHI G. CARMONA-MAGNALDI. N. (1996). Faire
construire des savoirs. Hachette éducation. - GIORDAN. A. (1998). Apprendre ! Belin.
- MORANDINI. F. (1997). Modèles et méthodes en
pédagogie. Nathan, coll. 128 . - PELPEL. P (2002). Se former pour enseigner.
Dunod. - RÉMIGY M.-J. (1993) le conflit
socio-cognitif , in Houssaye (J.) (1993) (sous
la dir.). La pédagogie, une encyclopédie pour
aujourdhui, ESF Editeur.
34Eléments de Bibliographie Pour aller plus loin
- BAUTIER. E. CHARLOT. B. ROCHEX. J.Y. (1992).
Ecole et savoir dans les banlieues et ailleurs.
Armand Colin. - BAUTIER. ROCHEX. J.Y. (1998). Lexpérience
scolaire des nouveaux lycéens. Armand Colin. - CLAPAREDE E Léducation formelle, Delachaux et
Nietlé, 1968. - DEWEY. J (1967, 8ème édition) Lécole et
lenfant, Delachaux et Nietlé. - DEWEY. J (1938, 1968). Expérience et éducation.
Armand Colin - FREINET. C. FREINET. E (1981). Naissance dune
pédagogie populaire, Maspero. - NEIL. A. S. (1973) Libres enfants de
Summerhill, Maspero - NOT. L (1988). Les pédagogies de la connaissance,
éd. Privat, coll. Sciences de lhomme, - PIAGET J. (1959, 1989). Psychologie et pédagogie,
Denoël. - VYGOTSKI. L. (1934, 1985). Pensée et langage.
Editions sociales.