Title: Diapositive 1
1(No Transcript)
2(No Transcript)
3(No Transcript)
4Très forte activité Forte activité
Activité réduite
De gauche à droite ou de droite à gauche ?
Du simple au complexe ou en
simplifiant le complexe ?
5Activité maximale Activité forte
Activité réduite Complexe
Forte concentration
Automatisme 1ère heure Tétris Après
entraînement 1ère leçon en auto Un
peu plus tard Maintenant ?
6Cerveau de lanalogie
- Compréhension du contexte
- Synthèse sous forme de perception globale
- Créativité
- Autonomie
- Humour
- Transfert
- Très lié à la culture
- À quoi ça sert ? Quand ? Pour quoi ?
- Exemple blanc comme plusieurs possibilités
- Premières étapes de la résolution de problèmes
- Percevoir globalement le problème
- Imaginer des voies de solution
- Activité maximale.
Kirk
7Cerveau logique
Raisonnement Analyse Conflit cognitif
(Déficiences neurologiques) Preuve Confiance en
soi, comme conséquence. Pourquoi ça
fonctionne? Explications et démonstrations Exemple
Si a lt b et si b lt c alors a lt c. 3e, 4e et
5e étapes de la résolution dun problème 3.
Analyser les idées de solutions et les
données 4. Construire la solution 5. Valider la
solution.
Spock
8Cerveau de lefficacité
Connaissances et automatismes A
Communication efficace Connaissances de la
terminologie, du symbolisme. Comment
lexprime-t-on ? Dernière étape de la
résolution dun problème. B Techniques
efficaces Algorithmes variés.
Tables. Trucs de calcul efficace.
Comment le fait-on ? Accessoire lors de
la résolution dun problème. La mère de
Toto.
R2D2
9 Normal
Déficient
Lindividu qui souffre dune déficience
intellectuelle est incapable de réduire
lactivité de son cerveau. Par contre, il semble
y avoir un rapport entre un QI élevé et la
capacité à réduire rapidement lactivité de son
cerveau.
10Comparaison normal vs déficient
111 ½
121 ½ ???
- 50 ???
- 2 ???
- (tout court) ???
- 2 fois 50 bref 1 !!!
13La technique que jai apprise.
- 1 ½ on fait pas ça !!!
- On garde 1
- On remplace par Pourquoi? Chut!
- On obtient donc 1
- On remplace ½ par 2 Ah oui! Pou Chut!
- On obtient 1 2 2
14Technique du poussage de la virgule
- 1 ½ peut être remplacé par 1 0,5
- Que lon calcule comme suit
- 1 0,5
- Il faut faire tomber la virgule en bas du
plateau. - On pousse fort les virgules vers la droite
- 10 5
- Et nous trouvons que 10 5 2
- donc 1 ½ 2
15Combien de divisions de fractions par ½ faut-il
faire pour comprendre à quoi 1 ½ est égal ?
16Automatismes vs compréhension
- La maîtrise dautomatismes,
- la multiplication dexercices (drill),
- la mémorisation
- ne développent pas la compréhension.
- Elles court-circuitent les fonctions logiques
- et analogiques du cerveau.
17Comment définir la division?
18La division est
- Un partage ?
- Une mesure ?
- Une soustraction répétée ?
19Perte de sens
- Dabord, avec les naturels
- Diviser cest partager 6 2 3
- Diviser cest mesurer 6 2 3
- Ensuite, avec les fractions
- Diviser cest mesurer 6 ½ 12
- Ensuite, avec les relatifs
- Une abstraction
20Égal ou non ?
21Vérification de légalité
- Simplification
- 4 2 2
- 2 2 1
- Produit croisé
- 4 1 2 2
- Division
- 4 2 2 1
22Opération inverse
- Si 6 2 12 alors 12 2 6
- Si 2 ½ 1 alors 1 ½ 2
- C.Q.F.D.
- Avez-vous compris ?
- Si cest le cas vous pouvez donner des exemples
courants de la division par ½.
23Le raisonnement ne conduit pas à comprendre
- La preuve mathématique peut être réalisée hors de
tout contexte. - Pour cette raison, elle est indépendante de la
compréhension, laquelle associe les mathématiques
avec lenvironnement. - Un ordinateur fonctionne logiquement, mais il ne
comprend rien. - La logique est loutil de la preuve, non de la
compréhension.
24Pour comprendre, le cerveau doit être placé en
état analogique
- Jusquà maintenant, le mode efficacité a été
sollicité, mais la maîtrise de toutes les
techniques de calcul possibles ne conduit pas à
la compréhension. - Le mode logique a été sollicité, mais la preuve
est plus évidente lorsquelle est dépouillée de
tout contexte. La compréhension ne peut en
découler.
25Quest-ce qui empêche notre cerveau de se placer
en mode analogique ?
- Le problème qui lui est posé.
- La perception du travail quon lui demande de
faire. - Des automatismes fortement implantés qui
court-circuitent la pensée.
26Nous pouvons décider
- Lorsquon présente aux élèves une
situation-problème quils ne relient à aucun
automatisme ou à aucune connaissance antérieure,
leur cerveau se met en état analogique,
cest-à-dire quil essaie de se faire une idée
globale du contexte, des données et de ce qui est
recherché.
27Une situation-problème non-reliée à du vécu
- diminue les écarts entre les élèves, pouvant même
les faire disparaître.
28Est-ce que nous comprenons tous à la même vitesse
?
- Pensez à une histoire drôle.
- Pensez à ce petit, ou grand, Ah! que vous
lancez lorsque vous avez compris. - La compréhension apparaît à la vitesse de
léclair. - Nous comprenons ou nous ne comprenons pas.
29Tout le monde ne comprend pas au même moment
- Cest la période avant que jaillisse léclair de
la compréhension qui varie. - Nous comprenons tous à la vitesse de léclair,
mais suite à des indices différents.
30Modes dappropriation
- Ce ne sont pas les mêmes indices qui permettent,
par exemple, à lauditif et au visuel de
comprendre. - Les élèves kinesthésiques ont besoin de matériel
afin de comprendre. Les priver de matériel, cest
leur refuser daccéder naturellement à la
compréhension.
31Modes dappropriation
- Une histoire donnée, un problème précis peuvent,
de par leur présentation, être plus faciles à
comprendre pour un auditif que pour un visuel, ou
inversement. - Idéalement, tout problème doit être présenté au
moyen de matériel et dun énoncé oral ou écrit.
De cette façon, on augmente les chances de
toucher tous les élèves.
32Plus fort que les modes dappropriation
- Un visuel réagira comme un visuel dans une
situation nouvelle, mais il réagira comme un
auditif sil a des raisons de croire que cest ce
quon attend de lui. - Auditifs et kinesthésiques réagissent de la même
manière. - Plus fort que nos talents et que nos modes
normaux dappropriation, il y a nos perceptions.
33Lors de la présentation dun problème, il y a
donc lieu
- de sassurer que les élèves perçoivent bien ce
qui est attendu deux. - Cela permet déviter quaprès une bonne
demi-heure dessais infructueux, lélève sécrie
- Ah! Cest cela que tu voulais dire!.
34Plus fort que nos perceptions
- Pensez à ces élèves incapables de continuer de
travailler lorsquon leur annonce quil ne reste
plus que dix minutes avant la fin dun examen. - Pensez à ceux qui sont incapables de travailler
lorsque nous les observons. - Pensez à ceux qui perdent une bonne partie de
leurs moyens lorsquils doivent parler devant
leurs camarades.
35Lobstacle le plus puissant nos émotions.
- Passez près dun élève et pointez une de ses
réponses. Si ses émotions le dominent, il en dira
une autre quil changera sil ne perçoit pas de
votre part un signe approbateur. - Inutile de lui demander de réfléchir, il ne le
peut plus. - Sa seule préoccupation est de trouver la réponse
qui vous éloignera.
36Dabord et avant tout, neutralisez les émotions.
- En faisant régulièrement des erreurs vous-même.
- En réagissant avec humour.
- En annonçant à vos élèves que le problème quils
tentent de résoudre est difficile pour des élèves
plus âgés, même pour des adultes. - Défiez les élèves, évitez de les menacer.
37Faites des erreurs
- Les élèves vont tous faire des erreurs.
- Si, devant eux, ils ont comme modèles des
personnes qui nen font jamais, ils ne peuvent
apprendre comment gérer leurs erreurs. - De cette façon vous dédramatisez lerreur, vous
rendez plus acceptable pour eux de prendre des
risques lors de leurs tentatives en vue de
solutionner un problème. - Et si vous faites plus derreurs queux, ils
cesseront de sen faire pour leur avenir en se
promettant de devenir enseignant.
38Amusez-vous!
- Lhumour a toujours sa place.
- La première étape de la résolution dun problème
est essentiellement de nature créatrice, or la
créativité ne sexerce bien que dans un
environnement détendu. - Un environnement dans lequel une idée nouvelle
nest pas perçue comme une erreur.
39Amusez-vous
- Proposez vous-même des idées qui peuvent sembler
loufoques. - Avec les enfants de 6 ans, souvent, la seule
façon de les amener à exprimer ce quils pensent
cest de proposer une idée qui na pas de sens. - À 6 ans, lenfant pense que ce quil sait, vous
le savez et il ne comprend pas ce que vous
attendez de lui lorsque vous lui demandez
dexpliquer ce quil a trouvé. - Sil constate que, visiblement, vous navez rien
compris, il comprendra quil est pertinent quil
vous explique. - Votre travail ne consiste pas à faire étalage de
vos connaissances, mais à faire en sorte que vos
élèves les développent.
40Jusquà quand peut-on permettre la manipulation ?
- On la permettra tant que lon désirera que les
kinesthésiques comprennent. - On la permettra tant que lon considérera quil
est important que les élèves associent les
mathématiques à lenvironnement. - Actuellement, il nexiste plus quune profession
dans laquelle il est possible de survivre en
jouant avec les symboles et les définitions
mathématiques sans savoir à quoi ils servent
Prof. de maths. On permettra donc la manipulation
si lon accorde une certaine importance aux
autres professions.
41La manipulation favorise le copiage. Comment
léviter ?
- Obligez les élèves à copier. Par exemple, donnez
la proposition suivante à compléter 3 lt ___lt 8
et annoncez aux élèves que vous naccepterez leur
réponse que si elle diffère de celle(s) de
leur(s) voisin(s).
42La manipulation favorise le copiage. Comment
léviter ?
- Lorsquun élève vous donne une réponse que vous
voulez écrire au tableau, si un élève vous a déjà
donné cette réponse, manifestez un enthousiasme
moins élevé que lorsque la réponse est nouvelle.
43Vous voulez savoir si un élève a copié.
- Placez-vous devant lui, son travail étant entre
vous deux, et dites-lui Tu tes trompé!. Si
lélève dit Non! en regardant son travail, il
na pas copié. Sil regarde le travail de son
voisin - Les enfants de 6 ans jettent alors de longs
regards sur le travail de leur voisin alors que
les enfants de 11 ans regardent rapidement ce
travail et vous regardent aussitôt, comprenant
quils viennent de se trahir.
44Comment présenter un problème aux élèves ? (1)
- Choisissez un thème pertinent, cest-à-dire un
thème qui prédispose lélève à inventer la
solution recherchée. - Ainsi, si vous voulez que les élèves inventent le
concept de groupement, il faut voir quel contexte
a conduit nos ancêtres à inventer ce concept.
Cest autour de ce contexte que sera construite
la situation-problème à proposer.
45Comment présenter un problème aux élèves ? (2)
- Choisissez un thème qui ne sollicite que les
connaissances bien acquises des élèves. Si le
thème sollicite une culture qui nest pas commune
à tous vos élèves, vous décidez, en partant,
dhandicaper en mathématiques certains élèves à
cause de leur culture générale déficiente. - Choisissez un thème simple, qui sera décrit
rapidement et dont les éléments seront perçus par
les élèves avec un effort dimagination très
réduit.