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PRESENTATION AEDEV CAMEROUN

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Dr DJEUDA T. Henri BOSKO. Enseignant - Universit de Yaound . Le ... dans le ' Groupe de Concertation et d'Action [GCA] ' adoptent une logique d'advocacy. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: PRESENTATION AEDEV CAMEROUN


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PRESENTATION AEDEV CAMEROUN
  • TEXTE PREPARE PAR
  • HONORE TAPOKO
  • CORRESPONDANT AEDEV
  • Dr DJEUDA T. Henri BOSKO
  • Enseignant - Université de Yaoundé

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Le pipelineTchad Cameroun est-il un
projet de développement ?Si oui pour qui ?Sinon
pourquoi ?
3
  • INTRODUCTION
  • Ø Gisements de pétrole de Doba au
    Tchad découverts en 1969
  • Ø Dautres tracés ont été envisagés tels que le
    tracé centrafricano-congolais
  • Ø Au Cameroun, de nombreux tracés  Limbé (SW) à
    Kribi au Sud.
  • Ø Le 31 Janvier 1995, accord du transport du
    pétrole en passant par le Cameroun.
  • I/ HISTORIQUE ET PRESENTATION DU PROJET
  • I.1/ Brève historique du projet
  • Ø Au départ, investisseurs Consortium (Exxon
    (40), Shell (40), et Elf (20) les
    gouvernements tchadien et camerounais
    respectivement pour 97 et 3 .
  • Ø Pipeline projet essentiellement privé
  • Ø Coûts des investissements contexte socio
    politique limpossibilité de ces deux états de
    mobiliser en interne les 3 de leurs actions
  • Ø    Appui de la BM pour ces 3 requis pour
    financer leurs quottes part.
  • Ø    Banque Mondiale 135 millions de dollars
    (70 Cameroun et 45 millions Tchad).
  • Ø    Participation de cette Banque est symbolique
    (3 )
  • Ø    Actuellement, le consortium Exxon
    (Américain, 40 ), Chevron (Américain, 25 ) et
    Pétronas (Malaisien, 35 ).
  • Ø    La Cameroon Oil Transportation Company
    (COTCO), société de droit camerounais et la Tchad
    Transportation Oil Company (TOTCO), société de
    droit tchadien ont été crées pour ce projet.

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  • CARTE du
  • CAMEROUN
  • Ouest - Sud Ouest 
  • NIGERIA
  • TCHAD
  • RCA
  • CONGO
  • GABON
  • GUINEE EQUAT.

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  • I.2/ Quelques chiffres pour la présentation de
    cet important projet 
  •  
  • Ø    Réalisation de 300 puits de pétrole dans les
    champs de Doba au Tchad
  • Ø   Construction dun oléoduc de 1050 km de long
    (160 km au Tchadien et 880 km dont 11 km en mer
    au Cameroun).
  • Ø    Construction de 1100 km de pistes,
  • Ø    Pose dun oléoduc de 76 cm de diamètre,
  • Ø  Construction de 3 stations de pompage et 1
    station de rupture de pression 
  • Ø   Mise en place d1 terminal de chargement 
  • Ø   Construction d1 aérodrome capable
    daccueillir des gros porteurs 
  • Ø   Mise en place de bases vies le long du tracé.
  • Ø  Au Cameroun, le pipeline traversera 5
    provinces, 12 départements, 238 villages et mais
    passera à moins de deux kilomètres de 794
    villages.
  • Ø   Ce projet, est classé à risque élevé par la
    Banque Mondiale (catégorie A en fonction de ses
    Directives Opérationnelles OD).
  • Ø   Production de pétrole brut attendue 225 000
    barils / jour pendant une durée dexploitation de
    30 ans.
  • Ø    La phase de construction durera 4 ans.
  • Au total, ce projet amènera le consortium a
    séjourné pendant au moins 34 ans dans ces deux
    Etats.

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  • II/ LES INVESTISSEMENTS ET LE PLAN DE FINANCEMENT
  • II.1. Les différents partenaires 
  • Trois grandes catégories de partenaires institutio
    nnels
  • Ø    Les compagnies pétrolières constituées pour
    la circonstance en un consortium,
  • Ø    Les gouvernements des États du Tchad et du
    Cameroun
  • Ø    Le groupe de la Banque Mondiale (BM).
  • De façon informelle, les sociétés civiles
    nationales et internationales représentées par
    les ONG, les Associations diverses, etc.
  • II.2. Les mécanismes de mobilisation des fonds
    mis en uvre
  • Coût global dinvestissement de ce projet est
    évalué à environ 3,5 milliards de dollars
  • 1,9 milliards de dollars pour la construction de
    loléoduc.
  • Des sources, des mécanismes et des modes de
    remboursements très variés
  • Le consortium à concurrence des 97  
  • Les agences de crédits aux exportations (US Exim,
    Coface, ...), la Société Financière
    Internationale (SFI) du Groupe de la Banque
    Mondiale et des Banques privées (Crédit Agricole
    Indosuez, ...) pour un montant de 1,9 milliards
    de dollars,
  • Malgré la faible participation du Groupe de la
    Banque Mondiale (3), le Consortium (97 )
    déclare quil ne mènera pas ce projet à bien sans
    le soutien de la Banque Mondiale. En allégeant le
    risque politique du projet, la participation du
    Groupe de la Banque mondiale est indispensable au
    montage financier global du projet.

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  • II.3/ Les retombées économiques attendues
  • Ø  Au total, 5 540 milliards de Fcfa pour les
    deux pays pendant les 30 années de son
    exploitation.
  • Retombées au Cameroun
  • Ø Selon le Représentant de la BM à Yaoundé, ce
    projet va susciter une augmentation annuelle du
    budget de lEtat de lordre de 3 à 4 .
  • Ø  Le cabinet daudit américain Dames et Moore
    évalue ces retombées à 500 millions de dollars
    pendant toute la période dexploitation du
    pétrole tchadien soit environ 10 milliards par
    an.
  • Ø  A cela sajoutent 400 millions de dollars
    attendus des activités indirectes, soit 8
    milliards de FCFA par an.
  • Ø  Au total, le Cameroun pourra avoir dans les
    années 2003- 2004 des revenus supplémentaires de
    lordre de 18 à 20 milliards de FCFA.
  • Ø Le pipeline étant un projet privé américain,
    son succès encouragera les autres industriels
    américains à venir investir dans le pays.
  • Ø Relance de la recherche du pétrole au Cameroun,
    notamment dans la province de lExtrême - Nord.
  • Ø  Système intégré de routes, terrains
    daviation, voies ferrées et de moyen de stockage
    et de télécommunications nécessaires à la
    construction et à lexploitation du projet.
  • Ø  Réhabilitation des locomotives, matériels
    roulants et du port de Douala

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  • Retombées au Tchad
  • Ø    Le Tchad est classé 5e pays le plus pauvre
    du monde 
  •             7 personnes sur 10 nont pas accès à
    leau potable,
  •             La mortalité infantile y est de 117
    pour 1000 naissances
  •             Un enfant sur 5 meurt avant lâge de
    5 ans
  •             Le pays na que 170 km de routes
    goudronnées.
  • Selon le Représentant de la BM à Yaoundé, ces
    retombées permettront à ce pays de rompre le
    cercle vicieux de la misère 
  • Selon le cabinet daudit américain Dames et
    Moore,
  • Ø Les revenus attendus pendant toute la durée du
    projet varient entre 2 et 5 milliards de dollars
  • Ø  3,5 milliards de dollars des activités
    indirectes par an.
  • Retombées communes aux deux pays ( Tchad et
    Cameroun)
  • Ø Création de 4600 emplois pendant la phase de
    construction 
  • Ø Création de 500 emplois pendant lexploitation
    , soit au total 5100 emplois  Formation des
    employés,
  • Ø Amélioration des routes  des ponts et de
    laccès aux villages 
  • Ø Amélioration de la couverture sanitaire dans
    les deux pays
  • Ø300 000 dollars chaque année pour des programmes
    dassistance à la communauté en matière de santé
    écoles, forages, puits dans les localités
    traversées.

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  • III- LA GESTION DES FONDS GENERES PAR LE PROJET
  • A partir de ces indicateurs et des différentes
    retombées attendues, ce projet paraît donc
    bénéfique, mais quel est donc le problème ?
  • Ø  Le véritable problème qui se pose est celui de
    la gestion des fonds une fois que ceux ci seront
    dans les caisses de ces deux États.
  • Au Cameroun, le gouvernement est connu sur la
    scène internationale pour son classement en tête
    de lindice de corruption de Transparency
    International (Korina et al. 1999). Ce pays a
    occupé ce rang pendant deux années consécutives
    même si pour 1999 il a été exéco. Dans ce pays
    les forêts tropicales sont surexploitées et les
    efforts de la Banque mondiale pendant la dernière
    décennie pour tenter de le persuader de gérer ses
    forêts de manière plus rationnelle ont largement
    échoué.
  • Au Tchad, la situation nest guère plus
    reluisante on y note 
  • Ø De nombreuses arrestations, des tueries dans la
    région de Doba et des emprisonnements
    arbitraires.
  • Ø  Une gestion catastrophique des fonds publics
  • Ø  Linexistence dun cadre favorable permettant
    à ce pays de quitter le rang de 5e pays le plus
    pauvre de la planète qui est pourtant visé par la
    BM.
  • Dans ce contexte, ces retombées contribueront -
    elles à réduire la misère des populations de ces
    deux pays ?

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  • Daprès le Représentant de la Banque mondiale au
    Cameroun,
  • Les revenus pétroliers annuels du Tchad
    représenteront environ les 2/3 du budget national
    (70 millions de dollars pour un budget denviron
    120 millions).
  • Ø   Il est donc important de proposer un plan de
    gestion globale de ces revenus pétroliers au
    Tchad
  • Au Cameroun, les revenus pétroliers ne
    contribueront que pour 3 par rapport au budget
    global de ce pays la faible proportion de ces
    revenus par rapport à lensemble du budget
    commande dagir surtout 
  • Ø   sur la bonne gestion globale, la transparence
    et lamélioration des dépenses publiques de
    lEtat, notamment dans les secteurs sociaux pour
    lesquels le Cameroun est déficitaire.
  • Mais dans ce dernier cas, les expériences passées
    notamment celles de la gestion durable des forêts
    impulsées par cette même Banque pendant la
    décennie passée et couronnée par un échec ne
    devraient elles pas inciter à la réflexion à
    dautres pistes et alternatives permettant de
    lutter effectivement contre la corruption et
    lenrichissement illicite dans ces Etats ?

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  • IV- LES INSUFFISANCES DU SUIVI DU MODE DE GESTION
    DES RETOMBEES ATTENDUES ?
  • Ø    La recherche absolue du quitus moral et
    larbitrage de la BM permet au Consortium davoir
    le maximum de garanties de sécurité des
    investissements mais nest pas approprié pour les
    intérêts des autres parties prenantes.
  • Ø    Les objectifs officiels de la BM sont la
    lutte contre la pauvreté et pour le développement
    durable.
  • Ø    Or de nombreux rapports internes de cette BM
    ont souligné la faiblesse du suivi de cette
    institution le personnel na aucune incitation
    pour réaliser un tel suivi car il nest pas
    comptable des résultats des projets
  • Ø    Cette Banque est trop éloignée des réalités
    locales quotidiennes. Les procédures internes
    sont lourdes, nintéressent pas les cadres car
    leurs promotions est indépendante des résultats
    des suivis obtenus.
  • Ø    A ce sujet, le PDG dExxon cité dans le Wall
    Stret Journal (14 Octobre 1997) et rapporté par
    (Korina et al. 1999), déclarait que  les pauvres
    pays en développement ne peuvent pas payer le
    prix de la protection de leur environnement.
    Sils insistent sur de telles mesures, les
    investissements étrangers pourraient aller
    ailleurs .
  • Ø Cette affirmation montre comment un projet, au
    départ est privé, peut progressivement avoir des
    contraintes politiques et financières dans les
    PVD actuellement sous ajustement structurel par
    les institutions de la BM qui a de plus en plus
    des moyens daction sur les politiques locales
    des pays emprunteurs.

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  • V/ GENESE ET HISTORIQUE DE LINTERVENTION DE LA
    SOCIETE CIVILE CAMEROUNAISE
  • V.1/ La société civile au Cameroun  diverse mais
    complémentaire
  • Ø  La loi de 1991 libéralise le secteur des
    milieux associatifs
  • Ø Tous les aspects de la vie quotidienne des
    populations, formation, santé, environnement,
    agriculture, droits de lHomme, justice et paix.
  • Ø  Depuis lan 2000, une nouvelle loi mais non
    encore appliquée.
  • Ø  Société Civile camerounaise  deux attitudes
    par rapport à ce projet 
  •   Celle qui est prête à travailler avec le
    Consortium et à réaliser même des prestations
    payantes pour lui,
  •    Et les autres qui fonctionnent suivant une
    logique dadvocacy qui consiste à interpeller le
    Consortium sur ses manquements aux cahiers de
    charge via des travaux et fonds obtenus ailleurs,
    ce qui garanti leurs indépendances dopinion.
  • V.2/ Genèse des interventions du GCA en tant que
    groupe
  • Ø  Dès 1997, implication individuelle des ONG et
    constat rapide de la faillite de cette démarche
    individuelle 
  • Ø En 1998, 30 ONG camerounaises, regroupées dans
    le  Groupe de Concertation et dAction GCA 
    adoptent une logique dadvocacy.
  • Ø Première action (1998)  réaliser, avec des
    moyens humains et financiers propres, une lecture
    critique de lEIE et du PGE produits par le
    consortium avec lappui du gouvernement
    camerounais.

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  • V.3/ Les réalisations du GCA dans le cadre de ce
    projet
  •   Avant laccord de réalisation de ce projet (06
    Juin 2000) 
  • Ø 1998  Un mémorandum émettant des réserves sur
    cette EIE et ce PGE.
  • Ø Organisation dun séminaire déchanges (25 au
    27 Août 1998).
  • Ø Recommandations et mémorandum envoyés à la BM,
    Etat Camerounais, Consortium, Représentations
    diplomatiques, ONG nationales et internationales
    intéressées par le projet.
  • Ø Ces recommandations ont renforcé la position
    des ONG Internationales et de partis écologistes
    des pays européens très actifs dans le lobbying
    auprès de la BM et de leurs gouvernements.
  • Ø Contribution à la rectification du tracé du
    pipeline pour éviter les zones écologiquement
    sensibles
  • Ø 1999  Rédaction dune analyse critique du PC
    de 51 pages qui émet des réserves sur les
    mécanismes destimation des coûts de
    compensation, les montants de ces compensations
    et lenvironnement socio-économique à mettre en
    place pour le paiement des compensations.
  • Ø Résultats présentés au public et discutés en
    séminaire (02 et 03 Juin 1999).
  • ØRecommandations et documents amendés envoyés à
    la BM, Etat Camerounais, Consortium,
    Représentations diplomatiques, ONG nationales et
    internationales intéressées par le projet.
  • ØDeux grilles de compensation étaient dès lors
    disponibles  celle proposée par COTCO et celle
    proposée par les ONG du GCA.

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  • Ø Réaction de la BM  Organisation d'une réunion
    quadripartite Représentants de la Banque
    Mondiale, Partie camerounaise du projet ,
    Consortium et GCA, élargie à dautres membres de
    la Société civile, du 13 au 15 Octobre 1999
    dune réunion permettant denvisager
    lharmonisation de ces deux grilles par la
    mission résidente de la Banque Mondiale à Yaoundé
    à travers lutilisation dune méthodologie
    commune destimation des montants des
    compensations.
  • Ø Le Consortium prend officiellement lengagement
    dadopter la méthodologie proposée par le GCA
    pour le calcul des coûts des compensations, mais
    ceci après validation sur le terrain par une
    équipe dexperts internationaux et nationaux
    quil commettra.
  • Ø Réalisation de cette étude conjointe sur le
    terrain et production de deux rapports 
  •  Une mise à jour de létude de marché des
    cultures agricoles par le Consortium,
  •   Un inventaire des prix des produits agricoles
    le long du tracé du pipeline par le GCA.
  • Ø 2000  Réaction de la BM  organisation dune
    réunion (23-24 Mai) comportant des représentants
    de la BM, Partie camerounaise, Consortium, GCA et
    Ambassade américaine au Cameroun pour
    présentation des différents résultats de études
    de réactualisation des taux de compensation
    additionnelle des produits agricoles et arbres
    cultivés.

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  • Ø  Les évolutions des prix entre la première
    version proposée par le consortium et les
    montants obtenus par le GCA après toutes les
    études et discussions sont très significatives
    (Tableau 1 en annexe).
  • Ø  En dehors des cultures maraîchères, de
    lananas industriel et traditionnel et de
    lhévéa, les montants de compensation de tous les
    autres produits qui ont été détruites ont été
    revues à la hausse.
  • Ø   De plus, pendant cette réunion, les points
    suivants ont été retenus 
  • F  Pour les compensations qui avaient été payées
    lors du tracé du layon de reconnaissance avec les
    barèmes de 1998, le Consortium sengage à
    recalculer ces montants en fonction des chiffres
    consensuels actuels et à payer la plus value aux
    populations 
  • F  Pour le paiement de lensemble des
    compensations, les options de paiement par nature
    seront privilégiées. A cet effet, un album
    présentant les différents types doutils et de
    produits au choix pour les personnes à indemniser
    sera réaliser par le Consortium pour aider les
    populations qui sont en majorité illettrées.
  • F     Le cas échéant, la méthode de paiement des
    compensations par voie bancaire sera adoptée. Le
    Consortium supportera dans ce cas les frais
    douverture des comptes dépargne pour ceux des
    exploitants qui nen ont pas encore et fournira
    des moyens de transport aux personnes indemnisées
    pour leur permettre de se rendre à la banque
    agrée de leur choix.

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  • Quest ce que cette démarche a fait gagner aux
    populations riveraines et au design actuel du
    projet ?
  • Ces échanges conduits pendant trois ans entre
    COTCO et le GCA ont permis 
  • F  daméliorer considérablement les études
    environnementales et humaines relatives à la mise
    en uvre de ce projet 
  • F  denvisager la création dun fond pour
    lenvironnement pour ce projet 
  • F  daméliorer le tracé en tenant compte des
    zones sensibles 
  • F  dobtenir des montants de compensations justes
    et équitables traduisant mieux les efforts réels
    des populations riveraines
  • F  de définir des contours et des mécanismes de
    paiement des compensations qui assurent la
    sécurité des fonds et la sécurité des populations
    bénéficiaires 
  • Malgré ces points positifs, des travaux et
    échanges sont encore indispensables notamment
    pour les points suivants qui ne sont pas
    exhaustifs 
  • F  Les montants des compensations des produits
    forestiers non ligneux 
  • F  Les types de structures sociales et les moyens
    humains et financiers à mettre en uvre pour
    pérenniser et assurer la maintenance des ouvrages
    qui seront réalisés dans le cadre des
    compensations communautaires envisagées.
  • F     Le plan dintervention en cas de
    déversement accidentel de pétrole.

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  • Après cet accord de réalisation du projet (après
    le 06 Juin 2000)
  • Ø Conception, rédaction et proposition dun
    projet de suivi indépendant suivant la logique
    dadvocacy.
  • V.4 / Le projet de suivi indépendant du projet
    pipeline
  • Titre Suivi de la mise en uvre du projet
    pétrolier Tchad - Cameroun.
  • Localisation Cameroun, lensemble des 880 km
    couverts par le tracé 
  • But Contribution à la réalisation du pipeline
    dans le respect des droits et de la dignité des
    personnes riveraines du tracé.
  • V.4.1/ Les objectifs
  • a/ Les objectifs généraux 
  • Ø  Procurer une connaissance critique de la mise
    en oeuvre du pipeline 
  • Ø Fournir à lopinion nationale et internationale
    des informations fiables, actualisées et
    indépendantes 
  • Ø  Mobiliser ces opinions sur les problèmes
    humains engendrés par ce projet.
  • b/ Les objectifs spécifiques 
  • Amener les populations à sorganiser pour
    défendre leurs droits 
  • F  Amener les sociétés (COTCO et ses sous
    traitants) et la partie camerounaise à réajuster
    leur manière dagir 
  • F  Infléchir les décisions des bailleurs de
    fonds 

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  • V.4.2/ Structuration du projet de suivi
    indépendant
  • Ø    Un comité de pilotage (ERA-Cameroun, SeP,
    CED et FOCARFE).
  • Ø    Trois zones dintervention sur lensemble du
    tracé (880 km) 
  • Ø   La partie nord longue de 430 km coordonnée
    par Le service cuménique pour la paix (Service
    Humanus)
  • Ø   La partie centrale, la plus peuplée et longue
    de 330 km coordonnée par Environnement
    Recherche Action ERA Cameroun
  • Ø    La partie Sud, longue de 120 km coordonnée
    par Le Centre pour lEnvironnement et le
    Développement (CED)
  • Ø    la Fondation Camerounaise pour une Action
    Rationnalisée des Femmes sur lEnvironnement)
    (FOCARFE ) assure la gestion de la partie
    transversale du projet, (centralisation,
    traitements et diffusions des informations dans
    les supports prévus par le projet).
  • V.4.4/ Productions envisagées et modes de
    diffusion des informations collectées
  • Ø Communications avec les populations riveraines
    à travers des réunions d'échanges et de débats.
  • Ø    Production dun journal bimestriel  journal
    du pipe  distribués gratuitement aux populations
    locales, aux représentations diplomatiques, aux
    Ministères techniques, au Consortium et aux
    autres organes de presses privés et/ou publics.
  • Ø    Création dune page Web pour la diffusion
    rapide et optimale des informations sensibles.
  • Ø   Sur le terrain, ce projet a démarré depuis
    AVRIL 2001.

19
  • VI.2/ Les grands problèmes actuels rencontrés sur
    le terrain 
  • Ø    Les faits qui sont présentés dans cette
    partie concernent pour linstant exclusivement la
    partie centrale du pipeline, cest à dire la zone
    couverte par ERA Cameroun.
  • Ø    Trois grandes catégories  les pratiques
    discriminatoires du consortium et de ses sous
    traitants, les problèmes sociaux humains générés
    par la construction de cet oléoduc et les
    déceptions des populations par rapport aux
    attentes et aux promesses faites avant laval du
    projet.
  • a/ Les pratiques discriminatoires du consortium
    et sous traitants
  • Ø    Par rapport aux logements  des cadres
    camerounais payent 100 000 FCFA sur un salaire
    moyen de 300 000 FCFA par mois (soit le 1/3 du
    salaire consacré au logement)
  • Ø    Par rapport aux salaires  Un moniteur
    environnemental camerounais par exemple (niveau
    maîtrise et plus) a un salaire de 300 000 FCFA à
    SOGEA SATOM, tandis que son collègue de Will
    Bross touche entre 500 et 600 000 FCFA pendant le
    même mois.
  • Ø    Par rapport à lapprovisionnement
    différentiel en eau potable
  • b/ Les problèmes sociaux humains générés par la
    construction
  • Ø    Par rapport aux réunions dinformations sur
    les mécanismes de paiement des compensations 
  • Ø    Par rapport aux montants des compensations
    individuelles 
  •        La notion dévaluation des plantes par
    rapport à leur âge 

20
  •   Des inquiétudes concernant les repères (plots)
    que COTCO place en dehors de lemprise des 30
    mètres déjà indemnisées 
  • L'identification erronée ou la non
    identification du légitime propriétaire des
    destructions le long du tracé du pipeline
  •    La mauvaise qualité du matériel et matériaux
    livrés dans le cadre des compensations en nature
    et les problèmes liés à leurs maintenances (Voir
    photos commentaires)
  •   La préparation insuffisante des bénéficiaires
    des compensations individuelles à la gestion des
    sommes d'argent importantes allouées.
  • Par rapport aux compensations régionales qui
    seront payées
  • 750 000 FCFA par village une participation
    additionnelle de 2 500 FCFA par habitant 3 000
    000 FCFA pour le village le plus important (1000
    habitants). Ce qui est insignifiant pour la
    réalisation dun projet communautaire durable.
  • Par rapport aux procédures de recrutement et à
    lemploi prioritaire pour les populations
    riveraines du tracé 
  • Ø    Pas ou peu dinformations sur les postes
    ouverts à la compétition, les périodes,
    procédures et critères de dépouillement des
    offres.
  • Ø    Le recrutement se fait dans les grandes
    villes ou dans les agglomérations où une base
    mobile existe.
  • Ø    Tous les cadres débutent dans la même
    catégorie et névoluent presque jamais quelque
    soit leurs performances, lemployeur estimant que
    les salaires des cadres nationaux sont élevés.

21
(No Transcript)
22
  • Moulins à moudre les graines défectueux après à
    peine deux mois dutilisation (AKONO)

23
  • Ø Lexistence dentreprises intermédiaires qui
    prélèvent des commissions sur les salaires des
    personnes quelles font recruter.
  • Des procédures de licenciement arbitraires et non
    réglementées 
  • Enfin, sur le plan social 
  • Ø  Revente des biens acquis lors des
    compensations pour dautres besoins financiers
    immédiats.
  • Ø    La prolifération de la prostitution dans les
    bases vie
  • c/ Les déceptions des populations par rapport
    aux attentes et aux promesses faites avant laval
    du projet.
  • A ce jour, elles sinterrogent sur les grands
    problèmes suivants (liste non exhaustive) 
  •    Mesures de sécurité au niveau du passage des
    tuyaux dans les tronçons rocheux ?
  •     Dispositions pratiques pour la gestion des
    déchets spéciaux et dangereux tels que les
    déchets radioactifs avec lesquels ils vivront
    désormais ?
  •    Dégâts qui proviendront de la température
    élevée du pétrole dans le pipeline (80C) qui
    passera en permanence et pendant 30 ans dans
    leurs villages et à côté de leurs maisons ?
  •    Dispositions pratiques prises pour les
    dangers liés à la vitesse élevée de circulation
    des camions et autres voitures de chantiers dans
    les localités et villages traversés ?
  •     Quel est lampleur réel des dégâts en cas de
    rupture des canalisations et  dispositions
    pratiques à prendre en cas de rupture
    accidentelle de la canalisation ?

24
  • VII/ PERSPECTIVES FUTURES ET ATTENTES DU GCA PAR
    RAPPORT A LA SOCIETE CIVILE INTERNATIONALE
  • VII.1/ Sur le plan local
  • Points forts du projet de suivi actuel 
  • Ø    suivi indépendant, rapproché et diffusion
    internationales des informations sur les cas de
    violation des droits de lhomme et les injustices
    faites aux employés et aux populations
    riveraines 
  • Ø    analyse et observations des pratiques de
    terrain du consortium par rapport aux différents
    cahiers de charges signés 
  • Points faibles (pour lequel des appuis sont
    souhaités) 
  • Sur le plan de laction et des interventions
  • Ø    Ce projet de suivi nenvisage pas des
    actions ou voies de recours éventuelles à
    proposer aux populations locales une fois quil a
    constaté des cas de violations des droits de
    lhomme et/ou dinjustices par rapport aux
    employés ou aux populations riveraines. Aspect
    capital car de plus en plus, les populations se
    demandent à quoi cela sert-il de dénoncer les
    excès du consortium si des actions de recherche
    de réparation ne seront pas entreprises.
  • Sur le plan environnemental 
  • Ø  Le suivi de la qualité des quelques
    indicateurs de détérioration du milieu naturel et
    lappréciation de la qualité des eaux
    (superficielles et souterraines) le long du tracé
    permettrait de sassurer que les travaux ne
    détériorent pas le milieu.
  • Ø  Ces deux axes de travaux, couplés à celui qui
    est en cours de réalisation actuellement et qui
    donne déjà les moyens de déplacement sur le
    terrain permettra à ce groupe dêtre plus
    efficace et de présenter des rapports plus
    élaborés prenant en compte un ensemble de données
    consistantes.
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