Title: Diapositive 1
1Infection par le VIH DU daddictologie
Janvier 2009
Dr C. Arvieux, Pôles médecines spécialisées, CHU
de Rennes Certaines diapositives sont issues du
diaporama Les incontournables du VIH
réalisées par le groupe VIH-Initiatives en
partenariat avec le laboratoire Glaxo-SmithKline.
Les diapositives dépidémiologie ont été
réalisées à laide des diaporama fournis par
lONUSIDA (données mondiales) et Linstitut de
veille sanitaire INVS, (données en France). Les
recommandations générales sont issues du rapport
dexpert Prise en charge médicale des personnes
infectées par le VIH 2008 sous la direction de
Patrick Yéni
2Les nouveautés
- Les ancêtres du VIH ont plusieurs millions
dannées ! - Lépidémie se stabilise
- Il ny a quasiment plus de nouvelle infection VIH
chez les toxicomanes IV en France. Le seul groupe
où les contaminations augmentent est celui des
hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes - Le VIH induit une activité inflammatoire. Le VIH
est un facteur de risque cardiovasculaire, un
facteur de risque de démence précoce (?) - La fréquence des cancers augmente chez les
patients VIH dont la charge virale nest pas
indétectable. - Le traitement devient simple (un comprimé/j).
Léducation thérapeutique est primordiale. La
toxicité des ARV paraît être en diminution. - Un patient ayant sous traitement des CD4gt500/mm3
depuis plus de 6 ans a une espérance de vie
normale
3Origine de la pandémie de VIH Début du XXème
siècle
- Il existe un ancêtre commun des lentivirus de
primates chez de petits lémuriens de Madagascar
(Microcebus murinus), dont lancienneté est
supérieure à plusieurs millions dannées(1) - Le VIH-1
- Lancêtre du VIH-1 pandémique (groupe M) est très
prévalent au Sud du Cameroun, chez des chimpanzés
Pan troglodytes troglodytes - Mosaïque de souches virales ayant recombiné à
partir de singes de milieux écologiques variés - Cette théorie prend en compte les obstacles
naturels infranchissables de cette région
(rivières) - Le VIH-1 du groupe O pourrait trouver son origine
chez les gorilles - Le VIH-2
- Grande diversité génétique, produit de multiples
passages interespèces (gt 7) à partir des singes
mangabeys - Origine fortement suspectée Côte dIvoire
Gifford et al.PNAS, 2008, 10520362-67. Hahn BH
et al. Science 2000, 287 607-14. Keele BF et
al. Science 2006 313 523-6. Van Heuverswyn F et
al Virology 2007368 155-71.
4MONDE
Site Internet de lONU-SIDA www.unaids.org
5Les nouveautés
- Les ancêtres du VIH ont plusieurs millions
dannées ! - Lépidémie se stabilise, et pourrait disparaître
delle-même - Il ny a quasiment plus de nouvelle infection VIH
chez les toxicomanes IV en France. Le seul groupe
où les contaminations augmentent est celui des
hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes - Le VIH induit une activité inflammatoire. Le VIH
est un facteur de risque cardiovasculaire, un
facteur de risque de démence précoce (?) - La fréquence des cancers augmente chez les
patients VIH dont la charge virale nest pas
indétectable. - Le traitement devient simple (un comprimé/j).
Léducation thérapeutique est primordiale. La
toxicité des ARV paraît être en diminution. - Un patient ayant sous traitement des CD4gt500/mm3
depuis plus de 6 ans a une espérance de vie
normale
6Évolution du nombre de personnes vivant avec le
VIH dans le monde, 1990 2007
40
30
Nombre de personnes infectées par le VIH (en
million)
20
10
0
1990
1995
1998
1993
1996
2004
2000
2002
2006
1991
1999
1992
1994
1997
2005
2001
2003
2007
années
Rapport ONUSIDA décembre 2007 www.unaids.org .
7Adultes et enfants vivant avec le VIH/SIDA
Estimations à fin 2007
Total 33,2 millions
Rapport ONUSIDA décembre 2007 www.unaids.org .
5
8Nombre estimé dadultes et denfants nouvellement
infectés par le VIH en 2007
Europe orientale Asie centrale
Europe occidentale
Amérique du Nord
150 000
31 000
Asie de lEst Pacifique
46 000
92 000
Afrique du Nord Moyen-Orient
Caraïbes
17 000
Asie du Sud du Sud-Est
35 000
340 000
Afrique subsaharienne
Amérique latine
Océanie
1,7 millions
100 000
14 000
Total 2,5 millions
Rapport ONUSIDA décembre 2007 www.unaids.org .
6
9Nombre estimatif de décès par SIDA chez ladulte
et lenfant en 2007
Total 2,1 millions
Rapport ONUSIDA décembre 2007 www.unaids.org .
7
10Vue densemble de linfection à VIH à léchelle
mondiale chez ladulte
33 millions de personnes 30 36 millions
vivant avec le VIH,
2007
Rapport ONUSIDA 2008 www.unaids.org .
11AFRIQUE
12Prévalence du VIH chez les adultes en Afrique,
en 2007
Rapport ONUSIDA décembre 2008 www.unaids.org .
13Traitement antirétroviral et diminution du risque
de transmission
- La diminution de la charge virale plasmatique
entraîne une diminution importante du risque de
transmission du VIH(1) - Dans certaines études de cohorte (2), le risque
de transmission hétérosexuelle est évalué à moins
de 1/100 000 rapports(3), sous réserve que - La charge virale est indétectable depuis plus de
6 mois sous traitement - Lobservance du traitement antirétroviral est
bonne - Il ny a pas de maladie sexuellement
transmissible évolutive associée - On considère, en France, quil est trop tôt pour
conseiller aux patients davoir des rapports non
protégés, dans lattente détudes complémentaires
en cours (essai HPTN 052, résultats attendus en
2012)
1 PORCO TC et al. AIDS, 2004, 18 81-88.
MONTANER JS et al. Lancet, 2006, 368 531-536. 2
LIMA VD et al. J Infect Dis, 2008, 198 59-67. 3
VERNAZZA et al. Bull Méd Suisse, 2008, 89
165-169.
14Les nouveautés
- Les ancêtres du VIH ont plusieurs millions
dannées ! - Lépidémie se stabilise et pourrait disparaître
delle-même - Il ny a quasiment plus de nouvelle infection VIH
chez les toxicomanes IV en France. Le seul groupe
où les contaminations augmentent est celui des
hommes ayant des rapports sexuels avec les
hommes. La population vieillit - Le VIH induit une activité inflammatoire. Le VIH
est un facteur de risque cardiovasculaire, un
facteur de risque de démence précoce (?) - La fréquence des cancers augmente chez les
patients VIH dont la charge virale nest pas
indétectable. - Le traitement devient simple (un comprimé/j).
Léducation thérapeutique est primordiale. La
toxicité des ARV paraît être en diminution. - Un patient ayant sous traitement des CD4gt500/mm3
depuis plus de 6 ans a une espérance de vie
normale
15Situation de lépidémie VIH en 2007, en France
- 6 500 infections VIH découvertes en France en
2007 (1) - Prévalence estimée de linfection VIH en France
(2007) - Entre 113 000 et 141 000 (2)
- Les régions les plus touchées (1)
- Guyane (2 048/million dhabitants), Guadeloupe
(721/M dhab), Ile de France (468/M dhab),
Martinique (297/M dhab) - 167 cas/M dhab en moyenne nationale
- Entre 2000 et 2006, stabilisation de la mortalité
due à linfection (3) - 809 décès déclarés en 2006 comme étant
directement dus au VIH
- INVS Linfection à VIH-SIDA en France BEH n
45-46, 1er Décembre 2008. Surveillance de
linfection à VIH-sida en France, 2007. - Yeni P et al. Prise en charge médicale des
personnes infectées par le VIH. Recommandations
du groupe dexperts. Rapport 2008. Flammarion
Médecine-Sciences - INVS Linfection à VIH-SIDA en France BEH n
45-46, 1er Décembre 2008. Mortalité par VIH en
France tendances évolutives depuis les années
1980
14
16Estimations du nombre de découvertes de
séropositivité VIH
France - Données au 31/12/2007 corrigées pour
les délais de déclaration et la sous-déclaration
INVS Linfection à VIH-SIDA en France BEH n
45-46, 1er Décembre 2008. Surveillance de
linfection à VIH-sida en France, 2007.
17Découvertes de séropositivité VIH par mode de
contamination, sexe, nationalité et année de
diagnostic en France
France, données au 31/12/2007 corrigées pour
les délais de déclaration et la sous-déclaration
INVS Linfection à VIH-SIDA en France BEH n
45-46, 1er Décembre 2008. Surveillance de
linfection à VIH-sida en France, 2007.
18Cas de sida par mode de contamination et année de
diagnostic en France
France, données au 31/12/2007 redressées pour
les délais de déclaration mais non corrigées pour
la sous-déclaration
INVS Linfection à VIH-SIDA en France BEH n
45-46, 1er Décembre 2008. Surveillance de
linfection à VIH-sida en France, 2007.
19Évolution du nombre de patients ayant une charge
virale lt500 copies/mL ou CD4 gt 500/mm3 après plus
de 6 mois de traitement en France
Yeni P et al. Prise en charge médicale des
personnes infectées par le VIH. Recommandations
du groupe dexperts. Rapport 2008. Flammarion
Médecine-Sciences.
20Évolution de lâge moyen des patients au
diagnostic VIH et au diagnostic de sida en
France
- Lâge moyen au diagnostic dinfection à VIH en
2007 est de 38 ans - 35,5 ans pour les femmes. Cet âge moyen a
augmenté ces dernières années - 39,4 ans pour les hommes. Cet âge moyen se
stabilise - Lâge moyen au diagnostic de sida en 2007 est de
42,2 ans - 40,1 ans pour les femmes. Cet âge moyen a
également augmenté ces dernières années - 43,2 ans pour les hommes. Cet âge moyen se
stabilise
INVS Linfection à VIH-SIDA en France BEH n
45-46, 1er Décembre 2008. Surveillance de
linfection à VIH-sida en France, 2007.
21Traitement antirétroviral et diminution du risque
de transmission
- La diminution de la charge virale plasmatique
entraîne une diminution importante du risque de
transmission du VIH(1) - Dans certaines études de cohorte (2), le risque
de transmission hétérosexuelle est évalué à moins
de 1/100 000 rapports(3), sous réserve que - La charge virale est indétectable depuis plus de
6 mois sous traitement - Lobservance du traitement antirétroviral est
bonne - Il ny a pas de maladie sexuellement
transmissible évolutive associée - On considère, en France, quil est trop tôt pour
conseiller aux patients davoir des rapports non
protégés, dans lattente détudes complémentaires
en cours (essai HPTN 052, résultats attendus en
2012)
1 PORCO TC et al. AIDS, 2004, 18 81-88.
MONTANER JS et al. Lancet, 2006, 368 531-536. 2
LIMA VD et al. J Infect Dis, 2008, 198 59-67. 3
VERNAZZA et al. Bull Méd Suisse, 2008, 89
165-169.
22Rôle de la circoncision en synthèse (6)
- Constat initial en Afrique, la prévalence du
VIH est plus élevée dans les zones où la
circoncision est plus rare (1) - Résultats dessais cliniques randomisés (2,3,4)
- La circoncision réalisée à lâge adulte protège
partiellement de la contamination par le VIH les
hommes ayant des rapports hétérosexuels - Jusquà 60 de réduction de risque (2)
- La circoncision est bien tolérée chez les
patients infectés par le VIH ayant plus de 350
CD4/mm3 - Des résultats destimation par modélisation
indiquent que la pratique extensive de la
circoncision pourrait réduire de 30 à 50
lincidence des infections par le VIH et ainsi
prévenir jusquà 3 000 000 de nouveaux cas entre
2010 et 2020 (5)
(1) Carael M, Holmes KK. AIDS 2001 15 S1S4.
(2) Auvert et al. PLoS Med 2005 2 e298. (3)
Bailey et al, Lancet 2007 369 643-56. (4)
Gray et al. Lancet 2007 369 657-66. (5)
Williams et al. Plos Med 2006 7 e262. (6)
Landovitz RJ. Topics in HIV Medicine 2007 3
99-103.
23Les nouveautés
- Les ancêtres du VIH ont plusieurs millions
dannées ! - Lépidémie se stabilise
- Il ny a quasiment plus de nouvelle infection VIH
chez les toxicomanes IV en France. Le seul groupe
où les contaminations augmentent est celui des
hommes ayant des rapports sexuels avec les
hommes. La population vieillit - Le VIH induit une activité inflammatoire. Le VIH
est un facteur de risque cardiovasculaire, un
facteur de risque de démence précoce (?) La
fréquence des cancers augmente chez les patients
VIH dont la charge virale nest pas
indétectable. - Le traitement devient simple (un comprimé/j).
Léducation thérapeutique est primordiale. La
toxicité des ARV paraît être en diminution. - Un patient ayant sous traitement des CD4gt500/mm3
depuis plus de 6 ans a une espérance de vie
normale
24Évolution des taux standardisés de décès dus au
VIH (cause initiale), 1987 et 2006,
Francemétropolitaine
INVS Linfection à VIH-SIDA en France BEH n
45-46, 1er Décembre 2008. Surveillance de
linfection à VIH-sida en France, 2007.
25Mortalité en France enquête mortalité 2005
Évolution entre 2000 et 2005 de la répartition
des causes initiales de décès des adultes
infectés par le VIH
enquêtes Mortalité 2000(n964) et Mortalité
2005 (n912), France
Lewden C. et le Groupe Mortalité 2005. BEH
48/2006.
26Mortalité en France enquête mortalité 2005
Fréquence des pathologies classant sida parmi
les adultes décédés de cause classant sida en
2005 (n334) selon lancienneté du diagnostic de
linfection par le VIH
enquête Mortalité 2005, France
Lewden C. et le Groupe Mortalité 2005. BEH
48/2006.
27(No Transcript)
28(No Transcript)
29(No Transcript)
30Les nouveautés
- Les ancêtres du VIH ont plusieurs millions
dannées ! - Lépidémie se stabilise
- Il ny a quasiment plus de nouvelle infection VIH
chez les toxicomanes IV en France. Le seul groupe
où les contaminations augmentent est celui des
hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes - Le VIH induit une activité inflammatoire. Le VIH
est un facteur de risque cardiovasculaire, un
facteur de risque de démence précoce (?) La
fréquence des cancers augmente chez les patients
VIH dont la charge virale nest pas
indétectable. - Le traitement devient simple (un comprimé/j).
Léducation thérapeutique est primordiale. La
toxicité des ARV paraît être en diminution, ce
qui incite à traiter de plus en plus tôt. - Un patient ayant, sous traitement, des
CD4gt500/mm3 depuis plus de 6 ans a une espérance
de vie normale.
31Cycle de réplication du VIH et cibles des ARV
particule virale mature
Inhibiteurs de la fusion Inhibiteurs de la fusion
VIH
bourgeonnement
adhésion fusion
Récepteur CD4
membrane cellulaire
Co-récepteurs
assemblage
pénétration
cytoplasme
traduction
avec 1 ou 2 LTR
ADN viral linéaire non intégré
protéines de régulation
ARNm non épissé
ADN viraux circulaires
complexe de pré-intégration
transcription
noyau
ARNm multi-épissé
ADN proviral intégré
4
Daprès Furtado M. N Engl J Med. 1999, 340(21)
1614-22
32 4 sites , 5 classes
- Entrée du virus
- Inhibiteur de fusion (injectable,1)
- Inhibiteur du corécepteur CCR5 (1)
- Transcription inverse (INTI et INNTI)
- Inhibiteurs nucléosidiques (6)
- Inhibiteur nucléotidique (1)
- Inhibiteurs non-nucléosidiques (3)
- Protéase (IP)
- Antiprotéases (8)
- Intégrase
- Inhibiteurs de lintégrase (1)
21 molécules, 5 formes combinées dont une
trithérapie en un seul comprimé /j
33Choix du premier traitement
- Combinaisons de traitements en première intention
- 2 INTI 1 IP
- 2 INTI 1 INNTI
- 3 INTI, en cas de contre indication aux
associations précédentes et si la charge virale
est lt 5 log10 copies/mL
Recommandations du groupe dexperts 2006
34Décision de prescription du premier traitement
antirétroviral
Recommandations du groupe dexperts 2006
35Comment utiliser les armes thérapeutiques de 2007
?
- Quand débuter ?
- Si possible avant les signes cliniques 350
CD4/mm3 - Toujours sil y a des signes cliniques/VIH
- Comment débuter ? Il existe, pour chaque patient
débutant son 1er traitement - Un traitement efficace
- Charge virale indétectable à 6 mois
- Un traitement bien toléré
- Un traitement adapté à sa vie quotidienne
36Quelles modalités de surveillance des traitements
?
- Tolérance
- Clinique
- Biologie
- Hépatique et rénale
- Métabolique
- Efficacité
- Bilan biologique immunovirologique
- Clinique
37Quelles surveillance pratique ?
- N1 lobservance
- Education thérapeutique préalable
- Suivi initial très rapproché
- Suivi continu
- Pourquoi ?
- Pression antivirale insuffisante émergence de
souches virales résistantes ? archivage
définitif des souches résistantes - N2 la tolérance
- Clinique
- Biologique
38Les toxicités
- Toxicité hépatique
- Névirapine au cours des premiers Mois/semaines
- Tous les ARV à long terme ?
- Toxicité rénale
- Ténofovir
- Interrogation sur la tolérance long terme
- Créatininémie/protéinurie mensuelle pendant 6 mois
39Toxicité mitochondriale et métabolique
- Neuropathies
- Lipodystrophies
- Dyslipidémie
40(No Transcript)
41Lipodystrophie forme mixte
Lipoatrophie du visage
Augmentation du tour de taille
10
42Pseudo-veinomégalie
43Lipohypertrophie mammaire et abdominale
11
44Bosse de bison débutante
12
45Toxicité métabolique
- Hypercholestérolémies/Hyperlipidémies
- Quel risque à long terme ?
- Suivre les recommandations de lAFSSAPS
- Risque dinfarctus du myocarde chez les patients
sous trithérapie - RR x 1.16/année dexposition pour les
antiprotéases - RR x 1.05/année dexposition pour
nevirapine/efavirenz - Résistance à linsuline
- Risque de diabète
- Syndrome métabolique
46En pratique
- Dépister tôt
- Débuter le traitement si CD4 lt 350/mm3 ou signes
cliniques, ou circonstances particulières (HIVAN,
hépatites virales) - Préparer le patient à la mise sous traitement
- Conditions socio-économiques, entourage
- Éducation thérapeutique préalable
- Adapter le traitement au mode de vie du patient
(et non linverse !) - Suivi rapproché lors de la mise sous traitement
- Suivi plus espacé ensuite (trois fois par an ?)
- Suivi adapté aux molécules prescrites