Title: SERVICES DAIDE ET DINTERVENTION PRECOCES
1SERVICES DAIDE ET DINTERVENTION PRECOCES
- IRIS
- Avenue G. Joachim, 49
- 4300 WAREMME
- Tél et Fax
- 019/ 33.07.97
- Mail
- aide.precoce_at_aigs.be
- EOLE
-
- Rue de lEgalité, 250
- 4630 SOUMAGNE
- Tél et Fax
- 04/ 377.52.54
- Mail
- aide.precoce_at_aigs.be
2Association Interregionale de Guidance et de
Santé
- Secteurs dactivités
- PERSONNES HANDICAPEES
- SANTE MENTALE
- READAPTATION FONCTIONNELLE
- PERSONNES AGEES
- FORMATION
- SOCIO-EDUCATIF
- Secteurs géographiques
- Waremme Oleye
- Soumagne Trooz
- Liège
- Basse-Meuse
- Montegnée
- Herstal
3 Les équipes IRIS EOLE
- Dr J-P MATHIEU, pédopsychiatre
- V. HAIRS, assistante sociale - directrice
- S. DALLA PIAZZA, neuropsychologue
- P. TROMME, assistant social
- F. BARON, logopède
- A. TIMMERMANN, ergothérapeute
- F. SENECHAL, animatrice
- J. NAHON, agent administratif
- Ch. STRUELENS
- Dr J-P MATHIEU, pédopsychiatre
- V. HAIRS, assistante sociale - directrice
- S. DALLA PIAZZA, neuropsychologue
- L. CHIODO, psychologue
- P. TROMME, assistant social
- B. CREUVEN, logopède
- Ch. NIHON, kiné - psychomotricien
- S. BALLEUX, animatrice
- M. HUMBLET, agent administratif
4Les SAIP sont des services daccompagnement pour
des familles ayant un enfant entre 0 et 8 ans
présentant un handicap avéré
- Que faut-il entendre par handicap avéré ?
- Retards de développement
- Retards de langage
- Troubles neurologiques
- ADDH
5- Syndromes génétiques
- Déficiences intellectuelles
- Polyhandicaps
- Maladies métaboliques
- Troubles envahissants du développement
6Philosophie générale de travail
- Développer un PARTENARIAT AVEC LES FAMILLES, les
rendre acteurs dun projet pour leur enfant - Maintenir lenfant, tant que cela reste bénéfique
pour lui, dans des MILIEUX DE VIE ORDINAIRES - EVITER LA MARGINALISATION de lenfant
- EVITER le handicap SURAJOUTE
7Service daccompagnement,cest-à-dire ???
- PAS de consultation médicale,
- PAS de rééducation,
- PAS de thérapie
- Oui, mais encore
8- Interventions dans les milieux de vie des enfants
domiciles, écoles, crèches, hôpitaux, centres
daccueil, centres thérapeutiques de jour INAMI,
- Bilans spécialisés
- Prise de contact avec les différents intervenants
concernés par lenfant - Elaboration avec la famille dun programme
individualisé pour leur enfant
9- Accompagnement de la famille dans diverses
consultations consultations médicales, services
spécialisés, - Recherche dun milieu de vie pour lenfant
- Orientation, si nécessaire, vers des prises en
charge rééducatives et accompagnement dans ces
démarches - Collaboration avec lécole afin de favoriser
lintégration scolaire de lenfant
10- Conseils de stimulation
- Accompagnement dans certaines démarches
administratives allocations familiales,
mutuelle, AWIPH, - Recherche de solutions avec les parents pour les
difficultés quils rencontrent dans la vie de
tous les jours, conseils éducatifs (sommeil,
alimentation, comportement de lenfant, ) - Recherche de matériels et jeux adaptés
11- Coordination des interventions (Plan de Services
Individualisé) - Ré-évaluation de lenfant
12Interventions de lanimatrice
- Travailler le lien parentslt-gtenfant à travers des
animations ludiques à domicile (apprendre aux
parents à jouer, donner des points de repères de
développement et des points de repères éducatifs, - amener des expériences de vie positives entre
enfants et parents, ) -
- Recherche et adaptation de jeux
- Observation de lenfant à domicile, dans des
activités de groupe au service, à lécole,
13- Accompagnement de lenfant dans le cadre scolaire
ordinaire afin de favoriser son intégration - pour des activités ponctuelles (piscine,
sorties) - de manière régulière
- Aider la famille à souvrir vers lextérieur
piscine, ludothèque, bibliothèque, - Accompagnement de lenfant dans des activités
extra-scolaires - Organisation dactivités ludiques en groupe
pendant les vacances scolaires (au service ou en
extérieur)
14Concrètement
- /- 70 familles suivies par an
- 1/3 filles et 2/3 garçons
- Services partenaires et orienteurs médecins
spécialistes, ONE, centres PMS, écoles, CRF, SSM,
centres daccueil, thérapeutes privés, service
social hospitalier,
15- Age moyen des enfants suivis
- 0 -gt 3 ans /- 25 des enfants suivis sur un
an - 3 -gt 6 ans /- 50 des enfants suivis sur un
an - 6 -gt 8 ans /- 25 des enfants suivis sur un
an - Pathologies - troubles neurologiques
- - maladies génétiques
- - troubles du comportement
- - polyhandicaps
- - retards du développement
- - retards de langage
16Territoires dintervention
- IRIS
- Lincent
- Waremme Crisnée
- Ans
- Seraing
-
- St-Georges
- Engis
- Héron Amay
- Huy
- Clavier
- EOLE
- Bassenge Visé
- Aubel
- Herstal
- Thimister
- Liège
- Soumagne
- Seraing Chaudfontaine
-
- Trooz Verviers
- Theux
17Familles, pathologies et
- Problèmes financiers (chômage, guidance
budgétaire, impossibilité de pouvoir assurer les
frais concernant lenfant, huissiers, ) - Fratrie de lenfant également en difficulté
(enseignement spécialisé, placement, ) - Parents ayant connu un passé douloureux
(maltraitance, placement, abandon, abus, )
18- Parents souffrants de troubles psychologiques
importants, troubles psychiatriques - Familles éclatées (mères seules, enfants élevés
par les grands-parents, conflits familiaux,
séparations, ) - Problèmes dassuétudes chez les parents (alcool,
drogues, médicaments, ) - Suspicions ou faits avérés de maltraitance
physique, psychologique, abus sexuels
19- Logements insalubres
- Problèmes dhygiène corporelle, maison,
vêtements, - Interventions de structures judiciaires
-
20Administrativement parlant
- Introduction dune demande dintervention à
lAgence Wallonne dIntégration pour les
Personnes Handicapées - -gt démarche faite par le SAIP avec la famille
- 60 euros / famille / année civile
21Richesses du travail dans les milieux de vie
- Type de relations avec les familles
- Actions directes sur lenvironnement de lenfant
- Travail avec certaines familles qui ne
consulteraient pas en ambulatoire - Participation à des moments et émotions de
leur vie quotidienne
22- Meilleure perception et compréhension des
réalités et fonctionnements de la famille - gt propositions dactions plus réalistes et en
phase avec leur réalité
23Quelques réflexions nées de nos expériences de
travail
- Le fait dintervenir à domicile modifie la
dynamique familles lt-gt professionnels. Nous
allons chez eux, sur leur territoire. - Cela nous permet daffiner notre compréhension
de la famille, de leurs difficultés. Nous avons
des données que nous naurions pas eu si nous
avions reçu les personnes en nos locaux. -
24- Certains parents se sentent plus rassurés dêtre
chez eux et se permettent alors dêtre plus
vrais, sincères (dans la construction
positive comme dans la critique négative ). -
- Dautres parents, par contre, peuvent vivre
notre venue comme une intrusion, un contrôle. Ils
se montrent méfiants et ne parviennent parfois
pas à sapaiser. - Nous observons aussi quelques fois des éléments
que nous ne savons pas toujours comment gérer par
la suite
25- Le fait de travailler à domicile rend parfois
plus difficile le maintien de notre position de
professionnel. Au bureau, il y a tout un rituel
qui nexiste pas dans le travail en milieux de
vie (aller chercher la personne dans la salle
dattente, sasseoir derrière son bureau, gérer
précisément le temps de lentretien, ). Au
domicile, cest un peu à nous de nous adapter aux
rituels des familles (rituels de vie, culturels,
) - Accepter de boire lénorme verre de jus de pomme
qui vient darriver sans que nous ayons demandé
quoi que ce soit ?
26- Déguster à 10 h 30 le plat africain préparé
exprès pour nous par une maman ? - Que raconter dans la voiture pendant la
demi-heure de trajet quand on accompagne une
famille à un rendez-vous ? - Que dire quand nous sommes invités à la communion
de la petite dernière ? - Câliner les deux chiens qui essayent de grimper
sur nos genoux ?
27- Repousser la maman qui, pour nous saluer, tente
de nous embrasser plutôt que nous donner la main
? - Immanquablement, la dynamique est différente de
celle qui aurait lieu lors de consultations en
ambulatoire. -
28- Ces interventions à domicile nous demandent une
certaine dose dadaptation, de souplesse. En
effet, passer dun univers familial à un autre
nécessite dobserver, comprendre et respecter
les us et coutumes de chaque famille. - Nous sommes obligés de tenir compte de
différents paramètres familiaux. Cette dimension
napparaît pas nécessairement dans dautres
professions, davantage ciblées sur une
problématique particulière. -
29- Pour un même enfant, nous rencontrons parfois
les travailleurs dun CPAS, dune école, dun
centre PMS, dun CRF, dun hôpital, - Ce réseau étoffé demande aussi dintégrer
beaucoup de connaissances, de repères, de
fonctionnements, de cadre de missions, - Autant dhistoires familiales différentes et
autant de rencontres professionnelles. - Cette dimension professionnelle et humaine est
riche et passionnante.
30- Alors, bien sûr, qui dit réseau , dit
secret professionnel . - Vaste sujet
- Nous remarquons une évolution dans les demandes
que nous recevons - un nombre important des familles suivies ont en
commun deux caractéristiques
31- des situations de vie complexes et parsemées de
nombreuses problématiques (en plus du handicap de
lenfant). - Ces parents accumulent des difficultés
financières, de logement, dhygiène,
dassuétudes, - disolement,
- Ils ont souvent connu une enfance douloureuse,
marquée par des traumatismes importants. - Ils présentent parfois des troubles
psychologiques, psychiatriques.
32- des difficultés de déplacement qui entravent
- la mise en place daides pour leur enfant.
- Même si la Province dispose de nombreux services
daide et de transports publics, il y a encore
beaucoup de familles qui sont dans des conditions
telles quils ne peuvent y accéder. - Quid de lintégration scolaire, sociale,
professionnelle, ?
33- Une dernière réflexion avant nos échanges.
- Les SAIP sont nés, notamment, dans le but dagir
très tôt dans la vie de lenfant afin de
travailler rapidement sur ses déficiences,
favoriser son développement harmonieux, éviter
laggravation de ses difficultés voire
lapparition dautres problématiques annexes. - Nous remarquons que les orientations en SAIP ne
se font majoritairement pas après la pose du
diagnostic.
34- Elles se font après un temps X, suite à une
aggravation de la situation. - La démarche nest plus préventive.
- Lenfant et la famille se trouvent alors dans
des difficultés importantes, dont certaines
auraient peut-être pu être évitées si un
accompagnement avait été proposé plus tôt à la
famille.
35Je vous remercie pour votre attention.