Title: Cours d'Economie Rgionale et Urbaine
1Cours d'Economie Régionale et Urbaine
- Denis Requier-Desjardins
- Diplôme IEP
- Semestre 4
2Plan du cours (1)?
- Introduction
- Pourquoi régionale et urbaine?
- Quelques exemples d'évolution de l'agglomération
des activités économiques - Chapitre 1 Les premières contributions
- Le modèle de Von Thunen L'équilibre spatial et
la répartition des activités dans l'espace - Le modèle de Hotelling la concurrence spatiale
- L'analyse de Marshall les externalités
d'agglomération - Conclusion hétérogénéité spatiale, concurrence
imparfaite et rendements croissants.
3Plan du cours (2)?
- Chapitre 2 Equilibre et concurrence spatiale
- Le zonage des activités dans une ville le
modèle dAlonso - La hiérarchie urbaine le modèle de Christaller
- La localisation industrielle et la concurrence
spatiale prolongements du modèle de Hotelling et
modèle de Weber. - Chapitre 3 L'économie publique locale
- La notion de bien public local
- Effet de congestion et effet de débordement
- Le modèle de Tiébout
- l'équivalence budgétaire de Buchanan.
4Plan du cours (3)?
- Chapitre 4 L'économie géographique
- Un modèle simple déconomie géographique
rendements croissants, coût de transport et
structure de la demande - Les équilibres multiples et la dépendance par
rapport au sentier - Typologie des externalités dagglomération,
forces centripètes et forces centrifuges. - Quelques applications
- Géographie économique et régime du commerce
international - Un modèle de corridor de développement
- Chapitre 5 Les approches de la coordination non
marchande en terme de proximité - De l'analyse des systèmes productifs locaux aux
analyses en termes de proximité - Les formes de la proximité
- L'importance de la création de ressources
- Deux exemples
- la concentration spatiale des activités
d'innovation - la qualification des territoires ruraux.
5Pourquoi économie régionale et urbaine?
- Régionale
- Economie internationale regroupements de nations
- Economie régionale ou science régionale
trajectoires de développement différencié
d'ensembles territoriaux sous-nationaux
pluralité des échelles. - Urbaine
- Renvoie à l'urbanisation et donc à
l'agglomération des activités économiques et de
la population. - L'économie régionale et urbaine renvoie à
l'analyse de la répartition des activités
économiques dans l'espace et des phénomènes
d'agglomération.
6Quelques exemples dévolution des processus
dagglomération
- La France Inversion des flux entre Paris et la
province dans les années 90 - Le Mexique le basculement des activités
économiques vers le Nord, comme effet de la
politique de libéralisation - L'Afrique du Sud Un modèle centre-périphérie qui
persiste, malgré louverture du pays.
7La structure centre/périphérie aux USA
8La structure centre/périphérie en Afrique du Sud
9 de la production agricole par état sur la
production nationale au Mexique
1985
2005
Le basculement de l'activité économique vers le
Nord au Mexique
10Les premières contributions Le modèle de Von
Thunen
- Hypothèses
- La zone de production agricole est une plaine
homogène et continue. - Au centre de la plaine une ville représentée par
un point est le marché de consommation (et le
marché des facteurs de production) pour la
production agricole - Lensemble constitue un état isolé il ny a pas
de commerce international seule la plaine
cultivée alimente la ville - La surface de transport recouvre la surface de
production il ny a pas de réseau routier et
les transports se font en droite ligne du lieu de
production vers la ville. - La demande de produit agricole est déterminée par
la population de la ville. Elle a une élasticité
infinie par rapport au prix, ils sont donc
déterminés de manière exogène dans le modèle. - Les agriculteurs sont rationnels et optimisateurs
ils arbitrent entre niveau de la rente et coût
de transport - Il y a un marché de location des terres, les
propriétaires louant aux agriculteurs qui leur
offrent le maximum de rente. - Résultat les cultures se répartissent en cercles
concentrques autour de la ville
11Les équations du modèle
- R rente par unité de surface
- E rendement par unité de surface
- p prix de marché en ville
- c coût de production par unité de surface
- t coût de transport au km
- d distance au centre
- R E(p-c-td)?
- Rmax E(p-c)?
- R 0
d(p-c)/t
12Le fonctionnement du modèle
Rente/ha
M maraîchage B blé E élevage
rente
distance
Distance
M
B
E
zonage
13Les premières contributions le modèle de
concurrence spatiale de Hotelling (1929)?
- Hypothèses
- Une économie linéaire bornée aux deux extrémités
la plage - Un bien homogène la glace (pas de
différenciation par la qualité)? - Un duopole entre deux fournisseurs
- Un coût de transport supporté par les acheteurs
et linéaire en fonction de la distance - Comment vont se localiser les fournisseurs et
quelle sera la répartition du marché entre les
deux? - Chaque fournisseur cherche à conquérir la part de
marché la plus importante en mordant sur celle de
son concurrent - Les consommateurs cherchent à minimiser le coût
de livraison (production transport).
14Le modèle de Hotelling (1ère phase)?
coûts
transport
transport
t
production
production
1
distance
1
2
2
distance
15Le modèle de Hotelling (2ème phase)?
coûts
transport
transport
production
production
1,21/2
distance
distance
16Le modèle de Hotelling (résultats)?
- Les deux fournisseurs vont se situer tous les
deux au centre la concentration est un équilibre
de concurrence spatiale. - Le marché sera partagé également entre les deux
fournisseurs. - Mais
- La concurrence est duopolistique, donc
imparfaite. - Léquilibre nest pas un optimum (les coûts de
transport sont plus élevés que dans le cas dune
non concentration). - Les résultats sont sensibles à lhypothèse de
linéarité des coûts de transport en cas de
progression quadratique, il ny aura pas
concentration si le coût total du bien excède
lutilité marginale des consommateurs les plus
éloignés.
17L'analyse de Marshall les externalités
d'agglomération
- Marshall théoricien de léquilibre partiel et
précurseur de léconomie industrielle. - Introduit les rendements croissants à travers les
externalités de branche, basée sur la
diffusion de linformation sur les marchés et les
technologies. - Introduit la notion de district industriel où
les externalités de branche sont localisées
géographiquement. - Circulation de la main duvre
- Les secrets de lindustrie sont dans lair
quon respire .
18Conclusion hétérogénéité spatiale, concurrence
imparfaite et rendements croissants.
- Lhypothèse de convexité des préférences de la
théorie de léquilibre général est contradictoire
avec les processus de localisation - Le modèle concurrentiel est incompatible avec la
présence dagglomérations économiques (sauf à
supposer de fortes hétérogénéités spatiales). - Lespace introduit la concurrence monopolistique,
donc les rendements croissants.
19Equilibre et concurrence dans l'espace
- La postérité des modèles de Von Thunen et
Hotteling permet notamment de traiter des
questions d'économie urbaine - Le zonage interne des villes et régions
métropolitaines. - La formation des aires de marché et la hiérarchie
urbaine.
20Le zonage des activités dans une ville les
modèles d'enchère sur le foncier
- L'avantage de la centralité favorise les
interactions entre entreprises et la diffusion de
l'information (force centripète). - Le coût d'accès à la centralité le niveau de la
rente foncière ou le coût du transport (forces
centrifuges) - Un prolongement du modèle de Von Thunen
arbitrage entre coût de transport et loyer du
sol. - Mais une centralité en partie endogène elle
dépend du processus d'agglomération qu'elle est
censée expliquer. - L'arbitrage concerne à la fois les décisions des
entreprises et celle des travailleurs/consommateur
s - Existence d'effets de substitution entre facteurs
(surface et autres inputs) et entre biens
(surface habitable et autres biens de
consommation). - La surface consommée augmente avec la distance au
centre
21Le modèle d'Alonso (pour les ménages)?
- U(x, h, T) fonction dutilité dun ménage,
- h la superficie résidentielle quil occupe,
- T le temps de loisir
- x la consommation des autres biens et services,
- p le prix des biens,
- r la rente foncière ou loyer,
- contrainte budgétaire du ménage
- px rh y0 w(1-t-T) ou px rh wT
y0 w(1-t) - t est le temps de transport, w le taux de
salaire, y0 le revenu non salarial. - Le ménage maximise sa fonction dutilisé, t, r et
p étant donné..
22Les résultats des modèles d'enchère sur le foncier
- Localisation de l'industrie
- Les services sont localisés au centre (peu de
surface mais un besoin de centralité)? - Le secteur manufacturier est en position
intermédiaire (proximité des services mais
emprise foncière importante)? - Le commerce de détail est à la périphérie
(surface importante et demande répartie dans
l'agglomération)? - Localisation des ménages
- Dépend du niveau de revenu et des préférences de
chaque groupe de revenu. - Résultats différents selon les modèles urbains
23Source Mc Cann (2001)?
24La ville monocentrique
- Aux USA le résidentiel dense concerne en général
les groupes défavorisés (contrainte sur les coûts
de transport)? - En Europe le résidentiel dense concerne les
groupes à haut revenus (préférence pour la
centralité)?
25De la ville monocentrique à la ville polycentrique
- La combinaison des enchères des firmes et des
ménages peut conduire à l'existence de
sous-centres liée à la localisation de certaines
activités (par exemple commerce de détail) en
dehors du centre. - On ne peut cependant considérer que c'est une
théorie de la métropolisation (agglomération
polycentrique). - La centralité est en effet toujours introduite
comme hypothèse et non comme le résultat de
processus d'agglomération.
26Les aires de marché le modèle de Lösch
- Hypothèses
- Une répartition homogène de demandeurs dans
l'espace - Des firmes identiques en taille produisant le
même produit - Le prix intègre le coût de transport et augmente
avec la distance - Concurrence monopolistique liée à l'espace le
courbe de demande propre à une firme dépend de sa
localisation - Résultats
- Les firmes se localiseront dans des lieux
différents - Les aires de marché se positionneront en nids
d'abeille.
27La répartition des aires de marché selon Lösch
28La hiérarchie des places centrales selon
Christaller
29L'économie publique locale
- Certains biens et services (infrastructures de
transport, de communications, de santé, de
recherche, etc.) que lon peut considérer comme
des biens publics , constituent des éléments
de la centralité et des processus
d'agglomération. - Les conditions de production et de mise à
disposition de ces biens vont influer sur la
localisation des agents économiques. - Se pose le problème de la localisation des
producteurs de biens publics, qui sont dans la
majorité des cas des collectivités publiques
administrant un territoire défini
administrativement. - L'économie publique locale donne des éléments de
réponse à ces questions.
30La notion de bien public local
- Les critères de définition dun bien public
- Non rivalité
- Non exclusivité
- La fourniture des biens publics
- Passager clandestin et fourniture sous-optimale
- Le financement par limpôt
- La notion de bien public mixte
- Biens communs, biens de club, biens avec
externalité - Effets de congestion
- Les biens publics locaux
- Coût d'accès et effet géographique des biens
publics locaux - Les effets de débordement
31Lapproche du fédéralisme financier
- Le modèle de Tiébout
- La question celui de la taille optimale des
collectivités productrices de biens publics
locaux - Les hypothèses du modèle
- La parfaite mobilité résidentielle. Or le choix
dune résidence implique des coûts fixes qui
doivent être amortis. - L'absence d'effets de débordement
- Le coût des biens publics augmente avec la
population desservie ne convient quà des biens
privés avec externalité publique comme
léducation ou la collecte des ordures. - Le résultat vote avec les pieds ,
homogénéité des préférences et taille optimale
des collectivités locales
32Le financement des biens publics locaux
- Tiébout création de clubs homogènes de
contribuables - Olson La circonscription géographique de mise en
oeuve d'une politique doit être la plus proche
possible du territoire de ses bénéficiaires. - Oates organisation daires de service publics
spécialisés, fonctionnelles et mono-produits
(système des syndicats intercommunaux pour leau,
les transports publics ou lenlèvement et le
traitement des déchets par exemple) - Solution non optimale
- La capitalisation des impôts dans le prix de la
terre interdit daffecter très précisément les
effets de capitalisation à chaque type de service
public et donc introduit des distorsions dans
limpôt foncier. - Regroupement au sein dun même territoire des
aires dinfluence des services publics locaux,
avec des gouvernements locaux offrant la totalité
des biens financés par la fiscalité sur la rente
foncière (formation des intercommunalités, des
régions et des gouvernements métropolitains). - Un exemple le cas de Barcelone dans les années
1980
33Lanalyse économique de la concentration
géographique des activités
- L économie géographique
- les externalités pécuniaires
- les externalités technologiques
- Léconomie des organisations et lanalyse des
systèmes productifs locaux (Clusters) - Le territoire comme organisation
- Léconomie des proximités
34L économie géographique
- De léconomie spatiale à léconomie géographique
- L'économie spatiale néo-classique ne peut
endogéniser l'existence des agglomérations - Elle s'efforce de conserver l'hyptothèse de
concurrence pure et parfaite - L'économie géographique (Krugman, 1991)
endogénise les processus d'agglomération en
introduisant la concurrence imparfaite - Rendements croissants internes concurrence par
la variété qui joue sur la concentration de la
demande - Rendements croissants externes découlent du jeu
des externalités (positives ou négatives)
pécuniaires et technologiques
35Forces affectant la concentration géographique
selon Krugman
- Forces centripètes
- taille des marchés
- marché du travail
- économies externes pures
- Forces centrifuges
- facteurs immobiles
- rentes foncières
- déséconomies externes pures
36Un modèle simple centre-périphérie
- Hypothèses
- Deux régions et un coût de transport positif
entre les régions. - La population active se répartit entre population
agricole et population industrielle - Agriculture rendements constants et répartition
homogène fixée de manière exogène dans les deux
régions (50/50)? - Industrie variétés symétriques, rendements
croissants, matérialisés par un coût fixe, mobile
entre les deux régions. - CT cvux F ? Cu CT/x cvu F/x
- La demande est strictement proportionnelle à la
population présente dans chaque région.
37Un modèle simple centre-périphérie
- Un processus de causalité cumulative
- MM' dépendance de la répartition de l'industrie
par rapport à la répartition de la population. - PP' dépendance de la répartition de la
population par rapport à la répartition de
l'industrie - L'industrie a besoin d'une demande minimum pour
s'établir dans une région compte tenu du coût
fixe, le coût unitaire doit au moins être égal au
coût unitaire de lautre région majoré du coût de
transport. - Trois équilibres possibles
- concentration dans une région ou répartition
équilibrée - dépendance par rapport au sentier
(path-dependency)?
38Un modèle simple coeur - périphérie (Krugman)?
- Variables
- - t coût de transport
- unitaire
- - F coût fixe
- a population dans lindustrie
- x montant des ventes/entreprise
- Fgttx(1-a)/2
- ? concentration
P
de population à louest
M
M
P
dindustrie à louest
39L'extension du modèle
- Modelling tricks
- Modèle de concurrence imparfaite de
Dixit-Stiglitz variétés symétriques et fonction
d'utilité CES la variété est un élément de
lutilité perçue par les consommateurs. - Coûts de transport iceberg
- Modèles de simulation
- Approfondissement du modèle précédent par
l'introduction d'une fonction d'utilité et de la
prise en compte des salaires. - La hausse des salaires réels est favorisée par la
baisse des prix lié à la concentration et à
l'absence de coût de transport - Seul la concurrence pour l'approvisionnement
alimentaire peut contrebalancer cet effet.
40Application Disparités spatiales et
développement. (1)?
- Facteurs géographiques de première nature
(dotations naturelles) et de seconde nature
(interaction des agents économiques - Linfluence de la libéralisation commerciale
(Krugman et Elizondo, 1996)? - Le renforcement de la primatialité par la
substitution aux importations - La diversification de la structure urbaine par la
valorisation des exportations - Critique de lapplication de ce modèle au
Mexique structuration des flux du commerce
international par la proximité géographique avec
les USA
41Application Disparités spatiales et
développement. (2)?
- Structure urbaine et développement (Venables
2003)? un modèle de corridor dexportation - Une économie linéaire
- En autarcie on passe de deux centres à un centre
avec lindustrialisation, la hausse des
rendements croissants et la part de la population
urbaine - Louverture produit une concentration aux deux
extrémités ou à une extrémité (modèle des ports)?
42Exemple la politique des SDI en Afrique du
Sud
- Un pays marqué par une structuration
centre/périphérie - Un processus de libéralisation après 1994
- Une politique daménagement du territoire basée
sur les corridors de développement ou
Spatial Development Initiatives - Cohérence avec la politique de libéralisation et
douverture effet attendu développement le long
des corridors liés au routes dexportation - Le corridor de Maputo navire amiral de
cette politique - Maintien de la prédominance du centre après la
libéralisation - Lié au poids antérieur du centre (Gauteng)?
- Liée aux nouvelles formes spatiales dinsertion
dans léconomie mondiale - Lié aux facteurs qui jouent sur la concentration
aux extrémités des corridors.
43(No Transcript)
44(No Transcript)
45Territoire et organisation
- Les étapes de la réflexion
- Le débat sur les districts industriels et les
systèmes productifs locaux. - L'apport des économistes néo-marshalliens et des
théoriciens des milieux innovateurs - Les limites de l'approche des SPL
- Lanalyse des clusters industriels
- Des cas d'étude dans les pays en développement
- Une analyse de la dynamique des filières
globales - L économie des proximités
- Une critique de l approche par le territoire des
dynamiques localisées. - L'accent mis sur les différentes formes de
proximité
46Districts industriels et Systèmes Productifs
Locaux (SPL
- Le caractère socio-économique des districts
industriels et des Systèmes Productifs Locaux - entité socio-territoriale caractérisée par la
présence active d'une communauté de personnes et
d'une population d'entreprises dans un espace
géographique et historique donné (Beccatini)? - l assimilation du territoire à une organisation
productive - Des règles partagées par tous les acteurs d un
territoire - L existence d un dedans et le dehors, d une
frontière territoriale de l organisation - La compétitivité des SPL et des districts
- Coopération-concurrence
- Spécialisation flexible
47Les limites de l'approche par les SPL
- La question de la résilience des SPL
- Evolution contrastée de la compétitivité des SPL
dans le temps - Différenciation des acteurs au sein du SPL,
notamment du point de vue des relations avec des
acteurs externes. - La question de la spécialisation sectorielle des
SPL - Une vision par trop artisanale de la
diffusion des savoir-faire dans une activité - Remise en cause par l'émergence de technologie
transversales à plusieurs secteurs, - Et pouvant justifier une diversification des
secteurs au sein des SPL
48Lanalyse des clusters industriels
- Des concentrations géographiques dentreprises
spécialisées dans les pays émergents (Asie du
Sud, Amérique Latine) - Un exemple le cluster de la chaussure de la
vallée de Sinos (Brésil)? - ...aux performances variables
- Clusters de bas niveau (basés sur des
externalités passives dagglomération)? - Clusters intermédiaires dans les secteurs de
substitution aux importations - Clusters High-tec intégrés aux filières
globales - Clusters et gouvernance des filières globales
(Global Value Chains). - capacités daction collective(efficacité
collective) et upgrading
49 L économie des proximités
- Les proximités sont mobilisées dans les
stratégies des acteurs non seulement pour
l'allocation mais aussi et principalement pour la
construction de ressources. - L articulation de la proximité géographique et
de la proximité organisée - distance fonctionnelle ou lieu de
représentations communes - logique d appartenance et logique de similitude
(ou Proximité organisationnelle/proximité
institutionnelle - Le territoire est un espace d articulation des
formes de proximité propre à un acteur ou une
organisation mais ne constitue pas une
organisation - Le territoire ne doit pas être postulé il est
un résultat contingent de larticulation des
formes de proximité.
50les dynamiques locales dagglomération une
forme de croissance endogène
- Des ressources génériques aux actifs spécifiques
- La spécificité renvoie au rôle de lélasticité
de substitution dans les modèles de croissance
endogène ou déconomie internationale - Des externalités passives dagglomération à
une capacité daction collective, dans la
construction et lusage des actifs spécifiques
locaux. - Gestion des ressources communes et dispositifs
dexclusion
51Territoire et innovation
- L'innovation présente dans les analyses des
districts et des milieux innovateurs - Analyse du processus dinnovation
- Lintégration de linvention, de linnovation et
de la diffusion la connaissance comme secteur
productif - Linnovation fait appel à des compétences qui ne
sont pas toutes disponibles dans les frontières
de la firme learning by doing, learning by using - Le rôle des réseaux et des structures
dinterfaces - Connaissance tacite et connaissance codifiée
- Lagglomération des activités dinnovation
- Flux dinnovation, capital social et réseaux
sociaux - Linnovation est un processus qui associe des
entreprises en réseau et se base sur la
communication informelle - Un exemple lien entre intensité des interactions
sociales et propension à linnovation en Italie,
(Laursen, Macchiarelli, Prencipe)
52Territoire et qualification en zone rurale
- Le territoire comme base dune caractéristique de
qualité - La qualification par lorigine territoriale dans
lagroalimentaire - La construction d'une ressource commune
- Lhypothèse du panier de biens (Lacroix,
Mollard, Pecqueur) et la qualification des
territoires. - La production jointe d'une caractéristique de
qualité territoriale - La qualification par la demande le tourisme
rural