Title: Einfhrung in die franzsische Literaturwissenschaft
1Einführung in die französische Literaturwissenscha
ft
- Dr. Christoph Mayer
- WiSe 2008/9
28. Unterrichtsstunde
- Aufklärung als philosophisches Konzept
- Die französische Aufklärung
- Das Beispiel Rousseau
- Tutorium Erzählanalyse
- Abgabe Arbeitsaufgabe 4
3Aufklärung
- "Aufklärung ist der Ausgang des Menschen aus
seiner selbstverschuldeten Unmündigkeit."
(Immanuel Kant 1783) - Sammelbegriff, der verschiedene philosophische
und literarische Strömungen im Europa des 18.
Jahrhunderts umfasst, deren gemeinsamer Impuls
Säkularisierung - im Mittelpunkt des aufklärerischen Denkens ist
der Mensch (und nicht länger Gott) ?
anthropologische Wende - Rationalismus (Leibniz /Wolff) Möglichkeiten des
Menschen, als Verstandeswesen die Welt zu
erfassen - Sensualismus die Sinne
- Empirismus die Erfahrung
- optimistischen Glauben an die Perfektibilität und
Glück (fortschreitende, ja unendliche
Vervollkommnungsfähigkeit) des Menschen
4Literarische Formen
- Narrativik
- Contes
- Briefroman
- Enzyklopädien und Dictionnaires
- Libertinistische Erzählungen
5Siècle des Lumières
... il n'y a presque point de science ou d'art
dont on ne pût à la rigueur, et avec une bonne
logique, instruire l'esprit le plus borné parce
qu'il y en a peu dont les propositions ou les
règles ne puissent être réduites à des notions
simples, et disposées entre elles dans un ordre
si immédiat, que la chaîne ne se trouve nulle
part interrompue. (Discours préliminaire)
6Ausgewählte Autoren und Werke
- DAlembert Encyclopédie
- Voltaire Dictionnaire philosophique
- Prévost Manon Lescaut
- Denis Diderot Jacques le fataliste et son
maître Les bijoux indiscrets - Marquis de Sade
- Choderlos de Laclos Liaisons dangereuses
- Restif de la Bretonne
- Bernardin de Saint-Pierre Paul et Virginie
7Jean Jacques Rousseau
Je suis autre Aus Genf nach Ermenonville Gegner
Voltaires, Antiaristoteliker
8Rousseau
- Quelle Les Confessions
- Lllumination von Vincennes
- Si le rétablissement des sciences et des arts a
contribué à épurer les murs. Une foule d'idées
se pressèrent alors à son esprit. Il prit la
plume aussitôt et rédigea son Discours sur les
sciences et les arts, soutenant que les progrès - ? 1. Discours sur les arts et les sciences 1749
- Le devin du village 1752
- 2. Discours 1755
- Lettre à dAlembert sur les spectacles 1758
- Julie ou la Nouvelle Héloïse 1761 ? Briefroman
- Du contrat social 1762 ? politische Theorie
9Rousseau
- Emile ou de leducation 1762 ? stilisierter
Erziehungsroman - Lettres de la montagne 1764
- Les Confessions 1765 ff. ? 1. moderne
literarische Autobiographie - Rousseau juge de Jean-Jacques 1772
- Rêveries dun promeneur solitaire 1776
- Pacte autobiographique (Lejeune)
- Volonté générale
- bon sauvage
10Julie ou la Nouvelle Héloise
- Lettre II à Julie
- Que je me suis abusé, mademoiselle, dans ma
première lettre! Au lieu de soulager mes maux, je
n'ai fait que les augmenter en m'exposant à votre
disgrâce, et je sens que le pire de tous est de
vous déplaire. Votre silence, votre air froid et
réservé, ne m'annoncent que trop mon malheur. Si
vous avez exaucé ma prière en partie, ce n'est
que pour mieux m'en punir. -
- E poi ch'amor di me vi fece accorta,
- Fur i biondi capelli allor velati,
- E l'amoroso sguardo in se raccolto.
-
- Vous retranchez en public l'innocente
familiarité dont j'eus la folie de me plaindre
mais vous n'en êtes que plus sévère dans le
particulier et votre ingénieuse rigueur s'exerce
également par votre complaisance et par vos
refus.
11Discours sur les sciences et les arts (1750),
Ière Partie
- C'est un grand et beau spectacle de voir
l'homme sortir en quelque manière du néant par
ses propres efforts dissiper, par les lumières
de sa raison les ténèbres dans lesquelles la
nature l'avait enveloppé s'élever au-dessus de
lui-même s'élancer par l'esprit jusque dans les
régions célestes parcourir à pas de géant, ainsi
que le soleil, la vaste étendue de l'univers et,
ce qui est encore plus grand et plus difficile,
rentrer en soi pour y étudier l'homme et
connaître sa nature, ses devoirs et sa fin.
Toutes ces merveilles se sont renouvelées depuis
peu de générations. - L'Europe était retombée dans la barbarie des
premiers âges. Les peuples de cette partie du
monde aujourd'hui si éclairée vivaient, il y a
quelques siècles, dans un état pire que
l'ignorance. Je ne sais quel jargon scientifique,
encore plus méprisable que l'ignorance, avait
usurpé le nom du savoir, et opposait à son retour
un obstacle presque invincible. Il fallait une
révolution pour ramener les hommes au sens
commun elle vint enfin du côté d'où on l'aurait
le moins attendue. Ce fut le stupide Musulman, ce
fut l'éternel fléau des lettres qui les fit
renaître parmi nous. La chute du trône de
Constantin porta dans l'Italie les débris de
l'ancienne Grèce. La France s'enrichit à son tour
de ces précieuses dépouilles. Bientôt les
sciences suivirent les lettres à l'art d'écrire
se joignit l'art de penser gradation qui paraît
étrange et qui n'est peut-être que trop
naturelle et l'on commença à sentir le principal
avantage du commerce des Muses, celui de rendre
les hommes plus sociables en leur inspirant le
désir de se plaire les uns aux autres par des
ouvrages dignes de leur approbation mutuelle.
12Discours sur les sciences et les arts (1750),
Ière Partie
- L'esprit a ses besoins, ainsi que le corps.
Ceux-ci sont les fondements de la société, les
autres en sont l'agrément. Tandis que le
gouvernement et les lois pourvoient à la sûreté
et au bien-être des hommes assemblés, les
sciences, les lettres et les arts, moins
despotiques et plus puissants peut-être, étendent
des guirlandes de fleurs sur les chaînes de fer
dont ils sont chargés, étouffent en eux le
sentiment de cette liberté originelle pour
laquelle ils semblaient être nés, leur font aimer
leur esclavage et en forment ce qu'on appelle des
peuples policés. Le besoin éleva les trônes les
sciences et les arts les ont affermis. Puissances
de la terre, aimez les talents, et protégez ceux
qui les cultivent. Peuples policés, cultivez-les
heureux esclaves, vous leur devez ce goût délicat
et fin dont vous vous piquez cette douceur de
caractère et cette urbanité de moeurs qui rendent
parmi vous le commerce si liant et si facile en
un mot, les apparences de toutes les vertus sans
en avoir aucune. - C'est par cette sorte de politesse, d'autant
plus aimable qu'elle affecte moins de se montrer,
que se distinguèrent autrefois Athènes et Rome
dans les jours si vantés de leur magnificence et
de leur éclat c'est par elle, sans doute, que
notre siècle et notre nation l'emporteront sur
tous les temps et sur tous les peuples. Un ton
philosophe sans pédanterie, des manières
naturelles et pourtant prévenantes, également
éloignées de la rusticité tudesque et de la
pantomime ultramontaine voilà les fruits du goût
acquis par de bonnes études et perfectionné dans
le commerce du monde.
13Discours sur lorigine et les fondements de
l'inégalité parmi les hommes (1755)
- C'est de l'homme que j'ai à parler, et la
question que j'examine m'apprend que je vais
parler à des hommes car on n'en propose point de
semblables quand on craint d'honorer la vérité.
Je défendrai donc avec confiance la cause de
l'humanité devant les sages qui m'y invitent, et
je ne serai pas mécontent de moi-même si je me
rends digne de mon sujet et de mes juges. - Je conçois dans l'espèce humaine deux sortes
d'inégalité l'une, que j'appelle naturelle ou
physique, parce qu'elle est établie par la
nature, et qui consiste dans la différence
d'âges, de la santé, des forces du corps et des
qualités de l'esprit, ou de l'âme l'autre, qu'on
peut appeler inégalité morale ou politique, parce
qu'elle dépend d'une sorte de convention, et
qu'elle est établie, ou du moins autorisée par le
consentement des hommes. Celle-ci consiste dans
les différents privilèges, dont quelques-uns
jouissent, au préjudice des autres comme d'être
plus riches, plus honorés, plus puissants qu'eux,
ou même de s'en faire obéir.
14Discours sur lorigine et les fondements de
l'inégalité parmi les hommes (1755)
- On ne peut pas demander quelle est la source de
l'inégalité naturelle, parce que la réponse se
trouverait énoncée dans la simple définition du
mot. On peut encore moins chercher s'il n'y
aurait point quelque liaison essentielle entre
les deux inégalités car ce serait demander, en
d'autres termes, si ceux qui commandent valent
nécessairement mieux que ceux qui obéissent, et
si la force du corps ou de l'esprit, la sagesse
ou la vertu, se trouvent toujours dans les mêmes
individus, en proportion de la puissance, ou de
la richesse question bonne peut-être à agiter
entre des esclaves entendus de leurs maîtres,
mais qui ne convient pas à des hommes
raisonnables et libres, qui cherchent la vérité. - De quoi s'agit-il donc précisément dans ce
Discours? De marquer dans le progrès des choses
le moment où, le droit succédant à la violence,
la nature fut soumise à la loi d'expliquer par
quel enchaînement de prodiges le fort put se
résoudre à servir le faible, et le peuple à
acheter un repos en idée, au prix d'une félicité
réelle.
15Discours sur les sciences et les arts (1750),
Iere Partie
- Qu'il serait doux de vivre parmi nous, si la
contenance extérieure était toujours l'image des
dispositions du coeur si la décence était la
vertu si nos maximes nous servaient de règles
si la véritable philosophie était inséparable du
titre de philosophe! Mais tant de qualités vont
trop rarement ensemble, et la vertu ne marche
guère en si grande pompe. La richesse de la
parure peut annoncer un homme de goût l'homme
sain et robuste se reconnaît à d'autres marques
c'est sous l'habit rustique d'un laboureur, et
non sous la dorure d'un courtisan, qu'on trouvera
la force et la vigueur du corps. La parure n'est
pas moins étrangère à la vertu qui est la force
et la vigueur de l'âme. L'homme de bien est un
athlète qui se plaît à combattre nu il méprise
tous ces vils ornements qui gêneraient l'usage de
ses forces, et dont la plupart n'ont été inventés
que pour cacher quelque difformité. - Avant que l'art eût façonné nos manières et
appris à nos passions à parler un langage
apprêté, nos moeurs étaient rustiques, mais
naturelles et la différence des procédés
annonçait au premier coup d'oeil celle des
caractères. La nature humaine, au fond, n'était
pas meilleure mais les hommes trouvaient leur
sécurité dans la facilité de se pénétrer
réciproquement, et cet avantage, dont nous ne
sentons plus le prix, leur épargnait bien des
vices.
16Rousseaus Erbe
- Nachfolger Bernardin de St.Pierre, Rétif de la
Bretonne - Verehrer Robespierre, die Romantiker, die
Totalitaristen, die Liberalen, die Ökologen - Erziehungsroman wirkt auf Campe, Montessori etc.
17Beaumarchais und der Übergang zur Revolution
- Paraden und Prosa-Tragikomödie Eugénie 1767,
Intrigenkomödien Les deux amis 1770 - Figaro-Zyklus La précaution inutile ou le
Barbier de Séville, La folle journée ou le
mariage de Figaro, La mère coupable 1792 - Literaturtheorie und Memoiren
18Revolution von 1789
- Bruch in der französischen Kultur
- Nationalistische Chansons und Propaganda
(Theater, Lyrik) dominieren die Literatur der
Revolution - Mit Napoleon Umbruch in der Gesellschaft, der
sich auch in der Literatur widerspiegelt ?
Romantik
19Tutorium
- Thema Erzählanalyse
- Beispieltexte von Voltaire
204. Arbeitsaufgabe
- Abgabe des kleinen Handouts
- Wichtig Angabe aller Fakten (wer? was? wann?
woher?) am Beginn der Inhaltsangabe - Struktur (chronologisch, argumentativ) und
Vollständigkeit der Inhaltszusammenfassung